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il y a 40 minutes, MF_Erwan a dit :

Prix Nobel pour Michel Mayor et Didier Queloz:

Comme quoi pour avoir le Nobel, il vaut mieux être un homme et porter des lunettes 😁

 

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Il y a 3 heures, La Louche du Nord a dit :

ils vont pouvoir se payer un super setup pour trouver la 9éme planète et recevoir un 2eme Nobel 😅

 

Avec une QHY42 et capteur Grade 1, ça va être une formalité ! :hm:

 

Albéric

  • Comme je me gausse! 1
  • 1 mois plus tard...
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Communiqué de presse de l'ESO :

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso1919/?lang


Première découverte d’une planète géante autour d’une naine blanche
Des observations de l’ESO suggèrent que cette exoplanète de type Neptune s’évapore

 

Extraits :


Afin de mieux cerner les propriétés de cette étoile atypique baptisée WDJ0914+1914, l’équipe l’a analysée au moyen de l’instrument X-shooter installé sur le Very Large Telescope de l’ESO dans le désert chilien de l’Atacama. Ces observations de suivi ont confirmé la présence d’hydrogène, d’oxygène et de souffre dans l’environnement de la naine blanche. L’étude détaillée du spectre acquis par X-shooter a permis à l’équipe de localiser ces éléments, non pas dans l’atmosphère stellaire, mais au sein d’un disque de gaz tourbillonnant autour de la naine blanche.
“Quelques semaines de réflexion furent nécessaires pour aboutir à la seule conclusion plausible : la création de ce disque doit résulter de l’évaporation d’une planète géante”, avance Matthias Schreiber de l’Université de Valparaiso au Chili, auteur des simulations numériques de l’évolution passée et à venir de ce système.
(...)
Aux dires des chercheurs, l’exoplanète découverte au moyen de l’instrument X-shooter de l’ESO orbite la naine blanche à quelque 10 millions de kilomètres seulement, ce qui représente quinze rayons solaires, et correspond aux enveloppes internes profondes de la géante rouge. L’actuelle position occupée par cette planète suggère que cette dernière migra en direction de l’étoile après qu’elle se fut transformée en naine blanche. Cette nouvelle orbite pourrait résulter d’interactions gravitationnelles avec d’autres planètes du même système, ce qui laisse entrevoir la possibilité que d’autres planètes aient survécu aux phases évolutives de leur étoile hôte.

 

 

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  • 2 semaines plus tard...
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C'est demain mardi matin, 09h54 (heure de Paris) depuis Kourou qu'une Soyouz va lancer 2 satellites et 3 cubsats. Parmi eux le satellite CHEOPS, construit par différents pays européens avec une maîtrise d'oeuvre de la Suisse.
Après COROT, KEPLER et TESS, le petit CHEOPS (280 kg) est un nouveau chasseur d'exoplanètes. Mais contrairement à ses précurseurs il ne fera pas de large survey pour détecter le plus grand nombre de planètes possible, mais observera à la demande des étoiles bien particulières, connues pour héberger des exoplanètes connues. L'objectif est de mieux déterminer leur diamètre et de voir si d'autres, détectées par vitesse radiale, ne transitent pas devant leur étoile.

 

 

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  • 3 semaines plus tard...
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Actuellement à Honolulu (Hawaii) se déroule le 235è meeting de l'AAS (American astronomical society), une grande messe de 10.000 astronomes qui se réunissent 2 fois par an. Comme à chaque édition des découvertes et des résultats sont annoncés à grand renfort de communiqués ; La mission du satellite TESS qui observe depuis plus d'un an a droit à un coup de projecteur.


Tout d'abord avec TOI-700, un système de 3 planètes gravitant autour d'une naine rouge à env. 100 a.l
L'une des planètes se situe dans le fameuse "zone habitable" ; son rayon est de 1.19 fois celui de la Terre


https://arxiv.org/abs/2001.00952


The First Habitable Zone Earth-sized Planet from TESS. I: Validation of the TOI-700 System

 

 

Ensuite avec TOI 1338b, la 1ère planète circumbinaire découverte par TESS
Le système binaire (à env. 1.300 a.l) est composée d'une étoile de 1.1 rayon solaire autour de laquelle gravite, en une quinzaine de jours,  une naine rouge d'un tiers de rayon solaire
La planète gravite autour du couple stellaire en 95 jours ; Son rayon fait env. 7 fois celui de la Terre :


https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/nasa-s-tess-mission-uncovers-its-1st-world-with-two-stars

 

 

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TESS observe sans distinction tous les types d'étoiles ; Mais comme les 3/4 des étoiles de la galaxie sont des naines rouges... De plus les transits sont plus faciles à détecter devant des étoiles de petit rayon. Ce n'est donc pas étonnant que l'on trouve beaucoup d'exoplanète avec cette classe stellaire.

