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objet de challenge personnel


basque en balade

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une petite question : quel est votre objet de challenge à voir ?

un objet que vous pourriez théoriquement voir :cool:, mais qui vous resiste encore :cry:

 

(précisez son petit nom, le diametre utilisé , filtre ou pas , PL ou pas )

 

par exemple :

* la tête de cheval d'orion : B33, 400 , H-beta , en region parisienne et sans lune (faut pas pousser quand meme)

 

* les 2 bras de M51, 250 , aucun , en RP

 

PS : si vous y arrivez n'oubliez pas de le changer et de faire un CROA , il y en a un qui n'attend que cela

Posté

La nébuleuse California, sur Newton de 150, filtre UHC-E, Vexin (Ouest parisien). Sans Lune pour la prochaine fois ...

 

Ca te va ? :be:

Posté

- Tête de cheval, T300, Atlas Maroc, avec/sans filtre UHC (je n'en ai pas d'autre)

 

J'ai eu "l'impression" de la voir, faut que j'en aie la certitude...

 

- grimper à plus de 3000m avec un T200 et voir ce que l'altitude donne.

(serait-ce trop "époustouflant"?)

 

Patte.

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La lune.... :dehors:

 

Plus sérieusement le dernier objet avec lequel il y a eu bagarre c est 103p/hartley avec mon dob de 250 sans pollution lumineuse :)

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quel est votre objet de challenge à voir ?

 

Aucun "challenge personnel" en ce qui me concerne..

C'est un truc auquel je ne pense jamais. L'astro n'est pas pour moi un combat, une suite de défis, ou une "bagarre" (pour citer Balrog)..

C'est une manière de vivre et de goûter l'instant présent, rien d'autre.. :cool:

Posté
La nébuleuse California, sur Newton de 150, filtre UHC-E, Vexin (Ouest parisien). Sans Lune pour la prochaine fois ...

 

Ca te va ? :be:

 

Tiens, j'ai la même frustration de ne jamais avoir pu observer cette nébuleuse si discrète et étendue, pourtant je l'ai cherché de très nombreuses fois :

 

Je ne me souviens plus trop ce que j’ai observé d’autre, mais ce que je sais, c’est que je n’ai pas observé : California, avec filtre (OIII & UHC) ou sans, au 40mm ou au 20, rien, c’est un No man's land que cet état américain :s

(Extrait de Out of Zozoland )

Posté

 

- grimper à plus de 3000m avec un T200 et voir ce que l'altitude donne.

(serait-ce trop "époustouflant"?)

 

Patte.

 

 

Perso c'est l'alpinisme qui m'a donné envie de faire de l'astro amateur. En effet, en (ski-)alpinisme (printanier ou) estival, au encore automnale, on part généralement très tôt le matin à la frontale, entre 3 et 6h du mat suivant la course, son orientation, exposition, engagement, période de l'année

 

Des départ, même à 2000m, peuvent déjà donner des choses formidables au niveau du ciel, ça ne peut qu'être mieux sur un départ plus en altitude sauf que les conditions de température se dégradent...Au moins d'être dans une canicule estivale, l'été, par temps sec, il gèlera la nuit dès 2500-2700m voire bien plus bas parfois. Aussi en altitude, la chaleur des surfaces est plus rapidement restituée qu'en bas, et pareil pour l'air lui-même, il est moins dense donc sa température peut baisser très, très, vite. Quand on marche, c'est gérable...Quand on est statique, veste duvet avec capuche chaudement conseillée, la veste polaire suffira pas, au moindre coup de vent tu grelottes.

 

 

Quand il y a la Lune, faut pas rêver, ça ne change pas grand chose par rapport à en bas niveau ciel. Pire encore lorsqu'il y a la neige, avec l'albédo, tu croirais qu'il fait jour. Par contre sur les surfaces au sol c'est magnifique ! Sur la neige, ça a un côté lunaire (c'est la cas de le dire), en plus bleuté.

 

En nuit noire la différence avec en bas est flagrante. Notamment le planétaire.

 

En tout cas je me souviendrai toujours d'un départ, à 2300m, dans un vallon encaissé, isolé, pour un sommet 1000m plus haut, une nuit noire de 2003. Cet été là, Mars était dans une position très favorable.

 

En altitude, on voyait à l'eil nu, je dis bien à l'oeil nu, une petite bille rouge, pas un point rouge, mais vraiment une petite bille complètement rouge. Sans rien connaître à l'astro, j'ai deviné que c'était Mars...et j'ai pu le confirmer le lendemain en achetant un magazine d'astronomie.

