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grossissement maximum conseillé..?


superstar88

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Posté

en regardant (juste comme ça hein!) les carractéristiques sur le site de vente de OU, je me rends compte de quelque chose:

 

il y a une sérieuse différence entre grossissement théorique et recommandé...

par exemple, pour un 200/1000, le grossissement maximum théorique est de 400X... (deux fois le diametre..)

 

mais le maximum conseillé est "juste" de 250X...ça fait "quand même" une sacré différence!...

 

ce maximum conseillé, est-il subjectif? ou calculé et rationnel?..

 

dans ce cas, quel est le grossissement maximum envisageable avec un C8 de 2000mm de focale?...la règle de 2X le diametre donnerait 400X, soit un oculaire de 5mm..

 

mais la regle de OU (environ 1.25X le diametre!), donnerait en théorie 250X aussi, soit un oculaire de 8mm?..

 

question: est ce qu'un oculaire de focale inferieure à 8mm (dans mon cas 6.7mm) sera inutilisable avec un C8?..

 

de même, qu'avec mon mak 127/1500, en calculant ce ratio de 1.25X le diametre, je suis limité à 158X?.. et de ce fait, je ne pourrais pas utiliser mon 6.7mm?... (puisque 223X)...?

 

je suis dans l'incompréhension totale...:confused:

Posté

en cherchant toujours sur OU les carractéristiques de mon tube, je trouve des trucs.. assez étranges!...

 

alors, Gr maximum théorique: 254X.. (soit exactement deux fois le diamètre du tube. ok..)

 

mais en regardant le Gr max conseillé, là, c'est 240X!.... (deux poids deux mesures?... la méthode de calcul diffère-t-elle selon la formule optique?..)

 

enfin.. en tout cas, lorsque toujours pour ce même Mak 127 je lis Gr minimal 21X... je tombe littéralement par terre!..

 

on m'avait dit pourtant que l'oculaire minimal envisageable pour ce tube (feuille calcul champ réel), était un Plossl 32mm, ou un 24mm "68°"...

 

soit, pour un 32mm, un Gr mini de 46X!:..

 

là, en calculant la focale d'oculaire qu'il faudrait pour avoir 21X, il faudrait..71mm... ça existe ça en 1.25"?.. :b:

 

et pour le Mak 90, c'est encore pire.. Gr mini de 15X. pour une focale de 1250mm!.. (il faudrait un ocualire de 82mm!).... sont pas tombés sur la tête chez OU ?...:be:

Posté

il faut savoir que le grossissement maximum théorique n'est atteignable que sous de très bonnes conditions atmosphériques, mais aussi selon la qualité optique de l'instrument...une bonne lunette apo par exemple autorisera plus facilement cet accès au grossissement maximum théorique tandis qu'une achromatique du fait du chromatisme sera plus limitée en grossissement...Idem pour les téléscope dont le potentiel variera beaucoup je suppose en fonction du degré de précision du polissage, de la qualité du verre du miroir...Bref tout n'est pas qu'une question de diamètre et le grossissement utilisable ne saurait se réduire à la simple formule 2,5 fois le diamètre de l'objectif ou du miroir en millimètre..

 

Je me souviens pour compléter un peu ce que je viens d'écrire qu'avec mon 115/900 ganymède des années 90, le magasin m'avait dit que le grossissement maximum exploitable était de l'ordre de 120/150x...Je l'avais pleinement vérifié sur le terrain...

Avec l'apochromatique vixen de 103mm, je suis régulièrement à 250x (meme bp plus parfois) et ce de façon exploitable...Mais ce n'est pas la meme qualité....

 

 

je rajouterai aussi un élément : l'atmosphère...il est clair que quelque soit l'instrument et sa qualité, au delà de 400/500 fois, il doit etre bien difficile et rare d'obtenir des images potables...La turbulence est peut etre le premier facteur limitant du potentiel théorique de l'instrument !

Posté

Bonjour

 

Le ciel est la plus ...mauvaise partie de l'instrument ;)

Je compte sur les doigts de la main, les nuits où j'ai pu pousser mon 400 à 1000x

Bien sûr, ces nuits là, sans turbu aucune, furent "parfaites", pour autant que la collimation ait été bien faite, que les yeux fussent reposés, que, que,.....

 

Cela pour dire qu'il n'y a pas de réponse valable en tout temps et en tout lieu à ce genre de question : il faut pouvoir essayer, voilà un des intérets des soirées entre amateurs diversement équipés : "tiens, peux tu me prêter ton nagler de 31 ?" ;)

 

Je me suis aussi amuser à empiler deux balow ( 2x et 3x) et un oculaire court genre 3mm..pour voir; quand l'image reste bonne, elle devient sombre

 

L'adage du temps de P.Bourge : "mieux vaut une image petite et nette que grosse et floue" ;)

 

Bon ciel

Posté

voila exactement bb98, j'ai rajouté cette remarque au sujet de l'atmosphère à mon message...la turbulence...C'est le premier facteur limitant en effet !

Posté

Pour en revenir aux info. données par OU, comme l'a dit Ptitprince, hormis la turbu., c'est la qualité du miroir qui limite le grossissement !

Posté

Salut

 

Effectivement, il y a des différences entre le grossissement maximum théorique, qui oscille entre 2x et 2,5x selon la littérature, et les grossissements maximum que nous recommandons.

Comme l'ont déjà dit mes petits camarades, c'est surtout l'atmosphère qui limite le grossissement maximum exploitable sur un instrument. 2x ou 2,5x, c'est dans des conditions de ciel presque parfaites, c'est à dire avec une excellente transparence et un très bon seeing, ce qui se produit seulement quelques nuits par an... Autant dire que ce serait presque mensonger de dire à un client qu'il peut utiliser son instrument tous les soirs avec un grossissement de 2x son diamètre sur la Lune ou Jupiter.

