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En astronomie, l'apex est le nom donné à un point de la sphère céleste, proche, selon les auteurs des traités mentionnant ce phénomène, des étoiles Alpha de la constellation de la Lyre (Véga, ou Wega) ou Zêta de la constellation d'Hercule, et vers le quel se déplace le système solaire tout entier dans son mouvement propre au sein de notre galaxie. Ce déplacement, mis en évidence par application de l'effet dit Doppler-Fizeau, se ferait à une vitesse d'environ 20 km/s.

 

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Apex_%28astronomie%29 »

 

 

L'étoile de Barnard est une étoile de la constellation d'Ophiuchus, connue pour être l'astre possédant le mouvement propre le plus important relativement au Soleil (10,3" par an). Ce mouvement propre rapide a été découvert par l'astronome Edward Emerson Barnard en 1916.

 

L'étoile se trouve à une distance de 1,8 parsec (soit 5,98 années-lumière), c'est la cinquième étoile la plus proche de la Terre. Seuls le Soleil et les trois composantes d'Alpha Centauri sont plus proches de nous. Mais comme il s'agit d'une naine rouge (de type spectral M4), bien qu'elle soit très proche, sa luminosité est trop faible pour pouvoir l'observer sans l'aide d'un télescope ou de jumelles puissantes. Sa magnitude apparente est de 9,54.

 

Le mouvement propre à cette distance correspond à une vitesse latérale de 90 km/s.

 

En 1963, Peter van de Kamp annonça avoir détecté des pertubations dans le mouvement propre de l'étoile qui semblaient indiquer qu'elle était accompagnée d'une ou plusieurs planètes comparables en masse à Jupiter. Cette explication fut généralement acceptée par les astronomes, et contribua à la forte popularité de l'étoile de Barnard dans le monde de la science-fiction. Depuis l'acquisition de nouvelles données au début des années 80, un consensus s'est établit dans la communauté des astronomes pour dire que l'annonce de Kamp était erronée, et que l'étoile n'est finalement pas accompagnée de planètes.

 

L'étoile de Barnard est également connue dans les catalogues sous les désignations BD+04°3561a, HIP 87937, Munich 15040, Vyssotsky 799, LHS 57, GCTP 4098.00, G 140-024, et bien d'autres noms techniques encore.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_de_Barnard

 

 

En astronomie, on appelle mouvement propre le mouvement apparent des étoiles sur la sphère céleste. Il fut découvert en 1718 par Edmund Halley lorsqu'il remarqua que les positions de Sirius, Arcturus et Aldébaran s'écartait de plus d'un demi-degré de celle mesurée par Hipparque environ 1850 ans auparavant.

 

À première vue, les étoiles semblent occuper une position fixe sur la sphère céleste. Cela signifie qu'elles formeraient toujours les même astérismes et que, par exemple, la grande Ourse aurait exactement la même apparence dans un siècle que celle qu'elle a actuellement. Cela n'est pas exact : des observations précises et étalées dans le temps montrent que les constellations changent lentement de forme et que les étoiles se déplacent les unes par rapport aux autres. C'est pourquoi ce mouvement est qualifié de propre car il représente réellement le mouvement de chacune des étoiles. Il s'oppose au mouvement impropre qui affecte les coordonnées de toutes les étoiles dans la même mesure, il est causé par les mouvements de précession et de nutation de l'axe de rotation de la Terre, ainsi que par l'aberration de la lumière. Seul le mouvement propre correspond à un mouvement réel des étoiles.

 

L'étoile de Barnard possède le mouvement propre le plus élevé de toutes les étoiles : 10,3 secondes d'arc par an ; c'est-à-dire qu'elle parcourt dans le ciel un angle égal au diamètre apparent de la Lune (1/2°) en 180 ans. Un mouvement propre élevé est généralement une forte indication de la proximité de l'étoile en question ; par exemple l'étoile de Barnard est la deuxième étoile la plus proche de nous si on considère le système Alpha Centauri comme un tout.

 

Les mouvements propres de plusieurs millions d'étoiles sont consignés dans le catalogue Tycho.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_propre

 

D'accord, mais je ne comprend pas bien à quoi se mouvement est du.

 

C'est la rotation autour du centre de la galaxie semble t il.

 

Mais alors pourquoi a t on des étoiles qui vont plus vite que d'autres ? Ainsi Barnard qui est proche de nous astronomiquement parlant devrait aller à la même vitesse que nous ?

 

De même, comment explique t on quelle non pas toute la même trajectoire ?

Ainsi, certaines étoiles deviennent plus proches de nous dans le temps, d'autres s'en éloignent.

 

Et, que fait on du mouvement crée par le big bang puique si j'ai bien compris, les galaxies s'éloignent les une des autres, les étoiles devraient aussi avoir un mouvement entres elle ?

 

Enfin est il vrai que notre système oscille verticalement par rapport au centre de la galaxie ?

