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Comment devenir astrophisycien


toto712

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Posté

Bonjour

 

Les pistes dépendent un peu du niveau actuel :

on ne donnerait pas les mêmes indications à unélève au collège ou à celui qui va rentrer en terminale ;)

 

Disons qu'un astropysicien est d'abord, un chercheur spécialisé en physique

Généralement, il a suivi une voie par la faculté après un bac scientifique

Cette voie est Licence, Master, Doctorat...généralement suivi par un post doc

 

Il faut envisager une partie du parcours à l'étranger et donc être bon en anglais ;)

 

Le centre de documentation d'un établissement est là où on doit se renseigner : sur la ou les facs accessibles, sur les autres voies....technicien, ingénieurs etc...

 

bonne chance

Posté

Complément pour notre jeune ami : ;) ;)

 

donc, d'abord viser un bac scientifique à obtenir dans de bonnes conditions

avec un bon niveau en langues, en informatique, en maths, en français, en SVT ;)

 

d'ici là.....il y aura plein d'autres idées, d'autres pistes, d'autre opportunités ;)

 

Lire de bons livres, de bonnes revues, aller au planétarium, chercher des stages dans un observatoire ou un laboratoire du CNRs

 

Bonne chance

Posté

Les conseils de bb98 sont très bien...

J'en rajouterai juste un: tu vois le meilleur de ta classe? Il faut que tu sois 2 points au dessus.

Sinon change d'idée.

Posté

pour etre un peu en decalage par rapport à la question, on peut aussi evoluer dans le monde de l'astro professionnelle sans etre chercheur.

Posté

et j'ajouterai, contrairement à Lasilla, que je connaissais des gens pas extraordinaires au lycée qui se sont révélés être particulièrement brillant une fois qu'ils ont fait de la vrai science ensuite à la fac ou en prépa.

donc si tu aimes si tu es passionné, fonces et suis les les conseils de bb98 ...

Posté

Mon professeur de glaciologie quand j'étais à la fac avait lui aussi voulu devenir astrophysicien.

Il n'avait pas pu car, je le cite: "J'étais pas assez bon, je n'avais que 16 sur 20 de moyenne à la fac. J'étais parmi les très-bons, mais ce n'était pas suffisant."

 

Autre chose: à Grenoble, il y avait à l'époque un DEA dispensé par le labo dans lequel j'étudiais. Il s'appelait Astrophysique et Milieux Dilués. A voir s'il existe toujours.

Posté

Salut :)

Compétence indispensable pour devenir astrophysicien: savoir faire des recherches (sur le net, des livres...). Tu as lu les autres sujets similaires sur ce forum ?

Posté
Autre chose: à Grenoble, il y avait à l'époque un DEA dispensé par le labo dans lequel j'étudiais. Il s'appelait Astrophysique et Milieux Dilués. A voir s'il existe toujours.

 

Noooooon, tu étais au LAOG??!

Je suis une ancienne de ce DEA: il n'existe plus tel quel car Lyon et Gre ont séparé leurs formations.

De plus, ce sont maintenant des "masterII" avec la réforme des universités.

Posté

Je ne vois pas tellement en quoi le fait d'être excellent à l'école est propre à l'astrophysique en tant que sous-branche de la physique: faut être pas trop mauvais pour faire de la physique de manière générale, il me semble.

 

A moins que ce ne soit dans une optique de plus long terme, pour trouver un job dans le domaine à la fin des (post-)docs? Mais à nouveau, à l'exception de quelques domaines, c'est aussi plutôt la règle en physique de manière générale, il me semble à nouveau.

Posté
Je ne vois pas tellement en quoi le fait d'être excellent à l'école est propre à l'astrophysique en tant que sous-branche de la physique: faut être pas trop mauvais pour faire de la physique de manière générale, il me semble.

 

A moins que ce ne soit dans une optique de plus long terme, pour trouver un job dans le domaine à la fin des (post-)docs? Mais à nouveau, à l'exception de quelques domaines, c'est aussi plutôt la règle en physique de manière générale, il me semble à nouveau.

