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Nébuleuses planétaires


François Teyssier

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Posté

Objets tout aussi spectaculaires en spectroscopie qu'en imagerie classique, je ne m'y étais pas encore trop penché, à l'exception de ZZ Lep, qui est aussi cataloguée comme étoile symbiotique. De fait un certain nombre d'étoiles symbiotiques ont été initialement cataloguées comme nébuleuses planétaires.

 

Voici NGC 6210, nébuleuse planétaire de magnitude 9, dans la constellation d'Hercule. Le spectre permet de comprendre immédiatement pourquoi cette nébuleuse apparait bleue/vert émeraude ([OIII] sature le capteur en 300 secondes)

 

NGC-6210-1.gif

ngc6210-a-s.gif

ngc6210-2.gif

 

En zoomant sur l'échelle des intensités, on a notamment les raies classiques des nb : les deux raies interdites de l'azote ionisé une fois[NII] ainsi que les raies [s II].

 

François Teyssier

http://www.astronomie-amateur.fr/ProjetsSpectro%20NP.html

 

à suivre ...

Posté

Je me permets d'importer ton dernier spectre de la nova qui passe au stade auroral, pré nébulaire au fur et à mesure que son enveloppe se dilue.

Ton parallèle entre nébuleuse planétaire et étoiles symbiotiques y trouve ses racines

v407%20cyg%2020100427%20MF.gif

 

Benji aussi s'est passionné des nébuleuses planétaires, d'abord au crayon et au dobson, ensuite au 150 trait et au LhiresIII

Posté

Tu fais bien d'insister sur la similarité : un milieu très ténu, une forte excitation, qui permettent l'apparition des raies interdites et globalement des raies très fines. Un grande différence : la coquille de gaz issue de l'explosion de la nova est encore en pleine expansion, elle commence à atteindre les faibles niveaux de densité qui "autorisent" les raies interdites, et enfin elle évolue à une échelle de temps faible. Chaque jour montre une évolution.

Les nébuleuses donneront le même spectre l'an prochain ou dans 10 ans (au moins à l'échelle des moyens amateurs).

Benji a montré que l'on pouvait faire des études intéressantes à partir des mesures d'intensité des raies qui permettent de déterminer certains paramètres physiques (densité, température). Bien sûr cela n'apporte pas de connaissances nouvelles pour ces nébuleuses brillantes qui ont été étudiées en large et en travers, mais c'est un bon apprentissage des méthodes de l'astrophysique.

 

Une autre : NGC 2392, d'aspect très semblable, [OIII] moins proéminent, mais HeII 4686 plus intense.

 

ngc%202392.gif

ngc%202392%20-s.gif

ngc%202392%20crop.gif

 

François

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