 

Pour le terme "entrer en contact", je me suis mal exprimé, je voulais dire être très proche en terme astronomique.

 

J'ai même cru comprendre que la Terre est déjà rentrée dans le passé dans un essain d'étoile, apportant des perturbations sur le système solaire et la Terre.

 

 

Pour Ortog,

 

Je n'ai jamais dit que Tchernobyl fut sans conséquence sur la santé humaine.

 

J'ai moi même eut une leucémie, qui est un cancer de la moelle osseuse, et il semble que cela soit du au passage du nuage radioactif sur la France...

 

Le titre est peut être inacceptable, mais il est dit que le terrain ayant subi une catastrophe écologique, il sert alors d'étude (attention il n'est pas dit que c'est une chance d'avoir ce terrain d'experience), entre autre sur les répercussions de la radioactivité sur le vivant. Et là, selon cet article, il est dit que le vivant (flore-faune) n'est pas mort, qu'il continue à se développer, ce qui est en soit positif, et porteur d'espoir.

 

Ce que j'essaye de dire c'est que l'homme est plus résistant qu'on ne le pense, et que malgré les catastrophes il continue d'évoluer. Bref, il s'adapte à un environnement dynamique.

 

Et pour s'adapter depuis sa naissance, survivre, l'espèce humaine a due évoluer physiquement et mentalement.

 

En effet, une espèce qui ne s'adapte pas aux changement de son environnement meurt.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Invité Ortog
Posté

"En effet, une espèce qui ne s'adapte pas aux changement de son environnement meurt."

 

C'est vrai, mais aucun organisme complexe ne peut s'adapter à un changement sur deux générations.

 

L'homme pourri tout et il y en a toujours qui imaginent que c'est dans l'ordre naturel des choses, et si il y a des victimes du "progrès" des autres, c'est un dommage colatéral.

 

Sévéso, Tchernobyl, Bopal, les atolls autours de Mururoa, la mer d'Aral, le lac Tchad... Ce ne sont pas des changements d'environnement, mais des accidents technologiques.

 

Ortog

Invité Ortog
Posté

Pour en revenir au paradoxe de Fermi, une civilisation doit pouvoir durée longtemps pour faire des projets de conquète galactique. Sur terre, l'une des rares créatures à avoir résister à toutes les attaques du temps est la fourmi.

 

Pourtant, pas l'air interessée par l'espace l'animal.

 

J'imagine la tête qu'on ferait si des E.T. débarquaient et que ce soit des grosses fourmis, venues voir les fourmis terrestres et se fichant des hommes comme de l'an 40.

 

Ce serait un peu comme dans Rendez-vous avec Rama.

 

Ortog

Posté

Il faudrait peut-être arrêter avec les fourmis...

 

Les insectes ne peuvent developer aucune technologie avancé pour une raison bien simple :

 

C'est une simple question d'échelle :

 

Comment voulez vous qu'un insecte puisse maîtriser le feu !

 

Or la maîtrise du feu est le départ obligé de toute évolution technologique

 

...et tant pis pour les adulateurs de Weber (que je considère par ailleurs comme un piètre écrivain) :-/

Posté
Message écrit par kaleo@08/09/2005 - 17:29

et que malgré les catastrophes il continue d'évoluer. Bref, il s'adapte à un environnement dynamique.

 

Et pour s'adapter depuis sa naissance, survivre, l'espèce humaine a due évoluer physiquement et mentalement.

 

 

L'évolution ne se fait pas sur ces échelles courtes, nous ne sommes pas vraiment différents des hommes qui ont fait de belles peintures à Lascaux...et je ne me risquerai pas à dire que nous sommes plus intelligents. disons qu'on a accumélué quelques connaissances, voilà...

Pour ce qui est des dommages que l'on inflige à notre environnement, ils sont récents et inédits dans l'histoire humaine, et si il est possible que l'on y survive, je ne parierait pas trop de kopecks là-dessus...

Posté

Pas vraiment différent.

 

Mais quand même nous sommes plus grand en taille que nos ancêtres (un homme dans l'antiquité romaine faisait 1.50 à 1.60 m de moyenne), notre capital génétique s'enrichie, se mélange avec de nouveaux apports (depuis les invasions asiatiques huns en Europe, le groupe sanguin B+ est plus présent en Europe).

 

De même, les européens sont les survivants des grandes pestes noires du Moyen-Age.

Ainsi, un européen sur trois, voir plus de 50% de la population européene (c'est une moyenne, avec plus de morts dans certainnes contrées d'Europe) est décédée de cette maladie, et cela en moins d'une génération (quelques années).

En effet, ceux sont les plus résistants au virus de la peste qui ont survécus à l'hécatombe (pas de traitements efficaces à l'époque pour soigner cette maladie).

