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Posté (modifié)

On a pas eu besoin de ça pour les trouver :be:, mais en Juin prochain, tu pourras tenter l'expérience en faisant une mesure photométrique du Soleil quand Vénus passera devant (avec toutes les précautions qui s'imposent, naturellement)

Modifié par econseil
Posté

Ah OK. Je rangeais les transits dans la catégorie "méthode traditionnelle".

Pour le coup, les oscillations, ça me paraît moins accessible aux amateurs que nous sommes.

 

Mais on ("on" = ceux dont c'est le métier) connaît déjà avec précision l'oscillation du Soleil autour du barycentre du système solaire.

Avec toutes les pincettes que la phrase qui suit requiert, il me semble que ce sont surtout les 4 grosses gazeuses qui ont une action, et que ce qu'on observe colle suffisamment au modèle avec les planètes qu'on connaît pour dire qu'il n'y a pas d'autre planète importante inconnue dans les environs. Du moins pour ce que j'en ai lu...

Posté

En fait les géantes gazeuses sont trop éloignées et ont un mouvement trop lent pour que ce soit le premier truc que l'on remarque. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'on connait relativement peu de "jupiters froids". Mais comme les planètes telluriques sont vraiment petites je pense que c'est l'influence de Jupiter que l'on devrait voir en premier. Ça c'est pour la méthode des vitesses radiales.

 

En ce qui concerne la méthode des transits, seules Mercure et Vénus seraient détectables de la Terre. Par contre on aurait du mal a les détecter par transit photométrique, parce que le rapport des rayons est vraiment petit. Par contre en transit astronomique c'est très facile, il suffit d'observer le Soleil et de choper quand le disque des planètes passe devant. Mais la méthode du transit astronomique n'est pas exploitable pour les exoplanètes, vu qu'on en peut pas observer le disque des étoiles.

 

Je pense que les oscillations du Soleil, bien que plutôt bien connues, sont trop chaotiques pour qu'on les utilise pour détecter une planète.

 

La méthode utilisée dans la réalité pour détecter les planètes du système solaire est la méthode direct en utilisant un coronographe pour cacher pour cacher le Soleil. Ce coronographe peut être la Lune (éclipse de Soleil) ou... la Terre! (pendant la nuit)

Posté

Bonjour,

 

Si j'ai bien compris on ne peut détecter que les planètes dont le plan coïncide avec la vue que nous avons du système que nous observons.

 

A-t-on une idée du nombre d'étoiles dont nous ne pouvons pas détecter la présence de planètes uniquement à cause de leur mauvaise position par rapport à la Terre ?

 

Toutes moins celles pour lesquelles on a trouvé des planètes me direz-vous. :rolleyes:

 

Mais bon, a-t-on tout de même une vague idée ?

 

Merci

 

StarMarshall

Posté (modifié)
Sirius est 1.75 fois plus large que le Soleil, ce qui fait que le rapport de rayons entre une planète et Sirius sera 1.75 fois plus grand qu'autour d'une étoile comme le Soleil. Signal plus faible, donc plus difficile à détecter.

 

De plus dans le ciel terrestre, Sirius est juste l'étoile la plus brillantes, il est la plupart du temps interdit tout simplement de pointer un télescope sur elle ou sur les étoiles qui l'entourent de peur de les capteurs!

 

Par contre je pense que des amateurs pourraient facilement étudier ce genre de système.

 

Il y a peut-être aussi le fait que Sirius est un couple étoile/naine blanche, qui fait que peut-être que les géantes gazeuses (et autres planètes) ont pu être dégagées par l'influence gravitationelle de la naine blanche, voire même lors de son explosion avant de devenir cette naine blanche.

Modifié par Zoliv
Posté
je me demande regulierement pourquoi on ne recherche pas des exoplanetes autour des etoiles les plus proches au lieu de les chercher a 1000 A L ce serai plus facile car elles sont plus proche

je sais qu'epsilon eridani en a mais est ce qu'il existe des programmes de detection por les autres?