 

 

Bonjour

C'est une bonne remarque, bien sûr

Mais si notre jeune ami à l'origine de cette discussion, veut VRAIMENT devenir chercheur en astrophysique, il doit aussi savoir qu'il n'y a que quelques places en France...

Et "quelques places" c'est aussi valable à l'entrée de Normale Sup, une des voies d'accès à la recherche de haut niveau, en France ;)

Donc...la lutte est rude pour l'accès à ces quelques places : on ne vise pas ici un poste d'ingénieur chez EADS ou ASTRIUM, mais une thèse et un post doc de "Haut Niveau", et là, ce n'est plus pareil....même si, pour les ingénieurs, l'accès à Polytechnique ou à Centrale n'est pas très simple non plus ;)

 

Bonne chance à tous

Posté
Bonjour

C'est une bonne remarque, bien sûr

Mais si notre jeune ami à l'origine de cette discussion, veut VRAIMENT devenir chercheur en astrophysique, il doit aussi savoir qu'il n'y a que quelques places en France...

Et "quelques places" c'est aussi valable à l'entrée de Normale Sup, une des voies d'accès à la recherche de haut niveau, en France ;)

Donc...la lutte est rude pour l'accès à ces quelques places : on ne vise pas ici un poste d'ingénieur chez EADS ou ASTRIUM, mais une thèse et un post doc de "Haut Niveau", et là, ce n'est plus pareil....même si, pour les ingénieurs, l'accès à Polytechnique ou à Centrale n'est pas très simple non plus ;)

 

Bonne chance à tous

 

Je souscris ..malheureusement .. à ce que souligne BB98. En France et même en Europe, puisque l'organisation de la recherche est assez européenne à ce niveau, le nombre de postes ouverts en recherche en astrophysique au delà de la thèse et des emplois de vacataires (les fameux post-doc) est drmatiquement faible (2 à 3 par an en France au grand maximum pour une centaine de postulants tous plus bardés de diplômes les uns que les autres) et ils sont donc trustés avant tout par des normaliens...Viennent ensuite quelques X et des extraterrestres mode morpion(entendez par la remarquablement accrocheurs) issus d'autres filières !!!

 

C'est d'ailleurs de là que découlent toutes les considérations sur le niveau scolaire puis universitaire qu'il faut avoir...

 

Ceci dit et pour encourager notre ami Toto712, la situation me semble sensiblement différente aux USA où les université ont plus d'autonomie et où il y a du coup plus de labos qui se consacrent au sujet. A noter qu'il y aussi plus d'industriels dans le secteur....

Posté

Moi aussi je voudrai devenir chercheur en astrophysique et je sais que la compétition sera rude mais bon "Quand on veut, on peut" non? Mais j'aimerai avoir quelques détails sur les études qu'il faut entreprendre après le bac. Je passe en première S donc j'ai encore un peu le temps mais j'ai pas envie de partir dans la mauvaise filière, vous comprenez.

Posté
Moi aussi je voudrai devenir chercheur en astrophysique et je sais que la compétition sera rude mais bon "Quand on veut, on peut" non? Mais j'aimerai avoir quelques détails sur les études qu'il faut entreprendre après le bac. Je passe en première S donc j'ai encore un peu le temps mais j'ai pas envie de partir dans la mauvaise filière, vous comprenez.

 

Bonjour

Les chercheurs, en France , ont suivi , en général l'une ou l'autre de ces filières :

1-la Fac : c'est le cycle Licence Master Doctorat

généralement suivi de post-doc à l'étranger

la thèse est le but et, normalement, l'enseignement à haut niveau

2-Normale Sup : après le bac,prévoir 2 années de prépa, puis un concours très.....sélectif ;)

Normale ne donne pas un diplôme stricto sensu ( on est juste "ancien élève), pour bien faire il faut passer l'agreg en parallèle

 

Tout ça nous amène vite à bac+8......sans emploi stable ! le prévoir pour les sous, la bouffe, l'appart, les copines....;)

 

Voila pourquoi il existe d'autres filières comme BTS, Ingénieur, où on est plus certains d'avoir un emploi autour de bac+4 ;)

 

Se renseigner sur les facs à son CDI d'établissement, toutes n'ont pas de voies axées sur la physique

 

Bonne chance et attendre d'autres avis pour faire une synthèse ;)

Posté
"Quand on veut, on peut" non?