  • 1 mois plus tard...
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Une nouvelle méthode de détection d'exoplanète est née !! 

 

Pour la première fois, il semble que le réseau à basse fréquence LOFAR soit parvenu à  détecter l'interaction d'une étoile avec une de ses planètes.

Il s'agit de la naine rouge GJ 1151 ; la planète aurait la taille de la Terre et sa période 1 à 5 jours

 

https://www.nature.com/articles/s41550-020-1011-9

 

Coherent radio emission from a quiescent red dwarf indicative of star–planet interaction

 

 

https://www.astron.nl/news-and-events/news/lofar-pioneers-new-way-study-exoplanet-environments

 

LOFAR ouvre la voie à une nouvelle façon d'étudier les environnements d'exoplanètes


En utilisant le radiotélescope à basse fréquence mené par les Néerlandais (LOFAR) , les astronomes ont découvert des ondes radio inhabituelles provenant de l'étoile naine rouge voisine GJ1151. Les ondes radio portent la signature révélatrice des aurores causées par une interaction entre une étoile et sa planète. L'émission radioélectrique d'une interaction étoile-planète est prévue depuis plus de trente ans, mais c'est la première fois que les astronomes ont pu discerner sa signature. Cette méthode, uniquement possible avec un radiotélescope sensible comme LOFAR, ouvre la porte à une nouvelle façon de découvrir des exoplanètes dans la zone habitable et d'étudier l'environnement dans lequel elles existent. 
Les naines rouges sont le type d'étoile le plus abondant dans notre voie lactée, mais beaucoup plus petit et plus frais que notre propre soleil. Cela signifie que pour qu'une planète soit habitable, elle doit être beaucoup plus proche de son étoile que la Terre ne l'est du Soleil. Les naines rouges ont également des champs magnétiques beaucoup plus puissants que le Soleil, ce qui signifie qu'une planète habitable autour d'une naine rouge est exposée à une intense activité magnétique. Cela peut chauffer la planète et même éroder son atmosphère. Les émissions radioélectriques associées à ce processus sont l'un des rares outils disponibles pour évaluer la puissance de cet effet.

"Le mouvement de la planète à travers le puissant champ magnétique d'une naine rouge agit comme un moteur électrique à peu près de la même manière qu'une dynamo de vélo. Cela génère un énorme courant qui alimente les aurores et l'émission radio sur l'étoile." dit le Dr Harish Vedantham, auteur principal de l'étude et scientifique du personnel de l'Institut néerlandais de radioastronomie (ASTRON).Grâce au faible champ magnétique du Soleil et à la plus grande distance aux planètes, des courants similaires ne sont pas générés dans le système solaire. Cependant, l'interaction de la lune Io de Jupiter avec le champ magnétique de Jupiter génère une émission radio lumineuse similaire, éclipsant même le Soleil à des fréquences suffisamment basses.

"Nous avons adapté les connaissances de décennies d'observation radio de Jupiter au cas de cette étoile", a déclaré le Dr Joe Callingham, boursier postdoctoral ASTRON et co-auteur de l'étude. "Une version à plus grande échelle de Jupiter-Io existe depuis longtemps sous la forme d'un système étoile-planète, et l'émission que nous avons observée correspond très bien à la théorie."Le groupe se concentre maintenant sur la recherche d'émissions similaires provenant d'autres étoiles. «Nous savons maintenant que presque toutes les naines rouges hébergent des planètes terrestres, il doit donc y avoir d'autres étoiles affichant des émissions similaires. Nous voulons savoir comment cela affecte notre recherche d'une autre Terre autour d'une autre étoile », explique le Dr Callingham.

L'équipe utilise des images de l'enquête en cours sur le ciel du nord appelée LOFAR Two Meter Sky Survey (LoTSS), dont le Dr Tim Shimwell, scientifique du personnel ASTRON et co-auteur de l'étude, est le scientifique principal. «Avec la sensibilité de LOFAR, nous nous attendons à trouver environ 100 de ces systèmes dans le voisinage solaire. LOFAR sera le meilleur jeu en ville pour une telle science jusqu'à la mise en ligne du Square Kilometer Array. » dit le Dr Shimwell.

Le groupe s'attend à ce que cette nouvelle méthode de détection des exoplanètes ouvre une nouvelle façon de comprendre l'environnement des exoplanètes. "Le but à long terme est de déterminer quel impact l'activité magnétique de l'étoile a sur l'habitabilité d'une exoplanète, et les émissions radio sont un gros morceau de ce puzzle." dit le Dr Vedantham. "Notre travail a montré que cela est viable avec la nouvelle génération de radiotélescopes, et nous a mis sur une voie passionnante."

