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Places pour Astrophysicien en France ou à l'étranger


tobiasBora

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Bonjour !

Voilà : depuis tout petit je désire plus que tout travailler dans l'Astrophysique. Au début, vers 5 ans, je voulais être astronaute, mais j'ai un peu changé avec le temps : maintenant seul la recherche m'intéresse.

 

J'essaye de lire le plus de bouquins possibles dans ce domaine. Là je suis sur "Calculs astronimiques à l'usage des amateurs", de Jean Meuus. Je ne sais pas si ça peut m'aider à avancer en Astrophysique, mais je le lis de bon coeur... Trop d'ailleurs : au point que je suis sur ma Casio à programmer les programmes d'Astronomie au lieu d'écouter les cours Maths/physiques. J'ai d'ailleurs peur que ne pas écouter en cours à cause de ça me perde mais je ne peux pas m'en empêcher. Je vais peut-être essayer d'écouter un peu plus... Mais ce n'est pas le sujet.

 

Je voulais donc savoir où est-ce que je peux espérer trouver des places pour la recherche. Pour le moment je suis à peine en première S, mais j'envisage peut-être de partir à l'étranger.

 

J'ai cherché un peu et j'ai bien vu qu'en France le nombre de places est TRES restreint. (3 places par ans d'après un Post de webAstro). Mais la France n'est pas le seul pays... Quels sont donc les pays "leader" dans la recherche ? Je suis prêt à partir aux états Unis, où autre si la France ne se décide pas à augmenter les effectifs scientifiques. Ou sinon pour rester en France, est-ce que le domaine privé offre "beaucoup" de places ? Quelles sont les meilleures combines ? Public ? Privé ? En France ? A l'étranger ?

 

Ensuite je voulais savoir pour les études. Je sais que de nombreux post en parlent, mais j'avoue que j'ai peur de me lancer tête baissée dans une école où si je ne tiens pas le coup je me retrouve au chômage. Mon père me conseille de prendre une école d'ingénieur puis de passer ma thèse après, mais je ne pense pas que ça puisse le faire : est-ce possible d'avoir une thèse en Astrophysique après une école d'ingénieur ? Quelle est-l'école qui me permettrait de me rapprocher le plus possible d'Astrophysicien, tout en gardant une porte de secours au cas où ?

 

Enfin, si vous avez de bons livres en Astrophysique à me conseiller, n'hésitez pas à m'en parler !

 

Merci d'avance :)

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Bonjour

 

Bravo pour cette réflexion et ces beaux projets !

 

Le premier objectif est d'avoir un bac S dans de bonnes conditions, une mention serait un plus ;)

 

En France, actuellement, les voies pour la recherche sont un peu accaparées par de très brillants sujets issus de Normale Sup et un peu de Polytechnique

 

Mais il y a beaucoup d'autres voies pour travailler dans l'astronomie ou proche de l'astronomie : un ingénieur de Sup Optique a beaucoup plus de chances d'avoir un emploi stable et bien rémunéré à partir de bac+5......qu'un normalien ;)

 

Quelque soit la voie, stages et périodes à l'étranger sont obligatoires de nos jous : excellence en anglais à rajouter ( beaucoup de points aux tests !)

 

L'astrophysicien est un chercheur très spécialisé; son travail consiste à publier, lire des publications, encadrer des thésards, chercher des budgets, organiser ou participer à des séminaires, faire traiter des données par des esclaves ( appelés aussi post doc ;)), parfois aller voir où en est le chantier de l'instrument dont il a spécifié les performances, mais dont il ne verra pas les résultats ( la manip s'étale sur 30 ans...)

 

Le CDI, l'ONISEP ( si ça s'appelle encore comme ça ;)) sont aussi des conseils très nécessaires !

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Merci pour ta reponse !

Il y a donc de nombreux chemin. Et est ce possible de faire une ecole d'ingenieur pour se faire une bouee de secour puis de revenir dans la recherche ? Quelqu'un m'avait parle un jour d'un coucour assez complique qu'on pouvait faire apres une ecole d'ingenieur qui permettait de travailler ensuite dans la recherche, mais je n'ai plus le nom.

Et avez vous des renseignements sur les places a l'etranger, ou de bons livres pour se renseigner ?

Merci !