 

Ce virus à donc eut un impact sur notre évolution, "sélectionnant" les humains les plus résistant à son action (de l'époque). Ainsi, la population européenne est issue de cette catastrophe, elle diffère génétiquement (dans sa globalité) de celle d'avant l'hécatombe.

 

On trouve un exemple similaire en Afrique, avec une population qui a des globules rouges en faucille, ce qui la rend plus résistante à la malaria qu'un esquimau.

 

etc ...

 

Ainsi, notre espèce évolue, change d'une manière chaotique, en fonction des évènements, parfois lentement parfois d'une manière brutale, et parfois les changements se font sans qu'on sans aperçoive de suite, ils peuvent être imperceptibles comme majeurs.

 

D'ailleurs, j'ai cru comprendre que les rayonnements solaires et autres radiations cosmiques contribuent au changement du vivant.

Lorsque le champs magnétique c'est inversé sur Terre, il s'est affaibli, laissant alors passer plus d'UV, cassant les codes génétiques du vivant, favorisant (il me semble) alors de nouvelles combinaisons.

 

De plus, l'homme agit sur sa propre évolution ; et il est toujours là pour le raconter.

 

Mais bon c'est dans mon caractère de voir les choses sous un bon angle ;)

 

 

Pour l'impact récent sur l'écosystème de l'activité humaine, c'est vrai qu'on a pas fini d'en voir les conséquences.

 

Mais là où mon point de vue diffère du tien c'est que je suis d'un naturel optimiste.

 

L'homme a réussi à vivre dans des environnements extrèmes avec les moyens du bord, voir peu de moyens (esquimaus et autres inuits dans les déserts glacés de l'arctique, touaregs dans le Sahara, homme des cavernes lors des grandes glaciations, homme de l'âge de pierre qui a réussit à coloniser le monde sans utiliser de moyens modernes ; on a même trouvé des traces génétiques d'africains dans le code d'anciens squelettes d'indiens d'Amérique du Sud, laissant penser que des africains auraient franchis l'Atlantique à l'âge de pierre).

 

Il parvient même à vivre dans l'espace et aller faire un tour sur la Lune, un endroit plutôt hostile à la vie.

 

Bref, je préfère croire l'avenir de l'homme B)

Posté
Message écrit par kaleo@17/09/2005 - 03:42

Mais là où mon point de vue diffère du tien c'est que je suis d'un naturel optimiste.

 

 

Oh mais moi aussi je suis d'un naturel plutôt optimiste...

 

 

C'est intéressant ce que tu dis sur les évolutions récentes provoquées par la sélection par les grandes pandémies. Je n'y avais jamais pensé sous cet angle (notamment sur la peste du Moyen Age). L'évolution ça va donc un peu plus vite que je ne l'imaginais.

 

 

Bon, par contre je ne suis pas trop sûr d'avoir envie de vivre sur la Lune...J'aime bien les arbres, les oiseaux et la mer moi...

Invité Ortog
Posté

"Mais quand même nous sommes plus grand en taille que nos ancêtres (un homme dans l'antiquité romaine faisait 1.50 à 1.60 m de moyenne), notre capital génétique s'enrichie, se mélange avec de nouveaux apports (depuis les invasions asiatiques huns en Europe, le groupe sanguin B+ est plus présent en Europe)."

 

Ou vas-tu chercher cette théorie Kaléo ??? :b::b::b::s

 

La taille et l'enrichissement génétique n'ont rien à voir. La baleine Bleue est-elle plus riche génétiquement ? ? ?

 

 

Estonius, je faisais de l'humour avec les fourmis, mais la numéro 103 qui fréquente ce forum n'a pas réagit :be:

Ce que je voulais dire, c'est que peut-être, ils se foutraient pas mal de notre présence les E.T., comme ceux qui traversent le Système Solaire dans randez-vous avec Rama. Werber, je suis d'accord, c'est nul ;)

 

 

Ortog

Posté

Ce que je voulais dire en prenant l'exemple de la taille c'est que l'homme n'est pas une nature morte, au capital génétique figé.

 

D'ailleurs au sujet de la taille, la santé et l'hygiène jouent aussi un rôle.

 

La différence de taille se voit quand on compare les squelettes des nécropoles antiques (entre autre) avec les squelettes de notre époque.

 

L'espèce humaine comme tant d'autres on fait le choix de l'adaptation à un milieu changeant.

 

Pour exemple, un enfant est une combinaison entre l'adn du père et celui de la mère.

 

Bref, le brassage génétique est favorisé. Et un nouvel apport génétique (que se soit une nouvelle combinaison génétique ou un gène modifié pour diverses raisons) à des chances d'être diffusé dans l'espèce (pour exemple une résistance à une maladie).

 

On le voit avec nos ancêtres (homo erectus qui devient sapiens je crois pour les plus "récents" de nos ancêtres). Mais nous aussi les sapiens-sapiens évoluons, changeons grâce à se brassage génétique, et cela nous permet de survivre dans un environnement changeant, dynamique.