 

 

 
Modifié par jackbauer
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Le 21/02/2020 à 20:54, VNA a dit :

Est ce  que ça veut dire que l'exoplanète a une sorte d'atmosphère comme la lune Io?

 

On comprend mieux avec cet article sur le site "ça se passe la-haut" :

 

http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2020/02/une-nouvelle-facon-de-detecter-des.html#more

 

"...Mais ce ne sont pas les habitants de cette planète qui émettent ces signaux radio étonnamment polarisés, il s'agirait plutôt d'un phénomène d'aurore stellaire induite par la présence de la planète à proximité de l'étoile, à l'image des aurores qui apparaissent au pôle de Jupiter et qui sont directement connectées aux satellites galiléens de la géante gazeuse. Les gros satellites de Jupiter sont en effet reliés à leur planète par des champs magnétiques (des tubes de flux magnétique) qui permettent à des turbulences électromagnétiques de se transmettre très facilement de l'un à l'autre. Le mouvement du satellite volcanique Io dans le champ magnétique de Jupiter est notamment connu pour être responsable de l'apparition d'aurores produisant des ondes radio caractéristiques en plus d'un joli phénomène lumineux, des ondes radio qui sont très similaires à celles qui sont observées en provenance de GJ 1151..." 

 

Reste que cette planète devra être détectée par une autre méthode (vitesse radiale) pour être confirmée : les astronomes s'y emploient.
 

 

 

  • 3 semaines plus tard...
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Dernier communiqué en date de l'ESO :

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso2005/

 

Grâce au Very Large Telescope (VLT) de l’ESO, des chercheurs ont observé une planète à la surface de laquelle une pluie métallique semble se précipiter. La face éclairée de cette exoplanète géante et ultra chaude voit sa température de surface grimper au-delà des 2400 degrés Celsius, ce qui suffit à vaporiser les métaux dont elle est constituée. Des vents violents transportent la vapeur de fer sur la face opposée, située dans l’ombre, où elle condense en gouttelettes de fer.

“Nous pourrions affirmer que cette planète est caractérisée par une météo pluvieuse en soirée, au détail près qu’il s’agit ici de précipitations de fer” précise David Ehrenreich, professeur à l’Université de Genève en Suisse. Ce dernier a conduit une étude de cette étrange exoplanète, publiée ce jour au sein de la revue Nature. Baptisée WASP-76b, elle se situe à quelque 640 années lumière de la Terre dans la constellation des Poissons.

 

La survenue de cet étrange phénomène s’explique par le fait que cette planète présente toujours la même face, son côté jour, à son étoile parent. Sa face nocturne, de température inférieure, demeure donc constamment dans l’obscurité. A l’image de la Lune sur son orbite autour de la Terre, WASP-76b se trouve “verrouillée par la gravitation” : sa période de rotation autour de son axe équivaut à sa période de révolution autour de son étoile hôte.

Sa face éclairée reçoit de son étoile parent un rayonnement des milliers de fois supérieur à celui que la Terre capte du Soleil. Cet éclairement se traduit par une température de surface élevée, la fragmentation des molécules en atomes, et l’évaporation des métaux tel le fer au sein de l’atmosphère. Le gradient de température entre les faces sombre et éclairée génère des vents violents qui transportent la vapeur de fer du côté diurne ultra-chaud vers la face nocturne caractérisée par une température voisine de 1500 degrés Celsius. 

Ce gradient de température entre les faces sombre et éclairée de WASP-76b s’accompagne d’une différence de chimie entre le jour et la nuit, rapporte la nouvelle étude. Grâce à ESPRESSO, un instrument nouvellement installé sur le VLT de l’ESO dans le désert chilien de l’Atacama, les astronomes ont pour la toute première fois mis en évidence l’existence de variations chimiques à la surface d’une planète gazeuse, géante et ultra-chaude. Ils ont ainsi détecté la forte signature de vapeur de fer à la frontière du soir, qui sépare les faces diurne et nocturne de la planète. “Etonnamment toutefois, nous n’avons détecté aucune trace de vapeur de fer à la frontière du matin” précise David Ehrenreich. “ Il s’ensuit qu’il pleut du fer sur la face sombre de cette exoplanète extrême”.

