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Une découverte dans une grotte de Chine orientale a fourni un curieux fossile. Daté de 300 000 ans, il s'agit du crâne d'un adolescent présentant un mix de caractères archaïques et modernes. La mandibule est robuste et le menton fuyant (archaïque) mais l'articulation présente un cachet nettement moderne. Elle diffère de celle des hominidés contemporains (neanderthalensis et erectus), et est antérieure au plus ancien fossile de sapiens, âgé de 230 000 ans, et africain (Ethiopie). L'ancêtre de sapiens serait-il Asiatique, et non Africain ?

 

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Je me suis toujours demandé si en retrouvant un morceau de molette ou une vis de fixation d'araignée, nos lointains descendants sauraient reconstituer tout le télescope. 

Modifié par Albuquerque
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Dès le XIXème, Cuvier a énoncé les bases de l'anatomie comparée, et notamment les principes de subordination des organes et de corrélation des formes.

L'exemple le plus célèbre est évidemment celui de la sarigue fossile déterrée dans le gypse de Montmartre, dont il avait déduit à partir de la seule mâchoire visible qu'il s'agissait d'un marsupial. Dégageant le reste du fossile devant une assemblée sceptique, il exhuma triomphalement les os marsupiaux (soutiens de la poche marsupiale qui accueille les petits après leur naissance) qui prouvaient la justesse de sa détermination.

 

Moins connue, mais amusante, l'histoire des étudiants déguisés d'une peau de bouc et terrorisant leurs voisins en frappant à leur porte en déclamant d'une voix sépulcrale "JE SUIS SATAN, JE VAIS TE DEVORER".

Cuvier ouvrit, regarda l'intrus, et dit seulement "Tu as des cornes, et des sabots : tu est donc un herbivore".

Et il retourna se coucher.

Modifié par Pyrene
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La plus ancienne structure en bois vient d'être découverte en Zambie. Il s'agit de deux pièces de bois dont l'une est taillée pour que la seconde s'y engage. La structure taillée, en U, est très visiblement non naturelle.

Le bois n'a pu être daté directement, il est plus ancien que la limite de datation du 14C. Mais l'encaissant a pu être daté par thermoluminescence, une technique qui utilise certains cristaux heureusement courants (ici du quartz et un feldspath potassique) : la structure a été fabriquée il y a 476 000 ans, soit nettement avant les premiers Homo sapiens marocains (300 000 ans). Divers outils en bois ont été aussi mis à jour, mais aucun ossement.

Dans tous les cas, cette découverte indique que les populations de chasseurs-cueilleurs étaient peut-être moins nomades qu'on ne le croyait. Ou du moins qu'ils aménageaient leur environnement, pas forcément par des habitats, mais peut-être par des passerelles ou des structures facilitant la pêche.

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  • 2 mois plus tard...
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Du nouveau sur l'émergence du Néolithique : alors qu'on associait habituellement la sédentarisation et l'agriculture, les découvertes de structures fortifiées en Sibérie, datées de 8 000 ans, montre que des sociétés de chasseurs-cueilleurs s'étaient déjà sédentarisées. Ces forts sont antérieurs d'un millénaire à ceux peuplés d'agriculteurs en Europe, en Grèce ou au Moyen-Orient. Construits à proximité de rivières, ces forts indiquent que les riches ressources à proximité étaient déjà l'objet de stockage, et que différentes populations étaient en compétition pour les exploiter.

Leurs occupants vivaient essentiellement de poissons, et de la chasse aux cervidés, et conservaient de l'huile de poisson et de la viande dans des poteries qui ont facilité les datations.

 

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Poteries et pierres taillées provenant du site d'Amnya 1 (Stefanov & Borzunov, 2008, repris dans la publication du 1er dec. 2023)

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Parmi les groupes de chasseurs-cueilleurs, certains se sont sédentarisés rapidement car disposant de ressources alimentaires abondantes et renouvelées sur le territoire.  Ils n'avaient pas à migrer pour trouver celles-ci.

Modifié par rmor51
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il y a une heure, rmor51 a dit :

Parmi les groupes de chasseurs-cueilleurs,

 

Bonjour, en effet, certains on découvert l'agriculture, d'abord en Anatolia, puis s'est épanouie  en Mesopotamia. 

