Jambier, Jambier !!!... 45 rue Poliveau (Paris 5ème).

[roger15]

Jambier, Jambier !!!... 45 rue Poliveau (Paris 5ème).

 

 

"http://www.youtube.com/watch?v=WqZDozcAHMg&feature=related" via YouTube
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Roger le Cantalien.

[roger15]

Bonjour à toutes et bonjour à tous,

 

Eh bien, je n'ai vraiment pas de chance !... Apparemment cet extrait du film de Claude Autant-Lara sorti dans les salles de cinéma le 20 novembre 1956 vous a laissé sans voix... :cry:

 

Dommage, moi j'adore ce film (surtout lorsqu'il n'est pas colorisé !...). :D

 

 

 

 

Et puis, comme je suis très têtu, je vous en propose un deuxième extrait : "salauds de pauvres !...". J'espère qu'avec ce deuxième extrait j'obtiendrais au moins un malheureux commentaire d'un Webastram...

 

 

"http://www.youtube.com/watch?v=6bwuChgUtPE&feature=related" via YouTube
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Roger le Cantalien.

[titi et nini]

Bonsoir Roger,

Il est dans ma DVDthéque comme de nombreux films ayant De Funès ou Bourvil en vedette..

[Eric89]

Eh bien tout d'abord grand merci beaucoup pour ces deux moments de plaisir avec des acteurs comme on en fait plus.

Le désintérêt des astrams est peut être dû au scénario du film. Un truc qui se passe à Paris, de nuit avec la pollution lumineuse ne les intéresse peut être pas . Quoique avec le couvre feu au moins le ciel devait être beau.

Eric

[JiBé]

Un chouette moment de cinéma avec des super acteurs … Bourvil, Gabin, De Funes sur la même affiche … Rien à dire, qu'à écouter et regarder les grands acteurs. :)

 

Les p'tits jeune peuvent en prendre de la graine, heureusement, il y en a des bons.

Modifié 1 octobre 2010 par JiBé

[jarnicoton]

Je le regarde en disque deux ou trois fois l'an. Il a été colorisé ???? Si c'est bien le cas, il y a des coups de pieds au Q qui se perdent. Tout dans ce film est dans le gris: l'occupation, l'assassinat du cochon (voir un autre fil qui a du succès en ce moment), les immeubles parisiens semi-prolos, la brume des quais entre la gare d'Austerlitz et les pont de la Seine... tout !

 

Note : pour ceux qui auraient peur de regarder le film à cause de la mise à mort du cochon, précisons qu'elle n'est en fait pas montrée et qu'on ne l'entend pas beugler.

[Ratatouille]

Parenthèse on:

 

sans vouloir te vexer jarnicoton, un cochon ça beugle pas. Je trouvais ça bizarre. Mais comme je ne savais pas ce que ça faisait, j'ai regardé sur internet: donc ça couine, grogne ou grouine.

 

Parenthèse off

 

[roger15]

Merci Étienne, merci Éric, merci Jean-Baptiste, merci Jarnicoton et merci Ratatouille !...

 

Éric, tu as dit quelque chose de très vrai :

Eh bien tout d'abord grand merci beaucoup pour ces deux moments de plaisir avec des acteurs comme on en fait plus.

Le désintérêt des astrams est peut être dû au scénario du film. Un truc qui se passe à Paris, de nuit avec la pollution lumineuse ne les intéresse peut être pas . Quoique avec le couvre feu au moins le ciel devait être beau.

 

Vois-tu Éric, lorsque j'étais petit garçon, dans les années soixante, je commençais à découvrir les constellations depuis la cour de la ferme familiale à Antony (ma ville natale, située hélas à 8 kilomètres au Sud de la porte d'Orléans... :( ), cet endroit était cependant très pratique car la lumière des lampadaires était cachée par des murs d'au moins six mètres de hauteur. :o Et pour me repérer parmi les constellations c'était très facile car on ne voyait les étoiles seulement jusqu'à la deuxième grandeur (exceptionnellement jusqu'à la troisième grandeur lors des nuits de Nouvelle Lune en plein hiver) et je m'aidais des cartes du ciel de l'Almanach Hachette de 1938. Bien entendu je ne pouvais voir que trois étoiles dans la constellation de la Petite Ourse... :(

 

 

 

 

Et dans ces cartes de l'Almanach Hachette de 1938 il n'y avait déjà pas la voie lactée de dessinée... Hélas, cette fameuse voie lactée, jamais, jamais, jamais je n'ai pu la voir durant mon enfance ou mon adolescescence... :( même les soirs de grève de l'EDF... :cry:

