Il y a cent-cinquante ans : bienvenue aux Niçois et aux Savoisiens en France.

[roger15]

Il y a cent-cinquante ans : bienvenue aux Niçois et aux Savoisiens en France.

 

 

Bonjour à toutes et à tous, et spécialement aux Webastrams Niçois et Savoisiens,

 

Dans douze jours cela fera exactement 150 ans que fut signé le Traité de Turin du 24 mars 1860 rattachant le Comté de Nice et les états de Savoie à la France.

 

Voici tout d'abord la carte des limites de l'ancien Comté de Nice :

 

 

 

Voici ensuite quelques affiches d'époque concernant ce rattachement du Comté de Nice et de la Savoie à la France.

 

 

Affiche du 10 mars 1860 du gouverneur piémontais Orso Serra annonçant aux Savoisiens le prochain référendum sur le rattachement de la Savoie à la France :

 

 

 

 

Affiche du 1er avril 1860 de Victor-Emmanuel II, prince de Piémont, duc de Savoie et roi de Sardaigne, annonçant aux Niçois et aux Savoisiens un prochain référendum sur leur rattachement à la France.

 

 

 

 

Affiche du 14 avril 1860 du gouverneur piémontais Dupasquier concernant l'organisation pratique du référendum les dimanche 22 et lundi 23 avril 1860 à la question "si la Savoie veut être réunie à la France" :

 

 

 

 

Affiche du 17 avril 1860, concernant les premiers résultats du référendum à Nice :

 

 

 

 

Et enfin, l'affiche du 14 juin 1860 du Sénateur de l'Empire, Commissaire Extraordinaire A. Laitry annonçant aux habitants de la Savoie : « A dater de ce jour vous êtes Français par la nationalité comme vous l'étiez déjà par tous vos sentiments ». :be:

 

 

 

 

Roger le Cantalien.

[whiston]

Belle leçon d'histoire, Roger . On a tendance à oublier que la France n'a pas toujours eu ses frontières actuelles. On doit donc le rattachement du Comté de Nice et de la Savoie à Napoléon III, il y a 150 ans.

Ta carte est explicite. La partie qui clignote est-elle celle qui a été annexée par la France après la dernière guerre ? J'ai séjourné à Tende quand j'étais enfant, et je crois me rappeler qu'il y avait très peu de temps que la ville était française.

 

Le retour de l'Alsace-Moselle dans le giron français a eu lieu à la fin de la guerre de 14-18. Je crois me rappeler aussi qu'il y a eu un référendum en Sarre après la guerre de 39-45 pour connaître le choix des Sarrois sur leur avenir. Les Français auraient bien voulu récupérer cette région industrielle, mais les habitants ont choisi de rester Allemands, principalement pour des raisons économiques.

 

Le prochain référendum du même type pourrait être dans un avenir pas tellement lointain celui proposé aux Wallons si la Belgique préfère se séparer. Deux communautés, deux langues, deux façons d'envisager l'avenir, c'est beaucoup pour un petit pays comme la Belgique. La France métropolitaine ne peut donc que s'agrandir. Peut-être aussi dans l'avenir récupérera-t-elle les îles anglo-normandes qui font partie de la géographie française.

[Snark]

Bonjour Roger,

 

tu oublies (volontairement ?) de citer le pauvre Garibaldi qui avait passé sa vie à lutter contre l'oppression:

 

"Il s’opposa à la cession de Nice par la Maison de Savoie à la France, car Nissa était pour lui plus italienne que française et quelques mois avant sa mort, le 2 juin 1882 sur son île de Caprera, il regrettait encore la perte de Nice."

http://www.nicerendezvous.com/car/200707024451/actu-n-2991.html

[roger15]

Bonsoir Whiston,

 

Merci pour ton sympathique compliment.

 

La partie qui clignote est-elle celle qui a été annexée par la France après la dernière guerre ?

