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  • 2 semaines plus tard...
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http://www.science-et-vie.com/2015/04/hr-8799-un-systeme-planetaire-devoile-par-le-lbt/

 

Le système planétaire quadruple HR 8799 fait partie de ces quelques exemples de nouveaux nés photographiés en IF par des télescopes grâce à la chaleur que ses planètes dégagent encore ; Un autre télescope, le LBT (une paire de jumelles géantes en Arizona) vient d’en tirer, lui aussi, le portrait.

Un article de S. Brunier sur le site de S&V, qui explique toute la difficulté de faire la même chose avec une planète de la taille de la Terre et située dans la ZH

Posté

Sur le site du CNRS :

 

http://www.insu.cnrs.fr/node/5303

 

Formation des systèmes solaires : le rôle des «*pièges à planètes*»

 

Une équipe du laboratoire « Astrophysique, Instrumentation, Modélisation » Paris-Saclay (AIM – CNRS/CEA/Université Paris Diderot)1 a élaboré un nouveau modèle représentant sur des millions d’années l’évolution de disques protoplanétaires. Ces structures géantes composées de poussières et de gaz seraient le lieu privilégié de formation des planètes grâce à la présence de ce que les chercheurs appellent des « pièges à planètes ». Avec ce nouveau modèle, les scientifiques ont pu déterminer les endroits les plus favorables pour former les planètes. Ces résultats sont publiés en ligne, le 6 mai, par la revue Astronomy & Astrophysics

  • 3 semaines plus tard...
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Je signale deux trucs à ne pas rater :

 

D’abord sur Arte une nouvelle saison d’ «*Entre Terre et ciel*» présentée par S. Brunier tous les jours à 17h45 ; L’émission de mardi est consacrée aux exoplanètes :

 

http://arte.tv/sites/fr/temps-forts/entre-terre-ciel/

 

Ensuite le nouveau n° de C&E (juin), avec un dossier de 8 pages consacré à la recherche de planètes autour d’Alpha Centauri :

 

Mg8CDIxP.jpg

  • 2 semaines plus tard...
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http://www.eso.org/public/france/announcements/ann15037/

 

Le spectrographe HARPS, monté sur le 3.6 m de l’ESO à La Silla, au Chili, vient de bénéficier d’une amélioration technique. Il sera maintenant capable, théoriquement, de détecter des planètes de 1 masse terrestre à 1 u.a de leur étoile…

 

Extrait :

 

«*…Une précision de mesure de la vitesse stellaire meilleure que 0,2 km/h (5 cm/s) a été obtenue en un seul spectre. En combinant plusieurs spectres, on améliore la précision jusqu'à 0,07 km/h (2 cm/s)[1]. En comparaison, la variation de vitesse radiale du Soleil induite par le mouvement orbital de la Terre est de 0,3 km/h (9 cm/s), donc le nouveau peigne de fréquence optique permet en principe, pour la première fois, la détection de planètes similaires à la Terre sur des orbites semblables à celle de la Terre..."

  • 2 semaines plus tard...
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Je trouve que ça s'essouffle, ici...

Les découvertes s'espaceraient-elles? Ce serait logique, Kepler étant beaucoup moins actif depuis son souci. Mais il y a aussi l'attention médiatico-populaire: en ce moment, c'est la phase finale d'approche de New Horizons vers le système plutonien, et je me demande si cette approche ne monopoliserait pas l'attention. Si ça se trouve, à l'automne, quand l'affaire NH se tassera, on aura droit à une grosse annonce d'exoplanètes!

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Je trouve que ça s'essouffle, ici...

Les découvertes s'espaceraient-elles? Ce serait logique, Kepler étant beaucoup moins actif depuis son souci. Mais il y a aussi l'attention médiatico-populaire: en ce moment, c'est la phase finale d'approche de New Horizons vers le système plutonien, et je me demande si cette approche ne monopoliserait pas l'attention. Si ça se trouve, à l'automne, quand l'affaire NH se tassera, on aura droit à une grosse annonce d'exoplanètes!

 

Oui, tiens justement, il faut la rajouter au bestiaire celle-ci ou non ? (vient d'être validée deux ans après sa découverte par un p'tit jeune de 15 ans)

 

WASP-142b : http://wasp-planets.net/2015/06/10/15-yr-old-work-experience-schoolboy-discovers-a-new-planet/

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C'est vrai, comme le souligne elarwen, l'actualité des exoplanètes est un peu moins fournie ces derniers temps ; Et puis je ne poste plus systématiquement toutes les découvertes, sauf celles qui "sortent de l'ordinaire" !

