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Spectrographe LISA de pré-série


Christian Buil

Messages recommandés

Vous trouverez sur la page suivante un compte rendu

d'observation avec le spectrographe LISA réalisée lors du stage OHP 2010 :

 

http://astrosurf.com/buil/lisa3/test.htm

 

C'est la première lumière officielle de ce modèle de pré-série.

 

Lors de ce stage, ce fut un peu le sprint pour moi afin

d'observer un maximum d'objet. J'ai un peu dévoré le ciel.

C'est un peu normal lorsqu'on dispose pour le première fois d'un tel engin.

 

Et en plus la météo a été juste correcte !

 

L'arrivée de ce type d'instrument (faisant le lien avec Lhires 3 en particulier)

ouvre une nouvelle porte à la spectrographie. Le champ des observations possibles est énorme.

 

Bonne découverte.

 

Christian B

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Bonsoir Christian,

 

Très intéressant, quel marathon spectroscopique !

 

Moi qui ne pratique modestement que la spectro basse résolution, ce compte rendu me met l'eau à la bouche. Je regrète de pas m'etre inscrit au stage de cet été à l'OHP pour voir ce spectrographe de plus près !

 

Le Lisa semble etre le spectrographe idéal pour évoluer en spectro lorsque l'on possède un instrument de diamètre modeste. En tout cas, je suis plus emballé par le LISA que par le LHIRES.

 

Jean

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Je rejoins tout à fait BB sur l'appréciation des manips réalisées qui renforce la brèche ouverte dans ce domaine en plein défrichage, c'est tout simplement exemplaire et très tentant. :)

 

si j'ai bien compris -en candide intéressé que je suis :cool:- c'est un instrument destiné à trouver sa place entre le star analyser et le lhires, pour ceux qui veulent approfondir sans pour autant rentrer dans de la très haute résolution (R raisonnable pour le SA, entre 300 et 100 pour Lisa et très supérieur pour le lhires) ?

 

Quel est le gain marginal d'un saut de résolution en spectro : autant en astro visuelle on peut estimer le gain en diamètre par l'apport supplémentaire de lumière autant là quels sont les critères objectifs et simples "d'intérêt" -toujours en candide -?

 

La monture utilisée a t elle été choisie pour compenser le poids du machin : je dispose d'un C8 sur CG5 qui porte raisonnablement un setup astrophoto sans trop d'embonpoint et l'ajout d'un accessoire supplémentaire fera-t-il passer le besoin en mécanique à un cran supérieur ?

 

Désolé pour toutes ces questions mais quitte à avoir une pointure du domaine autant en profiter :p (M. Buil chapeau bas pour la démarche accomplie depuis les débuts des CCD au passage :wub:).

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Salut,

 

C'est assez impressionnant... ça me donnerait envie de m'essayer à la spectro tiens !. Enfin on va commencer dans l'ordre, à savoir se documenter proprement sur le sujet !

 

Merci pour cet article !

 

A+

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Poussin38, c'est une vaste question qui est posée là et interessente.

La réponse n'est pas absolue, comme avec le diamiètre d'un télescope

dont le diamètre optimal est tout de même un peu subjectif (faut

considérer plein de paramètres, comme la facilité d'usage, le prix

que l'on veut mettre, plusieurs types de performances, etc).

 

Coté classe intrumentale, il faut considérer que LISA est voisin

de Lhires. Brutalement, cela signifie que le prix sera surement assez proche,

probablement inférieur, mais pas énormément moins.

J'ai participé à la définition technique de ce spectro, mais je ne m'occupe

pas du tout des aspects commerciaux (je suis un pur bénévole). Je sais

que Shelyak va faire l'effort maximal pour proposer cet appareil

dans les meilleures conditions, mais je connais bien la technlogie qui est

à l'intérieur et celle-ci ne fait pas de consession sur la qualité, et cela à un prix.

 

LISA est un instrument performant par sa quallité intrinséque, mais aussi

car il vise un domaine de résolution particulièrement interessent pour

soit même (découverte ciel spectro) et pour des applications scientifiques. On commence

à voir pas mal de détails d'intéret (un critère est le déboublement de

l'azote autour de la raie Halpha).

 

Un autre paramètre déterminant est le produit de la luminosité par

la résolution. Il est élevé dans LISA. La fente, paradoxalement y est

pour beaucoup. C'est là que le bas blesse coté SA car l'absence de fente

est un facteur fortement limitant en magnitude (montée du ciel, mélange

des spectres). Le système de guidage de LISA est aussi une formule 1,

ce qui est capital.

 

On songe a faire un spectro intermédiaire entre LISA et SA en ajoutant

au SA un

système à fente. Faut vraiment que l'interet de la chose murisse et paradoxalement

ce n'est pas techiquement et economiquement aussi simple à faire. En outre,

le SA même avec fente va souffrir d'un certain manque de résolution,

ce qui ne veux tout de même pas dire qu'il n'y a pas du bon boulot à faire

avec dans

certaines niches (je parle science ici).

 

Pour qui veux faire un saut qualitatif entre un specro SA de découverte

de la spectro et un spectro permettant d'explorer des horizons nouveaux

(et même faire des découvertes scientifiques en astro - je pèse mes mots),

le LISA est vraiment quelque chose d'interessent (peut être plus général

qu'un Lhires - pointu en haute résolution).

 

Pas de soucis pour un montage sur un petit télescope. Une GPDX porte

la chose avec un C8 par exemple sans problème. Dans mon cas c'est la

caméra qui pèse le plus lourd (modèle QSI). Attention, au passage, la qualité

de la caméra est cruciale en spectro (il existe pleins de bons modèles autres

que QSI).