 

Ainsi, certaines espèces, comme les fourmis, n'évoluent plus de manière notable, depuis au moins avant l'apparition des mammifères il me semble.

 

Bref, pour moi c'est une des clefs de notre durée dans le temps et l'espace.

 

Je vois mal une fourmi devenir "intelligente" au point de construire autre chose que ce qu'elle fait actuellement du point de vue société et technique. Il faudrait au moins un changement majeur, un bouleversement génétique pour cela.

 

Bien sur il existe des espèces qui vivent sur Terre depuis plus longtemps que l'Homme, mais sont elles pour autant arrivées au même stade (culturel, technique, etc..) que l'homme ? L'homme dépasse dans tous les domaines nécessitant une reflexion les autres espèces.

 

On a bien détecté une intelligence notable dans certaines espèces, comme des pieuvres, des singes, mais pas de là à avoir un équivallent (pas un synonyme) à l'Homme.

 

De plus, la place est déjà prise par un super-prédateur, l'Homme, et je ne sais pas si l'Humain est près à accepter une colocation ;)

 

Il me revient le titre d'un roman "À la poursuite des Slans" de Van Vogt

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_poursuite_des_Slans

 

On y trouve toutefois des théories qui datent un peu (c'est l'impression que j'ai eu en lisant).

Invité Ortog
Posté

La taille indique simplement qu'on est une espèce qui à moins de carences alimentaires que nos ancétres.

 

Le brassage ethnique est une richesse pour l'espèce humaine, mais s'il y en a trop, si nous "fabriquons" une espèce humaine mondiale, alors ensuite, nous n'aurons plus de possibilité de brassage.

 

L'apport génétique et culturel est important et salutaire.

 

Imaginons nos E.T. de Fermi, devenu unique sur leur planéte. Ils n'ont plus de possibilité d'enrichissement...

 

C'est aussi un risque pour la durée de vie de la civilisation.

 

Ortog

Posté

Bonjour,

 

Je prend le post en cours de route, et franchement, je trouve que le sujet de départ est complètement dévié...

Pourquoi faire une critique du Paradoxe de Fermi, qui était connu pour avoir des idées géniales relayées par ses collaborateurs, et qui traite d'un sujet pour lequel on ne possède aucune info réaliste? Pour moi, c'est cela qui est paradoxal :):p

 

Plutôt que de vouloir voir et espérer contacter une forme de vie intelligente (qui existe certainement quelque part), ne serait il pas mieux d'ouvrir les yeux sur les formes de vies inconnues et qui s'éteignent tout près de nous?

 

20-100

Posté

Effectivement le brassage ethnique contribue à l'apparition de nouveaux apports génétiques. Mais ces apports, changements, peuvent aussi apparaître dans une population homogène génétiquement.

 

Par exemple un virus qui par son action change la carte génétique de la population européene.

 

Ou une nouvelle combinaison de l'adn chez un nouveau né.

 

Sachant qu'une partie de l'adn humain n'est apparement pas utilisé par l'Homme.

 

Etc...

 

Bref, l'espèce humaine a de la marge.

 

Oui c'est vrai que le sujet à dévié :-/

 

Ce paradoxe de Fermi donne du rêve, c'est pour cela qu'on en parle encore à mon avis.

 

Mais la vie humaine en dehors de la Terre va entraîner des changements chez l'homme et les espèces qui vont l'accompagner (au niveau du squelette entre autre dans l'espace à cause de l'apesanteure, les tempêtes solaires dans l'espace, sans compter les effets d'une autre planète sur l'homme, qui devra s'adapter etc...).

 

Bref, avant de découvrir une vie extra terrestre intelligente (si c'est possible ;) ), je verrais plutôt une diversification de l'espèce humaine due à des contextes de vie différents et éloignés de la Terre.

 

Et puis l'étude des espèces nous apprend beaucoup aussi sur le vivant,. C'est une des raisons qui fait je suis d'accord avec toi sur la préservation des espèces.

Posté

Bonjour à tous,

 

Je me présente, je suis nouveau sur la liste. Je m'appelle Daniel j'ai bientôt 48ans et je me passionne pour l'astronomie depuis l'age de 15 ans (ça fait une paye!).

Bref! je voulais juste réagir sur le premier message sur le paradoxe de Fermi que je viens tout juste de lire.

J'ai assisté il y a quelque temps à une conférence à l'IAP sur les voyages interstellaires et notre capacité technologique d'y accéder il me semble que le maître de conférence étais Nicolas Prantzos, éminent astrophysicien.

Il semblait dire que nous avons la capacité technologique de contruire des vaisseaux pouvant approcher la vitesse de la lumière, que ceux-ci s'exposaient à de divers problèmes solubles comme la densité de l'Eter qui pourrait être un frein comme peut l'être l'air pour une automobile, ainsi que l'énergie considérable nécessaire à l'accélération à appliquer au vaisseau pour atteindre la vitesse de la lumière(quelques "petites" explosions thermo-nucléaires sous un bouclier placé à la base du vaisseau).

