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Invité Ortog
Posté
Une hypothèse : s'ils avaient tenu compte de cet obstacle' date=' ils n'auraient plus rien à écrire ! :)[/quote']

 

Loll ! Oui ! Effectivement...Ou alors, l'issue aurait été plus sympa que de faire appuyer le héros sur un bouton "Vitesse Lumière" et pfouuu ! l'intrigue s'évanouie à la vitesse de la lumière...

 

Ortog

Posté (modifié)
Une hypothèse : s'ils avaient tenu compte de cet obstacle, ils n'auraient plus rien à écrire !

+1

et pas seulement de cet obstacle, s'ils se mettaient à réfléchir en termes de réalité, de faisabilité technique, ils ne feraient plus rien.

Soit on vit dans la fiction, soit on vit dans la réalité.

 

En vivant dans la fiction ils peuvent nous faire voir des choses merveilleuses et on se prend à y croire.

Modifié par SULREN
Invité Ortog
Posté

[quote name=SULREN;998658Soit on vit dans la fiction' date=' soit on vit dans la réalité.

 

En vivant dans la fiction ils peuvent nous faire voir des choses merveilleuses et on se prend à y croire.[/quote]

 

Pour la fiction pure, je suis d'accord avec toi, mais la science fiction a ceci de particulier qu'elle se sert de la science pour expliquer sa fiction.

 

Ainsi, la roue qui recrée la gravité dans 2001 est scientifiquement explicable, alors que l'appui sur le bouton "vitesse lumière" dans la guerre des étoiles n'est que de la fiction.

 

Il y a des personnes, souvent jeunes mais pas exclusivement, qui croient à la fiction qu'ils ont vu au cinéma ou à la télé.

J'ai même connu des personnes qui avaient du mal à croire que l'homme ne soit pas déjà allé sur Mars... Là, ils s'y prennent vraiment trop à y croire :confused:

 

Ortog

Posté

Il y a des lustres que je n’ai pas lu de romans ou de nouvelles de science fiction et je ne sais plus comment ce genre littéraire a évolué. En gros, j'en suis resté à l’époque de Ray Bradburry. Depuis, je me contente d’aller voir les films de science fiction et le dernier a été Avatar. Il est possible que je sois donc à côté de la plaque.

 

Il y a une relation ambigüe de cette littérature de science fiction à la science et à la technique, qui provient de ce terme d’origine anglaise de « science fiction ». Il aurait peut-être mieux valu l’appeler « fiction spéculative » ou quelque chose du genre. Quand on a une bonne formation scientifique, en particulier en physique et en mécanique, il ne faut surtout pas aborder ces lectures ou ces films en se posant la question du réalisme et de la faisabilité, car on quitterait l’histoire immédiatement.

Ils n’ont aucune prétention au réalisme, qu’il faut purement et simplement oublier. Il faut se laisser entrainer soit vers le merveilleux (par exemple les belles images d’Avatar (le scenario est nul à c….), soit simplement vers le plaisir qu’on y prend, vers l’angoisse du suspense (comme dans les nouvelles « une marche dans la nuit », « la mouche », etc), soit accepter d’entrer dans l’univers imaginaire que l’auteur a créé pour mieux nous entretenir de sa réflexion philosophique sur l’homme, les notions de bien et de mal, etc. Cela existe.

J’ai connu une paire de romans de SF de ce type mais je ne me souviens plus de leur titre. Cette littérature là refuse délibérément de s’ancrer dans le réel, ne fusse que dans une illusion du réel, de peur de ne projeter que des préjugés du présent, que des réponses attendues et d’esquiver les problèmes un peu difficiles à poser.

 

A contrario, une partie de la SF cherche à faire naître une curiosité scientifique (voyage vers les étoiles), à envisager les conséquences du développement scientifique sur l’humanité, à provoquer une discussion politique sur la science dans le monde moderne. Elle puise son inspiration dans les bouleversements introduits dans notre société par la science et l’intuition que c’est loin d’être terminé.

On retrouve là une prétention au réalisme et cette littérature de SF quitte le champ de l’imaginaire pour ouvrir la porte de celui du possible. La démarche de l’auteur de SF n’est plus celle d’un romancier ni d’un philosophe, mais celle d’un explorateur du possible.