 

 

 

 

J'en ai alors parlé à ma mère, née en 1910, qui a toujours habité à Antony, qui m'a dit : « Je ne voudrais pas te décevoir Roger mais à cause de l'éclairage urbain tu ne pourras jamais voir la voie lactée à Antony. D'ailleurs, si moi-même j'ai bien pu la voir dans ma jeunesse ce fut seulement jusque vers années 1930, après elle ne fut plus jamais visible... Remarque, si !.. Il y a une période où j'ai été émue de la revoir, c'était lors du "black-out" à l'époque de l'Occupation allemande entre 1940 et 1944. Comme il n'y avait plus d'éclairage urbain et qu'il fallait camoufler ses portes et ses fenêtres afin qu'aucune traînée de lumière électrique n'apparaisse, la voie lactée redevenait facilement visible une semaine avant et une semaine après la Nouvelle Lune. »

 

C'est à cause de la frustration de ne jamais avoir vu la voie lactée dans toute ma jeunesse qui me fait m'extasier lorsque je l'aperçois chez moi dans le Cantal malgré l'éclairage urbain !... :be:

 

Il y a presque un mois j'ai eu le plaisir de voir une voie lactée exceptionnellement étincelante lors du deuxième RAAGSO à Ambeyrac (Aveyron). C'était sans doute ma plus belle voie lactée !... :D

 

Roger le Cantalien.

Modifié 1 octobre 2010 par roger15

[Estonius]

Rue Poliveau : C'est au 45, qu'habitait Jambier, le trafiquant au marché noir incarné par Louis de Funès dans le film "la Traversée de Paris" (1956). Le café du coin a aujourd'hui repris le nom

 

[JiBé]

Merci pour la photo.

[jarnicoton]

Je suis allé voir sur place. A défaut...

...sautez sur Google Earth.

Vous avez vu le film : sur le trottoir devant chez le sieur Jambier, on voit le métro aérien sur le boulevard de l'Hôpital d'où part la rue Poliveau.

Allez voir...

Modifié 1 octobre 2010 par jarnicoton

[roger15]

Bonsoir Estonius,

 

Moi aussi je te remercie pour la photographie.

 

Roger le Cantalien.

[jarnicoton]

Comparez sur le disque le moment à 4 mn 07 s où Bourvil/Martin entre chez Jambier/de Funès (où l'on voit bien le détail de la porte et de la maçonnerie qui l'entoure), et sur Google Earth la photo panoramique de la rue Poliveau qui vous fait voir le numéro 13. C'est la même vue. Outre le métro aérien invisible du 45 parce que la rue est incurvée.

 

La réalité pour moi ne dépoétise rien.

[cémoi]

Note : pour ceux qui auraient peur de regarder le film à cause de la mise à mort du cochon, précisons qu'elle n'est en fait pas montrée et qu'on ne l'entend pas beugler.

 

On ne la voit pas. Mais on entend tout de même l'agonie de l'animal en fond sonore.... derrière une musique au caractère joyeux jouée à l'accordéon par le personnage qu'interprète Bourvil.. (si ma mémoire est bonne..)

 

Beurk.. Une scène qui est loin d'être à mon goût la plus sympathique du film.

[roger15]

Note : pour ceux qui auraient peur de regarder le film à cause de la mise à mort du cochon, précisons qu'elle n'est en fait pas montrée et qu'on ne l'entend pas beugler.

On ne la voit pas. Mais on entend tout de même l'agonie de l'animal en fond sonore.... derrière une musique au caractère joyeux jouée à l'accordéon par le personnage qu'interprète Bourvil.. (si ma mémoire est bonne..)

 

Beurk.. Une scène qui est loin d'être à mon goût la plus sympathique du film.

