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Université : Que pensez vous de l'université Joseph Fourier ?


tobiasBora

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Posté

Bonjour :)

Voilà : je suis en 1ere S, et hier je suis allé à la fête de la science et j'ai rencontré quelqu'un qui avait un tout petit peu de recherche en Astrophysique, et qui travaillait maintenant dans un organisme qui à pour but de "vulgariser" la science (si j'ai bien compris ce qu'il faisait ^^ )

 

Je lui ai demandé quelles études je pouvais faire pour travailler en temps qu'enseignant chercheur (c'est le métier que je rêve de faire), et si il y avait de la place, et il m'a répondu que oui, il y avait de la place, et qu'il fallait que j'aille à L'université Joseph Fourier, qui possède une université principale à Grenoble, et une autre petite université à Valence, où je pourrais faire ma licence avant de retourner faire mon master et ma thèse à Grenoble.

 

Qu'est ce que vous savez de cette université ? Est-ce elle adaptée pour ce que je veux faire ? Est-ce qu'ils prenne beaucoup de monde ou est-ce très sélectif ? Est-ce globalement une bonne école ?

 

Merci d'avance ;)

Posté

Pour commencer un parcours universitaire, quasi toutes les facs sont bonnes pour peu qu'elles proposent la licence préparant le master souhaité. Après, tu peux te rendre directement dans l'université accueillant le master que tu prépares mais bon c'est pas toujours tout près ni très pratique car souvent dans les grandes villes (par exemple pour l'astrophysique pure c'est Paris, Lyon, Strasbourg, ou Nice je crois) donc pas mal de trajets et des logements chers. Pour ma part, je fais mes 3 ans de licence le plus près de chez moi (Besançon) et après je vais plus loin (Strasbourg vraisemblablement). Perso j'ai choisi la licence de Physique...

 

Il y a rarement de mauvaises universités. Mais en 1ere S tu as encore du temps et comme diraient certains : "passe ton bac d'abord !"

 

De plus si c'est une université, il n'y a pas de sélection : ils prennent tout le monde ! Et comme je le dis dans un autre sujet : l'université est la voie royale pour la recherche et l'enseignement scientifique.

Posté

Idem que Miniremi.

 

Il n'y a pas de sélection autre que l'obtention du bac pour entrer en licence. À ce niveau, toutes les universités se valent à peu près. C'est à dire qu'une licence de physique à Strasbourg, à Rennes ou à Besançon aura la même valeur. Mais les conditions d'enseignement peuvent pas mal varier, un cours devant 400 étudiants en amphi ou devant 15 en salle (pour prendre mon cas), ce n'est pas la même chose.

 

Tu peux donc choisir n'importe quelle université pour débuter ton cursus. La sélection, sévère pour l'astrophysique, se fera à l'entrée en master, ou en 3ème année de licence si tu en choisis un parcours spécialisé.

Posté

Salut,

 

C'est très bien que tu commences à réfléchir à ton orientation.

Il faut surtout que tu aies bien conscience que travailler dans le domaine de l'astronomie, c'est quelque chose de très très difficile car il y a très peu de places dans les organismes de recherche (CNRS, CEA, ...) et les gens qui postulent à ces postes sont souvent des pointures...

 

Déjà ton premier objectif est de passer ton bac scientifique et de manière brillante. Il faut que tu aies un très bon niveau en mathématiques et en physique.

Il faut aussi que tu sois capable de travailler de manière autonome car à la FAC tu es très peu encadré par rapport à d'autres formations plus scolaires comme les IUT ou les prépas pour les écoles d'ingénieurs.

 

Concernant la Fac de Grenoble, elle est excellente au niveau de sa filière en physique. Alors effectivement il n'y a pas de sélection à la fac dans les sections généralistes. Mais ce n'est pas pour autant que la sélection n'existe pas. A mon époque où on avait le Deug en 2 ans, puis la licence puis la maitrise, tu avais un pourcentage très conséquent - au moins un bon tiers d'étudiants - qui quittaient l'université au bout de 3 ans sans avoir le moindre diplôme... Je ne sais pas ce qu'est devenu ce chiffre maintenant que le cursus a évolué mais je doute que ce soit mieux.

Tu avais ensuite une sélection pour faire le DEA puis encore une sélection pour arriver à décrocher une bourse de thèse.

 

Regarde un peu sur le forum, ce sujet a été abordé à plusieurs reprises. Tu pourras te faire une meilleure idée.