 

Les voyages interplanétaires au sein du système solaire sont de moins en moins exaltants pour l’imagination, car dans l’état actuel de nos connaissances ils commencent à relever de la science pure, où on se traîne à quelques Km/s.

Il faut aller vers les voyages interstellaires pour retrouver cet état d’esprit ....et se poser la question de la rencontre de grains de poussière à des vitesses qui sont des fractions significatives de celles de la lumière

Posté
Il faut se laisser entrainer soit vers le merveilleux (par exemple les belles images d’Avatar (le scenario est nul à c….),

 

On ne dit pas "le scénario est nul a chier", mais "je n'ai pas compris le scénario). Arretez donc de vous prendre pour le centre du monde !

Posté (modifié)

Et si vous arrêtiez un peu de jouer les moralisateurs pour un oui ou pour un non, comme cela transpire quand on parcourt vos messages?

 

Je reconnais que par raccourci de langage j'ai employé un mot déplacé, mais pour ne pas comprendre ce scenario il faut carrément ne pas être né.

C'est Le Scenario, le poncif du cinéma américain, "celui de la force exagérément brutale, exagérément aveuglée par la cupidité, exagérément inhumaine, écrasant le pauvre sauvage idéalisé, qui finalement l'emporte dans un élan d'inspiration divine, avec l'aide du héros qui au périr de sa vie se désolidarise de la force brutale...... et qui restaure l'image de l'Américain finalement bon (car il ne peut être que bon, c'est cela le message qu'on nous passe)".

 

On nous l'a servi des centaines de fois et même s'il ne traduit qu'une réalité qui existe et qu'il faut dénoncer et elle l'a été, je voulais dire que pour un film qui représente un telle recherche, un tel travail de réalisation, on aurait pu se fendre d'un socle un peu moins rebattu, ou en tous cas s'efforcer de traiter ce poncif avec un peu plus de subtilité. C'est tout.

Modifié par SULREN
Posté

Et si vous arrêtiez un peu de jouer les semeurs de certitudes pour un oui ou pour un non, comme cela transpire quand on parcourt vos messages ? ;)

 

1) Il existe un fil sur Avatar, allez donc y faire un tour... vous y lirez en autre une analyse tout à fait pertinente de l'ami Jeff Hawkes (http://ns26004.ovh.net/~webastro/forum/showthread.php?t=56607&highlight=Cameron)

2) Quelque soit le sujet, il est toujours périlleux d'en rester au premier degré (Avatar) où à la première impression (Wikipédia)

 

Bonne journée

Posté (modifié)
une partie de la SF cherche à faire naître une curiosité scientifique (voyage vers les étoiles), à envisager les conséquences du développement scientifique sur l’humanité, à provoquer une discussion politique sur la science dans le monde moderne.

Oui, et c'est d'ailleurs plutôt ça le but de la « fiction spéculative ». Il y a une citation célèbre, de je ne sais plus quel auteur, qui disait que : « le but de la science-fiction n'est pas de prédire l'existence des automobiles, mais de prédire l'existence des embouteillages ». Dans ce sens, la faisabilité ou non de la technique futuriste n'est pas importante ; ce qui importe sont ses répercussions dans notre vie. (Mais ça ne concerne pas toute la science-fiction, le terme ayant une signification très large.)

Modifié par 'Bruno
Posté
Oui' date=' et c'est d'ailleurs plutôt ça le but de la « fiction spéculative ». Il y a une citation célèbre, de je ne sais plus quel auteur, qui disait que : « le but de la science-fiction n'est pas de prédire l'existence des automobiles, mais de prédire l'existence des embouteillages ». Dans ce sens, la faisabilité ou non de la technique futuriste n'est pas importante ; ce qui importe sont ses répercutions dans notre vie. (Mais ça ne concerne pas toute la science-fiction, le terme ayant une signification très large.)[/quote']

 

effectivement, la citation exacte est :

 

Une bonne oeuvre de science-fiction devrait être capable de prédire non pas la voiture du futur, mais plutôt les embouteillages.

et c'est de Frederik Pohl, un visionnaire de science-fiction trop méconnu AMHA, et qui a aujourd'hui 91 ans ! ;)

Posté

Pour en revenir au sujet d'origine... ;)

 

Actuellement, la 'vitesse limite' est celle requise pour rejoindre l'ISS. La raison est très 'terre à terre' (si j'ose dire...): aller plus vite (ou loin), c'est trop cher!