 

 

Bonjour Cémoi,

 

Je suis tout à fait d'accord avec toi : c'est la scène la plus désagréable du film !... :(

 

Chaque fois que ce film passe sur une chaîne de télévision, je le regarde avec toujours autant de plaisir que la première fois (je me force même lorsqu'il s'agit d'une version colorisée !... :mad: ). Mais la scène où l'on entend les cris affreux du cochon que l'on va mettre à mort m'est insupportable !... :( Car, désolé Jarnicoton, on l'entend bien crier jusqu'à ce que Jambier l'assomme !... Je repense alors à la seule fois où j'ai assisté à ce genre d'exécution : c'était à l'été 1959 (j'allais avoir dix ans) et les moniteurs de la colonie de vacances de la paroisse d'Antony, colonie située à Combrit (Sud du Finistère), ont cru bon de nous emmener voir, pour notre "éducation", comment on tuait le cochon... Et à partir du moment où le fermier a commencé à égorger le pauvre cochon en lui tranchant la gorge avec un énorme couteau le pauvre animal s'est mis à hurler pendant un temps qui m'a semblé être une éternité !... J'ai alors détourné la tête et n'ai pas regardé la fin de l'exécution... Ce qui m'a le plus choqué c'est que les moniteurs n'en perdaient pas une bouchée et semblaient même être fascinés par ce spectacle horrible !!!... :mad: Peut-être était-ce une question de génération ?

 

Aussi, lorsque je visionne le film de Claude Autant-Lara "La traversée de Paris" je m'identifie tout à fait à Marcel Martin (Bourvil) qui ne peut lui non plus supporter la vue du cochon qui est égorgé par le beau-père de Jambier et détourne même les yeux de cet horrible spectacle!...

 

Tiens, voici un troisième extrait, nettement plus sympathique que celui dont je viens de parler :

 

 

"http://www.youtube.com/watch?v=PWxasgvISwg&feature=related" via YouTube
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Roger le Cantalien.

 

PS : pour ceux qui ne l'auraient jamais visionnée, voici le lien de la fameuse scène horrible de "la découpe du cochon" (je ne la mets volontairement pas en gros...) :

Modifié 2 octobre 2010 par roger15

[jarnicoton]

Soyons le plus précis possible.

Le cochon hurle tout le temps qu'on le poursuit dans la cave et qu'on le ligote pour l'égorger.

A l'instant du coup de couteau (on ne voit que le bras du tueur et son couteau, pas le cochon) les cris sont tus instantanément.

En d'autres termes, on ne nous gratifie pas des cris d'agonie du cochon encore conscient, qui aux dires de ceux qui l'ont entendu pour me le répéter, durent de vingt à trente minutes à travers la campagne.

Cependant, on entend un bruit sensé être celui du sang coulant dans le seau qui le récupère.

Donc, le film ne m'épouvante pas en ce sens que le cochon attrapé pour n'importe quel autre motif aurait offert le même concert, et que j'ignore si le tournage a effectivement égorgé l'animal (qui sinon, plus tard...) et si les morceaux vus plus tard sont ceux de l'animal qu'on a vu vivant. J'ignore en ce cas si l'animal a été tué sur le tournage même, et simplement occulté, ou si le tournage est une reconstitution. Au total, si je ne refuse pas d'en manger, je n'ai pas de motif à m'horrifier si l'agonie proprement dite n'est pas présentée.

 

 

En aucun cas je n'irais assister à pareil spectacle ; il est arrivé que je coupe un film ou une vidéo qui menaçait d'y arriver. Je voudrais être certain que je suis bien informé du mode d'abattage de ce que je mange, car en cas d'élément de doute sérieux sur l'inconscience de l'animal, je me passe très aisément de viande un temps indéterminé. Si quelqu'un a des données non idéologiques sur les pratiques d'abattage autres que religieuses, je suis preneur des liens.

 

La scène dans le lien en petit n'est pas la découpe (non montrée) mais la poursuite du cochon dans la cave et son abattage (non vu).

Modifié 2 octobre 2010 par jarnicoton

[Estonius]

Anecdote amusante : Il existe dans le 12ème arrondissement une rue appelée Rue traversière. C'est très près de la Gare de Lyon.

Un restaurant de cette rue a trouvé malin de se dénommer La traversée de Paris (il a le droit, les enseignes de Bistrots et de Restaurants ne sont pas des marques déposées), mais il a tout faux car

non seulement cette rue n'a aucun rapport avec le film mais en plus elle ne traverse rien du tout ! Une plaque ajoutée récemment nous précise que le nom de la rue vient d'un dénommé Traversier, jardinier de son état et qui possédait des terres en ce lieu au XVIIe siècle.

Traversier, traversier : Quel drôle de nom pour un jardinier...

Modifié 31 janvier 2013 par Estonius
ortho

[Adfas]

Roger,

 

Les deux extraits du film ne fonctionnent plus. Le compte à été cloturé pour non respect des droits d'auteur

Amicalement

 

Estonius,

 

Bien vu le reportage photo

 

Adfas