Notre gros soucis en fait est surtout l'entente entre les peuples qui permettrait une fédération dans le but à atteindre, vu les coûts qu'un tel projet peut générer.

En supposant qu'une civilisation extraterrestre, moins stupide que nous sommes, possède ne serait-ce que les mêmes pouvoirs technologiques que nous et qu'ils se soient donné les moyens de dépasser les 1% de la vitesse de la lumière pour atteindre 90%, ils iraient 90 fois plus vite pour explorer notre Galaxie...

 

Donc tout reste possible....

:rolleyes:

 

CQFD B)

Posté
Message écrit par Daniel@21/09/2005 - 11:47

Bonjour à tous,

 

Je me présente, je suis nouveau sur la liste. Je m'appelle Daniel j'ai bientôt 48ans et je me passionne pour l'astronomie depuis l'age de 15 ans (ça fait une paye!).

Bref! je voulais juste réagir sur le premier message sur le paradoxe de Fermi que je viens tout juste de lire.

J'ai assisté il y a quelque temps à une conférence à l'IAP sur les voyages interstellaires et notre capacité technologique d'y accéder il me semble que le maître de conférence étais Nicolas Prantzos, éminent astrophysicien....

 

Bienvenue par ici !

 

Plutôt optimiste cet astrophysicien, ou il n'a aucune notion de technique.

Si tout se passe bien, il se peut qu'on soit éventuellement capable peut-être dans quelques dizaines d'années de construire une petite sonde pour la lancer à la vélocité phénoménale de c/10.

Mais le vol relativiste, à quasi-c, me semble impossible : aucune source d'énergie ne le permet.

 

Donc tout reste possible ...dans les limites imposées par la physique.

On n'est pas prêt de serrer la pince (tentacule? griffe? nageoire?) aux ET. :(

 

A+

  • 3 semaines plus tard...
Posté

Je prends moi aussi la discussion en cours... Le paradoxe de Fermi est pour moi une belle construction intellectuelle, mais il n'en reste pas moi assez hallucinant dans son axiomatique.

 

Entre autres points qui me laissent rêveur :

1. notre espèce existe depuis environ 3 0000 00 d'années. Mais pour combien de temps encore ? Quelle est la durée de vie d'une espèce ? (je ne parle même pas de notre fascinant pouvoir potentiel d'autodestruction)

2. Croire en l'évolution de notre espèce est assez surprenant. Si on pouvait mettre devant un ordinateur un homme de Cromagnon, il apprendrait à s'en servir aussi vite que nous.

 

De ces deux premiers points, peut-être dans un futur une nouvelle espèce dérivera de la nôtre (ou d'une autre branche de l'arbre philogénétique). Elle sera nécessairement aussi ou plus "intelligente" que nous (sinon nous la détruirons). Mais quelle en est la certitude ???

 

3. Une météorite similaire à celle tombée sur le Yukatan percute la Terre à ce que je sache en moyenne tous les 60 000 000 d'années. Si un tel phénomène arrive, beaux ou pas beaux, intelligents ou non, les survivants de notre espèce, s'ils existent, rétrograderons à l'âge de pierre ou du bronze avec un peu de bol... :p Retour à la case départ.... :(

 

4. J'ai 54 ans et je me souviens de mes 15 ans, où l'an 2000 était un horizon lointain qui faisait fantasmer les prévisionnistes scientistes de tous poils (et moi aussi qui n'était pas encore tout poilu :) . Les voitures n'avaient plus de roues mais volaient, elles fonctionnaient à l'aide de l'énergie nucléaire ou autre... Bref, je n'ai rien vu de tout celà.

Par contre l'ordinateur sur ma table de bureau, l'internet, tout çà personne ne l'avait prévu.

Je veux dire par là que bien malin celui qui peut prédire l'avenir technologique. Et ceux qui pensent aller sur une lointaine planète dans un futur proche tablent sur une évolution technologique exponentielle qui certes existe depuis un siècle et demi, mais dont rien ne prouve qu'elle va perdurer. !pomoi!

 

5. Aller chercher la vie ailleurs dans notre galaxie ne suppose pas d'envoyer un vaisseau mais bien des milliers dans toutes les directions.