Ceci aux alentours de 11 milles ans.

Au mois d'Octobre j'étais au musée du  Kenya où j'ai pu "admirer" le "Turkana Boy" qui vivait il y a un million six d'années et pas encore agriculteurs bien sûr.

 

https://education.nationalgeographic.org/resource/discoveries-lake-turkana/

 

 

IMG_0890.jpeg

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Ce dont je parlais concerne bien des chasseurs-cueilleurs sédentaires mais pas agriculteur. Comme il a pu en exister dans la région de Vancouver par exemple, très poissonneuse et giboyeuse. Selon les dires de JJ Hublin à une de mes questions sur les groupes de chasseurs-cueilleurs.

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Le 20/09/2023 à 09:48, Pyrene a dit :

le bois n'a pu être daté directement, il est plus ancien que la limite de datation du 14C. Mais l'encaissant a pu être daté par thermoluminescence,

 

Bonjour, vraiment très difficile sinon impossible  de croire cette datation.

Le bois ne se préserve très mall il se détériore très rapidement. Surtout à plus de 400 000 ans???

Il y a 2 heures, rmor51 a dit :

exister dans la région de Vancouver par exemple, très poissonneuse et giboyeuse. Selon les dires de JJ Hublin à une de mes questions sur les groupes de chasseurs-cueilleurs.

 

Cette région est incroyablement humide avec des pluies et inondations constantes. Par exemple lire les voyages de Lewis and Clark.  Personnellement je n'aime pas aller là haut au Nord où j'ai une maison de vacances! 1 000 fois pire que la Bretagne!

Tout mais absolument tout pourrie très rapidement!

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Le 10/12/2023 à 01:20, VNA a dit :

Bonjour, vraiment très difficile sinon impossible  de croire cette datation.

Le bois ne se préserve très mall il se détériore très rapidement. Surtout à plus de 400 000 ans???

Ben... c'est ce que j'ai écrit : on n'a pas daté le bois, la thermoluminescence s'adresse à la roche qui est autour (encaissant en jargon géologique).

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  • 1 mois plus tard...
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La grotte Ranis, 240 km au Sud de Berlin, a été fouillée dans les années 1930, mettant au jour des artefacts du Paléolithique moyen à supérieur, attribués à Homo neanderthalensis. L'importance de cette période, et les conditions de fouille des années 30' a incité une équipe de chercheurs à tenter d'atteindre des niveaux non perturbés. En fouillant une séquence complète de huit mètres dans un diverticule, ils ont mis au jour une couche d'1.70 m non atteinte en 1930. Parmi les artefacts récupérés, des restes appartenant à Homo sapiens ont été découverts.

Les niveaux sont datés de 47 500 ans, ce qui prouve que neanderthalensis a cohabité avec sapiens pendant une longue période en Europe centrale, et donc que la disparition des premiers n'a rien à voir avec l'arrivée des suivants, contrairement à ce qui était admis jusqu'à présent.

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  • 4 semaines plus tard...
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Nous ne sommes pas les seuls animaux à marcher sur deux pattes, mais nous sommes parmi les rares singes à avoir perdu la queue. Une équipe internationale vient de trouver pourquoi. Alors que les pertes d'un caractère sont généralement associées à une perte génétique, celle ci est due à une insertion dans le gène TBXT. C'est doublement curieux, parce que l'insertion en question est habituellement sans effet notable dans d'autres gènes, et parce qu'elle serait apparemment liée à l'anomalie génétique de la spina bifida (une malformation rare aux effets variables). Il faut donc supposer que cet inconvénient à la perte de la queue est compensé par un avantage. Lequel ? (sachant qu'une adaptation au port du pantalon est improbable).

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Il y a 5 heures, Pyrene a dit :

Il faut donc supposer que cet inconvénient à la perte de la queue est compensé par un avantage. Lequel ? (sachant qu'une adaptation au port du pantalon est improbable).

 

Bonjour @Pyrene,

 

Spontanément nous sommes tentés de répondre que la perte de l'appendice caudale a favorisé l'apparition de la bipédie. Mais la communauté scientifique semble bien partagée à ce sujet, il y aurait même une majorité de chercheurs à estimer que la perte de la queue est postérieure à l'apparition de la bipédie régulière.