 

Marc

Posté

Je te conseille de viser de devenir enseignant-chercheur en physique, pas forcément en astrophysique (sachant que la physique comprend l'astrophysique, bien sûr), afin de ne pas éliminer des "voies de secours". D'ailleurs tu as parlé d'enseignant-chercheur tout court, bonne idée ! Effectivement, autant faire la licence près de chez toi, ce sera plus pratique. C'est seulement à partir du D.E.A. qu'il faudra nécessairement choisir l'université qui propose le D.E.A. qui te plaît.

 

Évidemment, il faut un très bon niveau en physique-chimie, mais aussi en maths (je parle du lycée). Ton but, actuellement, est de tout maîtriser. Chaque année ce sera plus difficile, donc il faut éviter d'accumuler les lacunes. N'aies pas de point faible ! (Mais tu peux avoir des points forts... :)) En 1ère et si tu es un minimum doué, je pense que tu n'es pas obligé de trimer 18h par jour pour y parvenir, il faut juste être un minimum exigeant, et notamment refuser de ne pas comprendre quelque chose ou de ne pas arriver à refaire les exercices. Pas besoin de 18h par jour, mais passe quand même du temps à travailler plus que ce qu'on te demande (je parle de la physique-chimie), à te poser tes questions et à y répondre. Ce travail personnel fait d'ailleurs partie de l'autonomie dont parle Gribol.

 

Pour devenir enseignant-chercheur il faut être passionné par sa discipline. Moi, j'adore papoter sur les forums d'astronomes amateurs, normal : ça me passionne. Certains sont passionnés de jeux vidéos et passent leur journée à jouer. Eh bien un enseignant-chercheur en physique, lui, adore feuilleter les nouveaux articles de ses revues scientifiques préférées. Tu dois être passionné de physique. Donc, pour te détendre (ou pour lire dans le train), lis des revues scientifiques (genre Science et Vie), achète des livres de vulgarisation, feuillette les articles sur la physique-chimie (et leur histoire) de l'Encyclopaedia Universalis ou même de Wikipédia (il y a plein, plein, plein de choses là-dedans). S'il y a une bibliothèque municipale près de chez toi, pille-la ! (façon de parler, hein...)

Posté

Beaucoup de bonnes choses ont été dites, je rajoute juste quelques commentaires (je connais un peu l'ujf).

D'abord, c'est effectivement le bon moment pour se renseigner sur l'après-bac. Idéalement, il faut avoir une idée déjà assez précise en début-milieu de terminale. Le grand objectif de la terminale est de bien choisir son orientation, pas de réussir le bac (si celui-ci te semble difficile, la carrière d'enseignant-chercheur n'est pas évidente).

Le parcours est le suivant : Licence, master 1 (ou prépa+école), master 2, thèse (+ postdoc le plus souvent) à l'issue de laquelle on se porte candidat à un ou plusieurs concours de recrutement (pour les enseignants-chercheurs, il y a un concours par poste, mais il y a aussi le CNRS).

Pour être enseignant-chercheur dans une université, il n'est pas nécessaire d'avoir fait ses études dans la même université (selon les cas, il peut cependant être avantageux ou non d'être le candidat local au moment du concours de recrutement, mais celui-ci à lieu après la thèse, donc à bac+8). La sélection existe à plusieurs niveaux : pour les concours bien sûr (très sélectif), à l'entrée en master 2 (où on retrouve ceux passés par prépa+école, souvent très compétitifs), et, il ne faut pas se leurrer, dès l'entrée en licence (sous couvert de nombre de places disponibles).

 

L'ujf est une très bonne fac en sciences. Cependant, dans le bassin grenoblois, la concurrence avec les étudiants de Phelma (voir pire, Normale Lyon) est dure. Pour rester dans les universités, Paris XI, VI ou VII sont de meilleurs choix à mon avis.

Posté
C'est seulement à partir du D.E.A. qu'il faudra nécessairement choisir l'université qui propose le D.E.A. qui te plaît.

 

Euh... C'est fini le D.E.A....

...Remplacé par le Master (licence+2)...

Posté

Oui, bon, il suffit de prendre les équivalents... :)

 

("Master" est un mot anglais, ça me rape la langue de l'utiliser.)

 

((Je viens de vérifier, le mot "mastère" est dans le dictionnaire, mais je ne sais pas s'il a la même signification. Mais je préfère le mot "maîtrise", tant pis...))

Posté

Merci pour tous vos conseils ! Je vais les suivre à la lettre (y compris de piller la médiathèque ^^) D'ailleurs, en parlant de médiathèque, le rayon astronomie est assez pauvre... Peut-être moins dans la physique pure et dure ! J'irais regarder.