 

 

Même question sachant que des planètes, on en trouve autour d'étoiles de tout type. Donc pourquoi ne pas se concentrer d'abord sur les plus proches donc à priori les plus faciles à observer ? En étendant toujours plus le champ d'investigation ? :?:

 

 

Et puis 1000 AL, c'est si proche en fait, à l'échelle de la galaxie !:)

 

Certes mais découvrir une exoplanète jumelle de la Terre (c'est quand même le but du jeu !) à moins de 50 AL serait quand même beaucoup plus motivant qu'à 1000 AL ! Même si l'aboutissement d'un projet type Icare (http://www.icarusinterstellar.org/) ne se fera pas avant bien longtemps faute de technologie, d'argent et de volonté politique, si la distance reste 'raisonnable' cela peut titiller notre curiosité pour 'aller voir sur place' !;)

 

Albéric

Posté (modifié)
Donc pourquoi ne pas se concentrer d'abord sur les plus proches donc à priori les plus faciles à observer

 

Parce que pour ce genre de recherche, il faut resté fixé le plus longtemps possible sur un même objet. Et qu'un satellite, ça coûte cher, donc Kepler ne scrute pas la dizaine d'étoiles proches (qui sont réparties un peu partout sur la voûte céleste), mais des champs resserrés d'étoiles dans le Cygne. La probabilité de trouver quelque chose en regardant 1000 étoiles d'un coup est largement supérieure à celle de trouver quelque chose en regardant 10 étoiles de temps en temps.

Surtout que s'il y a des planètes sur la dizaine d'étoiles les plus proches, il faudrait encore que leur plan orbital permette un transit.

 

Le meilleur rapport découvertes/budget, c'est ce que fait Kepler.

Modifié par econseil
Posté
Parce que pour ce genre de recherche, il faut resté fixé le plus longtemps possible sur un même objet. Et qu'un satellite, ça coûte cher, donc Kepler ne scrute pas la dizaine d'étoiles proches (qui sont réparties un peu partout sur la voûte céleste), mais des champs resserrés d'étoiles dans le Cygne. La probabilité de trouver quelque chose en regardant 1000 étoiles d'un coup est largement supérieure à celle de trouver quelque chose en regardant 10 étoiles de temps en temps.

Surtout que s'il y a des planètes sur la dizaine d'étoiles les plus proches, il faudrait encore que leur plan orbital permette un transit.

Le meilleur rapport découvertes/budget, c'est ce que fait Kepler.

 

Certes mais on peut aussi utiliser de petits télescopes terrestres dans ce but, Kepler et Corot c'est très bien mais rien n'empêche de suppléer à leurs lacunes d'une autre manière...

 

Albéric

Posté
Si j'ai bien compris on ne peut détecter que les planètes dont le plan coïncide avec la vue que nous avons du système que nous observons.

 

A-t-on une idée du nombre d'étoiles dont nous ne pouvons pas détecter la présence de planètes uniquement à cause de leur mauvaise position par rapport à la Terre ?

La méthode des vitesses radiales et celle du chronométrage d'étoiles pulsantes donnent toujours un résultat, même si l'orbite de la planète est inclinée par rapport au plan de visée. Ce que l'on détecte n'est pas ma masse réelle, mais M×sin(i), la masse minimale. La masse réelle est plus grande et dépend donc de l'inclinaison. Il est donc possible que le signal ne soit pas celui d'une planète sur la ligne de visée, mais celui d'une naine brune ou d'une étoile de faible masse sur une orbite perpendiculaire à la ligne de visée. On découvre régulièrement que certains "candidats" des planètes sont en réalité d'autres objets, mais c'est néanmoins rare, les planètes étant plus nombreuses que les étoiles binaires et orbitant rarement aussi rapprochées de leurs étoiles sans se trahir, quand aux naines brunes dans la zone planétaire, elles sont rarissimes.

 

Bien entendu la méthode des transits ne marche qu'avec des planètes dont l'orbite traverse le disque de l'étoile (si ce dernier était observable). La probabilité est d'environ 10% pour les jupiters chauds et diminue encore plus pour les planètes plus éloignées.

 

Quand à l'imagerie directe et aux micro-lentilles gravitationnelles, elles ne dépendent pas de l'inclinaison de l'orbite, mais de la distance angulaire entre la planète et l'étoile, car il ne faut pas que la planète soit noyée dans la lumière de son étoile ou dans le champ gravitationnel de son étoile.