J'aimerais bien que les cracks de science fiction m'expliquent quelle est l'énergie unitaire (pour un vaisseau), nécessaire pour envoyer un vaisseau à c/10 (et même c/100) hors de notre système solaire, puis on calcule le nombre de vaisseaux nécessaires, d'où on en déduit l'énergie totale nécessaire. Ce n'est pas que le type d'énergie qui est intéressant à trouver (quoique), mais bien où la trouvera-t-on, cette quantité d'énergie? :a:

 

6. Enfin, ce qui me paraît le plus difficile, puisque nous sommes des humains, c'est de savoir comment sera envisager le contexte... humain. On en est à se demander comment on va réussir à faire cohabiter quelques gugusses dans un vaisseau spatial pendant quelques mois pour qu'ils arrivent très loin de chez nous.... sur Mars, sans s'être violés ou tapés dessus :)

Parce que là, on ne parle plus technologie, on parle psycho, socio etc... bref ce qui fait notre nature humaine.. et celle-là ne changera pas beaucoup, même si notre espèce survit 20 millions d'années, ou alors ce ne sera plus l'Humanité..

 

Alors ce ne sera pas l'homme mais une autre espèce plus évoluée qui prendra le relais ?? Peut-être, mais rien ne prouve qu'une espèce évoluée gardera des comportements ou raisonnements aussi primitifs que les nôtres, comme notre besoin d'expansion par exemple....

 

OK, OK, j'arrête mon délire, vous me raconterez tout çà quand je ne serai plus de ce monde, dans 20 000000 d'années, technologiquement je suis sûr qu'on pourra correspondre à ce moment là avec les morts... ;)

Posté
Message écrit par Biquet@11/10/2005 - 18:59

4. J'ai 54 ans et je me souviens de mes 15 ans, où l'an 2000 était un horizon lointain qui faisait fantasmer les prévisionnistes scientistes de tous poils (et moi aussi qui n'était pas encore tout poilu :) . Les voitures n'avaient plus de roues mais volaient, elles fonctionnaient à l'aide de l'énergie nucléaire ou autre... Bref, je n'ai rien vu de tout celà.

 

Le fait est qu'il ne faut jamais, au grand jamais écouter et croire un seul traitre mot des "prévisionnistes" qui sont ontologiquement incompétents. Mais dès les années 50 et surtout dans les années 60 (oui, moi aussi j'ai franchi la cinquantaine...) il y avait des gens qui commençaient à bien percevoir et décrire le futur déglingué qui est devenu notre présent : les auteurs de Science Fiction, des gens comme Philp K Dick, Robert Silverberg, Norman Spinrad et pas mal d'autres...

C'est comme pour la littérature : un seul roman contient plus de vérité, d'intelligence et de compréhension du monde que les tonnes d'essais sociologiques abscons.. :wink:

Posté

Effectivement le volume du cerveau d'un homme de l'âge de pierre est le même que celui de nos générations, mais cela n'empêche pas des modifications, même mineures, de l'espèce humaine.

 

Je me souviens d'un documentaire sur Philp Dick ; l'écrivain aurait été le premier à imaginer l'existence de satellites artificiels orbitants autour dela Terre.

 

Il me revient à l'esprit un reportage lors des informations nationales du soir qui montrait un français payé par la société européene de l'espace pour lire des romans de science-fiction et dénicher des idées réalisables techniquement (même dans un avenir proche). :be:

 

Comme quoi l'imagination est un moteur pour la technique, les sciences.

 

Bref, le pardoxe de Fermi permet, justement par son aspect irrationnel, de se poser des questions, de dégager le possible de l'impossible pour atteindre un but, qui n'est peut être pas celui donné au départ. ;)

Posté

Un documentaire sur l'évolution de l'espèce humaine

 

http://www.arte-tv.com/fr/semaine/244,broa...,year=2005.html

 

 

"c'est l'Inside story, l'hypothèse d'une mutation interne programmée de l'espèce. Une orthodontiste française, Marie-Josèphe Deshayes, en tentant de comprendre pourquoi les enfants d'aujourd'hui présentent de plus en plus de déformations de la mâchoire, a rejoint les conclusions d'Anne Dambricourt. Une nouvelle mutation d'Homo sapiens, avancent les deux chercheuses, serait en préparation, à une échelle de temps encore inconnue. Et c'est ainsi qu'après avoir rencontré quelques-uns de nos ancêtres, parmi les plus illustres fossiles mis au jour depuis vingt ans, nous pouvons, au terme de ce passionnant voyage, apercevoir dans un futur indéterminé l'étrange figure...de nos arrière-arrière-petits-enfants."

Posté

Je suis tombé dans ce trou noir, dont je n’ai pu résister à l’attraction, en vagabondant sur la toile. Pour la bonne raison que j’ai commis, voici quelques années, une nouvelle qui traite de ce fameux paradoxe. Et qui figure sur le lien suivant :

 

http://baykus.a2co.org/m2p5.htm

 

(fin de la pub)

 

J’ai lu (rapidement, j’en conviens) ce qui précède. Et j’en tire la conclusion que nos réflexions à propos du PF sont terriblement faussées par l’anthropomorphisme qui nous imprègne. En fait c’est plus que de l’anthropomorphisme, ça devrait être nommé « endomorphisme » si ce mot n’était déjà pris. Une manière de voir très dépendante de notre expérience et de notre point de vue. Un regard « par le petit bout de la lorgnette », ce qui, pour des passionnés d’astronomie, est pour le moins… paradoxal !