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tu as l'X (école polytechnique) et l'école normale supérieure qui vont t'amener à des niveaux insoupçonnés -si tu arrives jusque là :rolleyes: après la prépa- mais d'autres "grandes" écoles d'ingé conviennent aussi puisqu'à un moment tu rejoints une formation universitaire pour finaliser (centrale paris a une option astrophy en dernière année).

 

C'est la meilleure roue de secours si tu n'arrives pas à tes fins rêvées ;)

 

Bref comme BB : bosses dès à présent à fond !

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Il y a aussi comme école d'ingénieur un peu plus accessible l'ENSPG (Ecole Nationale Supérieure de Physique de Grenoble) qui te permet de suivre pendant la troisième année de l'école le master2 astrophysique de l'université de Grenoble tout en obtenant à la fin de l'année ton diplôme d'ingénieur ;).

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... si vous avez de bons livres en Astrophysique à me conseiller, n'hésitez pas à m'en parler !

Merci d'avance :)

Bonjour Tobias,

 

Il y a l'ouvrage d'Agnes Acker 'Astronomie Astrophysique - Introduction - Licence, Master' chez Dunod. Pour moi c'est la bible astrophysique pour le stellaire.

 

Pour la mécanique newtonienne : 'Planetes et Satellites - 5 leçons d'astronomie' d'André Brahic

 

Pour la géologie et l'exobiologie : 'Des atomes au planetes habitables' aux Presse Universitaires de Bordeaux de Muriel Gargaud, Philippe Claeys, Hervé Martin.

 

En English, sur le meme sujet : An introduction to Astrobiology - L.Gilmour - Cambridge University

 

En Spectro : The stars and their spectra - an introduction to the spectral sequence - James Kaler - Cambridge

 

Il y a aussi la collection Pour la Science chez Belin (A la recherche de l'eau dans l'Univers , atmosphères planétaires, de T.Encrenaz, Aux confins de l'Univers de A. Dorresoundiram ...)

 

Je n'ai rien à te conseiller sur la cosmologie, trop compliqué pour moi ! :rolleyes:

 

Dans le genre prise de tete il y aurait aussi : 'Constantes fondamentales ' de JP Uzan et R.Lehoucq. qui sont des cosmologistes. Pas lu, pas de mon niveau.

 

Jean

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Merci pour ta réponse !

Il y a donc de nombreux chemins. Et est-ce possible de faire une école d'ingenieur pour se faire une bouée de secours, puis de revenir dans la recherche ? Quelqu'un m'avait parlé un jour d'un coucours assez compliqué qu'on pouvait faire après une école d'ingénieur, qui permettait de travailler ensuite dans la recherche, mais je n'ai plus le nom.

Et avez vous des renseignements sur les places a l'étranger, ou de bons livres pour se renseigner ?

Merci !

 

L'anglais c'est bien, mais le français également. :be:

Cordialement.

Eric

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Merci pour ta reponse !

Il y a donc de nombreux chemin. Et est ce possible de faire une ecole d'ingenieur pour se faire une bouee de secour puis de revenir dans la recherche ? Quelqu'un m'avait parle un jour d'un coucour assez complique qu'on pouvait faire apres une ecole d'ingenieur qui permettait de travailler ensuite dans la recherche, mais je n'ai plus le nom.

 

Merci !

 

 

Bonjour

 

Il faut se renseigner au CDI ou à l'ONISEP ( ou organisme similaire ;))

De mon temps, le CNRS organisait un "concours" "docteur-ingénieur" ou quelque chose de ce type...mais cela a sûrement changé !

 

Attention, les méthodes et "philosophies" sont assez différentes entre "ingénieur" et "chercheur"

Pour sourire un peu :

-l'ingénieur est un "bricoleur" ;) ; il a un ensemble de recettes à sa disposition et son but est d'arriver à tenir un cahier des charges ( parfois compliqué...)

-le chercheur serait plus "libre" dans sa tête..s'il avait toujours son budget, ses thésards,...mais il doit absolument publier...

 

Dans les deux voies, la compétition est devenue de plus en plus dure au cours des années.

On peut simplement dire, qu'il y a plus de places dans la voie "ingénieur" : un ingénieur, sorti de n'importe quelle école ( ne pas se focaliser sur Polytechnique ou Normale ), a un emploi stable et correctement rémunéré à partir de bac+5 ou 6 (environ)

un candidat-chercheur peut se retrouver à bac+8 sans emploi stable, à faire de "petits" boulots (ce n'est pas péjoratif), et j'en ai connu qui ont du se réorienter...