 

Par contre, dans un autre post que j'avais ouvert, vous m'avez conseillé d'aller à l'"ISAE" à Toulouse :

Ne pas oublier les écoles du rapprochement "ISAE" à Toulouse, en d'autres mots, Supaero et l'Ensica. Qui permettent eventuellement l'orientation après diplome en poche vers une formation recherche (doctorant) dans les domaines des sciences spatiales et astrophysique.

Et, être passé à l'ISAE, c'est plus qu'une sécurité en cas d'echec dans la voix doctorat...

 

(d'ailleurs, quelques participants de ce post avaient participés ^^)

 

Comment faire pour savoir quelle possibilité me conviendrait le mieux ? Minirimi dit en effet :

En fait, correction du post dAbyss et du mien, je crois que fac et écoles d'ingé sont les deux des voies royales. Tout dépend de la branche de l'astrophysique qu'on veut faire ... la théorie privilégiera les universitaires, les applications plutôt les ingénieurs. Tous les chemins mènent à Rome ... ou au rhum si j'en crois les rumeurs sur les "soif"

 

Je ne vais donc pas vous demander de choisir à ma place, mais plutôt de m'aider à comprendre quelles sont les différences entre ces deux parcours :

Comment les comparer pour savoir lequel correspond le plus à mon cas ?

 

Quelles est :

- Le prix d'entrée (je n'en ai aucune notion)

- Le domaine dans lequel ces études nous mènent

- Est-ce que les deux permettent d'être enseignant chercheur ?

- A partir de quel moment est-ce que la spécialisation se fait (entre astrophysique et une autre branche de la physique)

...

 

Merci à tous pour votre aide !

Posté
Bonjour :)

Voilà : je suis en 1ere S, et hier je suis allé à la fête de la science et j'ai rencontré quelqu'un qui avait un tout petit peu de recherche en Astrophysique, et qui travaillait maintenant dans un organisme qui à pour but de "vulgariser" la science (si j'ai bien compris ce qu'il faisait ^^ )

 

Je lui ai demandé quelles études je pouvais faire pour travailler en temps qu'enseignant chercheur (c'est le métier que je rêve de faire), et si il y avait de la place, et il m'a répondu que oui, il y avait de la place, et qu'il fallait que j'aille à L'université Joseph Fourier, qui possède une université principale à Grenoble, et une autre petite université à Valence, où je pourrais faire ma licence avant de retourner faire mon master et ma thèse à Grenoble.

 

Qu'est ce que vous savez de cette université ? Est-ce elle adaptée pour ce que je veux faire ? Est-ce qu'ils prenne beaucoup de monde ou est-ce très sélectif ? Est-ce globalement une bonne école ?

 

Merci d'avance ;)

 

Bonjour,

 

Faudrait déjà voir au plus près de chez toi.

Quant on est étudiant, on a des problèmes pour joindre les deux bouts.

C'est pas forcement une bonne idée d'aller loin de chez toi si plus près tu a ce qu'il faut.

 

Tu devrais peut être en discuter avec tes parents.

 

Bon ciel

Posté

Si tu es bosseur, la prépa est un très bon entrainement au monde du travail mais si tu es plus curieux et que tu aimes prendre le temps de comprendre en allant plus loin c'est la fac qu'il te faut : en prépa les profs se dépêchent de finir le programme et si tu as pas compris, c'est un peu la débrouille à la fin de l'heure.

En fac, il y a le temps, on se stresse pas.

Il n'y a pas de recette magique, ça dépend énormément du caractère (moi je sais que la prépa j'aurais pas pu).

Là dessus un prof de ton bahut peut t'en dire pas mal : lui est sûrement passé par la fac et connait certainement des profs de prépa... ou connait des anciens élèves en prépa.

 

Pour être enseignant chercheur, pas trente six solutions : il te faudra au moins un doctorat pour y parvenir. Par contre le parcours est libre, écoles d'ingénieur ou fac, c'est plutôt kif-kif.

 

Les domaines ... et bien ça dépend du domaine dans lequel tu veux aller ! Si tu es plutôt Astrophysique, c'est surtout la physique qui va te brancher. En fac c'est facile, il existe une licence physique et des master d'astrophysique.

Par contre en prépa c'est MPSI, PCSI ou PTSI, dans les trois cas il y a de la physique (le P ^^) mais pour la suite je ne sais pas si il existe des écoles d'ingénieurs en physique (je sais qu'il y a supaéro pour le domaine de l'aérospatiale, j'ai un copain qui y est et c'est du bonheur)...