 

(Et on devrait plutôt dire : « par le gros bout » mais c’est une parenthèse)

 

Il apparaît à la lecture des propos échangés que le PF, au cours de son demi-siècle d’existence, a déjà connu une évolution sensible. L’Humanité a acquis de nouvelles connaissances, notre vision de l’Univers n’est plus celle qu’on avait il y a 50 ans. Les hypothèses sur l’âge de la Terre, celui de l’Homme, sur la disparition des dinosaures, etc. ne cessent d’être remises en cause. Qu’en sera-t-il dans un siècle ?

 

Pour en avoir une idée, portons notre regard en arrière ; et considérons d’un regard amusé ce que disaient les visionnaires au début du 20e siècle. A l’aube du 22e comment apparaîtront aux penseurs d’alors nos actuelles élucubrations ?

 

Les quelques décennies qui nous séparent de ces deux époques, que sont-elles en rapport avec les deux derniers siècles qui ont vu la science progresser de façon fantastique, les cinq ou six millénaires pendant lesquels s’est établie notre civilisation, les trois ou quatre millions d’années d’évolution qui ont fait d’une espèce de primate la créature la plus évoluée que nous connaissons ?

 

Une poussière, un claquement de doigt, à l’échelle du temps qui a conduit l’Univers du big bang à l’invention de la pince à sucre…

 

Soyons modestes ! Quand nous envisageons des voyages spatiaux entrepris par une civilisation qui aurait plusieurs millions d’années d’avance sur la nôtre, à quoi bon s’interroger sur des problèmes comme la bonne entente entre les membres de l’équipage pendant une longue traversée interstellaire, la protection contre les micro particules qui se baladent dans l’éther, ou la disposition des toilettes dans la cabine ? Ces petits inconvénients n’attendront pas des siècles pour être résolus !

 

Et tout cela concerne le déplacement matériel d’êtres vivants d’un endroit éloigné de la galaxie jusqu’à ce coin de banlieue ou brille la naine jaune qui nous prodigue l’énergie qui nous permet de faire fonctionner nos tondeuses à gazon. Depuis qu’on connaît la radio astronomie, on se rend compte que le PF ne nous est pas posé par la très faible fréquence des atterrissages de soucoupes dans les jardins de nos pavillons suburbains, mais plutôt par le fait que les grandes oreilles du SETI n’ont pour le moment pas reçu le moindre message.

 

La résolution du paradoxe de Fermi, car ce paradoxe existe bien, est sans doute très éloignée de toutes les hypothèses qu’on a pu établir à ce sujet…

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rep baykus

 

La lecture de cette nouvelle est plaisante, mais il y a quand même une chose sur laquelle il est difficile de spéculer : les lois de la physique sont les mêmes pour tout le monde. Dès qu'on se met à parler de couloirs spatiotemporels ou de vols supraluminiques, on entre dans le domaine de la science-fiction.

On peut beaucoup extrapoler sur la technologie, mais on ne peut pas apporter beaucoup de crédit à des hypothèses basées sur une violation des lois connues de la physique. C'est la frontière entre hypothèse scientifique et science-fiction.

La physique connue dit que les vols interstellaires sont l'affaire de plusieurs siècles au mieux, pour peu qu'on surmonte les énormes difficultés technologiques associées, ce qui est quand même une barrière forte.

 

Et il y a un autre argument concernant la fréquence de la vie : certes, la vie a pu apparaitre assez tôt dans l'histoire de la Terre, mais la vie évoluée, pluricellulaire, est très récente : quelques centaines de millions d'années sur quatre milliard. Pendant 90% de son existence, la Terre n'a porté au mieux que des micro-organismes, ce qui n'incite pas à penser que la vie évoluée est très répandue...

 

A+

Posté

Merci Lambda.

 

Pour avoir lu ma nouvelle ; et pour exprimer ta réaction.

 

Ainsi que tu le dis (je te cite) : « Dès qu'on se met à parler de couloirs spatiotemporels ou de vols supraluminiques, on entre dans le domaine de la science-fiction. »

 

Ben justement, c’EST de la science-fiction !

 

La vitesse de la lumière, bien qu’étant un pilier de la théorie de la relativité, est tout ce qu’il y a de plus absolu ! Nul objet ne peut parcourir l’espace plus rapidement que les photons, qui, quel que soit le système de référence choisi, se promènent toujours à 300 000 km/s. Si on essaie de rattraper ces foutues particules, même en boostant les réacteurs de la fusée en ajoutant au carburant un produit qui le rendra plus détonnant pour atteindre une vitesse de cet ordre, c’est l’espace qui se « raccourcit » et on ne pourra jamais atteindre proxima du Centaure en moins de quatre ans !

 

Les lois de la physique sont dures, mais ce sont les lois !

