Michel Jeury, SF !

[Jeff Hawke]

Surprise, en trainant à la FNAC, entre midi et deux, comme on dit, je tombe sur ceci :

 

 

 

 

Michel Jeury, l’auteur des extraordinaires « Le temps incertain », « Les singes du temps », « Soleil chaud, poisson des profondeurs », et d'une bonne petite tripotée d’autres bouquins de SF en diverses collections (et aussi sous le nom d’Albert Higon), avait abandonné la SF depuis des lustres pour se consacrer au « roman régional » (curieuse dénomination d’un genre littéraire incertain).

 

Il vient de récidiver en SF, en Ailleurs et Demain, la collection de Gérard Klein, qui avait accueilli Le temps incertain (le « Ubik » français).

 

Voilà, pas encore lu, je viens de l’acheter. Mais la présomption de grandes qualité et originalité est là.

 

Le résumé sur Amazon :

 

En 1973, avec Le Temps incertain, Michel Jeury introduisait une trilogie, consacrée à la Chronolyse, une façon de voyager dans le temps et de modifier l’histoire qui fit grand bruit. May le monde n’a aucun rapport avec le Cycle chronolytique ni avec aucun ouvrage antérieur de Jeury. Mais nul doute qu’il surprendra autant que Le Temps incertain il y a déjà près de quarante ans. L’anecdote est à la fois simple et impossible à résumer. Au centre, une petite fille, May, qui est peut-être en train de mourir d’un cancer. Autour d’elle, des personnages peut-être chargés de la soigner, de l’accompagner, de l’égayer. Et d’autres encore qui semblent venir d’autres univers et qui traversent la scène presque sans y intervenir. Surtout la langue est étrange. Ce n’est pas tout à fait la nôtre. Car l’histoire de May se déroule dans un univers très différent du nôtre, même s’il lui ressemble beaucoup, parallèle si l’on veut, autorisé par la théorie des cordes, et où les personnages ont la faculté de passer d’un monde à l’autre, voire de créer des mondes, la faculté de changer...May le monde est peut-être le monde que la petite May mourante est en train de se créer pour y vivre (qui sait ?) à jamais.

[Jeff Hawke]

Voilà, je viens d'achever ce que l'auteur, Jeury, considére comme sans doute son ultime roman de SF, dans une préface à la fois naïve et émouvante.

 

C'est un voyage...Dans un langage, dans des mondes dont certains sont incertains, d'autres peu compréhensibles, il n'y a pas de technique (*)(ah si, des hélicos), pas de villes, des animaux, des enfants, des anges... Ca rappelle par moment la série des Colmateurs (en Pocket SF), ou Le jeu du monde (le dernier opus de sa précédente période SF, en Ailleurs et Demain), et c'est du niveau de la trilogie de la chronolyse (mais très différent).

 

A lire, pour s'y perdre l'espace d'une quatrecentaine de pages...

 

 

(*) c'est donc très futuriste.

[bb98]

Bonjour

 

Intéressant. merci pour la recension