Aller au contenu

CRO'ate pour télescopes et jumelles.


syncopatte

Messages recommandés

Posté

Un passage musical les amis?

 

Mois de Mars, dernière nouvelle Lune d'hiver.

Dès le coucher du Soleil, on sent qu’il faudra patienter avant de ranger ses petites laines. Les nuits sous le ciel dégagé sont encore bien froides et dans cette frilosité, je salue avec un sifflement d’admiration la frivolité le courage des premiers batraciens et criquets.

 

La musique printanière a entonné ses premiers chants, les accords se composent en couleurs de verts divers, les pastels des fleurs d’amandiers, le jaune intense des fleurs des champs qui semblent rivaliser pour avoir la faveur des abeilles encore rares.

(c’est pas parce qu’elles seraient fainéantes, non non non, c’est parce que la grande Ourse est haute dans le ciel et qu’elle ne veulent pas se faire piquer leur miel, si si si)

Comme s’il voulait participer à ce renouveau, le ciel de fin d’hiver se montre d’une riche inspiration et nous offre une merveilleuse sonate, écrite avec les astres à notre portée.

 

Avanti la musica !

 

Une ouverture en douceur, comme l’est encore la température ambiante.

Des discrets coups de triangle allument les premières notes : Sirius, Procyon et Mars, et là haut Capella ! Ah, voilà Orion qui semble dessiner l’armure.

 

Il est temps de m’occuper des instruments : le Zozoscope…OK, il ne se désaccorde pas vite, juste le mettre au diapason avec la Polaire. Le T300, un coup de clé et la collimation est bonne, plus qu'à attendre que le miroir soit bien tempéré et sans comma.

Les jumelles sont mises sur trépied pour être dirigées debout.

Encore isoler la scène des fausses notes qui éclairent le village en bas…Maestro, c’est à vous !

 

Premier mouvement, allegro ma non troppo

 

Sirius, formant avec Procyon et Bouteille de Geuze le triangle d’hiver, claironne sa brillance au Sud. Faut dire que comme triangle, font du potin ces trois là !

Arcturus le cuivré et Spica l’argentée montent déjà à l’Est, entrainés par la courbure du timon de la grande Ourse.

La Voie lactée amorce son coucher sur l’horizon Ouest…

 

Mélodie tant de fois chantée pendant des mois et toujours aussi entrainante, obsédante même car on sait page de cette partition bientôt tournée, la nébuleuse d’Orion ouvre le bal.

Les cordes, jouant en larges plages, étendent les voiles et les retours d’archet ondulent le cœur de la nébuleuse. Avec des tintements de cristaux, les étoiles du trapèze se détachent du fond nuancé. Deux petites appoggiatures accompagnent le quartolet : les composantes E et F.

Elles sont aussi bien visibles au 150 qu’au 300, du moment que le grossissement est suffisant (rien à 75x, ouaip à 150x) et la turbulence pas trop vache (meuh c’est rare ici que ça perturbule trop)

Ah cette nébuleuse vaut bien une symphonie à elle toute seule, mais je vais continuer mon croatorio sur des petites perles pas très connues.

 

Pour commencer, avant qu’il ne soit trop tard pour la visiter : l’étoile carbonée Hind’s Crimson star, dans le Lièvre (indiquée dans le PSA)

Jamais vu d’aussi rouge que celle-là ! Queen Crimson !

 

Dans un autre registre, les amas ouverts. Véritables improvisations pour instruments à vent, percussions et harpe.

D’ailleurs, NGC 1502 , bijou qui pend au collier formé par la cascade de Kemble, ressemble à une harpe je trouve, avec une main pinçant les cordes…

Il y a tellement de formes, avec des avalanches de petites notes, des ténors qui donnent la dominante, les nuances des vieilles étoiles en majeur, les jeunes en mineur…

 

NGC 2281, à mi-chemin entre Castor et Menkalinan (la copine de la Cappella), me fait penser à ceci : .

La forme je veux dire, pas spécialement une note salée.

 

J’aime imaginer des formes, des histoires…

En écoutant de la musique, c’est plus facile car on peut fermer les yeux .