Les observations indiquent que la vapeur de fer est abondante dans l’atmosphère surplombant la face éclairée – de température élevée – de WASP-76b” ajoute Maria Rosa Zapatero Osorio, astrophysicienne au Centre d’Astrobiologie de Madrid, Espagne, et responsable de l’équipe scientifique d’ESPRESSO. “Une fraction de ce fer se trouve injectée du côté nocturne sous le double effet de la rotation de la planète et de la circulation atmosphérique. A la rencontre de cet environnement plus froid, le fer condense et retombe sous forme de pluie.”

 

Ce résultat est le fruit des toutes premières observations scientifiques menées en septembre 2018 au moyen d’ESPRESSO par le consortium scientifique à l’origine de l’instrument : une équipe composée de personnels travaillant au Portugal, en Italie, en Suisse, en Espagne et à l’ESO.

ESPRESSO – pour Echelle SPectrograph for Rocky Exoplanets and Stable Spectroscopic Observations (spectrographe à échelle dédié à l’étude des éxoplanètes rocheuses et aux observations spectroscopiques stables) – fut à l’origine conçu pour détecter des planètes de type Terre autour d’étoiles semblables au Soleil. Toutefois, il s’est avéré beaucoup plus polyvalent. “Nous nous sommes rapidement aperçus que la formidable puissance collectrice du VLT, conjuguée à l’extrême stabilité d’ESPRESSO, en faisaient un instrument idéal pour étudier les atmosphères exoplanétaires”, précise Pedro Figueira, scientifique en charge de l’instrument ESPRESSO à l’ESO au Chili. 

“Nous disposons désormais d’une toute nouvelle méthode de suivi du climat à la surface des exoplanètes les plus extrêmes”, conclut David Ehrenreich.

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  • 1 mois plus tard...
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Enfin des résultats annoncés pour ESPRESSO, le nouveau spectrographe 10 fois plus précis que HARPS utlisé sur le VLT. Sur arXiv vient d'être mis en ligne une étude concernant notre plus proche voisine, Proxima du Centaure ; 67 mesures ont été effectuées en 2019 

 

https://arxiv.org/abs/2005.12114
Revisiting Proxima with ESPRESSO


Proxima b, découverte en 2016 est confirmée (encore heureux !) mais surtout un nouveau signal a été détecté, avec une période de 5.15 jours
Si c'est une planète, sa masse minimum est de 29% celle de la Terre
Prudemment, les astronomes attendent d'autres observations pour confirmer
Avec Proxima c annoncée il y a peu (le prochain catalogue GAIA devrait la confirmer, ou réfuter, par astrométrie) cela ferait déjà 3 planètes autour de notre petite naine rouge !! 🙂
 

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Même information aujourd'hui sur futura-sciences :

 

 

Proxima b : existence confirmée

Alors qu'au moment de la découverte de Proxima b, l'instrument Harps mesurait une variation de vitesse radiale d'un mètre par seconde, Espresso, lui, a su fournir aux astronomes une résolution quatre fois meilleure, de 30 cm/s. « Il était capital de confirmer l'existence de Proxima b, explique Jonay González Hernández, coauteur de l'étude, parue dans la revue Astronomy & AstrophysicsC'est l'une des planètes les plus intéressantes dans le voisinage de notre Soleil. Sa masse, similaire à celle de la Terre, le fait qu'elle pourrait abriter de la vie, et sa proximité, en font un candidat idéal dans la recherche de biomarqueurs avec la prochaine génération de télescopes ». Un second signal a été identifié par le spectrographe, dont la nature demeure encore à déterminer. S'il s'agit bien d'une planète, celle-ci pourrait avoir une masse 3 fois inférieure à celle de la Terre.

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https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/nasa-s-tess-spitzer-missions-discover-a-world-orbiting-a-unique-young-star

 

Une belle découverte annoncée par les américains aujourd'hui, grâce aux données collectées par les satellites TESS et Spitzer. Elle concerne AU Microscopii, une très jeune étoile (20 à 30 millions d'années) située à seulement 32 a.l
C'est une naine rouge, un tiers de la masse du Soleil et 84% son rayon
Cela fait longtemps qu'elle est surveillée de près par les grands observatoires (VLT, Hubble,...) et un disque de poussière y a été trouvé, comme autour de toutes les autres étoiles naissantes. Jusqu'ici aucune planète n'avait été détectée, en particulier à cause de l'activité de l'étoile, sujette à de violentes éruptions.
Malgré cela une équipe est parvenue à déceler dans les données collectées par TESS et Spitzer la présence d'une planète (AU Mic b). Celle-ci est 8% plus grande que Neptune et sa masse est mesurée à hauteur de 58 fois celle de la Terre.
Un deuxième signal demande d'autres observations de TESS pour être confirmé...