 

Il faut faire des stages d'été ! Normalement, en France, celà est possible dès la troisième. Des labos du CNRS en offrent parfois. Là encore le CDI est le bon lieu ;)

 

bonne chance

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L'anglais c'est bien, mais le français également. :be:

Cordialement.

Eric

Désolé pour les accents, mais je suis de temps en temps sur mon mobile via OperaMini, et tant que je ne vais pas en mode plein écran je n'ai pas la possibilité de mettre des accents. Donc désolé pour ceux que ça à gêné.

Bonjour Tobias,

 

Il y a l'ouvrage d'Agnes Acker 'Astronomie Astrophysique - Introduction - Licence, Master' chez Dunod. Pour moi c'est la bible astrophysique pour le stellaire.

 

Pour la mécanique newtonienne : 'Planetes et Satellites - 5 leçons d'astronomie' d'André Brahic

 

Pour la géologie et l'exobiologie : 'Des atomes au planetes habitables' aux Presse Universitaires de Bordeaux de Muriel Gargaud, Philippe Claeys, Hervé Martin.

 

En English, sur le meme sujet : An introduction to Astrobiology - L.Gilmour - Cambridge University

 

En Spectro : The stars and their spectra - an introduction to the spectral sequence - James Kaler - Cambridge

 

Il y a aussi la collection Pour la Science chez Belin (A la recherche de l'eau dans l'Univers , atmosphères planétaires, de T.Encrenaz, Aux confins de l'Univers de A. Dorresoundiram ...)

 

Je n'ai rien à te conseiller sur la cosmologie, trop compliqué pour moi ! :rolleyes:

 

Dans le genre prise de tete il y aurait aussi : 'Constantes fondamentales ' de JP Uzan et R.Lehoucq. qui sont des cosmologistes. Pas lu, pas de mon niveau.

 

Jean

Ok, merci pour tous ces livres ^^ Je vais regarder si je peux en trouver quelques uns à la médiathèque !

 

 

Bonjour

 

Il faut se renseigner au CDI ou à l'ONISEP ( ou organisme similaire )

De mon temps, le CNRS organisait un "concours" "docteur-ingénieur" ou quelque chose de ce type...mais cela a sûrement changé !

 

Attention, les méthodes et "philosophies" sont assez différentes entre "ingénieur" et "chercheur"

Pour sourire un peu :

-l'ingénieur est un "bricoleur" ; il a un ensemble de recettes à sa disposition et son but est d'arriver à tenir un cahier des charges ( parfois compliqué...)

-le chercheur serait plus "libre" dans sa tête..s'il avait toujours son budget, ses thésards,...mais il doit absolument publier...

 

Dans les deux voies, la compétition est devenue de plus en plus dure au cours des années.

On peut simplement dire, qu'il y a plus de places dans la voie "ingénieur" : un ingénieur, sorti de n'importe quelle école ( ne pas se focaliser sur Polytechnique ou Normale ), a un emploi stable et correctement rémunéré à partir de bac+5 ou 6 (environ)

un candidat-chercheur peut se retrouver à bac+8 sans emploi stable, à faire de "petits" boulots (ce n'est pas péjoratif), et j'en ai connu qui ont du se réorienter...

 

Il faut faire des stages d'été ! Normalement, en France, celà est possible dès la troisième. Des labos du CNRS en offrent parfois. Là encore le CDI est le bon lieu

 

bonne chance

Et c'est là le paradoxe... Presque sûr d'avoir un emploi à bac+5, mais beaucoup moins à Bac+8... Et c'est vrai ? On peux faire des stages d'été au CNRS ??? Je me renseignerais pour les prochaines vacances !

 

Merci pour toutes vos réponses !

 

PS : et si vous avez des informations sur les places à l'étranger, dites le moi ;-)

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Je suis actuellement dans le cursus pour devenir astrophysicien (plutôt dans le monde des particules pour moi). Je suis en licence physique, et je dois dire que quoi qu'il en soit, pour parvenir à la recherche, la voie royale reste la fac de sciences. Un normalien s'en sort très bien mais c'est dans une voie d'autonomie qu'il va lui manquer du savoir.

La recherche à haut niveau c'est évidemment bac +8, et il faut savoir que le recrutement se fait par rapport aux publications (en anglais toujours donc à ne pas négliger !!) il faut donc prévoir une année ou deux de séjour post-doc' à l'étranger pour publier, publier, lire, publier et lire. Donc en gros bac +10 à négocier du mieux possible.