Non.

 

Désolée d'avoir une vision pessimiste, mais non.

Quand t'es presque arrivé, que t'as ton sujet, ton équipe, ton alloc de thèse de prévue (et accessoirement ton DEA/master 2 avec mention) et qu'un président de la république a décidé de te chier dans les bottes en dissolvant l'assemblée nationale, et que le vote des français fait changer de bord la majorité et donc le ministre, qui décide de supprimer de suite 90% des allocs de thèse des sciences de l'univers pour les reverser au sciences de la terre, ben non, parfois, même quand tout le monde le veut très fort avec toi parce que toute une équipe en a besoin, ben parfois, on peut pas.....

 

Ca ne suffit pas d'être le meilleur, il faut en plus avoir de la chance.

Posté

Quand on veut ou peut, oui, jusqu'à un certain point... Si je peux me permettre un petit topo d'un chercheur (pas astrophysicien) qui a pas mal galéré et qui maintenant encadre les futurs jeunes chercheurs; Pour accéder à, et faire ce métier de chercheur, il faut surtout de la passion, la vraie, durable, celle qu'on a depuis la tendre enfance, et probablement être un peu fou... Car c'est un parcours du combattant, très long, exigeant, qui impose de nombreux sacrifices.

 

Dire "je veux faire de la recherche" c'est un peu comme dire "je veux devenir acteur" :be:

 

Oui Lasilla a raison, il faut aussi une bonne dose de la chance. Il faut surtout la provoquer... Avoir du nez pour tourner dans les bon films/aller dans les bons labos, s'entourer des meilleurs mentors, se cultiver au delà de son intérêt scientifique forcément hyper-spécialisé, bosser sur les bonnes thématiques, bien choisir son sujet, poser les bonnes questions. Réfléchir, lire, expérimenter, trimer beaucoup et longtemps (360 jours par an, 12 h par jour, du M2R à la thèse puis au postdoc c'est 5-7 ans). Malgré la fatigue rester sympa (sinon personne ne voudra bosser avec vous). Avec de la chance, du nez, de l'opportunisme, de la persévérance vous découvrirez avec vos collègues un petit truc qui fera le déclic. Cette petite découverte qui paye et encourage, qui fait que vous commencez à avoir la reconnaissance de vos pairs. De publier vos résultats, le plus et le mieux possible (dans les revues les plus prestigieuses). "Publish or perish" ! Ca c'est le plus dur, le filtre est terrible. C'est donc sacrifier beaucoup (la plupart du temps loin de sa famille, de ses amis, de sa moitié). Et c'est mal payé. Oui il faut être complètement passionné et un peu fou.

 

Pour commencer, souvent la fac, sans perdre trop de temps (mauvaise idée de trop jouer au tarot). Commencer à faire le rat de laboratoire dès la première année de maitrise (M1) pour se tester: est-ce vraiment mon truc la recherche ? J'encadre de nombreux jeunes, je peux vous dire que dès ce stade, beaucoup abandonnent l'idée, et on voit assez bien et rapidement qui est fait pour ça ou pas: a mon humble avis ce n'est pas seulement une question d'intelligence ou de motivation, c'est surtout une alchimie de curiosité, passion, persévérance. C'est rare, donc ca fait plaisir de lire ici des jeunes qui se renseignent sur cette voie :)

 

Puis M2R (ex DEA); on y arrive depuis la fac, mais aussi depuis les filières ingénieurs, grandes écoles, santé (medecine-phramacie-véto). Il faut déjà choisir soigneusement son labo (et y être accepté!) et son sujet de recherche , car pour accéder à la thèse, il faut passer par un concours. Donc il faut être classé premier de son M2R. Et monter un sujet de recherche avec son labo, se préparer à la défendre devant un jury, le défendre.