 

 

 

 

 

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Une équipe d’astronomes, nommée RedDots, a étudié la naine rouge Gliese 887 à l’aide du spectrographe HARPS de l’observatoire européen austral au Chili, et y a détecté un système de deux planètes. Les résultats viennent d’être publiés dans Science.   

 

Gliese 887 est l'une des étoiles les plus proches du Soleil, à environ 11 années-lumière. Elle est beaucoup plus sombre et environ la moitié de la taille de notre Soleil, ce qui signifie que la zone habitable est plus proche de Gliese 887 que la distance de la Terre au Soleil. RedDots a découvert deux autres faits intéressants sur Gliese 887, qui s'avèrent être de bonnes nouvelles non seulement pour les deux planètes nouvellement découvertes mais aussi pour les astronomes. La première est que cette naine rouge a très peu de taches stellaires, contrairement à notre Soleil. Si Gliese 887 était aussi actif que notre Soleil, il est probable qu’un fort vent stellaire - phénomène qui peut éroder l’atmosphère d’une planète - balaierait simplement les atmosphères de ces planètes. Cela signifie que les planètes nouvellement découvertes peuvent conserver leur atmosphère, ou avoir des atmosphères plus épaisses que la Terre, et potentiellement héberger la vie. L'autre caractéristique intéressante découverte par l'équipe est que la luminosité de Gliese 887 est presque constante. Par conséquent, il sera relativement facile de détecter les atmosphères des deux planètes, ce qui en fera des cibles de choix pour le télescope spatial James Webb, successeur du télescope Hubble.

(traduit d'un texte en anglais)

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  • 4 semaines plus tard...
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https://www.cieletespace.fr/actualites/premiere-image-systeme-planetaire-etoile-semblable-soleil

 

Première image d’un système planétaire autour d’une étoile semblable au Soleil

 

Deux planètes géantes viennent d’être photographiées par le Very Large Telescope autour d’une étoile de 1 masse solaire distante de 300 années-lumière, dans la constellation de la Mouche. 
Elles font respectivement 14 et 6 fois la masse de Jupiter. Elles tournent 160 et 320 fois plus loin de leur étoile que la Terre du Soleil. Ce ne sont donc pas comparables aux planètes géantes du Système solaire. Pourtant elles méritent tout notre intérêt : les deux exoplanètes en orbite autour de TYC 8998-760-1 forment le premier système planétaire jamais photographié autour d’une étoile semblable au Soleil.

 

Un système planétaire au berceau
Réalisée grâce à l’instrument Sphere du Very Large Telescope, installé au Chili, “cette découverte est un aperçu d’un environnement qui est vraiment similaire à notre propre Système solaire, mais à un stade moins avancé dans son évolution”, explique Alexander Bohn, de l’université de Leiden (Pays-Bas), qui mené l’étude à l’origine du cliché. Si TYC 8998-760-1 fait bien 1 masse solaire exactement, elle n’a en effet que 17 millions d’années, contre 4,5 milliards d’années pour le Soleil.
(...)
Jusqu’ici, seuls deux systèmes planétaires avaient été photographiés. Autour de HR 8799, plus massive et plus chaude que le Soleil, et autour de PDS 70, moins massive et plus froide.

 


 

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  • 1 mois plus tard...
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Superbe découverte grâce à TESS & SPITZER... Cela fait longtemps que les naines blanches sont observées pour y découvrir les vestiges de systèmes planétaires détruits par la mort de l'étoile : débris gravitant autour de l"astre compact, atmosphère de la naine blanche polluée par des planètes "avalées, ect...

Mais cette fois il s'agit d'une planète intacte (beaucoup plus grosse que Jupiter) qui aurait été détectée :

 

https://www.nasa.gov/press-release/nasa-missions-spy-first-possible-survivor-planet-hugging-white-dwarf-star

 

Traduction automatique :

 

Une équipe internationale d'astronomes utilisant le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA et le télescope Spitzer  a rapporté ce qui pourrait être la première planète intacte trouvée en orbite près d'une naine blanche, le reste dense d'une étoile semblable au Soleil, seulement 40% plus grande que Terre.

L'objet de la taille de Jupiter, appelé WD 1856 b, est environ sept fois plus grand que la naine blanche , appelée WD 1856 + 534. Il fait le tour de cette cendre stellaire toutes les 34 heures, plus de 60 fois plus vite que Mercure orbite autour de notre Soleil. 

"WD 1856 b s'est en quelque sorte très proche de sa naine blanche et a réussi à rester en un seul morceau", a déclaré Andrew Vanderburg, professeur adjoint d'astronomie à l'Université du Wisconsin-Madison. «Le processus de création de la naine blanche détruit les planètes proches, et tout ce qui se rapproche plus tard est généralement déchiré par l'immense gravité de l'étoile. Nous avons encore beaucoup de questions sur la façon dont WD 1856 b est arrivé à son emplacement actuel sans rencontrer l'un de ces destins.