 

Merci à pas03410 de participer activement, tout le monde y est invité !

 

Je rajoute cette nouvelle et très intéressante observation de Hubble :

 

 

 

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/exoplanetes-hubble-decouvre-stratosphere-exoplanete-wasp-33b-58650/

 

Hubble découvre la stratosphère de l'exoplanète WASP-33b

 

Grâce à Hubble, l’étude de l’atmosphère de WASP-33b, une des plus ardentes Jupiter chaudes connues, révèle l’existence d’une stratosphère. Celle-ci agit comme un écran en absorbant les ultraviolets. Les chercheurs ont identifié une molécule capable de résister aux températures infernales et d’accomplir le même rôle que l’ozone dans l’atmosphère — bien plus froide — de notre planète

Posté (modifié)

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/06/une-exoplan%C3%A8te-martienne.html

 

Sur son blog, Sylvestre évoque l’annonce récente de la mesure du système Kepler-138

 

Une Exoplanète plus petite que Mars

 

La quête des exoplanètes passe un nouveau cap. Dans la revue Nature, hier, une équipe d'astrophysiciens américains révèlent avoir mesuré la taille et la masse,donc la densité, de trois exoplanètes rocheuses dans le système stellaire Kepler-138. L'une d'elle est encore plus petite que la planète Mars, avec une masse de 0,06 fois celle de la Terre, contre 0,1 fois pour la planète Rouge.

Kepler-138 est une "naine rouge", une étoile plus petite et moins chaude que notre Soleil - elle fait 60% de sa masse. Située à près de 200 années lumière dans la constellation de la Lyre, elle était déjà connue pour abriter trois planètes tournant autour d'elle. Petites, puisque les tailles obtenues par les premières études allaient d'un peu plus - pour deux - à un peu moins que la taille de la Terre. Mais quelles étaient leurs masses et densités ?

C'est l'étude très minutieuse des interactions gravitationnelles entre les planètes, révélées par de minuscules et subtiles variations temporelles de leurs courses autour de leur étoile et dont la trace se lit sur sa lumière, qui a mis les astrophysiciens sur la piste de ces deux paramètres géophysiques. La planète Kepler-138b est désormais la plus petite et la moins massive des exoplanètes détectées, sur les près de 2.000 à l'actif des astrophysiciens depuis 1995. La plupart observées à moins de 400 années lumière de la Terre, ce qui laisse penser que la Galaxie, la Voie Lactée, héberge des milliards de planètes.

La seconde des exoplanètes de Kepler-138 affiche un rapport entre sa masse et sa taille, et donc sa densité, proche de celle de la Terre. En revanche, la troisième est beaucoup trop "légère", et serait donc en grande partie composée d'eau et d'hydrogène. Elle pourrait donc avoir été formée plus loin de son étoile et s'en être rapprochée ensuite.

 

 

J'ajoute le tableau du système paru dans l'article de Nature

Ce qui est remarquable c'est de découvrir des planètes plus petites que la Terre mais beaucoup moins denses, ce qui n'existe pas dans notre système (hormis les satellites, voir planètes naines...)

WWKbo9yf.jpg

Modifié par jackbauer
Posté

Sur le site du CNRS : http://www.insu.cnrs.fr/node/5379

 

Une exoplanète enveloppée dans un nuage géant en forme de queue de comète

Jeudi, 25 juin 2015

 

En utilisant le Spectrographe Imageur (STIS) à bord du télescope Hubble (HST), une équipe internationale impliquant notamment des chercheurs de l’Institut d’astrophysique de Paris (IAP ; CNRS/UPMC) et de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG ; CNRS/Université Joseph Fourier) a découvert un gigantesque nuage de gaz s’échappant d’une exoplanète de type Neptune-chaud. Ces recherches permettent de mieux comprendre l'évolution des planètes de faible masse qui orbitent très près de leur étoile et ouvrent des perspectives dans la détection de nouvelles exoplanètes. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature du 25 juin 2015.