Ici il y a la partition à suivre, le métronome impitoyable qui fait tourner terre et ciel…ce ne serait donc pas étonnant du tout que vous voyez tout autre chose que moi. Même que d’une nuit à l’autre, sa propre vision peut s'altérer.

Ma grosse chouette en vol vue de face, NGC 2301, au milieu du triangle d’hiver, je ne la perçois plus ? ( Pas grââve, c’est un bel amas, faut pas non plus voir des choses partout : on pourrait croire que la moquette était douce !)

 

Près de Sirius, on se laisse enchanter par un très joli canon céleste : la paire M46/M47 reprise plus bas par NGC 2477/2451

Les deux couples ont le même champ et arborent le même arrangement.

Etoiles brillantes et assez dispersées pour M47 et NGC 2451, amas plus dense et composé d’une multitude de faibles étoiles pour M46 et son sosie.

Quelques variations : NGC 2477 n’a pas la touche du hautbois qui ornemente la nébuleuse planétaire nichée dans M46. Mais son compagnon, NGC2451, a une plus grande tessiture avec sa brillante orangée en guise de trombone.

 

M46/47, (PSA27) à l’Est de Sirius, environ deux fois la prolongation Mirzam > Sirius, se trouvent facilement et sont visibles au chercheur.

Leurs confrères sont également dans la Poupe, mais bien plus au Sud, près de zèta.

Il m’a néanmoins fallu quelques répétitions, avant d’être en mesure de suivre au pif ce canon en rythme !

L’exercice en vaut la peine car la ressemblance est surprenante.

 

Entre nos deux couples, ne manquez pas NGC 2362 ! Magnifique gruppetto autour de tau CMaj. De là, faites un glissando vers la tête du chien, l’Albiréo d’hiver vous attend (indiquée h3945 dans le PSA carte 27)

 

C’est un bonheur aussi de s’offrir ces partitions aux jumelles, en stéréo!

Richissime en amas ouverts, on a l’embarras du choix en navigant sur le grand bateau du ciel d’hiver : la poupe, les voiles, la carène…ça mérite une croa-sière ! (titre réservé copyright synco pour l’année prochaine)

Une visite au flirt de Mars avec une petite bleutée termine ce premier mouvement.

Tellement bien interprétée par Scopy, je vous invite à réécouter sa version .

 

Deuxième mouvement, largo.

 

Elle s’est couchée la Voie lactée, emportant avec elle les parties bourrées de petites notes rapides mozartiennes .

Maintenant la fenêtre s’ouvre sur les profondeurs de l’espâââce, vers les galaxies.

Ah, faut de la majesté là, du grandiose, du solennel.

C’est en millions d’années lumière qu’on compte, une musique venue du temps où le bruit sur terre devait être effrayant.

 

Une basse-continue pour le ciel dépourvu de sa guirlande, une soufflerie d’orgue en murmure, avec des accents discrets pour les galaxies les plus brillantes.

Oui, elle vient de loin, il faut mettre toute son attention pour capter cette beauté.

 

La chaîne de Markarian, merveille de ligne mélodique, est complétée par des galaxies voisines disposées en contrepoint. On s’approche de la polyphonie !

 

Elle atteint les sommets avec M51, une exquise fugue d’un noyau à l’autre.

Quel émotion quand les galaxies se mélangent en parfaite harmonie !

 

 

m51cl%C3%A9desol.jpgm51cl%C3%A9desol.jpg

 

 

 

Les Antennes (essayez après l’obligatoire visite du Sombréro) ne se laissent pas facilement apprécier. Au T300, ça commence à causer, sans toutefois distinguer les « antennes » elles-mêmes. C’est un cœur qui se dessine ! Admirable !

Beaucoup plus difficile, la voisine NGC 4027 semble elle aussi s’être laissé tenter par une fugue avec son petit ami.

De cette rencontre je ne distingue malheureusement qu’un très vague « flageolet »…

 

Il faut bien un fou dans cette cour royale , histoire de revenir un peu sur terre.

NGC 3242 remplit parfaitement ce rôle !

Le « fantôme de Jupiter » est une nébuleuse planétaire très brillante, une cymbale !

