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Actualité exoplanétaire


jackbauer

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Bingo, jusqu'à trois exoplanètes habitables autour d'une seule et même étoile: GJ 667C était déjà connue pour être le troisième membre d'un système ternaire d'étoiles et abritait deux super terres dont une potentiellement habitable. quatre nouvelles planètes, peut être une septième ont été découverte autour d'elle, donc deux potentiellement habitables.

http://www.eso.org/public/news/eso1328/

Le catalogue des exoplanètes habitables s'enrichit donc de deux astres, le compte est à 12 candidats confirmés.

eso1328b.jpg

 

Mon compte d'exoplanètes est à 967

Modifié par Fitz
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Superbe, magnifique système, à seulement 22 a.l !

Par contre Fitz, je te recommande chaudement de prescrire le terme «*planète habitable*» : tout ce qu’on sait c’est qu’elles se trouvent dans la «*zone habitable*», ce qui n’est pas du tout la même chose !!

De même les illustrations fournies par l’ESO peuvent induire en erreur le public non averti…

 

Je préférais plutôt mettre ce schéma qui est suffisant pour me faire rêver :

 

7go8.jpg

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http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/10889-st-2013-mission-accomplie-pour-le-satellite-corot.php

 

C’est désormais officiel : la mission COROT est terminée

 

Extrait du communiqué du CNES :

 

«*Les succès de CoRoT avaient conduit le CNES et ses partenaires à prolonger sa mission une première fois en 2009, puis une seconde fois en 2012. Mais après 6 ans de bombardement intense par les particules de haute énergie qui sillonnent l’espace, l’instrument de CoRoT a cessé de transmettre ses données le 2 novembre 2012, probablement victime de l’une d’elles. Après plusieurs mois d’investigations et d’essais au sol ainsi que sur le satellite, les équipes techniques du CNES et du CNRS ont cerné la cause probable de l’évènement, sans pouvoir remettre l’équipement en service à distance. Un ensemble d'opérations va maintenant être réalisé pour abaisser l'orbite de CoRoT, réaliser des expérimentations technologiques puis passiver le satellite. Le voyage de CoRoT se terminera ensuite lorsqu'il se consumera dans l'atmosphère de la Terre.*»

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Invité Julie Charland

Bonjour fitz et jackbauer et bonjour à tous :)

 

Vous en avez déjà parlé mais je vous présente un lien qui en parle en français ;)

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/06/25/001-exoplanetes-zone-habitable.shtml

 

''Trois des six planètes identifiées autour de l'étoile Gliese 667C posséderaient des conditions compatibles avec l'existence d'eau liquide à leur surface, a annoncé l'Observatoire européen austral (ESO). ''

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L'information a été relayée par des média français ce matin !

Au sujet de l'eau liquide a-t-on réellement découvert de l'eau liquide sur leur surface ou possèdent-elles seulement des conditions compatibles avec l'existence d'eau liquide comme le souligne Julie. Dans ce que j'ai entendu ce matin à la radio ce n'était pas clair.

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Posté (modifié)

Encore une fois, on ne sait pratiquement rien de ces planètes, si ce n'est que 3 d'entre elles sont situées (d'après les calculs des astronomes) dans la "zone habitable" du système, où l'eau est susceptible d'être à l'état liquide... Encore faut-il que ces planètes en possèdent, qu'elles aient une atmosphère, ect....

 

De plus toute la communauté des chasseurs d’exoplanètes n’exprime pas le même enthousiasme et fait part de ses doutes quant à l’existence de ces nouvelles venues :

 

http://www.cieletespace.fr/node/10576

 

Extrait :

«*Pour Xavier Bonfils (Laboratoire d'astrophysique de Grenoble) cependant, le conditionnel reste de rigueur. Il connait fort bien les données d'observation de Gliese 667C, pour les avoir récoltées lui-même avec son équipe grâce au spectromètre Harps (observatoire de La Silla), et pour y avoir découvert la première planète de la zone habitable. « La méthode d'analyse qui a été choisie par Guillem Anglada-Escudé et ses collègues est plus sensible aux faux-positifs que la technique habituelle » prévient l'astronome.

Techniquement, elle revient à décider a priori que les orbites des planètes du système sont pratiquement circulaires. Et si ce n'était pas le cas ? Les planètes s'évaporeraient des données...

Pour en avoir le coeur net, il faudrait de nouvelles observations. Hélas, il faudra des années pour les récolter. « Gliese 667C représente des années et des années de mesure, rappelle Xavier Bonfils. Je crains qu'une ambigüité ne plane sur ces nouvelles planètes pendant longtemps... »

 

A noter la chouette animation pour illustrer le système planétaire

Modifié par jackbauer
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Merci pour cette réponse :rolleyes:

 

X Bonfils :Techniquement, elle revient à décider a priori que les orbites des planètes du système sont pratiquement circulaires. Et si ce n'était pas le cas ? Les planètes s'évaporeraient des données...