 

Autrement pour la spécialisation, elle apparait en Licence 3 avec des modules axés physique des corps célestes ou autre mais c'est vraiment en Master que tout va se décider. Par la voie prépa, c'est à partir de l'école d'ingénieur qui ta voie se trace : suivant son domaine la spécialisation sera plus ou moins forte...

 

 

Sinon question sous-sous, c'est pas trop cher (c'est surtout le logement, les transports et la bouffe qui font cher) : l'inscription en fac à Besançon coûte environ 180€... en prépa ça doit être à peu près la même chose.

Posté

A mon époque, les facs avaient une réputation de bourrées en début d'année avec des amphis qui se vidaient sérieusement en fin de premier trimestre.

 

Ca reste d'actualité ?

Posté

Pour compléter Miniremi :

 

Oui, il existe des écoles d'ingénieur donnant la formation nécessaire en physique : Espci à Paris, Phelma à Grenoble, Ensicaen à Caen, une autre ensi à Strasbourg, et bien sûr les Ens, X, Mines, Centrale qui permettent à peu près tout (mais c'est plus dur). Ces écoles offrent en général (il faut vérifier le moment venu) la possibilité de faire un master 2 en parallèle à leur troisième année. Sinon, tu peux toujours t'inscrire en master 2 après, tu ne perds qu'un an et tu as un diplôme d'ingénieur. La prépa c'est dur, mais en revanche, on est tranquille pendant les deux ans qui suivent avant le master.

Préoccupe-toi donc aussi de ce que tu voudrais faire si finalement tu ne peux pas faire d'astro...

 

Cordialement,

Philippe

Posté

Avec la réforme LMD, les élèves ingénieurs ont automatiquement le Master en fin d'école. Et donc le droit de s'inscrire en thèse... à condition de trouver une place. Maintenant, je vais être un peu brutal mais la voie royale pour les postes d'enseignants-chercheurs, ce sont les Écoles Normales Supérieures (ENS Paris, Cachan, Lyon). L'École Polytechnique (X) forme des ingénieurs qui partent généralement dans le privé mais quelques uns prennent aussi la voie de la recherche. Cas extrême: tu veux faire de l'astrophysique théorique. Là, c'est réservé aux matheux qui sortent de l'ENS Paris ou de l'X (J'ai un pote qui a obtenu un poste en physique théorique sans sortir de ces deux écoles mais c'est l'exception qui confirme la règle). Il y a peut-être d'autres domaines de l'astrophysique moins compétitifs mais comme le dit pfil, pense aussi à une voie d'échappement. D'où la question: quel est ton niveau actuel en math/physique en 1er S?

Posté

Ah oui, je confirme, les ENS c'est le must. Après le niveau est pas du tout du tout le même ! Même moi qui était donné comme très bon en terminale, je savais pertinemment ne pas avoir ce niveau.

 

Sinon pour répondre à Leimury, oui ça reste d'actualité : là on est 180 dans la promo et je pense qu'on va être la moitié d'ici le début du 2e semestre. Sinon là où je suis on est plus trop trop en amphi : les TD ont remplacé la plupart des CM (cours magistraux), du coup la décroissance est peu visible mais dans le groupe de 25 où je suis, il y a déjà 7 abandons (bon c'est le groupe avec TP en anglais, ce qui décourage vite, d'où ce taux exceptionnel)

 

 

Autrement j'ajouterais que la prépa c'est nul pour un truc : on n'a plus le temps de regarder les étoiles pendant deux ans !!!! Ni même de prendre un club d'astro....

alors vive la fac !

Posté

Ayant la chance de connaitre des astronomes travaillant dans le domaine international (et donc sortant d'un master/these Astrophysique -> Thèse) la voie royale est la fac, car tu as voit beaucoup plus de chose en fac qu'en master touchant la physique, et tu as autant de chance (voir plus ?) d'être prit que les normaliens ;)

 

Donc choisi ta voie ! Moi c'est les universités !

Posté

Mais, un Master en Astrophysique, ou bien en Physique permet-il, au cas ou, d'entrer dans le monde du travail ?? Et si oui, pour quels types de métiers ? ;)

Posté
Mais, un Master en Astrophysique, ou bien en Physique permet-il, au cas ou, d'entrer dans le monde du travail ?? Et si oui, pour quels types de métiers ? ;)

 

Si le master est fait parallèlement à une école d'ingénieur, on a toujours le diplôme de celle-ci. Plus généralement, il est en effet possible d'entrer dans le monde du travail avec un master en physique (outre CNRS) à condition de garder l'esprit ouvert à d'autres voies. On acquiert (en master et surtout en thèse) en effet des compétences qui peuvent intéresser n'importe quelle entreprise : autonomie, travail en équipe, capacité à beaucoup travailler, haut niveau intellectuel général, et plus spécifiquement en R&D : informatique, traitement du signal, électronique (qu'on aborde forcément pour peu que son travail de thèse ait un volet expérimental). Encore heureux d'ailleurs, car tous les thésards en astro sont loin de trouver un poste.