 

Tout à fait, cela fait partie des gains de territoires sur l'Italie obtenus après le traité de Paris du 10 février 1947. En fait, ce traité mettait fin à une bizarrerie : entre 1860 et 1947 la frontière franco-italienne ne respectait pas le principe international de "la ligne des crêtes". C'est dorénavant le cas. D'ailleurs, il n'y a pas que dans les Alpes-Maritimes que l'Italie a dû reculer ses frontières ne respectant pas la fameuse "ligne des crêtes", ce fut le cas au-dessus de Briançon (Hautes-Alpes) où le fort du Chaberton a cessé d'être une menace pour les Briançonnais, comme il l'a fait le 21 juin 1940 en ouvrant le feu sur la malheureuse ville française de Briançon avec ses huit tours d'artillerie avec chacune un puissant canon (et que les chasseurs alpins français ont détruit en quelques heures l'après-midi du 21 juin 1940). Sur le fort du Chaberton, voir : http://www.lignemaginot.com/ligne/schoen/expob3/o280.htm

 

Par le traité de Paris du 10 février 1947, la France obtient 709 km² de territoires supplémentaires sur l'Italie :

* 560 km² dans les Alpes-Maritimes ;

* 3,22 km² au col du Petit Saint-Bernard en Savoie ;

* 81,79 km² sur le plateau du Mont-Cenis en Savoie ;

* 47 km² au Mont Thabor en Savoie ;

* 17,1 km² au Chaberton dans les Hautes-Alpes.

 

 

Mais, comme tu l'as dit, Whiston, le fait marquant du traité de Paris du 10 février 1947 fut le rattachement à la France des deux communes de La Brigue et de Tende au département des Alpes-Maritimes.

 

Prudemment la France a organisé un référendum, sous contrôle internationnal, le 12 octobre 1947 dans ces deux communes pour savoir si leurs habitants voulaient bien devenir français ? La réponse fut : OUI à 91 % !!!... Ça répond à ton interrogation Snark ? :p D'ailleurs Snark, depuis 1860 à ma connaissance (mais peut-être as-tu d'autres informations ?) il n'y a jamais eu de "FLAM" (Front de Libération des Alpes-Maritimes) prônant son rattachement à l'Italie suite à "l'occupation" tyrannique française. :p

 

D'ailleurs, en 1947 il y avait un panneau commémoratif situé à l'emplacement de l'ancienne frontière franco-italienne qui disait : "Par la volonté et la ténacité des populations de Tende et La Brigue, la France ne finit plus ici". Malheureusement je n'ai pas réussi à en trouver une photographie sur Internet… Un Webastram plus futé que moi arriverait-il à la retrouver ?

 

Quant à la Belgique, je préfère qu'elle demeure unie car "l'union fait la force" !…

 

En ce qui concerne les îles anglo-normandes, je pense que nous pouvons les laisser à ces satanés Anglais, car après avoir été nos ennemis héréditaires pendant des siècles ils nous ont filé un sacré coup de main lors des deux guerres mondiales…

 

Par contre, je verrais bien l'enclave espagnole de Llivia revenir au département des Pyrénées-Orientales…

 

Roger le Cantalien.

[whiston]

Bonjour Roger ,

 

J'aurais bien aimé avoir un prof d'histoire comme toi . Tu es un vrai puits de science :D. J'ignorais tout de cette enclave de Llivia . Elle se trouve où ?

[Toutiet]

Quant à la Belgique, je préfère qu'elle demeure unie car "l'union fait la force" !

 

Erreur, Roger. On dit :"l'oignon fait la farce" !

[roger15]

Bonjour Whiston,

 

J'aurais bien aimé avoir un prof d'histoire comme toi .

 

Eh bien, figure-toi que quand j'étais collégien j'aurais bien voulu devenir professeur d'histoire et de géographie.

 

J'ignorais tout de cette enclave de Llivia . Elle se trouve où ?

