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vitesse de la lumière en RG


asri

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Posté
l’interaction électromagnétique est de portée infinie car la masse du photon est nulle, par exemple.

 

Est-ce qu'une hypothétique masse inertielle du photon impliquerait une dimension spatiale finie de l'espace ?

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Posté
Ben, inférieure strictement à c...Maintenant, pour le calcul exact (*), je n'en sais rien... :refl:

 

 

(*) D'ailleurs, peut-on la calculer ?

 

Moi non plus, je n'en sais rien... Au risque de me faire corriger par rt42, je dirais n'importe quoi de supérieur ou égal à zéro et inférieur à c. Pour autant que l'on puisse parler en ces termes ordinaires des bosons virtuels...Peut-être faudrait-il dire toutes ces vitesses à la fois, avec différentes probabilités de trouver l'une ou l'autre (mais je n'en suis pas sûr, on est dans le domaine des particules virtuelles).

 

La portée de l'interaction n'est pas la distance entre les particules qui interagissent. Exemple : la portée de l'interaction électromagnétique est infinie...

Posté
... la théorie des champs vous dit que ...

Si la particule qui véhicule l’interaction est sans masse, son énergie peut être arbitrairement petite (Delta E = h nu…), donc R peut être infini : l’interaction électromagnétique est de portée infinie car la masse du photon est nulle, par exemple.

...

 

Je me sent moins seul :) merci rt42.

J'aurai pu rajouter que justement la virtualité permet de résoudre un certain nombre de contradictions apparentes ;)

Mais je pense que ce qui intéresse ce forum tourne quand même autour des interactions dites "de portée infinie", plus précisément le photon et l'hypothétique graviton. Quand aux particules vituelles elles nous intéressent un peu quand on parle du vide (effet Casimir).

Il est vrai qu'on ne peut être aussi restrictif puisque la MQ éclaire magnifiquement un grand nombre de choses incompréhensibles sinon.

Je prend beaucoup de précautions pour ne froisser personne et je ne parle que pour moi. Si j'avais voulu parler MQ je me serai proposé sur un autre forum.

Dans celui-ci je maintient et reconfirme à mes très estimés et savants interlocuteurs que les particules sans masse se déplacent à la vitesse limite. Ce n'est que pour une question simple de crédibilité de ce fil.

Cordialement

YAC5

Posté
Je me sent moins seul :) merci rt42.

J'aurai pu rajouter que justement la virtualité permet de résoudre un certain nombre de contradictions apparentes ;)

Mais je pense que ce qui intéresse ce forum tourne quand même autour des interactions dites "de portée infinie", plus précisément le photon et l'hypothétique graviton.

 

Cher YAC5,

 

Ce qui intéresse les gens, c’est surtout que l’on ne raconte pas de groooosses bêtises, enfin c’est mon avis. Vous en avez hélas dit quelques unes, en affirmant que les bosons de l’interaction faible étaient sans masse. Vous l’avez répété deux fois, et je vous ai déjà vu dire des choses assez douteuses sur d’autres sujets avec vos airs savants. Bref, attention à ce que vous dites, et évitez de parler de mécanique quantique !

 

Cordialement,

Posté
Est-ce qu'une hypothétique masse inertielle du photon impliquerait une dimension spatiale finie de l'espace ?

 

On ne sait pas si le photon a ou non une masse nulle. Des arguments théoriques suggèrent que c’est oui, et les limites sur la masse sont très, très basses. Que la masse soit nulle ou non ne changerait rien au devenir de l’expansion de l’univers.

 

Cordialement,

Posté
...Ce qui intéresse les gens, c’est surtout que l’on ne raconte pas de groooosses bêtises, enfin c’est mon avis. ...

 

Bonjour rt42,

C'est aussi le mien.

Nous ne connaissons réciproquement pas nos parcours alors prudence dans vos affirmations. Personne n’est ici pour en juger d’autre. Vous pouvez pourtant me critiquer car j’en ai besoin pour m’amender en permanence et apprendre de la part de ceux qui en savent plus. Mais il faut alors le démontrer.

 

En l’état actuel des connaissances je maintiens ce que j'ai écrit. Il est dommage de mélanger masse inertielle et énergie. Les interactions sont véhiculées par des particules sans masse quand elles sont « réelles » et par des particules également sans masse quand elles sont « virtuelles » pour l’excellente raison qu’elles sont précisément virtuelles. Elles ne peuvent avoir d’existence réelle sans apport d’énergie, et encore faut-il être très prudent pour le constater étant donné les échelles de temps et d’espace en jeu. Si ne sommes pas d’accord sur ce fait on n’y arrivera jamais.