Pourquoi le fait que les trajectoires de ces planètes soient elliptiques, ce qui parait assez commun, les feraient disparaître des données ?

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Merci pour cette réponse :rolleyes:

 

X Bonfils :Techniquement, elle revient à décider a priori que les orbites des planètes du système sont pratiquement circulaires. Et si ce n'était pas le cas ? Les planètes s'évaporeraient des données...

Pourquoi le fait que les trajectoires de ces planètes soient elliptiques, ce qui parait assez commun, les feraient disparaître des données ?

 

Je ne pourrais répondre à la question, cela dit le problème se pose également pour Gliese 581 g et f, qui n'apparaissent que lorsque l'excentricité des autres planètes est mise à 0.

 

EDIT: après coup je pense pouvoir saisir l'idée, une planète sur une orbite circulaire donne une courbe sinusoïdale (des variations de vitesses radiales de l'étoile), une planète sur une orbite excentrique doit donner une sinusoïde déformée. A vu de nez et en jouant un peu sur les résonnances, deux planètes sur des orbites circulaires devraient pouvoir s'ajouter pour former une sinusoïde déformée.

 

Ainsi les planètes Gliese 581 g et d sont intimement reliées: si la première existe, alors la seconde est forcement sur une orbite circulaire et inversement. On remarquera que la période de la deuxième est grossièrement le double de la première, si on ajoute les deux signaux, g va amplifier ou affaiblir le signal de d à intervalle régulier, en phase avec la période de d, donnant l'impression qu'il y a une seule planète sur une orbite excentrique.

 

EDIT2:Je cite ce petit papier:

rom a purely statistical point of view, it is not incorrect to state the existence of GJ581 g. However,

this can only be done by assuming that all planets are in circular orbits. The explanation of this factis a well-known phenomenon, described in detail in Anglada-Escud´e et al. (2009, 2010) and Giuppone

et al. (2009), happens when the periods are close to a commensurability relation (the period of GJ581

d is almost twice the period of GJ581 g). In this circumstance, the eccentricity of the external body

will be overestimated and can hide totally the signal of the internal body. In this case, the analysis

of the radial velocity measurements does not allow us to distinguish the signal of the putative fifth

planet (GJ581 g) from an overestimated eccentricity of the orbit of GJ581 d. Additional tests were

done, but we have not been able to verify the existence of the planet g when we consider the d with

a fixed and low (≈ 0.1) but not zero eccentricity

 

La planète f quand à elle n'est confirmer pour une autre raison: elle se trouve à la limite de détection. S'il y a grossièrement 50% de chances pour que Gliese 581 g existe, il est encore impossible de se prononcer pour f, le papier cité plus haut propose deux solutions pour le système, 4 ou 5 planètes, la 6ème (f) n'est dans aucune des deux.

 

Cette analyse a pourtant du sens, puisque la plupart des systèmes à plusieurs planètes de Kepler sont des systèmes ultra compactes avec des orbites circulaires. J'ai du coup de moins en moins de problèmes avec Gliese 581 g et f, si ce n'est le "vol de découverte".

Modifié par Fitz
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Je ne pourrais répondre à la question, cela dit le problème se pose également pour Gliese 581 g et f, qui n'apparaissent que lorsque l'excentricité des autres planètes est mise à 0.

 

EDIT: après coup je pense pouvoir saisir l'idée, une planète sur une orbite circulaire donne une courbe sinusoïdale (des variations de vitesses radiales de l'étoile), une planète sur une orbite excentrique doit donner une sinusoïde déformée. A vu de nez et en jouant un peu sur les résonnances, deux planètes sur des orbites circulaires devraient pouvoir s'ajouter pour former une sinusoïde déformée.

 

Ainsi les planètes Gliese 581 g et d sont intimement reliées: si la première existe, alors la seconde est forcement sur une orbite circulaire et inversement. On remarquera que la période de la deuxième est grossièrement le double de la première, si on ajoute les deux signaux, g va amplifier ou affaiblir le signal de d à intervalle régulier, en phase avec la période de d, donnant l'impression qu'il y a une seule planète sur une orbite excentrique.

 

EDIT2:Je cite ce petit papier:

 

 

La planète f quand à elle n'est confirmer pour une autre raison: elle se trouve à la limite de détection. S'il y a grossièrement 50% de chances pour que Gliese 581 g existe, il est encore impossible de se prononcer pour f, le papier cité plus haut propose deux solutions pour le système, 4 ou 5 planètes, la 6ème (f) n'est dans aucune des deux.