 

Ayant la chance de connaitre des astronomes travaillant dans le domaine international (et donc sortant d'un master/these Astrophysique -> Thèse) la voie royale est la fac, car tu as voit beaucoup plus de chose en fac qu'en master touchant la physique, et tu as autant de chance (voir plus ?) d'être prit que les normaliens

 

J'ai moi aussi eu la chance de connaître des astronomes professionnels (et j'ai failli en faire partie), mon avis est sensiblement différent sur ce point. Les normaliens sont considérés comme fonctionnaires stagiaires (à moins que cela ait changé depuis 10 ans), en conséquence ils sont pris automatiquement ou presque (ils peuvent de toute façon se retourner vers l'enseignement). Ce n'est pas le cas pour les autres écoles d'ingénieur, mais il faut tenir compte du caractère fortement élitiste des concours de recrutement du CNRS et des facs. Je n'ai pas fait de statistiques, mais je n'ai pas eu l'impression que la filière fac soit privilégiée.

On fait certes plus de physique en fac qu'en école, mais d'expérience c'est largement rattrapable en master 2 (surtout si l'examen favorise les ex-prépa en demandant beaucoup de gros calculs).

 

Cordialement,

Philippe

Posté

Ouaa... En gros chacun a ses préférences, il n'y a donc LA filière... Je vais en parler avec la conseillère d'orientation, je pense, mais si je résume, les parcours sont, du "mieux" au moins bien de mon point de vue :

- ENS à Paris (le must mais TRES compliqué)

- FAC (Pas mal, plus le temps d'approfondir)

- Ecole d'ingénieur (qui se bat à la même place que la fac à peu près, car il à l'avantage de permettre d'avoir de sur un diplôme d'ingénieur puis de faire un parcours LMD, même si peu perdre un ans si on ne fais pas le Master 2 en parallèle)

- Prepa (si je met la prepa à la fin, c'est que mes parents ne sont vraiment pas pour la prepa : les profs "cassent" trop les élèves, et d'après ce que vous dites, la prepa ça à l'air d'être "le prof envoie le cour, t'as compris, tant mieux, t'as pas compris... tant pis pour toi")

 

 

Merci à tous pour votre aide, je vais continuer à me renseigner, voir des profs, la conseillère d'orientation... Et si vous avez d'autres choses à dire, n'hésitez pas !

Posté

Bonjour,

 

Je me présente brièvement : je suis enseignant-chercheur (EC), responsable de l'antenne stéphanoise de l'Institut d'Optique (supoptique).

Je peux dire que oui, l'université Joseph Fourier est une très bonne université. Je peux aussi te dire que partout en France, nos filières scientifiques manquent de bons étudiants. Donc si tu travailles, tu n'auras jamais de problèmes pour faire ce que tu veux.

Enfin, viser directement le top peut-être compliqué. EC est un métier plus accessible et ensuite, on peut toujours orienter sa recherche dans une certaine mesure en fonction de ces gouts. Dans mon cas, je ne suis pas astronome, mais j'ai pu travailler pendant 5 années à l'Institut d'Astrophysique Spatiale dans l'équipe d'Alain Léger, sur la mission Darwin. Mes compétences d'opticien les ont intéressées. Et je me suis fait plein de relations et je suis depuis toujours sollicité par cette communauté.

Pour finir, supoptique est une très bonne école d'ingénieur, à partir de laquelle il est possible de faire de la recherche et pourquoi pas de l'astronomie pro.

Sache qu'il est possible de l'intégrer de plusieurs façons : classes prépas, BTS et IUT, L3 et M1. Tu trouveras toutes les infos sur notre site.

N'hésites pas à me contacter en direct si tu souhaites plus de précisions et tu es le bienvenu à Saint-Etienne pour une visite.

 

Thierry.

Posté

C'est vrai que je n'avais pas pensé... que je pouvais aller tout simplement faire une visite pour voir si l'école en question m'intéresse...

 

Je pense qu'un tas d'école sont intéressantes... Dommage qu'on ne puisse pas toutes les essayer, ou revenir en arrière si une ne nous conviens pas...

 

Si j'ai des questions à vous poser, je n'hésiterez pas à vous contacter, merci de votre aide ^^

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