 

L'enclave espagnole de Llivia est restée hispanique, en violation de l'article 42 du "Traité des Pyrénées" (voir : http://mjp.univ-perp.fr/traites/1659pyrenees2.htm) conclu le 7 novembre 1659 par le jeune Louis XIV (21 ans) et le roi d'Espagne Philippe IV (qui deviendra ensuite son beau-père lorsque le "Roi Soleil" épousera Marie-Thérèse d'Autriche).

 

Les modalités pratiques du "Traité des Pyrénées" furent fixées par un autre traité, le "Traité de Llivia", signé le 12 novembre 1660 entre les représentants de Philippe IV d'Espagne et Louis XIV. Le "Traité de Llivia" a défini la liste précise des 33 villages de la province espagnole de Cerdagne qui devaient passer sous la suzeraineté du royaume de France, conformément au "Traité des Pyrénées". Mais, lors des négociations franco-espagnoles, les espagnols ont sorti au dernier moment une argutie linguistique : ce traité précisait que tous les "villages" concernés deviendraient français, or pour eux Llivia n'était point un "village", mais une "ville"... :confused: Les signataires français ont finalement accepté que Llivia reste une enclave espagnole en France, mais à condition que cette "ville" ne soit jamais fortifiée.

 

L'enclave de Llivia est située entre Bourg-Madame et Font-Romeu (Pyrénées-Orientales).

 

 

 

 

 

 

 

Roger le Cantalien.

[whiston]

Je tombe des nues en voyant ta carte, Roger. C'est incroyable qu'il puisse y avoir une enclave espagnole en territoire français. Je n'avais jamais entendu parler de ça. Je suppose donc qu'il y a des Espagnols et des Français mélangés sur ce bout de terre qui a l'air quand même sérieusement montagneux.

[Snark]

La réponse fut : OUI à 91 % !!!...[/size][/color][/b] Ça répond à ton interrogation Snark ? :p D'ailleurs Snark, depuis 1860 à ma connaissance (mais peut-être as-tu d'autres informations ?) il n'y a jamais eu de "FLAM" (Front de Libération des Alpes-Maritimes) prônant son rattachement à l'Italie suite à "l'occupation" tyrannique française. :p

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_pour_la_restauration_des_libert%C3%A9s_ni%C3%A7oises

[roger15]

Bonsoir Snark,

 

Eh bien, grâce à toi j'ai découvert l'existence de la "LRLN" (Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises) fondée par Alain Roulier en 2001. J'ai peut-être mal lu le lien Wikipédia que tu indiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_pour_la_restauration_des_libert%C3%A9s_ni%C3%A7oises) mais à aucun moment je n'ai compris que cette "LRLN" prône le rattachement de l'ancien Comté de Nice à l'Italie. Au contraire, toujours sur Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Roullier) j'ai lu que Alain Roulier voudrait "faire reconnaître les Niçois en qualité de « peuple avec des droits légitimes à l'autodetermination » notamment par « l'autonomie du Pays de Nice dans une France fédérale »". Moralité : il voudrait que l'ancien Comté de Nice reste français mais devienne autonome. Pourquoi pas ? C'est aux Niçoises et aux Niçois seuls de décider de leur avenir.

 

Roger le Cantalien.

[Snark]

j'ai lu que Alain Roulier voudrait "faire reconnaître les Niçois en qualité de « peuple avec des droits légitimes à l'autodetermination » notamment par « l'autonomie du Pays de Nice dans une France fédérale »". Moralité : il voudrait que l'ancien Comté de Nice reste français mais devienne autonome. Pourquoi pas ? C'est aux Niçoises et aux Niçois seuls de décider de leur avenir.

 

Quelle salade :D;)

[roger15]

Bonjour à toutes et bonjour à tous,

 

Je vous signale que sur la chaîne nationale "France 3", ce soir de 20h35 à 22h55 sera diffusée, dans le cadre de la série "Des racines et des ailes" une émission intitulée "La Savoie entre lacs et montagnes". A l'occasion du 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France l'émission a installé son plateau à Aix-les-Bains. Voir : http://programmes.france3.fr/des-racines-et-des-ailes/index-fr.php?page=emission.