 

Il y a peut-être aussi le fait que Sirius est un couple étoile/naine blanche, qui fait que peut-être que les géantes gazeuses (et autres planètes) ont pu être dégagées par son influence gravitationelle, voire même lors de son explosion.

 

Gamma Cephei est une binaire constituée d'une sous-géante et d'une naine rouge séparées de de 10 à 30 UA, ce qui bizarrement n’empêche pas la présence d'une planète entre les deux (on en l'explique toujours pas), donc la présence d'une compagne moyennement rapprochée complique mais n’empêche pas la formation de planètes. De plus Sirius B, même lorsqu'elle était en phase géante rouge ne devait pas dépasse quelques UA de diamètre, mais de quoi tout détruire à 50 UA à la ronde (surtout que les étoiles formant des naines blanches n'explosent pas, elles gonflent et se vident en toute tranquillité)

Posté
Certes mais on peut aussi utiliser de petits télescopes terrestres dans ce but, Kepler et Corot c'est très bien mais rien n'empêche de suppléer à leurs lacunes d'une autre manière...

 

Oui, c'est possible. Avec mon 150mm, j'y arrive pour certaines exoplanètes.

Mais nous ne sommes pas nombreux à jouer à ça (mesures par transit ou par vitesse radiale). Il faut beaucoup de monde et beaucoup de temps pour jouer à ça.

Posté (modifié)

 

Si j'ai bien compris on ne peut détecter que les planètes dont le plan coïncide avec la vue que nous avons du système que nous observons.

A-t-on une idée du nombre d'étoiles dont nous ne pouvons pas détecter la présence de planètes uniquement à cause de leur mauvaise position par rapport à la Terre ? Mais bon, a-t-on tout de même une vague idée ?

 

StarMarshall

 

Les probabilités sont très faibles, c'est pourquoi COROT et KEPLER observent des champs de plusieurs milliers d'étoiles à la fois...

Par exemple, l'analyse des 4 premiers mois des données récoltées par KEPLER (publiée début février de cette année) a permis de lister 997 étoiles possédant une ou plusieurs candidates exoplanètes sur 156.453 observées...

ça fait 1 étoile sur 157 ! Ce ratio va sans doute augmenter à mesure que les données vont s'accumuler au fil du temps mais ça donne une idée !!

 

On devrait avoir une liste mise à jour pour le 7 janvier je crois...

 

".... Donc pourquoi ne pas se concentrer d'abord sur les plus proches donc à priori les plus faciles à observer ? En étendant toujours plus le champ d'investigation ?..."

(xs_man)

 

Comme j'ai déjà répondu page precedente, toute les étoiles proches font depuis longtemps l'objet de programmes d'observation...

On sait par exemple qu'il n'y a probablement pas de géantes gazeuses autour d'Alpha du Centaure, par contre les simulations démontrent que de petites planètes rocheuses ont pu s'y former... HARPS surveille de près notre voisine et detectera peut-être bientôt ce qui deviendra la plus proche exoplanète, à notre porte !!

Modifié par jackbauer
Posté
Oui, c'est possible. Avec mon 150mm, j'y arrive pour certaines exoplanètes.

Mais nous ne sommes pas nombreux à jouer à ça (mesures par transit ou par vitesse radiale). Il faut beaucoup de monde et beaucoup de temps pour jouer à ça.

 

c'est une bonne idée de projet pour un club astro

Posté

Salut,

 

Alors aujourd'hui en feuillettant le télé star. Un article sur l'exoplanète Kepler-22.

 

Il est annoncé par François Forget. Mais une donnée me dérangent.

 

Il faudrait 9 millions d'années avec la fusée la plus rapide pour parcourir les 5 676 000 de kilomètre qu'y nous séparent d'elle. Il est mentionné aussi 600 années/lumière.

 

C'est moi qu'y déraille ou la fusée n'avance pas très vite ?

 

( 9 000 000 d'années / 5 676 000 Km ) ???

 

Je viens de faire un petit calcul :

 

A 5km/heure, il nous faudrait 130 ans.

 

Ya une erreur mais où ?