 

Contrairement à ce que j'ai lu plus haut, il n'y a pas 3 embauches par an en France mais bien une vingtaine (c'est pas Byzance non plus) avec 7 au CNRS, 7 dans le privé et 6 en enseignement-recherche en université en moyenne (chiffres venant de l'observatoire de Besançon, je suis à 100m). Néanmoins, des pays comme l'Allemagne ou les États-Unis embauchent pas mal.

La clé de la réussite pour résumer ? Bosser, lire, se renseigner sur ce qui se fait, et avoir du bol : être là au bon moment avec les bonnes personnes et sauter sur toutes les occasions (pour ça se faire un bon entourage, se faire repérer, après c'est votre problème ;))

 

Enfin bon ce que j'en dis moi ... :p

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Euh sinon pendant que j'y suis, renseigne toi bien, parce que c'est souvent pas du tout ce qu'on croit : l'astronome ou astrophysicien ne regarde presque jamais dans le télescope. Il planche devant son écran à écrire des programmes complexes, à échafauder des théories dont il ne verra peut-être même jamais la vérification, à contrecarrer les théories de ses collègues (c'est comme ça que la science avance) mais la part d'observation reste très très très minime.

 

Le principe de la science c'est : théorie avec hypothèse, démonstration et conjectures puis si les moyens sont suffisants expérience où là on regarde ce qui se passe dans la réalité et si ca colle à la modélisation.

 

Si ton projet consiste à viser les étoiles avec ton instrument à l'échelle pro, c'est vers l'animation scientifique ou l'optique qu'il faut se tourner. J'essaie pas de te décourager, bien au contraire, va au bout de tes rêves mais soit sûr de la direction à suivre.

Il faut juste être mordu de sciences parce que tu vas en manger beaucoup pour arriver dans ce monde de la recherche... ou/et très curieux ;)

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Ne pas oublier les écoles du rapprochement "ISAE" à Toulouse, en d'autres mots, Supaero et l'Ensica. Qui permettent eventuellement l'orientation après diplome en poche vers une formation recherche (doctorant) dans les domaines des sciences spatiales et astrophysique.

Et, être passé à l'ISAE, c'est plus qu'une sécurité en cas d'echec dans la voix doctorat...

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OUAAAAAAAOUU !!! Il y a plus de 3 places, il y a plus de trois places !!!

 

Et oui, je sais bien qu'un astrophysicien n'observe pas le ciel (à part peut être dans un plaisir personnel). Et faire des programmes sur ordinateur "difficiles", ça me dit bien ! J'ai quelques connaissances en programmation que j'améliore chaque jour (PHP, XHTML/CSS, C, C++ avec Qt (encore débutant avec Qt), et... basic Casio ! (c'est un super entrainement pour optimiser un code). J'ai d'ailleurs trouvé un compromis entre programmation et astro : je programme presque tout en rapport avec l'astronomie (je suis en train de passer le livre "calculs et astronomie à l'usage des amateurs" de Jean Meuus à la calculatrice.)

Mais là je sort du sujet.

 

Donc oui, c'est bien ce que je voudrais faire. Et tu bosse à Besançon ? J'ai moi même vécu mes 12 premières années à 10mn de Besançon (Saône si ça te dit quelque chose). Bon maintenant, c'est dans la drôme que je suis !

 

Et pour ISAE, en quoi est-ce que ça consiste ? Est-ce que c'est ce mettre en position favorable pour aller en doctorat ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Quel diplôme peut-on y avoir avant un doctorat ?

 

Merci d'avance !

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Quelle diplome à l'ISAE ? Je dirais un diplome d'ingénieur reconnu, avec une dominante aeronautique et spatiale, même si certain arrivent à tomber ailleurs comme dans l'automobile. Mais bon c'est hors-sujet :p. Quoi qu'il en soit, un ingénieur ISAE finira très probablement chef de projet voire directeur d'une grande entreprise dans l'aeronautique ou le spatiale. De plus L'ISAE-Supaéro est une école d'application pour les étudiants polytechniciens, ce qui ne signifie pas rien... Ensuite donc, il est possible après obtention de ce diplome de se lancer dans un cursus recherche, en commençant par un mastère spécialisé et finir par un doctorat pour les plus motivés. Doctorat d'astrophysique par exemple...