 

Mais heureusement, les lois de la littérature sont moins strictes…

Posté

salut à tous :be:

 

atteindre proxima du centaure en 4 ans :?:

 

le problème reste du au fait que malheureusement l' accroissement de la poussé spécifique est limité :?:

 

si nous désirons atteindre ne-ce fut que 0.1% de la vitesse de la lumiére (300km\sec.) Nous devons obtenir une poussé spécifique de 30000 secondes.

 

actuellement, nous sommes à 42 fois en-dessous de cette valeur! :?:

 

et je crois que seule la propulsion à l' antimatière pourrait donner un bon résultat

ce type de propulsion produit 1000 fois plus d'énergie que la fission nucléaire

 

mais la production d' antimatière coute énormément d' argent ;)

 

 

 

 

amicalement

Posté

salut à tous :be:

 

au sujet de l' antimatière, la réaction produit des rayons gamma qui se déplacent à la vitesse de la lumière, Correctement canalisés par des conduits à supraconducteurs ,le vaisseau pourrait voyager à la vitesse de la lumière :?:

 

parcontre les désanvantages, à ce jour, la production d'antimatière, des antiprotons par example, coute une somme faramineuse( plusieurs milliards de dollards pour un milligramme),un système de confinement très complexe et énormément d'énergie :?:

 

10 milligrammes d' antiprotons pourraient ainsi remplacer l' énergie produite par 200 tonnes de carburants liquides

 

pour revenir au sujet principale la solution la plus intélligente serait d' envoyer des sondes à la ( von neumann)

des vaisseaux spatiaux intélligents, moitié sondes d' exploration moitié robots conçus pour explorer les système stellaires et capables de fabriquer des usines qui reproduiraient des copies d' eux-memes par milliers d' examplaires :?:

 

 

mais ceçi n' est qu' un reve

 

 

 

amicalement

Posté
Message écrit par albert einstein@31/10/2005 - 15:32

au sujet de l' antimatière, la réaction produit des rayons gamma qui se déplacent à la vitesse de la lumière, Correctement canalisés par des conduits à supraconducteurs ,le vaisseau pourrait voyager à la vitesse de la lumière :?:

 

 

Salut

Juste une petite question technique : je ne savais pas qu'on pouvait guider des rayons gammas. A quel niveau d'énergie ?

As-tu une référence à ce sujet ?

 

A+

Posté

salut à tous :be:

 

pour repondre à lambdao

 

en fait ; le moteur à antimatière est un genre de piège je m'explique :?:

 

un faiceau de positron sortant du piège s' annihilent avec des e- libres et les rayons gamma émis chauffent la chambre de combustion , de l' air chaud est expulsé par l' arrière, c'est le meme principe au statoréacteur

 

dans le vide de l' espace, ce serait les particules elles-memes qui produiraient la poussé

 

 

 

amicalement

 

p.s va voir cher astronews il y a un bon article

Posté

rep albert

 

Oui, d'accord, je connais ce principe, mais quel rapport avec le guidage des rayons gammas ?

Au passage, ce type de moteur dont tu parles, dans lequel les gammas servent à chauffer un fluide ne permet pas, et de loin, de s'approcher de la vitesse de la lumière. Tout au plus quelques dizaines de km/s, les performances sont du même ordre qu'un moteur nucléaire thermique, et celà ne permet pas le vol interstellaire.

Par contre, si on est capable de guider et réfléchir les gammas, c'est un type de moteur complètement différent, qui permet dans ce cas le vol interstellaire.

Mais à ma connaissance, on ne sait pas faire de miroir à rayons gammas.

 

Je n'ai pas trouvé l'article dont tu parles, tu as un lien ?

Posté

rep albert

 

Salut

 

Oui, merci, mais il s'agit de systèmes de stockage d'antimatière, et de principes de systèmes de propulsion, j'ai déjà vu ces articles.

Mais je n'ai rien vu sur les miroirs à rayons gammas, et je ne comprends pas comment on peut guider des rayons gammas. C'est déjà très difficile avec les rayons X. Pour les rayons gammas, la longueur d'onde est plus petite qu'un atome, et le coefficient de réflexion très faible, ce qui empêche en principe d'utiliser la pression de radiation des rayons gammas issus de l'annihilation e+/e- pour se propulser.

Pour que ça puisse marcher, il faudrait disposer d'un miroir réfléchissant les rayons gammas de 511 keV, et à ma connaissance, c'est impossible.

Dans les systèmes que je connais, soit on utilise l'antimatière pour catalyser des réactions de fusion/fission, soit on utilise les muons issus de l'annihilation p-pbar pour produire la poussée par une tuyère magnétique. Mais on ne produit pas directement de poussée avec les photons gammas. Dommage, parce que si c'était possible, celà permettrait de construire un moteur à antimatière assez simple, un moteur photonique.

 

 

A+

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