 

En usage "standard", nous pondérons donc le grossissement par une mauvaise atmosphère, puis en fonction du type d'instrument utilisé (une apo, même dans des conditions moyennes, s'en sort souvent très bien à 2x son diamètre, voire plus), en fonction de son diamètre (plus le diamètre augmente, plus la mise en température et les turbulences dégradent les images) puis enfin en fonction de la qualité de ses optiques, souvent dépendant de la marque (un Mak Intes de 180mm de diamètre a plus de pêche qu'un Mak 180mm Orion ou Sky-Watcher, en règle général).

 

Pour le grossissement minimal, c'est plus délicat. Tout est question de pupille de sortie. En général, on estime que le grossissement minimal utilisable est D/6. On peut descendre en dessous avec les lunettes astro mais l'intére^t est limité.

Pour les télescopes, cette règle est presque impérative car, en plus de la pupille de sortie, se greffent des problèmes optiques et mécaniques. Par exemple, à très faible grossissement sur un Newton, l'image est dégradée par l'ombre du miroir secondaire.

 

Vincent

O.U.

Posté

ce maximum conseillé, est-il subjectif? ou calculé et rationnel?..

 

dans ce cas, quel est le grossissement maximum envisageable avec un C8 de 2000mm de focale?...la règle de 2X le diametre donnerait 400X, soit un oculaire de 5mm..

 

mais la regle de OU (environ 1.25X le diametre!), donnerait en théorie 250X aussi, soit un oculaire de 8mm?..

 

question: est ce qu'un oculaire de focale inferieure à 8mm (dans mon cas 6.7mm) sera inutilisable avec un C8?..

 

de même, qu'avec mon mak 127/1500, en calculant ce ratio de 1.25X le diametre, je suis limité à 158X?.. et de ce fait, je ne pourrais pas utiliser mon 6.7mm?... (puisque 223X)...?

 

je suis dans l'incompréhension totale...:confused:

 

Le calcul est théorique pour le grossissement minimal car, globalement, c'est une pupille de sortie supérieure à celle de l'oeil accomodé qui rend l'utilisation d'un grossissement très faible inintéressant, à moins qu'on veuille du champ à outrance. Ce dernier cas doit aussi être pondéré par des aberrations optiques du champ et l'impossibilité de trouver des oculaires adaptés (au dessus 50mm de focale, c'est très très rare, et en 31.75mm, au dessus de 40mm, il faut oublier).

 

Le grossissement maximal est subjectif et dépend de notre expérience d'utilisateur. En plus des règles que j'ai expliqué au dessus, il y a aussi l'expérience qui joue un peu. A force d'utiliser des instruments de tous les types, on finit par estimer le grossissement max de façon assez fiable, en utilisation moyenne, bien entendu.

 

Un oculaire de 8mm ou de 6,7mm est parfaitement utilisable sur un C8. La question est "quel rendement vais-je avoir avec cet oculaire ?". Autrement dit : combien de fois dans l'année vas-tu utiliser ton oculaire de 6,7mm tout en obtenant de bonnes images ? La réponse est : "Quelques nuits par an...". Par conséquent, à mon avis, mieux vaut prendre un oculaire de 8mm qui servira plus souvent qu'un oculaire de 6,7mm qui servira 2 à 3x par an (mais, ces soirs là, te donnera des images très bonnes). Pour ceux qui veulent se faire plaisir, il n'y a aucun problème. Pour les autres, je pense que c'est une réflexion à prendre en compte.

Le raisonnement est le même pour le Mak 127.

 

Vincent

Posté

bien des infos pertinantes ont été dites ici.

Mais je pense qu'il ne fait pas se prendre le choux avec ça, en tout cas ne pas si limiter par des àpriori, des régles édictées qui ne sont pas si simples que ça et qui peuvent être sujet à caution.

 

Pour le Gmini, d'est simple, c'est la pupille de sortie maxi qu'on va être capable d'observer. Cela étant, même avec une pupille plus grande, un choix particulier peut nous amener à aller en dessous, notemment pour une question de champ par rapport à l'instrument dont on dispose (qui n'est pas forcément celui idoine qu'il faudrait pour cela)

 

Pour le Gmax, franchement, ne nous fixons pas de régles limitatives. Essayons, testons sans arret. De belles surprises peuvent nous surprendre. Ca dépend de beaucoup de facteurs.

*- Je trouve qu'on fait une trop grande part à la turbulence. C'est en effet un truc à ne pas négliger mais souvent, comme diront certains, le problème se situe plus en le sol et l'oculaire..... notemment au regard des points suivants :

*- La qualité instrumentale, bien évidement,

*- mais aussi l'extrème rigueur du parfait réglage de toute sa chaine optique, l'exigence d'une collimation parfaite est un préalable. Mais on ne doit pas rabattre les performanecs par des optiques sales, poussiéreuses pour les miroirs, ou bien grases pour les oculaires. C'est tout aussi important en terme de contraste, donc de profiter au maximum de la résolution offerte.

*- Mais aussi, ça dépend énormément du sujet visé. Le trop simple calcul de la résoltion de la rétine par la résolution instrumentale ne resiste pas à certaines observations extrèmes. Par exemple, on se rend compte qu'en ciel profond, en vision de lueur très faible, la rétine, le cerveau ne fonctionnent plus selon les régles établies en pleine lumière. De ce fait, il est possible d'aller bien au-delà de ces sacro-saint principes. Mais pour cela, encore faut-il que tout soit optimum.

 

bref, j'ai envie de dire "soyons en mesure d'être prèt à tout".

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