En gros je dirais que l'ISAE est l'une des meilleurs voix pour devenir astrophysicien après un diplome d'ingénieur. C'est toujours possible avec d'autres écoles, mais l'ISAE est celle qui offre le meilleur enseignement pour poursuivre sur un doctorat dans ce domaine.

Amicalement,

:)

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Assurément, l'ISAE te formera très bien, et d'ailleurs ça fait toujours un diplôme supplémentaire ... contrairement au cursus universitaire. C'est super que tu te passionnes dans tout ça : tu sais ce que tu veux faire et ça c'est un très bon point. Néanmoins, un ptit conseil de toi à moi, si jamais une occasion se présente (par exemple au sortir de ton école d'ingénieur ou autrement) et que c'est intéressant même si c'est pas exactement ce que tu veux faire, mais que ça t'intéresse quand même SAUTE DESSUS : les occaz se présentent pas toujours deux fois ! Enfin bon je dis ça ...

 

Sinon oui je connais Saône, et je remarque astucieusement que tu es donc passé du 25 au 26, une sorte d'upgrade.

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Ok, merci beaucoup pour tous vos conseils.

 

C'est vrai que l'ISAE pourrais être interessante... Il faut que j'y réfléchisse. Et les places à l'ISAE sont-elles dures à avoir ?

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Ca dépend dans quelle prépa tu es (mp psi pc tsi etc). Pour te donner un exemple, il y a environ 50 places cette année pour les MP, et 2 pour les TSI. Supaero est sur concour Mine-Ponts et les places sont très chères. L'Ensica est sur concour commun polytechnique c'est donc plus abordable, même si ça reste le ploton de tête des écoles sur ce concour. Commences donc à bien bosser cette année; La suite n'en sera que moins dur. Ou "moins pire" si on veut.:p

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Salut Tobias, on a exactement les mêmes ambitions :). Je veux devenir astrophysicien, depuis que je suis en primaire (enfin c'est passé d'astronaute à quelque chose de plus abordable :) ).

 

Personnellement je suis actuellement en PCSI à Janson, bon j'ai commencé il y a deux semaines mais le rythme est déjà extrêmement soutenu et difficile, et faut se soutenir entre gens de la classe, mais ça reste génial et bien plus intéressant que le lycée :).

 

Si tu veux un conseil, pense dans un premier temps à bien réussir ton Bac, tout en gardant dans un coin de ta tête la voie que tu envisages, ensuite tu arrives en prépa, MPSI ou PCSI, et dans un premier temps tu vas découvrir le rythme et ne te focaliser que sur ton classement et ton passage en MP* ou PC* ou PSI* (qui préparent un peu mieux aux gros concours que PC, PSI et MP), et l'année d'après tu vois comment tu te sens vis-à-vis de la prépa et tu choisiras tes banques de concours en fonction de :).

 

Mais si tu as de l'ambition, tu sais pourquoi tu fais tout ça, et ça motive!

 

Personnellement je veux aussi l'X, ENS, Centrale, Supaéro, etcetc.. Mais je me rends compte que c'est quand même une des choses les plus difficiles à avoir, l'élite de l'élite de l'élite de l'élite !!

 

La voie par CPGE et grande école d'ingé est quand même plus royale que la Fac, et à la fin de ton école tu peux toujours aller faire un doctorat pour la recherche. La Fac reste tout à fait honorable si tu comptes aller jusqu'au Master voire Doctorat.

 

En espérant t'avoir éclairé et pas dégouté hein :)! Peut-être qu'on sera amené à travailler ensemble!

 

Aurélien.

Modifié par Abyss91
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En fait, correction du post dAbyss et du mien, je crois que fac et écoles d'ingé sont les deux des voies royales. Tout dépend de la branche de l'astrophysique qu'on veut faire ... la théorie privilégiera les universitaires, les applications plutôt les ingénieurs. Tous les chemins mènent à Rome ... ou au rhum si j'en crois les rumeurs sur les "soif" ;)

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Oui Miniremi je suis d'accord hein! Mais je pense juste que les écoles d'ingé te donneront une meilleure roue de secours, et que faire école d'ingé puis doctorat, c'est mieux que suivre la voie universitaire jusqu'au doctorat. En faisant ça tu pourras aussi bien être théoricien que si tu étais passé par l'université. Enfin c'est mon avis bien sur! L'université ça vaut vraiment le coup quand tu arrives au Master aussi!