 

Cette analyse a pourtant du sens, puisque la plupart des systèmes à plusieurs planètes de Kepler sont des systèmes ultra compactes avec des orbites circulaires. J'ai du coup de moins en moins de problèmes avec Gliese 581 g et f, si ce n'est le "vol de découverte".

 

 

Salut au chasseur d'exoplanète !

J'ai une question : connait-on la distance angulaire à l'étoile de toutes ses planètes ? Parce qu'à 22 années-lumière de distance à la Terre, je rêve, (j'ai bien dit, je rêve) qu'on puisse en imager quelques unes...:)

 

Niman1992

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Deux nouvelles planètes annoncées par le programme KEPLER : Kepler-66b et Kepler-67b

Ce sont deux mini-Neptune situées dans l'amas NGC 6811 à 3.000 a.l

Les astronomes ne s'attendaient pas à une telle fréquence d' exoplanètes dans un amas où les étoiles sont très serrées...

http://www.space.com/21729-mini-neptune-alien-planets-discovered.html

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Salut au chasseur d'exoplanète !

J'ai une question : connait-on la distance angulaire à l'étoile de toutes ses planètes ? Parce qu'à 22 années-lumière de distance à la Terre, je rêve, (j'ai bien dit, je rêve) qu'on puisse en imager quelques unes...

ça se calcule assez facilement, il suffit de faire le sinus ou la tangente du rapport entre le demi-grand axe de la planète et la distance Terre-Etoile (l'un, l'autre ou les deux préalablement convertis). considérant que l'angle est très petit tu peux même garder le rapport (sinx=x et tanx=x si x petit).

 

 

***

 

Serge Brunier, plus que jamais ironique, revient dans une nouvelle chronique sur les nouvelles planètes de GJ 667C :

http://www.science-et-vie.com/2013/06/26/des-planetes-habitables-vraiment/

 

Bon il exagère, mais il a pas tout à fait tord...

 

LOL-UMAD-BRO1gqf.jpg

Modifié par Fitz
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Petite liste des candidats "planète errante". En gras les candidats "confirmés".

 

-CAHA Tau 1 (L2; 7/10/13Mj) Quanz et al. 2009

-CAHA Tau 2 (L?; 8/15Mj) Quanz et al. 2009

-CAHA Tau 3 (L?; 10/20Mj) Quanz et al. 2009

-CFBDSIR 2149-0403 (T7 4-7Mj) Delorme et al. 2012

-Cha 110913 (M9; 8Mj) Luhman et al. 2005

-MOA-ip-1 (microlensing, 0.53Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-2 (microlensing, 0.24Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-3 (microlensing, 3.53Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-4 (microlensing, 2.19Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-5 (microlensing, 2.62Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-6 (microlensing, 3.17Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-7 (microlensing, 3.31Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-8 (microlensing, 1.85Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-9 (microlensing, 0.92Mj) Sumi et al. 2011

-MOA-ip-10 (microlensing, 1.42Mj) Sumi et al. 2011

-rho Oph 4450 (T?, 2-3Mj) March et al. 2009

-S Ori 47 (L1.5; mass?) E. L. Martín et al. 2001

-S Ori 50 (M9; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 51 (M9; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 53 (M9; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 54 (M9.5; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 55 (M8; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 56 (L1; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 58 (L0; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 60 (L5.5 5-10Mj) E. L. Martín et al. 2001 and Zapatero et al. 2000

-S Ori 61 (L0; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 62 (L2 * *mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 65 (L3.5; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 66 (L3.5; mass?) Navascues et al. 2001

-S Ori 67 (L5; mass?) E. L. Martín et al. 2001

-S Ori 68 (L5; 5Mj) E. L. Martín et al. 2001 and Caballero et al. 2006

-S Ori 69 (T0; mass?) E. L. Martín et al. 2001

-S Ori 70 (T5.5; 3-7Mj) Ramirez et al. 2011

-S Ori 73 (T4; 3-7Mj) Ramirez et al. 2011

-UGPS 0722-05 (T9; 6-9Mj) Cushing et al. 2011

-WISE 0410+1502 (Y; 3-9Mj) Cushing et al. 2011

-WISE 1541-2250 (Y; 8-12Mj)*Cushing et al. 2011

-WISE 1828+2650 (Y; 0.5-20Mj) Beichman et al. 2013

-WISE 2056+1459 (Y; 12-30) *Cushing et al. 2011

 

Binaire dont la masse du premier membre est dans le domaine planétaire.