Prototype même de cette dénomination de nébuleuse : par son disque, cela ressemble à une planète. Pourquoi Jupiter ? Aucune idée, le diamètre apparent peut-être, faudrait que je vérifie.

 

Et la partie de continuer, l’arrivée du troisième mouvement s’annonce en fanfare.

Attention les amis, ça déménage !

On le voit, à l’œil nu…prêt à exploser…Je lui mets la sourdine pour faire durer le plaisir en pointant un peu plus au Nord, la galaxie coupée Centaurus A (NGC 5128)

On pourrait la comparer à la nébuleuse de la flamme : une tache grise traversée par une large bande sombre. Connaissant la nature des deux objets, un décrochement de mâchoire n’est pas à exclure .

Bien, paré pour le choc ?

Cap 4° Sud !

 

Vingt Cieux de….de….de….mille milliards de …de je ne sais pas.

C’est époustouflant ! Oméga du Centaure, permettez-moi de baisser le regard, de fermer les yeux et de me rendre compte que je ne rêve pas.

Comment décrire ce globulaire ? Prenez M13, multipliez par deux, oui, au moins deux.

Prenez Oméga au chercheur, c’est comme un globulaire « normal » au télescope.

Bref, énorme. Ce n’est pas une assiette de couscous, c’est une table ronde remplie !

 

Grossissant avec le T300, ou en grand champ avec le Zozoscope, ou dans son jardin aux jumelles…assurément le point d’orgue de ce deuxième mouvement !

 

Troisième mouvement, rondo vivace

 

Ah ça vous donne la tonique une vue pareille !

La Voie lactée se lève, version été : le Scorpion se dresse, Véga en haut de l’échelle ramène les souvenirs d’été à l’unisson.

Quelle symphonie ! Voulant tout jouer, c’est aux jumelles que je passe d’un ornement à l’autre.

La « fausse comète », le tournant Ouest de la queue du scorpion balance pizzicatos sur pizzicatos. Les retrouvailles le long de la partition lactée du Sagittaire vers Deneb, Messierci, Mça, Mici, Mlàbas, Màgauche, Màdroite, en haut en bas…

Yihaaaaaaaaaaaaa !

 

Bon, place aux nouvelles arias ?

 

Flottant dans les mers du Sud, un hippocampe .

Amas ouvert tout sympa et bon digestif après le copieux Oméga Centaure.

Il s’agit de NGC 5460. A offrir comme pendentif à sa copine des Vahinés.

 

Ah oui, question globulaires plus modestes, ça ne m’étonnerait pas que beaucoup d’astrams passent leur dire couscous sans toutefois s’attarder : ben oui, un globulaire quoi…

Il faut le faire ! Sont tous différents ! M4 est un exemple bien connu avec sa « barre », comme ci quelqu’un se serait approprié une bonne part de l’assiette.

Une nouveauté pour moi, NGC 5986, situé dans le triangle Nord du Loup.

A première vue, ben oui un globulaire, il y en a des masses surtout qu’on s’approche tout doucement du centre de la Voie lactée.

A deuxième vue décalée, aha ? Tiens, une étoile plus brillante en avant plan ? Ah non, pas une, il y en a deux là !

Voulant en savoir plus, une terre nette m’apprend qu’il s’agit bien d’étoiles au sein de l’amas (pas d’avant plan donc) et que ces étoiles, comme les delta’s Céphéides, sont des jalons de mesure de distance.

Chouette non ?

 

Le troisième mouvement se termine en étincelante finale.

Bien rassasié en musique céleste, j’applaudis pendant que l’éclairagiste illumine progressivement la scène.

 

Et là, surprise !

Un bis ! Ouaiiis, ce n’est pas fini ! le Maestro revient sur scène !

 

Les musiciens entament une aubade et ce sont les décoristes qui sont mis à l’honneur.

Le ciel se coupe en deux le long de la Voie lactée.

Celle-ci, bien blanche, comme une gigantesque arche sur l’horizon Est, annonce la venue du seigneur du jour en peignant la voûte en dessous d’elle d’un dégradé turquoise.