 

Puis la thèse, en moyenne 3 ans. Publier le plus et mieux possible. Commencer à monter son carnet d'adresse, collaborer, batailler pour aller à des congrès. Défendre sa thèse, partir tout de suite en postdoc, le mieux étant bien sur dans le labo leader dans sa thématique, à l'étranger. Donc le carnet d'adresse, son CV et sa liste de publications sont clef, et obtenir un financement car les places sont chères dans les meilleurs labos.

 

En postdoc, bosser encore plus, en autonomie (si on est choyé en thèse, on est plus isolé en postdoc, il faut vraiment faire ses preuves). Publier ou périr.

 

A ce stade, il est temps de regarder et postuler aux concours. Ils sont rares, très compétitifs, et "politiques" (outre sa liste de publication, le carnet d'adresse, le choix de ses mentors, sont essentiels à ce stade). Nombreux sont ceux qui changent de voie durant ces années. C'est justement les ages ou on fonde sa famille, les séparations sont dures à vivre. Nombreux sont ceux qui tentent de nombreuses fois les concours, enchainent les postdocs.

 

In fine, c'est une minorité de docteurs qui décrochent une position académique de chargé de recherche ou maitre de conférence en France. La plupart se tournent vers le secteur privé (mieux payé !) ou d'autres métiers. Nombreux sont ceux qui ne rentrent pas en Gaule et font leur vie et leur carrière à l'étranger.

 

J'espère ne pas décourager des jeunes. Si vous avez vraiment le feu, n'abandonnez jamais. Mes profs de fac n'ont pas réussi à m'écœurer, malgré mon dossier moyen et mon 4/20 en math au bac c :) 15 ans après j'ai un meilleur dossier qu'eux :) C'est dur, mais c'est un super job - si je devais resacrifier tout ce que j'ai sacrifié pour découvrir 2-3 trucs, contribuer un chouia à notre compréhension du comment marche le monde et l'expliquer à la ronde, je le ferais.

 

Bon courage !

Posté

C'est exactement ça.

Pour des raisons personnelles très complexes et liées à des évènements de mon passé, j'ai choisi de ne pas tenter ma chance à l'étranger quand la France m'a refusé mon alloc de thèse... J'avais la bonne équipe, le bon labo... Mais pas la force mentale suffisante. Et je suis restée en France avec celui qui allait devenir mon mari: les fiancailles étaient prévu 2 jours après la soutenance de mon mémoire de DEA (qui a donné lieu à publication, donc en 3 mois, j'avais découvert des choses...).

 

J'ai divorcé l'année dernière...

 

Mais c'est fini pour la recherche...

Posté
pour etre un peu en decalage par rapport à la question, on peut aussi evoluer dans le monde de l'astro professionnelle sans etre chercheur.

 

A et quels sont les dériver ? Les études ?

Car bon astrophysicien je veux pas me retrouver derierre un Ecran ce qui m'enerverais le plus je crain étant un pratiquant .

 

 

 

Merci

Posté

Merci pour vos conseils :cool: mais c'est ce que je veux faire comme métier car j'ai toujours été passioné par l'astronomie ( bien qu'au début c'était dans la chimie que je m'orientais) et puis je suis sérieux, curieux (qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? :D ) et très persévérant (enfin jusqu'à un certain point bien sûr). Mais je suis motivé à fond pour arriver à mes fins (sinon je ne me renseignerai pas ;) ). Et puis je commence à lire des livres traitant de l'astrophysique (pas de l'astrophysique pur et dur, enfin pas pour le moment :be: ) Et puis je suis sur Lille donc au niveau universitaire il y a tout ce qu'il faut. Maintenant j'ai encore un peu le temps pour réfléchir à l'endroit où je ferai mon doctorat (et encore plus le temps pour le post-doc :D ). Mais je vais tout de même commencer à y réfléchir alors si vous avez des adresses, n'hésitez pas.