Un article sur le système, dirigé par Vanderburg et incluant plusieurs co-auteurs de la NASA, paraît dans le numéro du 17 septembre de Nature et est maintenant disponible en ligne .
(...)
Le satellite a repéré WD 1856 b à environ 80 années-lumière dans la constellation nord de Draco. Il orbite autour d'une naine blanche froide et silencieuse qui mesure environ 18 000 kilomètres de diamètre, peut avoir jusqu'à 10 milliards d'années et est un membre éloigné d'un système à trois étoiles.
«Nous savons depuis longtemps qu'après la naissance des naines blanches, de petits objets éloignés tels que des astéroïdes et des comètes peuvent se disperser vers ces étoiles. Ils sont généralement séparés par la forte gravité d'une naine blanche et se transforment en disque de débris », a déclaré le co-auteur Siyi Xu.

(...)

L'équipe suggère plusieurs scénarios qui auraient pu pousser WD 1856 b sur un chemin elliptique autour de la naine blanche. Cette trajectoire serait devenue plus circulaire avec le temps à mesure que la gravité de l'étoile étirait l'objet, créant d'énormes marées qui dissipaient son énergie orbitale.

«Le cas le plus probable concerne plusieurs autres corps de la taille de Jupiter proches de l'orbite originale de WD 1856 b», a déclaré Juliette Becker, co-auteure, «L'influence gravitationnelle d'objets de cette taille pourrait facilement permettre l'instabilité dont vous auriez besoin pour pousser une planète vers l'intérieur. Mais à ce stade, nous avons encore plus de théories que de points de données. »

D'autres scénarios possibles impliquent le tiraillement gravitationnel progressif des deux autres étoiles du système, les naines rouges G229-20 A et B, sur des milliards d'années et le survol d'une étoile voyou perturbant le système. L'équipe de Vanderburg pense que ces explications et d'autres sont moins probables car elles nécessitent des conditions finement réglées pour obtenir les mêmes effets que les planètes compagnons géantes potentielles.

Les objets de la taille de Jupiter peuvent occuper une vaste gamme de masses, des planètes à peine quelques fois plus massives que la Terre aux étoiles de faible masse des milliers de fois la masse de la Terre. D'autres sont des naines brunes, qui chevauchent la ligne entre la planète et l'étoile. Habituellement, les scientifiques se tournent vers les observations de vitesse radiale pour mesurer la masse d'un objet, ce qui peut faire allusion à sa composition et à sa nature. Cette méthode fonctionne en étudiant comment un objet en orbite tire sur son étoile et modifie la couleur de sa lumière. Mais dans ce cas, la naine blanche est si vieille que sa lumière est devenue à la fois trop faible et trop sans relief pour que les scientifiques puissent détecter des changements notables.

Au lieu de cela, l'équipe a observé le système dans l'infrarouge à l'aide de Spitzer, quelques mois seulement avant que le télescope ne soit mis hors service . Si WD 1856 b était une étoile naine brune ou de faible masse, elle émettrait sa propre lueur infrarouge. Cela signifie que Spitzer enregistrerait un transit plus brillant qu'il ne le ferait si l'objet était une planète, qui bloquerait plutôt qu'émettrait de la lumière. Lorsque les chercheurs ont comparé les données Spitzer aux observations de transit de lumière visible prises avec le Gran Telescopio Canarias dans les îles Canaries en Espagne, ils n'ont constaté aucune différence perceptible. Cela, combiné à l'âge de l'étoile et à d'autres informations sur le système, les a amenés à conclure que WD 1856 b est très probablement une planète ne dépassant pas 14 fois la taille de Jupiter. Des recherches et observations futures pourront peut-être confirmer cette conclusion.

La découverte d'un monde possible en orbite autour d'une naine blanche a incité la co-auteur Lisa Kaltenegger, Vanderburg et d'autres à considérer les implications pour l'étude des atmosphères de petits mondes rocheux dans des situations similaires. Par exemple, supposons qu'une planète de la taille de la Terre soit située dans la plage des distances orbitales autour de WD 1856 où l'eau pourrait exister à sa surface. À l'aide d'observations simulées, les chercheurs montrent que le futur télescope spatial James Webb de la NASA pourrait détecter de l'eau et du dioxyde de carbone dans le monde hypothétique en observant seulement cinq transits.

Les résultats de ces calculs, menés par Kaltenegger et Ryan MacDonald, tous deux à l'Université Cornell d'Ithaca, New York, ont été publiés dans The Astrophysical Journal Letters et sont disponibles en ligne .