Au dessus de l’arche, le ciel nocturne, voulant encore être salué, contraste d’un gris souris, virant au rouge.

Lentement le bleu s’impose, la nuit s’efface courtoisement, les ténors finissent la cadence.

Je ne suis pas prêt de l'oublier cette scène! Heureusement car en photo, ça ne donne pas la moitié du quart de l'once:

 

 

Aube.jpgAube.jpg

 

 

C’était beau à en pleurer !

Pleurer devant une œuvre parfaite, mais pleurer aussi de savoir l’humain parfois si bête, si borné et égoïste.

Une bonne dose d’astronomie serait probablement plus pertinente pour notre petite boule bleue, que les fanfaronnades de bonnes intentions.

Ça relativise notre place dans l'univers!

 

Documents.jpgDocuments.jpg

 

Merci pour votre écoute et vive la musique !

 

Patte.

Invité Scopy
Posté

Merci mille fois Patte d'être devenu chef d’orchestre pour donner cette magistrale partition musicale :wub: !!!

 

L’orchestration est soignée mais pas ampoulée, le contenu est mélodieux, coloré, tonique et plein de ce feu intérieur qui signe les grandes œuvres !!

Commencer par les courageux et discrets chants des batraciens et criquets et terminer par les pizzicatos du scorpion ... la nature toute entière se retrouve dans ce merveilleux "croatorio"....

 

C'est tellement beau, j'y reviendrai plus d'une fois !! Merci encore :) !!

Posté

Et bien ! Sacrée sonate menée d'une baguette aiguisée par le chef d'orchestre Patte !

 

Une douce musique amadouant nos mœurs, mais qui reste sourde à l'oreille de nos décideurs...

 

Je note ces quelques cibles moins connues accessibles à mon ciel, ... et les autres pour le jour béni ou je pourrais descendre à tes latitudes.

 

Salut ton public Maestro, la salle est debout ...

Posté

:waaarg:

 

Pu...n quelle symphonie..... j'en ai le souffle coupé, deguster du GRAND Patte juste avant de se mettre au pieux, quel bonheur, c'est nettement mieux que n'importe quel programme de la télévision (surtout un dimanche soir :be: )

 

le Zozoscope…OK, il ne se désaccorde pas vite, juste le mettre au diapason avec la Polaire

C'est quoi ce "Zozoscope :?:

 

Entre nos deux couples, ne manquez pas NGC 2362 ! Magnifique gruppetto autour de tau CMaj. De là, faites un glissando vers la tête du chien, l’Albiréo d’hiver vous attend (indiquée h3945 dans le PSA carte 27)

 

Hummm, à voir et rapidement :rolleyes:

 

Bien, paré pour le choc ?

Cap 4° Sud !

 

Vingt Cieux de….de….de….mille milliards de …de je ne sais pas.

C’est époustouflant ! Oméga du Centaure, permettez-moi de baisser le regard, de fermer les yeux et de me rendre compte que je ne rêve pas.

Comment décrire ce globulaire ? Prenez M13, multipliez par deux, oui, au moins deux.

Prenez Oméga au chercheur, c’est comme un globulaire « normal » au télescope.

Bref, énorme. Ce n’est pas une assiette de couscous, c’est une table ronde remplie !

 

Grossissant avec le T300, ou en grand champ avec le Zozoscope, ou dans son jardin aux jumelles…assurément le point d’orgue de ce deuxième mouvement !

 

Ha non, tout compte fait, tu vas m'empècher de dormir cette nuit :cry:

 

Ah ça vous donne la tonique une vue pareille !

La Voie lactée se lève, version été : le Scorpion se dresse, Véga en haut de l’échelle ramène les souvenirs d’été à l’unisson.

Quelle symphonie ! Voulant tout jouer, c’est aux jumelles que je passe d’un ornement à l’autre.

La « fausse comète », le tournant Ouest de la queue du scorpion balance pizzicatos sur pizzicatos. Les retrouvailles le long de la partition lactée du Sagittaire vers Deneb, Messierci, Mça, Mici, Mlàbas, Màgauche, Màdroite, en haut en bas…

Yihaaaaaaaaaaaaa !