 

Après tout, personne n'a jamais quitté l'orbite terrestre. :(

 

Cela changera dès 2025 si la Nasa ne fait pas une fois de plus demi-tour...

Les vitesses envisagées pour le véhicule Orion n'ont pas été annoncées, mais une chose est certaine, le design ne comprend aucun blindage autre que la protection contre les radiations. Cela exclut de dépasser une vingtaine de km/sec en vol habité.

 

La firme Ad-Astra a levé un coin du voile des voyages futurs en annonçant un (très hypothétique) 'Mars en 39 jours'. Compte-tenu des temps d'accélération et de décélération et de la courbure de la trajectoire, on arrive à une vitesse de pointe de l'ordre de 60km/sec.

 

Comme on l'a vu plus haut, à 60km/sec le danger d'un impact est réel.

Par ailleurs, s'aventurer au-delà de Mars signifie une traversée de la ceinture d’astéroïdes, une région dangereusement peuplée de débris de toutes tailles. :confused:

 

On peut donc craindre que Mars soit pour longtemps l'horizon des voyages spatiaux. :o

Posté

On peut contourner la ceinture d'astéroïde « par le haut » (ou le bas). Si on veut visiter une étoile voisine et ce que celle-ci n'est pas située dans le plan de l'écliptique, c'est par là qu'il faudra passer de toute façon.

Posté
On peut contourner la ceinture d'astéroïde « par le haut » (ou le bas).

 

Sortir de l’écliptique est coûteux car il faut deux corrections majeures de trajectoire, ce qui représente aussi un sérieux détour. Quant à un voyage interstellaire, c'est tout à fait exclu par des moyens classiques.

 

Même à la vitesse de la lumière ça ferait un peu trop long pour être confortable ;)

Posté

Les vitesses envisagées pour le véhicule Orion n'ont pas été annoncées, mais une chose est certaine, le design ne comprend aucun blindage autre que la protection contre les radiations. Cela exclut de dépasser une vingtaine de km/sec en vol habité.

 

 

Tu en est sur de ça ?

Parce qu'il me semble avoir entendu qu'il était prévu d'avoir un compartiments blindé au cas où, vu que blinder l'ensemble du vaisseau serrait trop couteux.

 

Mais peut-être l'ai-je vue dans un film de sf ?

Posté
Sortir de l’écliptique est coûteux car il faut deux corrections majeures de trajectoire, ce qui représente aussi un sérieux détour.

Ben oui mais il faut bien en sortir si on veut aller visiter Proxima par exemple.

 

Quant à un voyage interstellaire, c'est tout à fait exclu par des moyens classiques.

N'est-ce pas le sujet de cette discussion (de faire remarquer une autre difficulté des voyages interstellaires : même si on avait les moyens d'aller très vite, on devrait éviter les particules qui jonchent l'espace interstellaire) ? Parce que si c'est pour se limiter aux voyages interplanétaires, il n'y a pas de problèmes, on sait le faire, c'est juste que ça met plusieurs années.

Posté

N'est-ce pas le sujet de cette discussion (de faire remarquer une autre difficulté des voyages interstellaires : même si on avait les moyens d'aller très vite' date=' on devrait éviter les particules qui jonchent l'espace interstellaire) ?[/quote']

 

Oui, à la base, si j'ai bien compris, c'est le thème de départ.

Mais cette vitesse limite, nous limite même dans notre système solaire, ce qui fait que même coloniser les planètes les plus lointaines pour aller les exploiter, ne semble pas si simple que ça.

En tout cas, on est loin des stéréotypes de la s.f.

Posté

L'Orion de la Nasa est une capsule du type 'Apollo' aménagée pour des voyages lointains, hors de l'orbite terrestre. Par rapport au design d'origine conçu pour deux semaines de vol, les ingénieurs américains ont prévu une protection minimale contre les radiations, des moteurs de manœuvre plus endurants, une suite complète de gestion de l'environnement, un volume de vie un peu plus grand et surtout un bouclier thermique capable de résister à un retour à grande vitesse. Le cône en lui-même est tout petit et ne compte qu'une 'pièce'. En cas de radiations, le vaisseau est orienté pour mettre le 'blindage' (probablement un réservoir d'eau) entre la source et l'équipage.