Pourtant si l'évolution a "choisi" ce chemin, même chez les grands singes, c'est qu'il existe bien un avantage, sinon n'impliquant que des inconvénients, cette "filière" aurait disparue tôt ou tard par sélection naturelle. Des chercheurs comme Gabrielle RUSSO, chercheuse en morphologie évolutionniste à l'Université de Stony BROOK, ont bien posé la question.

 

En réalité la communauté scientifique n'en sait pas grand chose faute de matériel scientifique à observer. A titre spéculatif je verrais bien un avantage lié à la reproduction. En adoptant la bipédie, les organes féminins n'étaient plus visibles directement, les mâles avaient alors difficulté à identifier les femelles en période de fertilité. La Nature aurait alors sélectionné les sujets à courte queue au détriment des autres à queue plus longue qui ont ainsi eu plus de difficultés à se reproduire et ont peu à peu disparus. En effet la population de femelles à queue de plus en plus courte augmentant, les femelles à queue plus longue étaient de moins en moins fécondées. de cela il découle que la particularité queue longue a été portée par de moins en moins d'individus jusqu'à disparaitre. La mutation opportune du segment Aluy sur le gène TBXT, qui survient une fois sur mille, a alors accéléré le processus de sélection, même si à côté il était aussi porteur de malformations. Nous savons également pour l'instant que la présence, ou pas, d'une queue est liée à 29 autres gènes. Pour l'instant un seul a fait l'objet de travaux.

 

C'est une spéculation, pas encore une hypothèse. Elle demande à être vérifiée.

 

 

Ney

Modifié par 22Ney44
Ajouts et légers remaniements
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Peut être à voir aussi au niveau de la gestation et  de la grosse tête  de nos bébés...

  • 2 semaines plus tard...
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La première apparition du genre Homo en Europe est confirmée à la frontière Ukraine-Roumanie, au site de Korolevo. Les outils sont datés (par méthode astronomique...) de 1.4 MA. Par comparaison avec un site caucasien, les outils semblent avoir été façonnés par H. erectus (du reste seul hominidé connu hors d'Afrique à l'époque). Les nouveaux colons européens sont donc vraisemblablement venus de l'Est, les premières traces à l'Ouest datant de 1.1 à1.2 MA environ, et restant rares jusqu'à 800 000 ans. Il est plausible qu'ils aient suivi le Danube.

Les fouilles sont actuellement stoppées...

stonetool.thumb.jpg.6c7369ead6150aac9e909fb80dc8459c.jpg

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  • 4 semaines plus tard...
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Un mystère : pourquoi les mêmes carrières de pierres taillées étaient-elles exploitées et réexploitées, alors que d'autres sites favorables n'étaient jamais touchés ?

Deux chercheurs israéliens proposent une explication : toutes les carrières sont à proximité des pistes des éléphants, qui consommant 400 litres d'eau par jour ne s'éloignent jamais des points d'eau. Points d'eau qui ne varient guère au cours du temps.

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  • 3 mois plus tard...
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Une nouvelle découverte de Dénisoviens hors de la grotte sibérienne. Alors qu'était seul connu un autre gisement au Laos, une équipe chinoise vient d'identifier une côte (ci-dessous) de cet hominidé rarissime dans une grotte à 3250m  au Tibet. L'os est accompagné de plusieurs milliers de débris animaux, surtout d'une sorte de mouton, mais aussi de yaks, de chevaux, de rhinocéros laineux, de hyènes, de petits mammifères et d'oiseaux. Un groupe a donc pu survivre dans une région d'altitude y compris pendant les périodes glaciaires de 200 000 à 40 000 ans.

 

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Credit: Dongju Zhang’s group (Lanzhou University).

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Il y a un peu plus de 5000 ans, les populations néolithiques nord-européennes se sont effondrées, jusqu'à disparition totale en Scandinavie.

Différentes causes ont été évoquées, depuis les guerres, la compétition avec des groupes humains venus des steppes ukrainiennes, une crise agricole engendrant la famine, ou diverses maladies.

D'après une étude portant sur une centaine de squelettes suédois et danois, la responsable a bien été la souche originelle de Yersinia pestis. Entre un cinquième et un tiers des restes examinés portent trace de la peste dont les descendants ont tué dix à quinze mille personnes par jour lors de la peste Justinienne (VIème siècle) et fait quelques 200 millions de victimes au XIVème siècle avec la peste noire.