«Encore plus impressionnant, Webb pourrait détecter des combinaisons de gaz indiquant potentiellement une activité biologique sur un tel monde en seulement 25 transits», a déclaré Kaltenegger, directeur du Carl Sagan Institute de Cornell. «WD 1856 b suggère que les planètes peuvent survivre à l'histoire chaotique des naines blanches. Dans les bonnes conditions, ces mondes pourraient maintenir des conditions favorables à la vie plus longtemps que l'échelle de temps prévue pour la Terre . Nous pouvons maintenant explorer de nombreuses nouvelles possibilités intrigantes pour les mondes en orbite autour de ces noyaux stellaires morts.

Il n'y a actuellement aucune preuve suggérant qu'il existe d'autres mondes dans le système, mais il est possible que des planètes supplémentaires existent et n'ont pas encore été détectées. Ils pourraient avoir des orbites qui dépassent le temps que TESS observe un secteur ou sont inclinés de telle sorte que les transits ne se produisent pas. La naine blanche est également si petite que la possibilité de capturer des transits de planètes plus éloignées dans le système est très faible.

 
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  • 4 semaines plus tard...
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Le 22/07/2020 à 16:38, jackbauer a dit :

Elles font respectivement 14 et 6 fois la masse de Jupiter. Elles tournent 160 et 320 fois plus loin de leur étoile que la Terre du Soleil. 

 

14 plus ou moins 3 Masses de Jupiter c'est limite pour parler d'un planète, ça peut aussi être une naine brune (la limite entre les deux est vers 13 masses de Jupiter).

Ça en fait un objet particulièrement intéressant à étudier, à la limite entre planète géante et naine brune.

  • 3 mois plus tard...
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Une nouvelle étude concernant le célèbre système Trappist-1 :

 

https://exoplanets.nasa.gov/news/1669/seven-rocky-trappist-1-planets-may-be-made-of-similar-stuff/

 

traduction automatique :

 

L’étoile naine rouge TRAPPIST-1 abrite le plus grand ensemble de planètes à peu près de la taille de la Terre jamais trouvé dans un seul système stellaire. Situés à environ 40 années-lumière, ces sept frères et sœurs rocheux fournissent un exemple de l’énorme variété de systèmes planétaires qui remplissent probablement l’univers.

Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans le Planetary Science Journal montre que les planètes TRAPPIST-1 ont des densités remarquablement similaires. Cela pourrait signifier qu’ils contiennent tous à peu près le même rapport de matériaux pensés pour composer la plupart des planètes rocheuses, comme le fer, l’oxygène, le magnésium et le silicium. Mais si c’est le cas, ce ratio doit être nettement différent de celui de la Terre : les planètes TRAPPIST-1 sont environ 8% moins denses qu’elles ne le seraient si elles avaient le même maquillage que notre planète d’origine. Sur la base de cette conclusion, les auteurs de l’article ont émis l’hypothèse que quelques mélanges différents d’ingrédients pourraient donner aux planètes TRAPPIST-1 la densité mesurée.


Certaines de ces planètes sont connues depuis 2016, lorsqueles scientifiques ont annoncé qu’ils avaient trouvé trois planètes autour de l’étoile TRAPPIST-1 à l’aide du petit télescope planètes et planétaires en transit (TRAPPIST) au Chili. Des observations ultérieures du télescope spatial Spitzer, aujourd’hui à la retraite de la NASA, en collaboration avec des télescopes terrestres, ont confirmé deux des planètes d’origine et en ont découvert cinq autres. Géré par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA dans le sud de la Californie, Spitzer a observé le système pendant plus de 1 000 heures avant d’être mis hors service en janvier 2020. Hubble de la NASA et les télescopes spatiaux Kepler, aujourd’hui à la retraite, ont également étudié le système.
Les sept planètes TRAPPIST-1, si proches de leur étoile qu’elles s’inséraient dans l’orbite de Mercure, ont été trouvées par la méthode de transit : les scientifiques ne peuvent pas voir les planètes directement (elles sont trop petites et faibles par rapport à l’étoile), alors elles recherchent des creux dans la luminosité de l’étoile créés lorsque les planètes se croisent devant elle.

 

Des observations répétées des creux de la lumière des étoiles combinées à des mesures du moment des orbites des planètes ont permis aux astronomes d’estimer les masses et les diamètres des planètes, qui ont été à leur tour utilisés pour calculer leurs densités. Les calculs précédents ont déterminé que les planètes sont à peu près la taille et la masse de la Terre et doivent donc aussi être rocheuses, ou terrestres – par opposition à dominées par le gaz, comme Jupiter et Saturne. Le nouvel article offre les mesures de densité les plus précises à ce jour pour n’importe quel groupe d’exoplanètes – des planètes au-delà de notre système solaire.

