Aller au contenu

aller au-dela de la vitesse de la lumière


patfinder

Messages recommandés

Posté
Si l'on accepte que ce rapport définisse la (norme de la) vitesse de la particule,

Les deux relations étant vraie et égales pour toute masse m aussi petite que l'on veut, le passage à m=0 se fait sans problème (par continuité). Jolie démonstration.:rolleyes:

  • Réponses 138
  • Créé
  • Dernière réponse
Posté
Texte supprimé.

La terminologie que j'adopte est décidément trop incompatible avec celle des autres interventions.

 

Il est plus simple de voir l'explication de Bleu ci-dessous.

 

Mais bon sang de bois, cessez-donc de retirer vos écrits...

 

J'avais lu ce post rapidement dans l'après-midi, trouvé intéressant, et voulait y revenir ce soir...

 

Votre façon de faire est irrespectueuse de vos interlocuteurs... :mad:

Posté
Maintenant, dans le cadre du Modèle Standard le photon a une masse nulle. Dans ce modèle, il existe d'autres particules ayant une masse nulle : les gluons.

Je pensais, pour l'avoir lu(*), que les particules messagères des interactions avaient une masse d'autant plus grande que la portée de l'interaction était plus courte. Ainsi, le photon, vecteur de l'interaction électromagnétique de portée infinie, a une masse nulle. Alors que les bosons intermédiaires, vecteurs de l'interaction faible de portée très courte, ont une masse élevée. Or, l'interaction forte est de courte portée donc les gluons ne devraient-ils pas avoir une grande masse ?

 

(*) La matière espace-temps, G. C-Tannoudji

Posté

Ah, les gars, z'êtes pas drôles!

J'avais commencé à lire un topic bien marrant où il était question de vaisseaux supraluminiques aplatis comme des crêpes ou baladés en laisse au bout d'une corde, de trous de vers instables qu'il fallait dilater avant de s'en servir (les enfants sont couchés?)... et au bout de 3 pages, je me retrouve avec du pinaillage pour savoir si la masse c'est bien la masse au repos ou si elle peut devenir infinie, ou même carrément des formules de mécanique relativiste.

 

Non franchement, z'êtes pas cool...:be:

 

Relisez "Nemesis" d'Asimov... c'est beau, c'est fort, et y'a de belles descriptions de voyages supraluminiques plantés avec gravitation inversée car masse négative.

Oh oui oh oui oh oui!!! :bond:

Posté

Lasilla, puisque tu es là, j'en profite pour poser une question que j'ai pas osé poser hier : la vitesse du photon par rapport au photon, c'est 0 (puisque c'est par rapport à lui même), c (puisque tout le monde voit une vitesse de la lumière égale à c) ou non définie (puisque le temps ne s'écoule pas) ?

 

(Ne réponds pas, c'est pour pinailler encore plus - mais j'avoue que je ne connais pas la bonne réponse [peut-être la 3è ?] ...)

Posté

Alors moi je dis que tu n'as pas précisé si tes deux photons sont dans le même milieu, et si ce milieu était bien homogène et isotrope.

Parce que là, sinon, ça change tout...

 

Mais peut-être est-ce une vitesse par rapport à lui-même? :be:

 

Sinon, j'hésite entre 1 et 3... mais franchement... franchement... si tu savais ce quej'en pense, en vrai... :xd:

Posté

Pas deux photons mais un seul : « puisque c'est par rapport à lui même ».

 

D'ailleurs, quelle est ma vitesse par rapport à un photon ? c puisque lui va à c par rapport à moi ? Sauf que c'est impossible, c est une limite inatteignable. Je penche donc là encore pour une 3è réponse : le photon ne peut pas voir de vitesses puisque le temps ne s'écoule pas.

 

C'est quand même des bestioles bizarres, ces photons...

Posté
Lasilla' date=' puisque tu es là, j'en profite pour poser une question que j'ai pas osé poser hier : la vitesse du photon par rapport au photon, c'est 0 (puisque c'est par rapport à lui même), c (puisque tout le monde voit une vitesse de la lumière égale à c) ou non définie (puisque le temps ne s'écoule pas) ?

 

(Ne réponds pas, c'est pour pinailler encore plus - mais j'avoue que je ne connais pas la bonne réponse [peut-être la 3è ?'] ...)

 

Pour moi, la question n'a pas de sens, parce que tu ne peux pas te placer dans un référentiel où le photon est au repos.

 

Je pensais, pour l'avoir lu(*), que les particules messagères des interactions avaient une masse d'autant plus grande que la portée de l'interaction était plus courte. Ainsi, le photon, vecteur de l'interaction électromagnétique de portée infinie, a une masse nulle. Alors que les bosons intermédiaires, vecteurs de l'interaction faible de portée très courte, ont une masse élevée. Or, l'interaction forte est de courte portée donc les gluons ne devraient-ils pas avoir une grande masse ?

 

(*) La matière espace-temps, G. C-Tannoudji

 

Oui, mais non. Les quarks et les gluons sont confinés, pour une raison qui dépasse mes compétences de vulgarisation (et qui indique que je n'ai pas encore tout compris ;-))

 

Le mieux est peut-être de regarder un peu l'article wiki :

http://en.wikipedia.org/wiki/Color_confinement

 

Je n'ai pas vraiment de référence vers un article de vulgarisation à donner... Quelqu'un d'autre sait peut-être !

Posté
Je penche donc là encore pour une 3è réponse : le photon ne peut pas voir de vitesses puisque le temps ne s'écoule pas.