Posté
pour parcourir les 5 676 000 de kilomètre qu'y nous séparent d'elle

 

Ca me parait bien peu ! ! :)

 

Une année-lumière équivaut à 9 460,528 112 milliards de km. Alors le calcul est vite fait avec 600 AL.

 

StarMarshall

Posté

En effet, c'est bien sa distance qui coince. 5 millions de kilomètres, ça la placerait à peine 15 fois plus loin que la Lune, 15 fois plus proche que Mars ...

 

En fait, Kepler-22b se trouve à 5 676 000 milliards de kilomètres de la Terre.

Posté

Bien, je vais conclure 2011 en beauté !!

 

Il y a un an, le 21-12-10, j'avais posté ceci :

"...Et bien on va finir l'année à 516 ! "

 

Aujourd'hui on en est à 716 : 200 (deux cent !!) de plus... :o

Logiquement le compteur ne devrait pas loin être du millier dans 12 mois !!

Et surtout HARPS et KEPLER commencent à sortir leur premières planètes rocheuses, certaines dans la fameuse Z.H

 

Meilleurs voeux à tous et toutes pour 2012 donc, et ne quittez pas ce fil : ça va être chaud !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

:fete:

Posté
Bien, je vais conclure 2011 en beauté !!

 

Il y a un an, le 21-12-10, j'avais posté ceci :

"...Et bien on va finir l'année à 516 ! "

 

Aujourd'hui on en est à 716 : 200 (deux cent !!) de plus... :o

Logiquement le compteur ne devrait pas loin être du millier dans 12 mois !!

 

sur le numéro spécial 500 de cièl espace.

 

il annonce 3000!! :be:

mais encore à vérifier.

 

Arx

Posté

Et oui, déjà les 4 premières de 2012 !! :)

 

La semaine prochaine, du 8 au 12 janvier se tient le 219ème meeting de l'AAS (American astronomical society) à Austin, Texas : l'occasion sns doute de nouvelles annonces de découvertes !

 

C'est passé un peu inaperçu, mais ça fait maintenant 5 ans que COROT est en orbite : une fusée Soyouz l'a mis en orbite le 26/12/06 (je me souviens avoir regardé le lancement en direct sur LCI...)

La mission est prolongée jusque 2013

 

Bilan pour l'instant : 25 planètes confirmées (Dois-je preciser qu'on est un peu déçu ?) :confused:

 

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9890-gp-corot-le-satellite-aux-25-exoplanetes.php

Posté

Très déçus. Je veux bien qu'il n'en découvre pas des centaines, mais là c'est juste une blague... Et une seule super-terre.

Posté

Dans la Licorne : CoRoT-1b, CoRoT-4b, CoRoT-5b, CoRoT-7b, CoRoT-12b, CoRoT-13b, CoRoT-18b, CoRoT-20b

Dans l'Aigle : CoRoT-2b, CoRoT-3b, CoRoT-8b, CoRoT-10b

Dans le Serpent : CoRoT-9b, CoRoT-11b

Dans l'Ophiucus : CoRoT-6b

Dans l'Ecu : CoRoT-17b

 

Manifestement, CoRoT a trouvé un filon dans la Licorne, mais comment s'y prend t-il pour surveiller des zones aussi éparses ?

De plus, ce sont plutôt des transits profonds (supérieurs à 5 mmag)

 

Au niveau des planètes "Candidates", y'a pas photo non plus avec Kepler :

Candidates CoRoT : http://var2.astro.cz/ETD/CoRoTCandidates.php

Candidates Kepler : http://var2.astro.cz/ETD/KEPLERCandidates.php

 

A noter que pour Kepler, la grande majorité des candidates sont sous la millimagnitude pour la profondeur du transit. CoRoT reste largement au dessus.

Alors CoRoT pas assez fin dans ses mesures pour trouver des planètes en masse ?? J'ai l'impression que le problème se situe là :confused:

Posté

La grosse différence avec KEPLER, c'est que pour le sat. américain 90 à 95 % des candidates sont réellement des planètes (c'est du moins ce qu'avancent les membres de leur équipe...)

Par contre pour le sat français c'est plutôt l'inverse !

Il y a un ou plusieurs problèmes quelque part... (même s'ils ne boxent pas dans la même catégorie, en ce qui concerne le diamètre et l'orbite)

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