Les sept planètes TRAPPIST-1 possèdent des densités similaires – les valeurs ne diffèrent pas de plus de 3 %. Cela rend le système très différent du nôtre. La différence de densité entre les planètes TRAPPIST-1 et la Terre et Vénus peut sembler faible – environ 8 % – mais elle est significative à l’échelle planétaire. Par exemple, une façon d’expliquer pourquoi les planètes TRAPPIST-1 sont moins denses est qu’elles ont une composition similaire à celle de la Terre, mais avec un pourcentage inférieur de fer – environ 21 % par rapport aux 32 % de la Terre, selon l’étude.

Alternativement, le fer dans les planètes TRAPPIST-1 pourrait être infusé avec des niveaux élevés d’oxygène, formant de l’oxyde de fer, ou de la rouille. L’oxygène supplémentaire diminuerait les densités des planètes. La surface de Mars tire sa teinte rouge de l’oxyde de fer, mais comme ses trois frères et sœurs terrestres, elle a un noyau composé de fer non oxydé. En revanche, si la densité inférieure des planètes TRAPPIST-1 était entièrement causée par le fer oxydé, les planètes devraient être rouillées partout et ne pourraient pas avoir de noyaux de fer solide.
Eric Agol, astrophysicien à l’Université de Washington et auteur principal de la nouvelle étude, a déclaré que la réponse pourrait être une combinaison des deux scénarios - moins de fer dans l’ensemble et un peu de fer oxydé.

L’équipe a également cherché à savoir si la surface de chaque planète pouvait être recouverte d’eau, ce qui est encore plus léger que la rouille et qui changerait la densité globale de la planète. Si c’était le cas, l’eau devrait représenter environ 5 % de la masse totale des quatre planètes extérieures. En comparaison, l’eau représente moins d’un dixième de 1 % de la masse totale de la Terre.

Parce qu’elles sont placées trop près de leur étoile pour que l’eau reste liquide dans la plupart des cas, les trois planètes trappistes-1 intérieures nécessiteraient des atmosphères chaudes et denses comme celle de Vénus, de sorte que l’eau pourrait rester liée à la planète sous forme de vapeur. Mais Agol dit que cette explication semble moins probable parce que ce serait une coïncidence pour les sept planètes d’avoir juste assez d’eau présente pour avoir des densités similaires.


« Le ciel nocturne est plein de planètes, et ce n’est qu’au cours des 30 dernières années que nous avons pu commencer à percer leurs mystères », a déclaré Caroline Dorn, astrophysicienne à l’Université de Zurich et co-auteur de l’article. « Le système TRAPPIST-1 est fascinant parce qu’autour de cette seule étoile, nous pouvons en apprendre davantage sur la diversité des planètes rocheuses au sein d’un seul système. Et nous pouvons effectivement en apprendre davantage sur une planète en étudiant ses voisins ainsi, de sorte que ce système est parfait pour cela.

 

 

 

 

 

 

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  • Merci / Quelle qualité! 1
  • 1 mois plus tard...
Posté (modifié)

Une équipe utilisant l'instrument VISIR du VLT tente d'imager une (ou deux ?) exoplanètes dans le système Alpha du Centaure.

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/exploration/vers-l-observation-directe-d-exoplanetes-de-type-terre-au-telescope_152124

Un travail de Titan utilisant la coronographie pour "éteindre l'étoile" et un traitement complexe pour  tenter d'obtenir non pas le cliché de la trombine de notre voisin ET le plus proche mais :

 

181723560_ALPHAProximaduCentaure(VISIRVLT).jpg.bb203d096163fbd40d2cd48bb7837aa7.jpg

 

Citation

Il en ressort un point "source" qui peut correspondre à une planète. Mais cela peut être aussi une zone très brillante dans un disque de poussières. Ou bien tout simplement un artefact créé par l'instrument".

 

Il sera donc nécessaire de "confirmer" la nature de ce "point source", par d'autres méthodes ....

 

un autre article (en anglais)

https://www.syfy.com/syfywire/have-astronomers-finally-found-a-planet-around-alpha-centauri-maaaaaaaaaybe

 

La publication dans Nature (très technique)

https://www.nature.com/articles/s41467-021-21176-6

Modifié par montmein69_2
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  • 2 mois plus tard...
Posté

Pour mettre un peu de contexte, les points sources en imagerie sont très rarement des planètes.

Mais une surdensité dans un disque c'est déjà bien intéressant !

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