Posté
Et puis je suis sur Lille

Si ça tombe, tu vas te retrouver avec des profs qui étaient étudiants avec moi il y a 15-20 ans... :be: J'en connais quelques uns en physique et électronique.

Je ne pense pas qu'il y ait une sections astrophysique à Lille. A l'époque, on pouvait avoir une option en Deug mais ça s'arrêtait là.

Posté

Mes profs de fac n'ont pas réussi à m'écœurer, malgré mon dossier moyen et mon 4/20 en math au bac c :) 15 ans après j'ai un meilleur dossier qu'eux :)

Bon courage !

 

C'est vraiment la bonne nouvelle du jour pour moi, avec mon misérable 6/20 en maths coeff 7 au bac, il y a même pas un mois ( certes mais tout de même la mention assez bien avec 17 en SVT, 16 en histoire, 14 philo... :be: )

 

Ce message donne vraiment la volonté de réussir et ne décourage pas, bien au contraire. Je vais commencer une licence en Sciences de la Terre et de l'Univers en septembre et j'ai hate d'apprendre enfin ce que j'aime.

 

Merci pour ce beau message apricot :) ( Me reste plus qu'à réviser mes maths tout le mois d'août pour ratrapper mon retard ! :( )

Posté
A et quels sont les dériver ? Les études ?

Car bon astrophysicien je veux pas me retrouver derierre un Ecran ce qui m'enerverais le plus je crain étant un pratiquant .

 

 

 

Merci

 

je voudrais pas te décourager mais la recherche en astrophysique n'a que peu à vori avec l'observation directe !!! Aussi bon sois-tu (et même peut être plus tu es bon...) tu risques de passer bien plus de temps derrière un écran que derrière un engin...

 

Bonjour

Les chercheurs, en France , ont suivi , en général l'une ou l'autre de ces filières :

1-la Fac : c'est le cycle Licence Master Doctorat

généralement suivi de post-doc à l'étranger

la thèse est le but et, normalement, l'enseignement à haut niveau

2-Normale Sup : après le bac,prévoir 2 années de prépa, puis un concours très.....sélectif ;)

Normale ne donne pas un diplôme stricto sensu ( on est juste "ancien élève), pour bien faire il faut passer l'agreg en parallèle

 

Et pour rebondir sur ce que dit BB98, quelle que soit la filière suivie (fac ou prépa) il faut savoir que les deux premières annéées sont les plus difficiles à passer, car c 'est là que se fait la sélection !!!

 

A la fac, le processus de sélection est "naturel" : l'étudiant est laché tout seul dans des amphis bondés (au début au moins..) avec des cours assez théoriques suivis de TD pas toujours bien encadrés...il doit se débrouiler pour à peu pres tout, depuis les trucs basiques et matériels (trouver la bonne salle tiens..) jusqu'aux aspects les plus importants (trouver le BON support de cours, le bouquin d'exos utiles...); Bref il faut etre utonome, organisé, motivé et pas influencé par le milieu ambiant et reussir son premier cycle avec un nombre limité de droit à l'erreur (même si ca a changé souvent on a en gros le droit de ne perdre q'une nnée me semble t'il?)

 

En prépa, la chose est différente..l'éleve est au contraire très encadré...mais la sélection se fait là aussi de deux manière : le rythme, la quantité de travail à fournir et les profs décourageants (voire méchants) d'un part et les concours à la fin. Là encore le droit à l'erreur est limité.

 

cel

Posté

En plus que, me semble-t-i,l plus de la moitié des élèves en Fac sont refoulés la première année (en même temps il y en a beaucoup qui travaillent peu ou pas la première année).

Posté

En première année: 200 personnes en début d'année. 150 après 2 mois, 100 après 4 mois, 50 en fin d'année :be:

 

Ca ne veut pas dire que les 50 restant auront leur année.

Ca ne veut pas dire non plus que parmi les 150, il n'y en a pas qui n'auront pas leur année.