 

Sans parler du CP : la voie lactée brille comme lorsqu'on regarde au téléscope 300 la galaxie d'Andromède plein champ. Avec les couleurs violacées très sensibles.

 

Et c'est ça le point flagrant de l'altitude : les couleurs. Sans même parler du ciel nocturne ; en journée, en haute montagne, les couleurs sont plus contrastées qu'en bas, les cieux sont sombres, en automne par exemple ils sont parfois bleu très dense. Sans parler des levers et couchers de Soleil, généralement très spectaculaires. Suffit de voir des photos de très haute montagne en Himalaya sur des 7000 et 8000, on a carrément des cieux bleu marine, presque noire.(et plus qu'entre 40 et 30% d''oxygène par rapport au niveau de la mer !! )

 

Hé bien la nuit c'est pareil. Très flagrant sur le planétaire, sur la voie lactée et les grosses étoiles. Frappant sur Antarès par exemple, où tu retrouves à l'oeil nu la couleur que tu as sur un téléscope 130. Mais aussi sur les nébuleuses discernables à l'oeil nu. ex Orion dès novembre.

 

Plus les objets du CP que tu ne vois pas en bas, ou difficilement, et qui en haut sont discernables à l'oeil nu.

Plus la myriade d'étoiles qui apparaissent : tu as l'impression de voir à l'oeil nu ce que tu verrais d'en bas avec un T130 champ large.

 

Et ce n'est pas seulement parce que les agglos sont recluses dans les vallées, c'est surtout parce qu'en altitude, l'air est moins dense, donc quoiqu'il en soit, tu vois donc bien mieux qu'en bas, même lorsqu'en bas tu es dans une zone bien sombre (forêt lande etc...)

Posté

j'ai gouté à 2000m au pied du galibeir : wouah

je n'avais alors que le 250 : les dentelles vues sans filtres super propres , comme avec un 400 et filtre OIII en region parisienne , les bras de M51 , etc , tout peter à l'oeil

 

j'ai retenté en hiver : je ne prendrais plus un tube alors car la neige est terrible pour tout bouffer , pire qu'à paris à titre de comparaison

 

moi je dit : "la montagne ça vous gagne" et je rajoute "surtout en été"

Posté

2septgliere%20025b.jpg

 

2septgliere%20021b.jpg

 

photos prises un 30 septembre 2007, je crois, plein lune assez haute dans le ciel, pose d'à peine 25sec, 4h30 du mat avant de partir faire un sommet dans le secteur.

 

Ca va lègèrement contredire ce que j'ai dit avant, mais même avec pleine Lune, avec un temps de pose très réduit, regardez ce que l'on voit dans le champ niveau étoiles...pas mal quand même !!

Posté

Tiens, sur la seconde photo, celle avec le glacier (Grands couloirs de la Grande Casse), je crois reconnaître, avec aide de stellarium, la constellation des Gémeaux.

 

Point le plus lumineux serait Pollux à gauche, Castor pas visible, mais étoiles proches de Pollux très visibles, notamment oméga Gémeaux, et le duo 64Gem et B Gem en haut, au-dessus, à côté de iota Gémeaux. Juste au-dessus du Col des Grands Couloirs (le col glaciaire) ce serait lamda Gémeaux et le duo à droite sigma et 30 gémeaux.

 

On ne voit pas Orion(plus vers le Sud), par contre il y a trois étoiles alignés après lamba et 30 gémeaux, et en dessous, entre la deuzième et la troisième, on voit une petite tache (plus flagrant sur la photo en résolution normale) qui semble être l'amas ouvert NGC2244 (avec la nébuleuse NGC 2246 mais là, bon....pas trop en demander quand même!!).

 

Pour une Lune presque pleine, et pose courte, c'est quand même assez révélateur ;)

Posté

oups désolé, je proposerais bien aux mods de glisser les posts incriminés (id est les miens ;) ) dans un sujet spécifique, genre "montagne et observation du ciel" , enfin s'ils sont d'accord !!

Posté
une petite question : quel est votre objet de challenge à voir ?

Ça, c'est une question que je trouve très intéressante . Du coup j'en ai tapé tout un roman. (Et tu vas voir, Cémoi, que les challenges, ça peut être intéressant...)

 

Après quelques années de pratique de l'observation visuelle (lunette de 60 mm, télescope de 115 mm), je m'étais fait une idée de ce qui peut être considéré comme un challeneg, et il y avait des choses qui étaient des sortes de rêves lointains :

- voir une grande comète (comme dans les livres),

- voir vraiment les surfaces planétaires (comme dans les livres),

- voir les bras spiraux des galaxies.