 

Que vous connaissiez ou non cette très jolie région qu'est la Savoie, je pense que ce sera une émission très intéressante à regarder.

 

Vous y verrez sans doute (sinon, ce serait un crime anti-savoyard !!!…) la prestigieuse abbaye royale de Hautecombe (commune de Saint-Pierre-de-Curtille en Savoie) qui dans sa magnifique Abbaye abrite les tombeaux des derniers rois d'Italie. Ainsi le dernier souverain d'Italie, Humbert II de Savoie (décédé le 18 mars 1983 à Genève).

 

Permettez-moi une petite anecdote personnelle (comme ça concerne mon ancienne carrière à La Poste, si ça ne vous intéresse pas, ne la lisez pas… ) : lorsque dans les années quatre-vingt-dix j'étais, en tant qu'Inspecteur Principal des PTT, chargé du "contrôle" de l'ambulant "Paris à Chambéry" j'adorais admirer, au petit matin à la belle saison, après les gares de Bourg-en-Bresse et d'Ambérieu-en-Bugey, et avant celle d'Aix-les-Bains, par la fenêtre du wagon-poste de l'autre côté du majestueux lac du Bourget la merveilleuse abbaye royale de Hautecombe, caressée par les premiers rayons du soleil levant… C'était une vision… inoubliable !… :wub:

 

Voici cette fameuse abbaye royale de Hautecombe :

 

 

 

 

Roger le Cantalien.

['Bruno]

À propos du référendum pour le rattachement ou non de la Sarre, dont parlait Whiston plus haut, rappelons qu'il y avait eu un référendum semblable pour le val d'Aoste. Il me semble que c'était une idée de De Gaulle, mais les populations locales voulaient en large majorité rester allemandes / italiennes.

 

Et je connais deux petites histoires liées à ces référendums et au sport.

 

L'année du référendum de la Sarre (en 1948 ou 49, je ne sais plus), l'équipe de foot de Sarrebrück était inscrite dans le championnat de France de division 2. À l'époque le foot ouest-allemand était amateur (il le restera jusqu'à la fin des années 1960), donc Sarrebrück était une équipe amatrice au milieu des équipes professionnelles françaises. Eh bien les Sarrebrückois ont survolé ce championnat, acquérant haut la main le droit de jouer en division 1 l'années suivante. Ç'aurait été curieux de voir ça, mais ça n'a jamais eu lieu vu qu'entretemps, la Sarre avait choisi d'être rattachée à l'Allemagne. Ce qui est bizarre, c'est que Sarrebrück a finalement été effacé du classement officiel.

 

Et l'année du référendum du val d'Aoste est liée à la première victoire de Coppi au tour de France. C'était donc en 1949. Cette année là, le Tour passait d'abord par les Pyrénées, puis remontait par les Alpes. Dans les Pyrénées, Coppi et Bartali s'étaient replacés après un départ calamiteux, mais c'est Robic - mon coureur préféré - qui avait été le héros des Pyrénées. Il avait bien sûr fanfaronné : « Coppi et Bartali, j'en ai un dans chaque jambe ! ». Or le climat entre la France et l'Italie était mauvais, justement à cause du référendum qui devait avoir lieu peu après (imposé par la France, non voulu par la population), et les propos de Robic avaient été montés en épingle par la presse italienne. Quelques jours plus tard, c'est le récital historique de Bartali et Coppi dans la montagne, avec Coppi qui laisse son aîné gagner l'étape pour ses 35 ans. Et le lendemain, l'étape arrive justement en Italie. Coppi écrase la course, gagne le Tour et rentre dans l'histoire comme le plus grand coureur de tous les temps. Mais à l'arrivée, à cause du référendum, la foule s'en est prise aux Français, coureurs et journalistes, et notamment à ce pauvre Robic. Il aurait mieux fait de ce taire...