 

C'est quand même des bestioles bizarres' date=' ces photons...[/quote']

 

Justement, et l'effacement rétrospectif est fort dommage, DJeep avait dit quelque chose d'intéressant sur ce sujet. :refl:

 

(réponse 3 aussi, pour moi)

Posté
Justement, et l'effacement rétrospectif est fort dommage, DJeep avait dit quelque chose d'intéressant sur ce sujet. :refl:

 

 

L'effacement rétrospectif est la preuve que nous pouvons voyager dans le passé.

Posté
Pour moi, la question n'a pas de sens, parce que tu ne peux pas te placer dans un référentiel où le photon est au repos.

Mais c'est cette phrase qu'il faut expliquer ! Pourquoi, par rapport à lui même, le photon n'est-il pas au repos ? C'était le but de ma question. (Là, j'ai l'impression que tu réponds en gros "c'est impossible parce que c'est impossible". Non ?)

Posté
Mais c'est cette phrase qu'il faut expliquer ! Pourquoi' date=' par rapport à lui même, le photon n'est-il pas au repos ?[/quote']

 

Parce que le photon ne constitue pas un repére galiléen.

 

(Bon, OK, c'est encore une autre façon de le dire :cool:)

Posté

sa marche bien ma discute

Bref quelqu'un sait où est ce que je pourrai trouvais votre livre dont vous parler "Nemesis" :)

Car je crois pas l'avoir lus et j'aimerai bien savoir de quoi vous parler

Posté

Si c'est rigolo à lire !

 

patfinder, vu les sujets que tu lances et les débats toujours enclenchés, tu es heu, journaliste ou quoi ? ;):be:

Posté
L'objet "photon" étant la traduction tangible de la causalité (ou interaction)...
,

Excellente réécriture pédagogique (au moins pour moi) du rapport entre le photon, l'énergie et la loi de causalité dans le message 74. Merci de cet effort !

Invité akira
Posté

il faut appeler un chat, un chat.

 

Mort ou vivant ou les deux ?

 

Dsl c'etait trop tentant .. :rolleyes:

Invité akira
Posté
je pensais que quelqu'un me la sortirait celle-là

et ce fut une minette

 

Euh ... Akira est un prenom mixte ... masculin dans mon cas. :p

Posté
Mais c'est cette phrase qu'il faut expliquer ! Pourquoi' date=' par rapport à lui même, le photon n'est-il pas au repos ? C'était le but de ma question. (Là, j'ai l'impression que tu réponds en gros "c'est impossible parce que c'est impossible". Non ?)[/quote']

 

Okay, je ne suis peut-être pas tout à faire sûr d'avoir bien compris ta question !

 

Si tu me demandes "Quelle est la vitesse de ma voiture par rapport à ma voiture", alors pour répondre à cette question, je me place dans le référentiel propre de ta voiture et je mesure la vitesse de la voiture. Ici la réponse est évidemment 0 m/s.

 

"Quelle est la vitesse d'un photon par rapport à lui-même" sous-entend (pour moi) que tu cherches à te placer dans le référentiel où il est au repos, ce qui n'est pas possible.

Posté

D.JeeP, j'ignore si tu as ou non écrit des textes de vulgarisation sur la cosmologie ou l'astrophysique, mais j'ai tendance à penser que non parce que... tu fais un certain nombre de remarques bien pertinentes que les vulgarisateurs ne semblent pas souvent se faire à eux-mêmes avant d'écrire.

 

Mais j'avoue ne pas avoir acquis de nouveaux ouvrages depuis une dizaine d'années.

 

Ta remarque sur la création de perplexité chez le profane par les confusions induites en son esprit par le flou d'un vocabulaire professionnel n'est confirmée que par trop d'exemples.

 

(Pourtant, je ne voudrais pas tomber non plus dans le travers de la précision conceptuelle et langagière poussée selon moi à la caricature par l'apparition peu ancienne de termes comme par exemple dioxygène, etc., lorsque les circonstances où l'on rencontre du monoxygène sont en général assez spécifiques pour que n'existe aucune confusion. On disait d'ailleurs oxygène atomique. Mais on a dû avoir peur des écologistes et de les voir tomber sur le mot atomique. C'est à peine une boutade, puisqu'on a bien banni l'appellation "résonance magnétique nucléaire" des examens médicaux.)

 

Plus haut tu fais également mention de la confusion entre vitesse de la lumière dans un référentiel classique et vitesse dans le cadre de la prise en compte d'un facteur d'échelle de l'expansion de l'univers. Voilà un bon exemple de discrimination généralement laissée dans le flou complet par le vulgarisateur. C'est à croire que le vulgarisateur, ayant décidé du niveau de son texte, s'imagine que le lecteur arrêtera précisément sa compréhension au dit niveau... sans que lui viennent à l'esprit les brumes et les contradictions qui naissent justement de demi-explications.

 

Résultat : ce n'est qu'à force de multiplication des lectures que, indice après indice, la lumière se fait au moins partiellement. J'apprécie donc que tu mettes les pieds directement dans le plat au lieu de rester au niveau (à croire qu'ils le font quelquefois exprès) de la question posée, en elle-même si fragmentaire que rien ne découlerait d'utile d'une réponse directe.

Posté

D.JeeP,

 

concernant les pages scientifiques de Jacques Lavau

sciences dures / physique / quantique pour les nuls et sottisier de la quantique

"Soyez savants, devenez prophètes" de Georges Charpak et Roland Omnès

consternant de malhonnêteté et d'incompétence...

 

Peut-on aussi avoir des doutes dans la manière d'aborder les sujets du point de vue zététique en ce qui concerne G. Charpak?

Peut-être pourras-tu nous éclairer?

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.