 

Lorsque vous imaginez que le photon puisse avoir une masse, même faible, vous donnez là l’exemple exact de ce que j’avance : si le photon a une masse, même faible, sa vitesse ne peut plus être la sienne :) Maintenant vous pouvez tout à fait être d’un avis contraire et je serai enchanté que vous me l’expliquiez convenablement.

 

Mon savoir actuel repose sur le fait que pour donner « corps » à une virtuelle il faut "monter" à un niveau d'énergie énorme et l’on parle alors effectivement de masse équivalente. On ne sait pas en parler hors ça. Le langage de labo de physique nucléaire ne doit pas faire croire que la RG est fausse en utilisant un langage sortit de son contexte mathématique. J’ajouterai, pour ajouter une « grooossse bétise » que l’on ne voit même pas ces particules mais qu’on les déduit de leur produit de désintégration, leur « signature ». Le terme de masse utilisé représente le niveau d’énergie nécessaire pour cela. Le produit de désintégration peut, lui, avoir une masse inertielle bien réelle lorsqu’il s’agit de fermions. Vous allez me dire que c’est une bataille de mots. Précisément. Je l’ai souligné simplement, à votre indignation j’en suis désolé. [Je déplore le suivisme actuel de nos labos en ce qui concerne la langue de publication, le français étant un outil d’une précision bien supérieure.]

 

J'espère que vous compreniez bien ce que je dis. La MQ comme la RG a accumulé tant de succès que l’on ne peut pas la remettre en cause facilement. Inversement, ceux qui baignent dans la culture MQ ne doivent pas trop vite passer de leurs modèles dits virtuels, au monde réel de l’échelle humaine. Ainsi monsieur tout le monde a fait un peu de chimie et connait le poids de tel ou tel élément sans y trouver une masse soudaine due à des particules d’interaction. La RG utilise le photon sans masse par définition bien connu de tous les taupins du monde. Pourtant la MQ attribue une « masse » aux virtuelles. C’est explicable et il faut le faire simplement sans verser dans le sensationnalisme actuel.

 

Il est normal que l’on remette en question en permanence le savoir. Ainsi on peut remettre en question la MQ qui ne tient aucun compte de la gravité et utilise un temps réversible. On peut remettre en question la RG qui définit la vitesse limite comme celle de déplacement de particules de masse nulle et qui considère la gravitation comme un effet géométrique. Mais pour l’instant aucune théorie alternative n’a fait sa preuve. Je tiens donc un langage minimum qui est de dire que 1+1=2 [même si dans les labos informatiques c’est une « grooossse bétise » :)].

 

Je ne poursuivrai pas plus cette discussion qui dérape à présent hors de son sujet initial et où j’ai dit ce que je devais. J’essai de participer au mieux à ce forum que je trouve être d’une bonne tenue. Pardon pour ce monologue un peu long et un peu triste.

 

Ne retenez de tout ceci que la vitesse de la lumière est une constante universelle, une définition dans sa valeur et que le photon est de masse nulle.

 

Cordialement

YAC5

Posté

...

 

Je passe quelquefois sur ce genre de post...

 

Je vais plutôt acheter quelques bouquins, sur le coup, je préfère les monologues.

 

C'est pas parce qu'on comprend que c'est juste, et c'est pas plus parce que c'est juste qu'on comprend.

Posté
On ne sait pas si le photon a ou non une masse nulle. Des arguments théoriques suggèrent que c’est oui, et les limites sur la masse sont très, très basses. Que la masse soit nulle ou non ne changerait rien au devenir de l’expansion de l’univers.

 

Cordialement,

 

 

Je n'ai pas voulu parler d'une influence de l'éventuelle masse du photon sur le freinage de l'expansion.

Si une masse du photon impliquait qu'il eût une durée de vie limitée (démontrée au moins égale à l'âge de l'univers moins le temps passé entre le BB et l'émission du rayonnement fossile), elle impliquerait aussi une limite de portée de l'interaction E.M. Cela voudrait-il dire que tout l'univers ne serait pas alors nécessairement sensible à telle émission EM fait ici ou là, ou bien que tout l'univers devant y être sensible, il s'ensuivrait une contrainte de finitude spatiale et/ou spatio-temporelle ?

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