 

Oui, y'a plus de doute, le GRAND PATTE est de retour :hm:

 

Le troisième mouvement se termine en étincelante finale.

Bien rassasié en musique céleste, j’applaudis pendant que l’éclairagiste illumine progressivement la scène.

 

Et là, surprise !

Un bis ! Ouaiiis, ce n’est pas fini ! le Maestro revient sur scène !

 

Les musiciens entament une aubade et ce sont les décoristes qui sont mis à l’honneur.

Le ciel se coupe en deux le long de la Voie lactée.

Celle-ci, bien blanche, comme une gigantesque arche sur l’horizon Est, annonce la venue du seigneur du jour en peignant la voûte en dessous d’elle d’un dégradé turquoise.

Au dessus de l’arche, le ciel nocturne, voulant encore être salué, contraste d’un gris souris, virant au rouge.

Lentement le bleu s’impose, la nuit s’efface courtoisement, les ténors finissent la cadence.

Je ne suis pas prêt de l'oublier cette scène! Heureusement car en photo, ça ne donne pas la moitié du quart de l'once:

 

Quel final en apothéose :o

 

Merci pour votre écoute et vive la musique !

 

Patte.

 

C'est moi qui te remercie ;)

Posté

Wow... du grand art! Un festival de mots et d'émotions, et quelques objets notés pour une prochaine sortie :) c'est beau le ciel ainsi conté :wub:

 

Merci Patte :)

Posté

Piano piano poi crescendo per finire in bellezza...

Magnifico :wub:

 

Merci Patte !

Je réserve pour le prochain concert :)

Posté

:waaarg::woao::bond:Ah la vache, un croa géant, démentiel, que dis-je du pur bonheur, un rythme extra, des photos, de l'humour, de l'émotion.:wub:

Les chopin, Berlioz, et autres compositeurs n'ont qu'à bien se tenir, le Syncopatte est Bientôt le disque de diamant.:)

 

Arvi-pa:bye2:

Richard;)

Posté
Il est dans l'Atlas au Maroc, Joel. :wub:

 

Oui, ça je savais, mais quand même je ne pensais pas qu'on pouvait voir si bas du Maroc... :b:

Posté

Merci les amis!

 

Voir bien bas est possible par la latitude du lieu (31,5°) et aussi grâce à la bonne qualité du ciel.

Quand on est couché par terre, on voit les étoiles à travers les brindilles!

Tiens, ça me donne une idée: contempler l'occultation de Canopus par une fleur...

 

 

Oméga du Centaure "culmine" à environ 11°.

En pratique, on pourrait fixer la limite autours des -50° en déclinaison (il y a des montagnes)

Les pages du PSA se terminant par un 8 et un 9 sont donc très sollicitées.

 

Dédé, le "Zozoscope", c'est le 150/750 hiluxisé que Zaurel a offert à astrAtlas. :wub:

(la lulu 60 est parfaite pour la Lune avec les enfants! J'ai continué ta transformation de la monture: c'est devenu une pseudo-aziquatoriale! ;) )

 

Je trouve que sous un bon ciel, tous les diamètres ont leur charme et points forts.

Parfois c'est "trop" au T300, alors je passe au diamètre inférieur.

Pour les soirées découvertes, c'est presque obligatoire même: il y a des amas où c'est qu'on sait pas où ça commence ou ça termine.

Avec un diamètre et focale (grossissement plutôt) inférieur, cela devient plus parlant (puis le suivi de l'équatoriale...)

 

A bientôt,

 

Patte.

Posté

 

Dédé, le "Zozoscope", c'est le 150/750 hiluxisé que Zaurel a offert à astrAtlas. :wub:

(la lulu 60 est parfaite pour la Lune avec les enfants! J'ai continué ta transformation de la monture: c'est devenu une pseudo-aziquatoriale! ;) )

 

 

Patte.

 

Ca fait bien plaisir de voir que ces instruments retrouvent une seconde vie :rolleyes:

Posté
Tiens, ça me donne une idée: contempler l'occultation de Canopus par une fleur...

Tu fumes quoi Patte ? :be:

Posté

Aaaah Patte....ce que c'est beau, magnifique...