 

J'étais débutant quand j'ai vu Halley et je savais que ce n'était pas une vraie grande comète. Les premiers Ciel et Espace que j'ai lus contenaient des articles de J. Dragesco expliquant comment observer les planètes et ce qu'il y avait à voir : les dessins publiés (plus quelques photos) me semblaient inaccessibles (il parlait même d'étudier des phénomènes atmosphériques sur Mars - cela dit je me souviens d'un livre de P. Rousseau lu quand j'étais tout jeune qui prétendait qu'on pouvait le faire avec un bon télescope d'amateur...) Quant aux bras spiraux, c'est plus symbolique qu'esthétique, les voir signifie contempler l'univers extra-galactique, quelque chose de très, très, très loin...

 

Tous ces rêves ont été atteints, le premier grâce à Hale-Bopp, le second lors de l'opposition martienne de 2005 durant laquelle j'ai vu au 300 mm un nuage d'altitude fixé sur le Mont Olympe, et le troisième la nuit de Pâques 2004, toujours au 300 mm.

 

Entre temps, je m'étais inventé des challenges. Quand j'ai commencé à m'intéresser à l'imagerie, je me suis rendu compte qu'une caméra CCD pouvait permettre de capter les galaxies de l'amas Coma. Wahou : l'amas Coma ! Quand on sait sa distance, ça fait rêver. C'était donc mon "challenge réaliste". Et puis j'avais un "challenge fou" : les galaxies de l'amas Hercules, encore plus lointain. Le rêve s'est brisé le soir de ma première tentative sur Coma : trop facile ! En 1 minute de pose j'avais des dizaines de pattes de mouche autour des deux principales. La fois suivante j'ai pointé l'amas Hercules. 1 minute de pose en espérant avoir quelque chose... En fait il y avait déjà des dizaines de taches floues, encore trop facile !

 

Alors j'ai réfléchi à un nouveau challenge, un vrai, et j'en ai trouvé un qui me tient particulièrement à coeur : la Roue de Chariot. Cette galaxie dont j'ai oublié le n° de matricule est une spirale ayant subi de plein fouet une collision : une galaxie naine l'a trouée de part en part, d'où sa forme actuelle de galaxie annulaire. Le Grand atlas de l'astronomie de chez Universalis présente des exemples des premières simulations numériques de collisions de galaxies, et le cas de la Roue de Chariot illustre la collision frontale. Ce livrre, que m'avait apporté le Père Noël lorsque j'étais jeune, est assez difficile à lire, mais passionnant si on s'accroche, et la page des collisions de galaxies avait été pour ainsi dire ma préférée. Durant mes deux semaines de permission de Noël (toujours Noël) lors de mon service militaire, parce que j'étais saturé de marches de nuit mais sevré d'astro et de maths (je faisais des études de maths appliquées), j'ai passé mes journées à écrire un programme de simulation de collisions de galaxies (d'abord de collisions de systèmes planétaires) et je me suis amusé à reproduire les figures du livre, dont la Roue de Chariot (je confirme : si une petite galaxie rentre dans le lard d'une plus grande, ça fait une Roue de Chariot, si par contre elle la frôle par la tangente, ça fait une Chien de Chasse).

 

Et donc, à l'époque où je faisais de l'imagerie, j'avais annoncé aux membres de mon club : j'arrêterai l'astro quand j'aurais imagé la Roue de Chariot (sous-entendu : avec sa forme annulaire visible). Car je savais que ce serait extrêmement difficile, notamment vu sa déclinaison. Annoncer ça, c'était dire que j'arrêterai l'astro quand je maîtriserai parfaitement l'imagerie, donc plus ou moins à la Saint-Glinglin...

 

Depuis, c'est toujours mon challenge ultime. À une époque, j'avais appris par coeur le cheminement de pointage (à partir de Bêta Ceti, comme pour NGC 253) à l'aide d'un logiciel. Aujourd'hui, je pense que la galaxie est accessible en visuel à un 500 mm à condition d'être à latitude bien plus basse, mais je doute qu'on puisse y voir sa forme annulaire, sauf conditions exceptionnelles. Il me semble que B. Laville l'avait dessinée depuis la Namibie, donc avec un 500 mm, mais c'était la Namibie.

 

Bref, j'arrêterai l'astro à la Saint-Glinglin...

Posté

Spirographe? Connaissais pas ce nom?

Elle est tout-à-fait faisable au T250.

 

Faudra certainement l'observer sans le filtre, histoire d'apprécier sa couleur!