[Jean Louis]

Bonsoir:).Le mieux est que vous veniez visiter ma belle province:wub:.

 

Jean Louis

[roger15]

Bonsoir:). Le mieux est que vous veniez visiter ma belle province:wub:.

 

Bonjour Jean-Louis,

 

Je suis tout à fait d'accord avec toi : le mieux pour se faire une idée des beautés de la province de Savoie (départements de la Savoie et de la Haute-Savoie) est de venir l'admirer au printemps et l'été : c'est si beau le massif alpin sans neige au-dessous de 2 500 mètres. :D

 

J'espère que de ton côté tu as traîné un jour ou l'autre tes guêtres dans le Massif-Central : c'est un massif qui n'a rien à envier aux Vosges, au Jura, aux Alpes et aux Pyrénées...

 

La très agréable route (départementale n° 17) qui descend du Pas de Peyrol vers Aurillac, dite "route de la Vallée de Mandailles" est sans doute une des plus pittoresques de France. :D

 

 

 

 

Voici d'ailleurs ce que j'avais indiqué à Vesta 03 à propos de cette route pittoresque (http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=617762&highlight=mandailles#post617762) :

 

Tiens, une proposition d'itinéraire très touristique pour découvrir le Cantal pittoresque :

 

Tu descends plein Sud depuis l'Allier par l'autoroute A71, puis tu obliques vers la gauche pour prendre l'autoroute A89, tu sors à la sortie n°23 (Ussel en Corrèze), ensuite tu prends la départementale D979 pour Bort-les-Orgues, puis tu tournes à droite et tu prends la D922 jusqu'à Mauriac (Cantal). Tu continues sur la D922 jusqu'au lieu-dit "Les quatre routes", là tu prends à gauche la D680 et tu arrives à Salers, une cité médiévale véritablement enchanteresse. L'un des plus beaux villages de France !!!.. (voir : http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/villages/cantal/salers/salers.htm). Après avoir visité Salers, sans oublier bien sûr de déguster le délicieux fromage du même nom...) tu continues la D680 qui longe la très pittoresque vallée de la Maronne (http://www.cantalpassion.com/la_vallee_de_la_maronne.htm). Tu arrives bientôt au col de Néronne (1 242 mètres).

 

 

Si tu as le temps, tu peux aller, hélas sur une route empierrée à l'ancienne, jusqu'au très agréable buron d'Algour (1 247 mètres), où l'on fabrique encore du fromage à l'ancienne. Tu continues la D922 jusqu'au col du Pas de Peyrol (1 588 mètres, le plus haut col routier du Massif-Central), juste aux pieds du majestueux "Puy Mary" (1 787 mètres) :

 

 

Au pas de Peyrol, tu tournes à gauche et tu prends la D17, qui longe la vallée de la Jordanne, où vallée de Mandailles. Et là, surtout en fin d'après-midi, lorsque les rayons du Soleil allant vers son couchant éclairent cette vallée d'une façon si agréable, tu dégustes, en descendant tout doucement, un des plus paysages qui soit en France... Ce paysage me fait toujours penser à celui des gorges du Verdon, le canyon en moins, mais la majesté et le calme en plus...

 

 

Attention toutefois à la panne sèche (ça a failli m'arriver un jour...) : il n'y a en effet absolument aucune station-service avant Aurillac, à 39 kilomètres du Pas de Peyrol...

 

Tu vois, Vesta, le Cantal c'est certes beaucoup moins peuplé que le Puy-de-Dôme (623 463 habitants selon Wikipédia) ou que l'Allier (343 309 habitants) puisqu'il n'affiche qu'un très modeste 149 682 habitants... mais, c'est un département où il fait bon vivre !... N'est-ce pas le principal après tout ?...

 

Alors, Jean-Louis, oseras-tu t'y aventurer un jour ?

 

Roger le Cantalien.