 

Et après la grande différence, c'est qu'en université si tu veux rien faire bah libre à toi tu n'es pas beaucoup encadré, c'est toi qui gère tes études, alors que la prépa c'est le prolongement du lycée, mais d'un autre niveau :), et il y a les colles! (première lundi pour ma part snif :( ).

Moi je préfère être encadré ;).

 

Aurélien.

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Chacun son truc, moi je suis plutôt indépendant. La prépa c'est pas mon truc. Peut être que je me trompe mais bon, jusque là la fac ça me va très bien. Et euh, bonne chance pour tes colles !

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Oui, c'est deux états d'ésprits totalements differents, mais quand on a de l'ambition et qu'on sait où on veut aller, les deux sont tout aussi bien. Bon courage TobiasBora. :)

Bon courage pour tes khôlles Abyss, et tes prochains ds et dm et euh bon courage pour cette année et, l'année prochaine aussi. :p

Les deux ans de prépa sont dures et intenses, mais ça peut être de belles années je pense.

Pour ma part je suis en spé et aussi très interressé par un doctorat d'astrophysique. Bon, mais avant il y a khôlle de math demain... :p

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Merci pour vos réponses ^^

Donc si j'ai bien compris on peut passer par une école d'ingénieur puis faire un doctorat. Mais est-ce que toutes les écoles d'ingénieur le permettent ? Et quelles sont celles qui sont le plus en rapport avec ce domaine ? Seul L'ISAE le permet ?

 

Et bonne chance pour tes colles ;-)

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Merci pour vos réponses ^^

Donc si j'ai bien compris on peut passer par une école d'ingénieur puis faire un doctorat. Mais est-ce que toutes les écoles d'ingénieur le permettent ? Et quelles sont celles qui sont le plus en rapport avec ce domaine ? Seul L'ISAE le permet ?

 

Et bonne chance pour tes colles ;-)

 

Bonjour,

 

Pour être tout à fait exact, une école n'a pas à "permettre" de faire un doctorat, puisque celui-ci se prépare après l'obtention du diplôme d'ingénieur. Pour faire une thèse, il est nécessaire d'avoir un master recherche (ex DEA). Beaucoup d'écoles permettent de le faire en double cursus, en même temps que leur troisième année, c'est en ce sens qu'on dit abusivement qu'une école "permet" de faire une thèse. Si tu vises une école, il faut donc vérifier qu'elle propose un master adapté (en gros à forte teneur en physique). Il est possible de passer le master après l'école, ce n'est pas dramatique de perdre un an.

Que le nombre de postes par an soit de 3 ou 7 (voir un peu plus si on compte toutes les commissions CNRS où on fait de l'astro au sens large, plus les postes universitaires) ne change pas vraiment le problème, car le nombre de candidats est en (dis)proportion. Il y en a plus aux Etats-Unis, mais ils attirent aussi davantage de monde. Comme pour tous les métiers qui font rêver, les étudiants bons sans plus n'ont aucune chance, et même pour les brillants ce n'est pas tout cuit. Alors surtout, évite de te fermer, et profite des stages pour voir un peu ailleurs.

 

Cordialement,

Philippe

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Je suis tout à fait d'accord : il ne faut jamais se fermer et se focaliser sur une seule ambition. Moi même au fur et à mesure de mon cursus universitaire et par les biais des conférences des métiers, je me rends compte qu'il n'y pas que l'univers de l'astrophysique qui me branche : physique des particules, des matériaux photoniques, des lasers... le choix est vaste et les applications sont ... astronomiques aussi bien en quantité, diversité et parfois au sens propre du terme !

Mais bon, comme dis Philippe, dans tous les cas, une seule solution : être parmi les meilleurs des meilleurs. Mais quand on aime ça ne pose pas trop de problème.

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

Je m'intéresse moi aussi au métier d'astrophysicien et je dois commencer à préparer un projet pour l'après-bac.

Je pense suivre dans un premier temps la voie des classes préparatoires.

J'ai lu que accéder ensuite à une grande école était un équivalent au cursus universitaire ?

Après la prépa je suis un peu embrouillé :be:

Je suppose que la spécialisation en astrophysique ne se fait qu'après un certain temps ; est-il toujours possible si on se rend compte que finalement, un autre secteur de la physique nous tente mieux, de se "rediriger" ?

Merci d'avance :)

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