 

Et en passant, rendre visite à l'étoile pour moi la plus rouge jamais observée: Hind's Crimson Star.

Posté
103p/Hartley 2 avec ma 127! Et ce dans le Vexin ;)

M'en fous de la Lune, des filtres et de tout l'bazar :be:

 

Et pourquoi pas avec les BigJujus, hein Will ;)

 

Pierre

 

Ah oui, j'allais oublier ! Une comète, parce que encore jamais vu. De comète ;) J'ai ragé de ne pas avoir pu ou su voir Lulin, peut-être maintenant 103p/Hartley 2 ?

 

Eh oui Pierre, pourquoi pas avec nos Bigjujus ! ;)

Posté
Ça' date=' c'est une question que je trouve très intéressante . Du coup j'en ai tapé tout un roman. (Et tu vas voir, Cémoi, que les challenges, ça peut être intéressant...)

[/quote']

 

Oui ! J'ai lu ton roman avec beaucoup d'intérêt. :)

 

Je comprends "challenge personnel" comme une sorte de défi ou d'épreuve que l'on pourrait se lancer à soi même.

 

Observer une grande comète n'a pour moi rien à voir.. Il suffit juste d'avoir la chance d'être au bon endroit au bon moment. Rien à voir avec la notion de défi, de dépassement de soi.

J'ai eu comme toi la chance et le bonheur d'observer Hale-Bopp. C'était en plus à une période ou je ne faisais plus d'astro car j'en avais marre de passer des nuits dehors à ne rien trouver avec mon premier 115/900. J'avais retrouvé la motivation car j'avais conscience que c'était la chance d'une vie.

 

Le rêve s'est brisé le soir de ma première tentative sur Coma : trop facile !

 

Bien sur ! Tes autres exemples de "challenges personnels" sont liés à l'utilisation d'un instrument d'observation toujours plus performant. Ils ne sont pas liés à l'amélioration de tes capacités d'observateur, suite à un travail, un entraînement régulier..

Un sportif peut se donner pour challenge de courir une distance donnée en un certain temps. C'est son travail et sa volonté qui vont lui permettre d'atteindre peut-être un jour l'objectif qu'il s'est fixé. Le défi n'aurait plus de sens s'il décidait de le faire avec un instrument plus performant que ses jambes... genre moto ou gros télescope... :p

Posté

oui, question intéressante.

En visuel, je considère que tout repose sur un tryptique bien stable :

- le ciel, sa qualité, son orientation,

- l'instrument, ses performances et la maitrise de ses réglages

- enfin, le quidam, sa capacité à bien observer, à travailler tant dans la haute résolution , les faibles contrastes que des faibles lueurs.

 

Ces 3 points se "travaillent" afin de progresser dans cette pratique. Tout est important, tout est à considérer. Rien ne me semble plus beau que cette soif d'apprendre et à chaque fois, de s'étonner de voir "toujours mieux", toujours d'avantage.

 

- le premier point est merveilleux en soi car il invite aux voyages, aux excursions, aux missions pour ce qui concerne le ciel profond. En ce sens, c'est un challenge à part entière, il est un formidable moteur de projets qui peuvent être vraiment extraordinaires, de vraies aventures, des belles tranches de vie, des trucs qui vraiment font vibrer. Sensations décuplées dès lors qu'on a le plaisir de la partager avec des proches, des amis, des copains, d'autres amateurs avec qui on apprendra beaucoup - et qui deviendront certainement des amis.

En pratique, de très nombreux projet de voyages lointains, des missions d'observatoires de montagne et plus simplement, de belles sorties dans des endroits idoines.

- le deuximème point est infiniment plus d'ordre technique. Il invite à apprendre encore et toujours à parfaitement maîtriser son matériel, étant toujours persuadé qu'on peut faire mieux, que tout cela est perfectible. la marge de progression offerte est alors prodigieuse.... Il y a beaucoup à apprendre en cotoyant d'autres et de plus, c'est interessant et certainement pas rébarbatif. Mais aussi à imaginer son futur instrument ou plus modestement, de faire le nécessaire pour observer dans d'autres sinbstruments plus performants. Par exemple, lors de rencontres, ou en profitant des formidables opportunités de disposer d'instruments pro (astroqueyras, pic du midi et autres)

Pratiquement, on taille au club un T600....