 

Christian B

 

 

 

Je rejoins tout à fait BB sur l'appréciation des manips réalisées qui renforce la brèche ouverte dans ce domaine en plein défrichage, c'est tout simplement exemplaire et très tentant. :)

 

si j'ai bien compris -en candide intéressé que je suis :cool:- c'est un instrument destiné à trouver sa place entre le star analyser et le lhires, pour ceux qui veulent approfondir sans pour autant rentrer dans de la très haute résolution (R raisonnable pour le SA, entre 300 et 100 pour Lisa et très supérieur pour le lhires) ?

 

Quel est le gain marginal d'un saut de résolution en spectro : autant en astro visuelle on peut estimer le gain en diamètre par l'apport supplémentaire de lumière autant là quels sont les critères objectifs et simples "d'intérêt" -toujours en candide -?

 

La monture utilisée a t elle été choisie pour compenser le poids du machin : je dispose d'un C8 sur CG5 qui porte raisonnablement un setup astrophoto sans trop d'embonpoint et l'ajout d'un accessoire supplémentaire fera-t-il passer le besoin en mécanique à un cran supérieur ?

 

Désolé pour toutes ces questions mais quitte à avoir une pointure du domaine autant en profiter :p (M. Buil chapeau bas pour la démarche accomplie depuis les débuts des CCD au passage :wub:).

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Ce fut en effet une sorte de marathon, même si en spectro

il faut aussi savoir prendre son temps (les durées de poses peuvent dépasser

l'heure).

 

Un truc que j'ai pas dit lors de ma longue réponse précédente, c'est un

autre paradoxe des spectros comme LISA ou Lhires : ils sont plus facile

à utiliser que des spectros à base de SA aussi bien au moment de l'observation

que de l'analyse (grace à la fente) : très grande tolérance aux erreurs de

guidage, traitement automatique (ou semi) des données, ...

 

Cela me rapelle une rude loi : se sont ceux qui ont plus de moyens (financier) qui peuvent

s'offrir des petits plaisirs supérieur et avoir bien souvent une qualité de vie meilleure.

Cela m'énerve philosphiquement et politiquement :confused:. C'est

le monde de l'injustice et de l'arbitraire. Flutte, je sais que je fais bisounours, m'enfin...

 

Donc la découverte de la spectro avec un SA (ou autre) est une très bonne

école, excellente même, mais malheureusement, une bonne

productivité demande des moyens un peu supérieurs.

 

Pas d'affolement, pour le stage OHP, le prochain est déjà programmé, il

se déroulera la première semaine du mois d'aout 2011 !

 

Christian

 

 

Bonsoir Christian,

 

Très intéressant, quel marathon spectroscopique !

 

Moi qui ne pratique modestement que la spectro basse résolution, ce compte rendu me met l'eau à la bouche. Je regrète de pas m'etre inscrit au stage de cet été à l'OHP pour voir ce spectrographe de plus près !

 

Le Lisa semble etre le spectrographe idéal pour évoluer en spectro lorsque l'on possède un instrument de diamètre modeste. En tout cas, je suis plus emballé par le LISA que par le LHIRES.

 

Jean

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J'aime bien les photos de ta page oû l'on voit que tout le monde est amical et a le sourire. La spectro libère, donne et partage.

Nous étions a guetter dans ton dos les premiers résultats de Lisa, nous voilà servi.

Franck, Le tableau en fin de page donne une idée des possibilités. Le faisceau doit être à 6, si je me trompe, tout type de télescope est utilisable, ça n'est pas le principal critère.

On y voit que pour un tube de 300mm on pourra taquiner la mag16.5 sur des objet dans particularité spectrale avec des résultats astrophysiques valables. Remarquez bien qu'avec un 200 on est déja à presque 16 et avec un 1m mag18.

C'est dur de gagner du signal en spectro, le diamètre n'est pas tout et encore plus facile d'en perdre. A coup sûr ce sont des limites basse et de nombreux observateurs les dépasseront sur des objets avec des raies brillantes en émission, comme les np, quasar, galaxie active, variables...

 

Il reste à imaginer d'inédit programmes d'observations, stellaire, planétaire, cosmologiques ou végétaux :)

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La prochaine étape est surement l'observation des supernovae.

Il y a bien longtemps je faisais cela avec l'ancètre du SA. Le refaire

avec un spectro a fente poir éliminer la brillance de galaxie serait particulièrement

interessent et interpellera y compris les pros. Mais surtout, il s'agit d'objets

que je trouve mythiques. Mais ce n'est pas simple et pas du tout gagné :rolleyes:

 

Christian

 

J'aime bien les photos de ta page oû l'on voit que tout le monde est amical et a le sourire. La spectro libère, donne et partage.

Nous étions a guetter dans ton dos les premiers résultats de Lisa, nous voilà servi.

Franck, Le tableau en fin de page donne une idée des possibilités. Le faisceau doit être à 6, si je me trompe, tout type de télescope est utilisable, ça n'est pas le principal critère.

On y voit que pour un tube de 300mm on pourra taquiner la mag16.5 sur des objet dans particularité spectrale avec des résultats astrophysiques valables. Remarquez bien qu'avec un 200 on est déja à presque 16 et avec un 1m mag18.

C'est dur de gagner du signal en spectro, le diamètre n'est pas tout et encore plus facile d'en perdre. A coup sûr ce sont des limites basse et de nombreux observateurs les dépasseront sur des objets avec des raies brillantes en émission, comme les np, quasar, galaxie active, variables...

 

Il reste à imaginer d'inédit programmes d'observations, stellaire, planétaire, cosmologiques ou végétaux :)

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