 

Aujourd’hui, pour la première fois, l’équipe de chercheurs a observé de l'hydrogène gazeux s’échappant d’une exoplanète (GJ 436b) de masse équivalente à celle de Neptune. En outre, ils ont découvert que le gaz est réparti dans un gigantesque nuage formant une queue cométaire autour de la planète. Les auteurs ont utilisé le télescope Hubble pour observer la planète dans le domaine ultraviolets lorsque celle-ci transite devant son étoile

Lorsque la lumière émise par l’étoile traverse l’atmosphère de la planète, certaines longueurs d’onde bien particulières sont absorbées ce qui donne une signature qui caractérise l’atmosphère en question. Or lorsque l’on s’intéresse à la gamme de longueurs d’onde des ultraviolets, comme le fait cette étude, il s’avère que cela permet de détecter des signatures atmosphériques plus importantes que dans les longueurs d'onde optiques. C'est notamment le cas pour la détection de l'hydrogène, le composant le plus fréquents de l'univers.

De plus, la signature du gaz détectée dans le spectre obtenu au moment du transit a été beaucoup plus importante que prévu : les astronomes ont en fait découvert la présence d’une atmosphère extrêmement étendue qui entoure l'exoplanète, à l’image d’une queue de comète géante. À tel point que celle-ci couvre environ 56% de la surface de l'étoile, ce qui est colossal en regard des 0,69% couverts par la planète elle-même. Les chercheurs pensent que le nuage est composé principalement d'atomes d'hydrogène et suggèrent que l'exoplanète pourrait avoir perdu 10% de son atmosphère depuis le début de sa vie.

Ces résultats contribuent à améliorer notre compréhension de l'évolution des planètes de faible masse qui orbitent très près de leur étoile. Quelle est la fraction de planètes de type Neptune trop proche de leur étoile qui vont perdre leurs atmosphères et devenir des planètes rocheuses ? Ce ne sera pas le devenir de Gl436b, mais cela devient une évolution possible pour une planète subissant une insolation un peu plus importante.

Pour en savoir plus:

L’échappement atmosphérique de planètes chaudes et massives avait déjà été détecté par les équipes de l’Institut d’astrophysique de Paris (Vidal-Madjar et al 2003, http://www.spacetelescope.org/news/heic0303/), et dans un cas des variations temporelles avaient même été observées (Lecavelier et al 2012, http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2012/23/).

 

Vue d’artiste :

 

4X3IZlht.jpg

Posté (modifié)

On peut supposer que la courbe de la queue dessinée par l'artiste, matérialise avec de l'hydrogène ionisé, les lignes de champ magnétique de l'étoile. Il pourrait même y avoir une zone à l'intérieur protégé de tout rayonnement nocif. De là à imaginer une pouponnière de vie...

 

Par ailleurs, il serait intéressent de l'observer en astronomie radio pour d'éventuels émissions électromagnétiques.

 

Je découvre à l'instant que la détection radio d'exoplanètes est déjà tout un sujet d'étude.

Modifié par Paul_Wi11iams
  • 2 semaines plus tard...
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Merci Jack pour l'info.

Et un extrait d'un article concernant la présence éventuelle de la seconde planète en formation (5 fois plus proche que HD 100546 B):

 

Second candidate suggested

 

Previous observations of HD 100546 suggested that there might be an additional planet orbiting the star in a distance about five times closer to the star than the now confirmed young planet is. Therefore astronomers might even be able to study the formation of multiple gas giant planets in the same system even though the inner planet still needs further confirmation. Many of the almost 2000 exoplanets detected so far are part of multiple planet systems as our own solar system.

 

http://nccr-planets.ch/the-birth-of-a-planet/

 

à suivre....

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http://arxiv.org/abs/1507.02388

 

OGLE-2013-BLG-0723LB/Bb : pas facile de retenir ce nom, mais il s’agit d’une découverte très intéressante, une exoplanète avec la masse de Vénus et gravitant autour d’une naine brune ! (méthode des microlentilles)

4 autres exoplanètes avaient déjà été découvertes autour de naines brunes mais il s’agissait de grosses jupiter (imagerie directe, vélocité radiale, microlentille)

 

Le système se situe à env. 1600 a.l

La masse de la naine brune env. 3% de celle du soleil

La masse de la planète 0.70 fois celle de la Terre

La séparation 0.34 U.A

 

Un troisième objet fait partie du système, une naine rouge (10 % de la masse du Soleil)

Posté

Très bien la vidéo! Merci :)

 

Si je comprend bien avec ce nouvel instrument, on passe d'un système de détection indirecte des exoplanètes (= transit, vitesse radiale) à une détection directe, de visu, des exoplanètes elles-mêmes?