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  • 2 semaines plus tard...
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Des scientifiques ont découvert de l’oxygène provenant non pas d’organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux, ce qui questionne la théorie sur les origines de la vie sur la Terre.

 

Le Monde, aujourd'hui 23 juillet.

 

  • 3 semaines plus tard...
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Des nouvelles du Hobbit. Cet hominidé d'un petit mètre de haut a disparu il y a 60 000 ans, et n'a jusqu'à présent été trouvé que sur l'ile de Flores (Indonésie). Un humérus de 20 cm vient enrichir le registre fossile de cette espèce énigmatique, découverte entre 2014 et 2016, et toujours en cours d'étude -et de controverses. La version initiale d'une anomalie génétique est abandonnée, et l'existence d'une espèce Homo floresiensis admise.

Reste à en expliquer l'origine et la taille. Il y a débat entre une descendance des petits Homo habilis, Australopithecus afarensis (la célèbre Lucy), ou du plus grand H. erectus, dont on sait qu'il a colonisé l'Asie il y a 1.8 millions d'années. C'est cette dernière hypothèse qui semble se dégager, sur l'étude d'une dent de forme voisine de celle d'un H. erectus trouvé à Java.

Le nanisme proviendrait d'un habitat restreint à une petite ile, phénomène connu pour d'autres espèces, supposément dû à la rareté des ressources.

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  • 1 mois plus tard...
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Une découverte majeure dans la grotte Mandrin est enfin publiée par Simak. Il identifie deux lignées distinctes de Néandertaliens, et attribue leur disparition à leur faible mobilité, génératrice de consanguinité. Par opposition, sapiens est un migrant, ce qui fait sa force et garantit sa survie....

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  • 2 mois plus tard...
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Deux nouvelles à noter sur ce fil :

-L'invention de l'écriture recule d'un bon demi-millénaire, avec la découverte de cylindres d'argile datés de 4400 ans BP dans une tombe syrienne.

Remontant au début de l'Age du Bronze, la tombe a aussi livré des bijoux d'or, de vases en argent, un peigne en ivoire et de la poterie, indiquant un haut rang de son occupant. Il est plausible que les cylindres indiquent le nom du défunt.

Close up view of an irregular brown tube marked with three different symbols.

Credit: Glenn Schwartz, Johns Hopkins University

 

Autre découverte sur le site classique du bassin de Turkana (Kenya) : les empreintes conjointes de Homo erectus et de  Paranthropus boisei, indiquant que ces deux espèces auraient cohabité il y a un million et demi d'années.

Un espoir pour concilier observation directe et visuel assisté ?

Two early human species hominin reconstruction faces

A gauche,  Homo erectus vu par le Museum of Natural History in Washington, D.C. Credit: Reconstruction de John Gurche; photographié par Tim Evanson (via Wikimedia Commons).

A droite: Paranthropus boisei – proposition de reconstruction faciale. Credit: Cicero Moraes et 3D scanning du crâne par Dr. Moacir Elias Santos (via Wikimedia Commons).

Toute ressemblance avec un quelconque membre du forum ne saurait être attribué qu'au seul hasard.!sors!

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  • 2 semaines plus tard...
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On sait qu'une partie des Homo sapiens actuels ont une part variable de gènes néandertaliens. Si c'est suffisant pour déduire que les deux "espèces" se sont croisées et en ont eu des descendants fertiles, reste à savoir quand, à quoi répondent deux articles cette semaine.

Dans Science, une équipe germano-américaine analyse les génomes d'une cohorte de plus de 300 individus actuels et anciens, pour conclure à une fourchette entre -50 000 et -43 000 ans.

Pile dans cette fourchette, l'article dans Nature sur la base de sept génomes de sapiens trouvés en Allemagne et Tchéquie, et âgés de 45 000 ans estime qu'un croisement unique s'est produit il y a 45 000 à 49 000 ans.

L'article de Science estime de plus que la sortie d'Afrique principale de sapiens est antérieure à -43 500 ; certains gènes néandertaliens ont été précieux pour s'adapter à un environnement glaciaire et aux pathogènes associés, d'autres ont dû être létaux et éliminés. Le tri aurait eu lieu en moins de 100 générations.