 

-CFBDS 1458 (T9; 11-36Mj) Liu et al. 2011

-WISE 1217+1626 (T9; 11.5-35Mj) Liu et al. 2012

 

 

Si on ajoute les 24 candidats confirmée à la liste des planètes (selon mon point de vue, ils y ont autant droit de certains compagnons de naines brunes que Jean Schneider a intégré à sa liste) aux 946+22+1 planètes confirmées de ma liste, cela nous donne 992 planètes, soit 1000 avec les 8 planètes du système solaire!

Modifié par Fitz
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hum hum hum...

Intéressant mais je ne crois pas qu'on puisse dire qu'elles sont "confirmées" (du reste elles ne sont observables qu'un temps limité, pour celles détectées par micro-lentilles)

 

Je suis conservateur et je m'en tiens à la liste de Schneider qui atteint pile poil 900 exoplanètes aujourd'hui !! (même si je me demande pourquoi celles qui ne font pas recensées par son site sont de plus en plus nombreuses...)

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Cette analyse a pourtant du sens, puisque la plupart des systèmes à plusieurs planètes de Kepler sont des systèmes ultra compactes avec des orbites circulaires.

 

L'analyse des trajectoires est compliquée, je pense...

Effectivement, la sinusoïde est déformée. Logiquement, si le périastre est dirigé vers nous, le pic de la sinusoïde s'affine. La position du périastre par rapport à la ligne de visée et l'excentricité doivent pouvoir être estimées à partir de la largeur à mi-hauteur de la courbe sinusoïdesque. Mais comment faire la différence entre une orbite légèrement excentrique et une orbite temporairement perturbée par la conjonction avec une deuxième planète?

 

Je pense en définitive qu'on risque d'avoir pas mal de surprises, avec des démentis sur des planètes qu'on croit solidement établies, parce que dans beaucoup de cas ( quelle part, au juste? Aucune idée! ) les données doivent être compatibles avec plein de scénarii.

Surtout qu'une planète peut être "masquée" par les phénomènes de résonance.

 

L'étude des systèmes compacts et les recherches sur les "systèmes maximaux" seront fondamentales sur cette question: il nous faut savoir si, comme soupçonné, les systèmes contiennent autant de planètes que ce qu'elles peuvent dynamiquement en contenir...

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Il semblerait que les couples de planètes parfaitement en résonance sont rares, elles ont plutôt tendance à s'approcher d'une résonance. Il semblerait que faire plus de mesures et plus longtemps permette de faire la différence entre une unique planète excentrique et deux planètes circulaires.

 

La méthode des vitesses radiales est bien une méthode indirecte: on mesure une courbe sinusoïdale complexe qui admet une infinité de solutions, celles qui sont retenues sont celles qui collent le plus aux mesures (best fit). Dans certains cas il est difficile de choisir entre deux ou trois solutions, dans d'autres cas la best fit donne un système instable et il faut se rabattre sur une solution moins évidente mais mécaniquement plus plausible.

 

Avec du recul on remarque qu'à chaque fois qu'une planète est découverte dans un système déjà connu, les caractéristiques des autres planètes sont révisées, bien souvent elles perdent de la masse et de l'excentricité, justement.

 

Tu fais bien de remettre le débat sur le tapis en passant, puisqu'un papier vient de sortir à ce sujet. Les auteurs tentent justement de voir si des planètes à excentricité modérée ne cachent pas deux planètes circulaires. Ils reviennent également sur de précédentes révisions de ce genre, ils citent les systèmes HD 142 et HD 159868. 9 candidats possibles ont été trouvés mais difficile de trancher avec les données disponibles. Un exemple est d'ailleurs donné: avec le peu de mesures et les grosses incertitudes, difficile de voir autre chose d'une unique sinusoïde même si un autre signal pourrait très bien correspondre.

 

attachment.php?attachmentid=23617&stc=1&d=1372925565

 

http://arxiv.org/abs/1307.0894

HD65216.jpg.9a908fc5303ebd175d776327b6b66dc0.jpg

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C'est quoi dans ce cas des planètes en résonance ?

 

Deux planètes sont en résonnance lorsque par exemple l'une fait deux fois le tour de l'étoile pendant que l'autre en fait un seul, mais la plupart du temps elles s'approchent d'une résonnance sans l'atteindre. Par exemple l'une fait le tour de son étoile en 30 jours, l'autre en 64 jours. J'avais lu un papier qui proposait des raisons "mécaniques" pour lesquelles les planètes en résonance étaient rares, l'une d'elles était que c'est juste pas stable, mais ayant la flemme de le chercher je ne m'avancerais pas trop^^

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Je pense en définitive qu'on risque d'avoir pas mal de surprises, avec des démentis sur des planètes qu'on croit solidement établies, parce que dans beaucoup de cas ( quelle part, au juste? Aucune idée! ) les données doivent être compatibles avec plein de scénarii.