 

Il y a des CROAs qui marquent le forum par leur beauté, leur poésie, leurs petites phrases piquantes et philosophes.

Ce CROA est en tout cas, l'un des plus beaux que j'ai pu lire, et c'est du Patte. De la crème, du miel ou du chocolat à 70% de cacao, c'est à déguster sans fin.

 

Merci Patte et oui, s'il te plaît, un soir, raconte-nous l'occultation de Canopus par une tite fleur! :wub:

 

Je suis vraiment contente que le Zozoscope soit avec toi, il ne pouvait avoir meilleure place, là-bas, avec toi, sous le ciel de l'Atlas!

Et bon anniversaiiiiire, gros bisous!!!

Posté

Ah que c'est beau, quelle patte, Patte! Les mots chantent comme le ciel passe, avec tes expressions si personnelles (Mçi, Mlà, Mici, Mlà-bas... :wub:)...

On sent les fleurs, on voit le paysage, quel pays magnifique encore vierge des souillures de nos débordements lumineux!

Je ne suis pas vraiment dans le bain, là, mais je reviendrai lire posément, lentement :wub:

Et puis dis donc, pas mal du tout, tes photos!

 

Merci, Papatte!

:wub:

  • 1 mois plus tard...
Posté

Très beau CROA, riche, inventif, harmonique et mélodique...:)

Un déploiement lumineux et sonore, du boréal à l'austral...

 

Des discrets coups de triangle allument les premières notes : Sirius, Procyon et Mars, et là haut Capella ! Ah, voilà Orion qui semble dessiner l’armure.

Ah oui, c'est tout à fait ça...Des petits coups de triangle, qui s'allument...:rolleyes:

J’aime imaginer des formes, des histoires…

En écoutant de la musique, c’est plus facile car on peut fermer les yeux .

Ici il y a la partition à suivre, le métronome impitoyable qui fait tourner terre et ciel…ce ne serait donc pas étonnant du tout que vous voyez tout autre chose que moi. Même que d’une nuit à l’autre, sa propre vision peut s'altérer.

Une région de réalité où la séparation sujet/objet fluctue... ;)

 

On le voit, à l’œil nu…prêt à exploser…Je lui mets la sourdine pour faire durer le plaisir en pointant un peu plus au Nord, la galaxie coupée Centaurus A (NGC 5128)
Ah, tu l'as vue à l'oeil nu ?
Posté
Ah, tu l'as vue à l'oeil nu ?
Oméga oui, visible à l'œil nu sans problème (du moins s'il n'y a pas de nuages qui trainent sur les sommets du M'Goun).

 

A partir du Corbeau, la traversée de la calme mer de l'Hydre se fait naturellement vers le dos du Centaure, où les étoiles attendent comme une rangée de bouées. Mais on ne s'y agrippe pas: tout près, il y un îlot d'un blanc discret, à fleur de l'eau noire...

 

La galaxie ceinture noire par contre (NGC 5128) nécessite des jumelles ou le chercheur.

Pour le cheminement vers Centaurus A, j'utilise justement Oméga comme coin d'un carré avec Zêta et le couple Mu/Nu.

 

Patte.

Posté
Oméga oui, visible à l'œil nu sans problème (du moins s'il n'y a pas de nuages qui trainent sur les sommets du M'Goun).
Ah oui, Oméga, clair... Même qu'on voit à l'oeil nu que ce n'est

pas une étoile. :b:

 

Je me posais la question pour Centaurus A, qui est parait-il possible... (pas vue, en ce qui me concerne...Mais je ne désespère pas :cool:).

Posté

Il y a de belles fenêtres prévues pour les nuits à venir.

 

Je tenterai de poser un regard décalé dans la zone...(c'est toujours plus facile quand on sait où et quoi chercher)

Mais à mon avis, faudrait une pupille de lémurien et un ciel aussi sec que la bouche après avoir avalé un kilo de farine.

 

Patte.

Posté

Fort bien ce post!!!

 

Vais essayer avec des jumelles en carton tien, pas bête l'idée de s'isoler du fond d'où tombe cette obscure clarté.

 

A +,

 

Patte.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.