- enfin le quidam.... Tant qu'on a la chance de ne pas avoir de problème ophtalmologiques ou de santé, il est étonnant de constater combien l'observation se travaille et s'améliore. Quelques méthodes et astuces sont parfois nécessaires mais plus que tout, c'est une pratique assidue et toujours la farouche volonté d'en voir d'avantage qui permet cela. Ce qu'on ne percevait pas jadis se révèle avec une crane évidence aujourd'hui. Cela permet d'inombrables défis dans tous les domaines et la liste en est infinie.

 

Serge

Posté
Tes autres exemples de "challenges personnels" sont liés à l'utilisation d'un instrument d'observation toujours plus performant. Ils ne sont pas liés à l'amélioration de tes capacités d'observateur, suite à un travail, un entraînement régulier..

Si, si, du moins c'était ce qui était prévu. J'imaginais qu'imager l'amas Coma allait être difficile, que ce serait possible quand je maîtriserai parfaitement mon matériel, après des années d'expérience. Finalement non (trop facile), et c'est pour ça que j'ai cherché un vrai challenge : la Roue de Chariot. Je reste persuadé aujourd'hui que ça reste un vrai challenge d'imagerie même avec le matériel qui va bien. D'ailleurs je ne me souviens pas en avoir vu la moindre image amateur sur Internet. En visuel, je pense que c'est vraiment un objet limite, peut-être même impossible (en France en tout cas), il faut donc travailler les trois critères rappelés plus haut par Serge, notamment le choix du bon site et du bon moment (à cause de sa déclinaison).

Posté
il faut donc travailler les trois critères rappelés plus haut par Serge' date=' notamment le choix du bon site et du bon moment (à cause de sa déclinaison).[/quote']

 

Là, je trouve que tu t'éloignes du sens de défi, ou d'épreuve que l'on se lance à soi même (Ou alors nous n'avons pas la même définition de "challenge personnel")

Choisir un bon site, trouver le meilleur moment pour y aller n'a rien à voir avec une épreuve ou un dépassement de ses capacités physiques ou intellectuelles. :?: Il suffit de consulter de bonnes stats météo et un simple logiciel de type planétarium pour connaitre la visibilité des objets convoités. Reste à trouver le temps libre et les sous pour se payer le déplacement ou le voyage.

Et puis il y a la chance. L'élément incontrôlable et imprévisible qui fait qu'un vilain nuage peut se trouver justement au mauvais endroit et au plus mauvais moment..

 

Les nuages se fichent bien des défis et des épreuves que s'inventent les astronomes amateurs. :p

Posté

oui mais pas forcément,

monter une belle mission est un beau défi, faire en sorte de mettre le maximum d'atous de son coté en est un autre. Typiquement le cas des éclipses, mais pas uniquement.

Les sous, hélas, mille fois oui !!! souvent c'est un réel défi que de collecter les fonds nécessaires à sa passion....

Se construire un bel instrument performant est aussi un reel défi, outil indispensable pour de futures et nouvelles observations.

Tout ça pour dire que nos défis sont innombrables et variés, contribuant à réussir de beaux challenges pour reprendre le terme et c'est ce qui en fait l'immense intéret.

Posté

Moi, je ne me lance que des petits défis, valables pour la soirée :)

Par exemple en 2005, je voulais tenter la X nebula. Je l'ai détectée au 250 sur le Méjean, puis il y a eu la danseuse (NGC 3718) et le groupe hickson à ses pieds (trop facile aussi) au 250 toujours en Lozère en 2008.

Le globule dans M42, vu au 800 de Diabolo...

Cet été, j'ai voulu voir s'il était possible de voir la tache d'encre aux jumelles... Et bien, oui! l'amas ouvert et l'étoile jaune d'or sont parfaitement identifiables, la zone entre les 2 est B86.

Là, il faut que je me fixe des objectifs plus difficiles : la flèche de Pluton par exemple :be:

Un objet qui m'a résisté : la tête de la sorcière quel que soit l'instrument... Je crois qu'elle est vraiment réservée à la photo. Quelqu'un l'a-t-il déjà vue en visuel?

Posté
Un objet qui m'a résisté : la tête de la sorcière quel que soit l'instrument... Je crois qu'elle est vraiment réservée à la photo. Quelqu'un l'a-t-il déjà vue en visuel?

Dans le 460 à HGT, je l'avais plus deviné que vu, disons qu'il y avait une zone un chouillat plus clair qui délimitait cette nébuleuse très étendue :confused:

Posté

La Tête de la Sorcière, c'est le genre d'objet que je n'oserais même pas tenter. Je n'ai jamais entendu dire qu'elle ait été observée (mais je n'ai pas tout entendu), du coup ça m'intéresse : Dédé, tu te souviens si c'était avec un filtre et si oui lequel ?

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