Posté

Tiens pour rebondir sur cette discussion, je suis justement en train de lire une nouvelle de SF dans laquelle il est question de voyage interstellaire. :)

L'auteur, Greg Egan, ne fait généralement pas trop de concessions au niveau scientifique, voici comment il s'y prend pour nous transporter:

 

(Spoiler Alert - ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue d'Induction nouvelle parue dans le recueil Oceanic.)

 

Le début se passe en 2099, sur une base Lunaire gérée par la Chine. Il s'agit de marquer le coup du passage au nouveau siècle en envoyant 1 gramme de matière vers une exoplanète tournant autour d'étoile proche (à 20AL).

L'énergie énorme déployée va permettre d'atteindre 20% de C pour cette sonde d'1 gramme. (En fait un agrégat de machines individuelles, programmées pour réagir en fonction conditions électro-magnétiques ambiantes jusqu'à l’atterrissage).

 

La suite se passe plus de 120 ans plus tard. Le logiciel de la machine arrivée sur place a été mis à jour (et le transfert de la màj a pris 20 ans).

 

Les avancées technologiques permettent la congélation d'une personne et le découpage au microtome du cerveau en lamelles aussi fines que nécessaire pour en étudier l'état physico-chimique et transférer ces données dans du software.

Nos héros, qui acceptent de perdre 40 ans à faire l'aller/retour éloignés de leur proches, vont donc êtres uploadés dans la machine basée sur l'exoplanète, et y séjourner 3 mois.

 

Je n'ai pas encore lu la suite, il faudra lire la nouvelle pour savoir ce qu'il se passe sur place :p

Posté

Salut Jobi

 

 

Le carpaccio de cerveau , même avec huile d'olive et parmesan, très peu pour moi! :lol:

 

L'idée d'une sonde de 1g est cohérente en ce qui concerne l'éjection, par une sorte d'accélérateur de particules géant, ou un autre mécanisme dans ce genre. Le risque de heurter un obstacle doit être réduit et la masse assez faible pour que la tentative soit crédible.

 

Là où ça coince, c'est quand la sonde arrive près de sa destination. Comment la freiner sans la détruire? :?:

L'énergie nécessaire pour arrêter 1g à 0,2c est quand même de 1,8 térajoules! :b:

 

Ensuite, comment la sonde peut-elle communiquer avec la Terre? Un engin de 1g n'est pas compatible avec une antenne de plusieurs centaines de mètres de diamètre et un émetteur/récepteur de plusieurs kilowatts... :confused:

 

Bon, si c'était faisable ce ne serait plus de la S-F. ;)

  • 3 semaines plus tard...
Posté
mais pourquoi donc vous voulez tous vous barrer de la terre!!!!!!:be::be:

 

On est pas bien LAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaàààààààà :D

 

la Terre est le berceau de l'homme, mais un homme n'est pas conçu pour rester dans son berceau toute sa vie... a méditer!

Posté
la Terre est le berceau de l'homme, mais un homme n'est pas conçu poant partir ur rester dans son berceau toute sa vie... a méditer!

 

La terre, berceau de l'homme ? Non je ne crois pas, berceau de la vie ça oui. L'homme n'est qu'une espèce parmi des milliards d'autres, à cela prêt qu'avec son intelligence, il est capable du meilleur comme du pire. Si il veut tant partir ça n'est pas pour grandir, mais pour consommer encore et toujours toutes les ressources qu'il pourra trouver. Pour moi c'est tout méditer...

 

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Posté (modifié)

Ce genre de phrase soi disant à méditer n'est en fait que du vide. Elle est fondée sur une analogie : l'humanité est née sur Terre, donc la Terre est son berceau / chez la plupart des espèces, les individus vivent en dehors de leur berceau. Or il n'y a aucune raison d'affirmer que l'analogie est valable pour autr chose que juste le lieu de naissance. L'humanité sur Terre n'est pas analogue à un individu. En réalité, les êtres vivants sont fortement adaptés à leur milieu, or si la Terre est le berceau de l'humanité, c'est aussi le milieu de vie de l'humanité. L'homme n'est pas du tout adapté pour vivre ailleurs.