C'est vraiment prometteur!

Posté

Oui j'avais vu ces images, des Jupiter (très) chaudes,

mais est ce que là on peut s'attendre à des détections d'exoplanètes plus petites/ moins massives/ moins chaudes? Je pense pas forcement à des images de planètes telluriques, mais peut être des Neptunes chaudes, situées un peu plus loin de leur astres que les géantes gazeuses que tu as cité?

 

En cherchant un peu j'ai vu que des systèmes à 3,4,5 et jusqu'à 7 exoplanètes ont été identifiés! (en prenant en compte la marge d'erreur de mesure, qui peut donner des exoplanètes "fantôme", à valider par d'autres méthodes donc)

Cet outil SPHERE va devenir une mine d'or d'informations! ;)

Posté

Nouveau communiqué de l'ESO :

 

http://www.eso.org/public/france/news/eso1529/

 

Une équipe internationale d'astronomes a identifié, au moyen du télescope de 3,6 mètres de l'ESO, une planète semblable à Jupiter. Cette planète en orbite autour de l’étoile HIP 11915 en est éloignée de la même distance que Jupiter l’est du Soleil. HIP 11915 est elle-même semblable à notre Soleil. Les théories actuelles stipulent que la formation de planètes de masse voisine de celle de Jupiter influe grandement sur l'architecture des systèmes planétaires. L'existence, autour d'une étoile de type Soleil, d'une planète dotée d'une masse et de caractéristiques orbitales semblables à celles de Jupiter, laisse entrevoir la possibilité que le système de planètes en orbite autour de cette étoile soit similaire à notre propre Système Solaire. HIP 11915 a le même âge que Soleil. En outre, sa composition, proche de celle du Soleil, permet d'envisager l'existence de planètes rocheuses plus proches de l’étoile.

Posté

Oui c'est souvent des planètes chaudes et très proches ou alors éloignées (>10AU) de leur étoile que l'on détecte. La raison est que l'on observe en infrarouge tout bêtement.

 

De plus la limite des coronographes actuels est d'environ 5AU, donc pour détecter une planète plus proche que ça, il faut qu'elle soit chaude pour bien se démarquer.

C'est donc encore très difficile de faire de l'observation directe sur des planètes 'froides' et proches

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Les affaires reprennent !

Téléconférence jeudi prochain à 18h00 pour des nouvelles découvertes de KEPLER !!

 

http://www.nasa.gov/press-release/nasa-hosts-media-teleconference-to-announce-latest-kepler-discoveries

 

NASA will host a news teleconference at noon EDT Thursday, July 23 to announce new discoveries made by its planet-hunting mission, the Kepler Space Telescope.

The first exoplanet orbiting another star like our sun was discovered in 1995. Exoplanets, especially small Earth-size worlds, belonged within the realm of science fiction just 21 years ago. Today, and thousands of discoveries later, astronomers are on the cusp of finding something people have dreamed about for thousands of years -- another Earth.

Posté

pour en revenir à hip 11915 il y a déjà dans l'encyclopédie des exo planètes un autres système un peu similaire autour d'une étoile un peu + chaude et une "Jupiter" un peu + massive hd 13931

http://exoplanet.eu/catalog/hd_13931_b/

 

 

en espérant que lien marche car visiblement la commande "insérer un lien" ne marche pas sinon copier le lien dans la barre d'adresse

Posté

C'est un collègue qui a construit et gère cette base de données exoplanet.eu, je vais lui dire que des astrams vont dessus et en parlent, ça va lui faire plaisir :)

Posté (modifié)

C'est confirmé : Kepler a trouvé une planète de taille comparable à la Terre (seulement 60% plus grande) dans la zone habitable de son étoile, qui est de même type que le Soleil. Le diamètre de son orbite est seulement 5% plus grand que celui de la Terre.

 

En plus de Kepler-452b - c'est son nom -, onze autres candidates de même type sont en attente de confirmation.

 

329063452bsystemcomparison.jpg

Modifié par Kef

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