 

Mais ça donne une bonne idée sur l'encadrement et la façon de travailler. Perso, je n'allais pas à tous les cours en amphi mais à l'époque (il y a 15-20 ans), c'était démerde toi. Alors quand t'as 18-20 ans, que tu peux faire plus ou moins ce que tu veux, que t'as les copains/copines, les soirées étudiantes, les installations sportives pour faire ce que tu veux (j'étais à 15-20H de tennis semaine à l'époque :be: ), le LAN pour jouer en réseau maintenant, forcément, c'est pas toujours évident de se motiver à bosser.

Posté

250 en 1ère année, 78 qui sont passés en 2ème année: on était une "petite" fac qui encadrait bien ses étudiants, on n'était pas tout à fait anonymes pour nos profs.

83 en 2ème année (oui, 5 avaient été admis à redoubler leur 2ème année) pour environ 75 réussite.

3ème année à Lyon, amphi de 300 personnes, seulement 200 en 4ème année et 170 qui ont eu leur maitrise.

Pour la 5ème année, j'ai postulé dans 2 DEA, j'étais sur liste complémentaire mais très rapidement prise au DEA "astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie" de paris meudon, puis sur liste complémentaire et admise quelques jours plus tard au DEA "astrophysique et milieux dilués" de l'ENS Lyon/obs de grenoble.

150 dossiers, 11 admis (+ 2 "vieux" qui reprenaient une formation :p)

 

Sur les 13, donc, il y a eu 5 allocs de thèse (ok, année sinistrée, on aurait du en avoir 12)

1 du ministère (au lieu de 8)

1 de l'armée

1 du CEA (mais là, c'était pour bosser sur la fusion à Cadarache, exit les étoiles)

1 espagnole pour un étudiant espagnole

1 coréenne pour un étudiant coréen

 

Ca fait en gros 0,14% de chance de décrocher une thèse dans le domaine que tu veux quand tu entre en 1ère année.

Bon courage! :)

Posté

Comme le dit Lasilla, je trouve préférable de viser une "petite" fac où les profs te connaissent et t'aide mieux que si tu es juste dans la vague des 1000 autres étudiants...

 

Ça peut être un gros avantage !

 

Après je sais pas quel âge tu as mais tu verras qu'on change énormément d'avis. Je voulais également partir dans l'astrophysique et j'ai donc commencé des études de physique. Finalement maintenant je pense bientôt m'engager dans les forces spéciales de l'armée. Complétement à l'opposé comme tu peux le voir.

 

Mais je te souhaite déjà bonne chance pour la suite ! Tient nous au courant de ton évolution ;)

Posté

J'aurai 15 ans au mois d'août mais c'est d'accord je vous tiendrai informés, promis ;)

Posté
Ca fait en gros 0,14% de chance de décrocher une thèse dans le domaine que tu veux quand tu entre en 1ère année.

Le taux n'est quand même pas (du moins, plus toujours) aussi faible...

 

Les trois premières années, c'est l'élève qui se gère, et sa réussite dépend surtout de sa motivation à travailler. Etant actuellement en fac, je vois que la plupart des redoublants sont victimes de leur fainéantise...

 

Pour l'entrée en master, je sais qu'à Toulouse, on est accepté de plein droit du moment que l'on ait la licence en poche. Je ne sais pas si c'est le cas dans toutes les facs cela dit.

 

Bon et là, par contre pour avoir sa bourse de thèse, être parmi les meilleurs, ça aide beaucoup... En même temps, sur les stats des années précédentes à Toulouse, environ un étudiant sur deux partent en thèse. (Je crois qu'il y a même une année où la totalité des étudiants en ont décroché une mais c'est un peu particulier, ils n'étaient qu'une petite quinzaine en M2R)

 

Au final, devenir astrophysicien, c'est long, c'est dur mais y'a quand même quelques possibilités...

 

Et après, petite ou grande fac, je sais pas si il y a grande différence maintenant, avec les heures de travaux dirigés et de travaux pratiques, les profs nous connaissent aussi. Faut voir.

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