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Il me semble avoir lu (Jean jacques hublin ?) qui parlait de bien moins que cela encore !   En deux ou trois générations, un nettoyage génétique drastique évident.

Posté
Il y a 6 heures, Pyrene a dit :

Le tri aurait eu lieu en moins de 100 générations.

 

Bonjour @Pyrene,

 

Affirmer que moins de 100 générations sont utiles (nécessaires ?) pour faire le tri signifie vraisemblablement que sur ce point précis l'équipe n'a que peu ou pas d'opinion ou ne peut pas prouver une valeur. Moins de 100 générations est interprétable de 99 à 2. Curieux que le Comité de lecture ait laissé passer cela sans le noter.

 

En effet, en s'appuyant sur un mécanisme de sélection au premier degré, (c'est à dire un principe dichotomique), à savoir le gène dominant est transmis ou ne l'est pas, en 100 générations nous aurions une dilution de l'ordre 1/ 2100 soit une probabilité de présence d'un seul gène néandertalien de 1/1030. Cette valeur devenue insignifiante par le modèle de 100 générations ne correspond pas  aux valeurs observées et mesurées allant de 0 à 10 % selon les individus avec une valeur moyenne de 4% chez les individus mesurés.

 

A contrario, le modèle indiquant un tri stabilisé en trois générations incite à penser que, pour justifier le taux de présence de gènes néandertalien dans les populations actuelles, l'interfécondité n'set plus un cas isolé mais a été plus efficace sur un temps long.

 

Il serait peut-être intéressant de calculer la polaire représentant le taux de réussite de l'interfécondité des deux espèces sans stérilité complète de la descendance prenant en compte le nombre de rapports, le nombre de succès de fécondité, pour enfin modéliser le nombre de fécondité avec descendance féconde. Ce dernier point devra aussi être modélisé avec le chemin de fécondité permanente, ce que nous observons maintenant et les chemins de fécondité avec terme final. L'inconnue majeure sans éléments factuels pour la définir est la propagation du mécanisme d'infertilité dans la combinaison Sapiens/Néanderthal avec prévalence de Sapiens pour cause de population dominante.

 

Joli sujet de thèse je crois.

 

Ney

Posté
Le 29/11/2024 à 06:18, Pyrene a dit :

-L'invention de l'écriture recule d'un bon demi-millénaire, avec la découverte de cylindres d'argile datés de 4400 ans BP dans une tombe syrienne.

 

 

Bonjour. des tablettes d'argile avec des inscription cuneiform, à la moitié du 19èmesiècle. Anglais et Français  voulant comprendre l'histoire de la bible ont découvert plusieurs civilisations avant la  bible. La civilisation sumérienne a été la première a écrire pour des raisons de comptabilité, le premier oeuvre de littérature  était l'épopé de Gilgamesh. La bible d'ailleurs s'est  inspiré de Gilgamesh!

 

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Au Louvre il y a une très belle exposition.

Posté
Le 29/11/2024 à 06:18, Pyrene a dit :

tombe syrienne.

 

Bonjour, je m'excuse, mais absolument pas, mais en Iraq de la Mésopotamie. Il y a  plusieurs monts de ruines de plusieurs anciennes villes. Uruk, Ur, Lagash, Nimrud, etc. 

Posté

@22Ney44 Hmmm.

Il me semble que tu pars du principe que le gène défavorable est immédiatement létal (j'ai ouvert la voie à ton interprétation en parlant abusivement de gène létal...). En fait un gène favorable peut ne l'être que dans certaines circonstances : par exemple un gène protégeant du palu (hétérozygote) provoque la drépanocytose quand il est présent en homozygote. De même un gène peut être défavorable dans certaines circonstances, et favorable (ou neutre) dans d'autres. Il faut un certain temps pour qu'en fonction de l'exposition à tel ou tel facteur le caractère favorable ou défavorable -ou neutre- s'exprime et domine. Le gène de la drépanocytose persiste en Afrique du Sud du fait du palu, il n'est chez nous que défavorable et disparait. Les gène néandertaliens favorisant l'adaptation au froid, utiles en période glaciaire, sont sans objet depuis 11 500 BP...

@VNA Pas bien compris ton propos ?...

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