Surtout qu'une planète peut être "masquée" par les phénomènes de résonance.

 

Il me semble que le satellite GAIA, qui sera lancé à la fin de l'année, sera à même de vérifier, par astrométrie, si les planètes découvertes par vitesse radiale existent vraiment...

Et si ses performances en terme de précision sont à la hauteur de ce qu'annoncent ses concepteurs, ce sont des milliers de nouvelles planètes (assez massives toutefois) qui vont venir s'ajouter à la liste !

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Il me semble que le satellite GAIA, qui sera lancé à la fin de l'année, sera à même de vérifier, par astrométrie, si les planètes découvertes par vitesse radiale existent vraiment...

Et si ses performances en terme de précision sont à la hauteur de ce qu'annoncent ses concepteurs, ce sont des milliers de nouvelles planètes (assez massives toutefois) qui vont venir s'ajouter à la liste !

 

Ce que j'aime avec Gaïa, c'est que logiquement ce télescope est plus sensible aux exoplanètes massives et de longue période comme Jupiter et Saturne et qu'on pourra réélement savoir si une architecture comme celle du système solaire est commune ou pas.

 

Quelqu'un connait la sensibilité de Gaïa pour les planètes à courte période comme les jupiters chauds?

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Je n’ai rien lu concernant GAIA et les Jupiters chauds ; Il faut souligner que cette formidable mission va apporter énormément à tous les secteurs de l’astronomie.

Ses mesures astrométriques permettront de lever l’incertitude sur l’inclinaison des orbites obtenues par vitesse radiale et rendront possible la détermination de la masse des exoplanètes.

 

 

 

EDIT :

 

http://www.exoclimes.com/paper-outlines/detecting-transiting-exoplanets-with-gaia/

 

GAIA pourra détecter des Jupiters chauds… par transit ! Mais sa façon de couvrir le ciel ne permettra pas d’optimiser cette méthode :

 

«*..Gaia is expected to obtain a milli-magnitude precision in the G band for objects down to the 14th-16th magnitude, so the required precision should allow for the detection of transiting hot-Jupiters. However, due to Gaia’s low cadence combined with a small number of measurements the feasibility of detecting exoplanets becomes a non-trivial question. Dedicated transit surveys focus their efforts on observing dense star fields with a high cadence to increase the likelihood of detecting transiting planets, Gaia does not. Instead Gaia will perform an all-sky survey with a low cadence…*»

 

Sur arXiv ce papier sur le sujet : Detection of transiting Jovian exoplanets by Gaia photometry – expected yield

 

http://arxiv.org/pdf/1205.4725v1.pdf

Modifié par jackbauer
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C'est quoi dans ce cas des planètes en résonance ?

 

 

Deux planètes sont en résonnance lorsque par exemple l'une fait deux fois le tour de l'étoile pendant que l'autre en fait un seul, mais la plupart du temps elles s'approchent d'une résonnance sans l'atteindre. Par exemple l'une fait le tour de son étoile en 30 jours, l'autre en 64 jours. J'avais lu un papier qui proposait des raisons "mécaniques" pour lesquelles les planètes en résonance étaient rares, l'une d'elles était que c'est juste pas stable, mais ayant la flemme de le chercher je ne m'avancerais pas trop^^

 

Petit complément stabilité pour que Jean-Claude comprenne le débat...

 

Prenons l'exemple de Fitz: deux planètes ayant une période de révolution double l'une de l'autre. A ce moment-là, les deux planètes sont en conjonction toujours au même endroit de leur orbite. L'attraction qu'elles ont l'une sur l'autre intervient donc toujours de la même façon au même endroit: ça rend le système instable, car l'orbite est déformée systématiquement de la même façon.

Phénomène analogue: ton gosse est sur la balançoire. A chaque fois que la balançoire le ramène vers toi, tu le pousses. Que se passe-t-il? Il monte de plus en plus haut, et tu prends le risque de finir par l'éjecter du siège.

 

Mais il doit y avoir des résonances qui ont l'effet inverse. Quand les conjonctions ont lieu un coup d'un côté un coup de l'autre, par exemple. Tu pousses systématiquement ton gosse, mais ta femme de l'autre côté le retient systématiquement.

 

:be:Mon anniversaire s'approche: je veux bien comme cadeau le bouquin de Poincaré sur l'étude d'un système à trois corps!:be:

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