 

Bref : stop aux analogies trompeuses ! :)

Modifié par 'Bruno
Posté
Ce genre de phrase soi disant à méditer n'est en fait que du vide. Elle est fondée sur une analogie : l'humanité est née sur Terre' date=' donc la Terre est son berceau / chez la plupart des espèces, les individus vivent en dehors de leur berceau. Or il n'y a aucune raison d'affirmer que l'analogie se poursuit en dehors du lieu de naissance. L'humanité sur Terre n'est pas analogue à un individu. En réalité, les êtres vivants sont fortement adaptés à leur milieu, or si la Terre est le berceau de l'humanité, c'est aussi le milieu de vie de l'humanité. L'homme n'est pas du tout adapté pour vivre ailleurs.

 

Bref : stop aux analogies trompeuses ! :)[/quote']

 

+1

Posté

une fois la vitesse de croisière atteinte, on pourrait dégazer vers l'avant un peut d'héium chargé (ionisé)vers l'avant du vaisseau ! avec le temps cet hélium ce projetterai très loin aussi il faudra balancer une giclée de temps en temps.

cet hélium chargé ioniserai les particule interstellaire arrivant a son contact et ces particule pourraient alors être légèrement déviée / ecarté par un champ EM pour ne pas impacter le vaisseau...

Posté

sinon tout a fait ok avec ce qui viens d’être dit plus haut : la terre est notre vaisseau spatial. pour le meilleur ou pour le pire, notre destin est lié au sien...

Posté
mais pourquoi donc vous voulez tous vous barrer de la terre!!!!!!:be::be:

 

On est pas bien LAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaàààààààà :D

 

Pour moi c'est surtout le coté "Exploration/Pionnier" que l'on retrouve dans l'histoire des conquêtes humaines qui m'attire...

 

J'aurais vécu au 15-16 ème siècle, je pense que je serais parti avec Colomb....

 

(Ne venez pas péter mon rêve en me parlant des indiens qui ont été massacrés par les conquête, blablabli, blablabla...)

 

Je suppose que chacun à sa raison de vouloir quitter la Terre... J'ai ptet été bercé trop longtemps par Gene Roddenberry !

 

« Imaginez cela : des milliers de planètes habitées à portée de nos mains... et nous serons capable d'explorer de nouveaux mondes étranges, de chercher de nouvelles vies et de nouvelles civilisations. Nous pourrons aller hardiment... là où aucun homme n'est allé avant. »

— Zefram Cochrane, adapté du discours de cloture de cérémonie en souvenir du Complexe Warp 5, en 2119

 

Guik

Posté
une fois la vitesse de croisière atteinte, on pourrait dégazer vers l'avant un peut d'héium chargé (ionisé)vers l'avant du vaisseau ! avec le temps cet hélium ce projetterai très loin aussi il faudra balancer une giclée de temps en temps.

cet hélium chargé ioniserai les particule interstellaire arrivant a son contact et ces particule pourraient alors être légèrement déviée / ecarté par un champ EM pour ne pas impacter le vaisseau...

 

Pas mal, pas mal...

 

Sinon je connais deux ou trois mecs spécialisés dans ce genre de bricolage.... Attends ! Je les appelle....

 

Hey ! Hannibal, Barracuda, Futé, Looping, amenez vous on voudrait blinder la coque du vaisseau !!! :be:

 

Guik

Posté
une fois la vitesse de croisière atteinte, on pourrait dégazer vers l'avant un peut d'héium chargé (ionisé)vers l'avant du vaisseau ! avec le temps cet hélium ce projetterai très loin aussi il faudra balancer une giclée de temps en temps.

cet hélium chargé ioniserai les particule interstellaire arrivant a son contact et ces particule pourraient alors être légèrement déviée / ecarté par un champ EM pour ne pas impacter le vaisseau...

 

Ah, c'est une idée, mais le champ EM nécessaire pour contrer l'inertie d'un mobile est aussi proportionnel au carré de sa vitesse.

 

Dans l'émission américaine 'Mythbusters', les présentateurs ont tenté de dévier une balle en fer tirée par un 9mm (<500m/sec). Même avec assez d'aimants pour soulever un char d'assaut, la balle qui passait à quelques millimètres était à peine déviée... :b:

http://kwc.org/mythbusters/2008/01/episode_95_james_bond_special.html

Posté

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RESUME DES EPISODES PRECEDENTS

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Après cinq pages de post, la problématique d'OrionRider semble toujours tenir le coup !

 

Et malgré les nombreuses tentatives des membres W.A, faisant intervenir tour à tour des boucliers, des lasers, des champs de forces EM, il semble que le voyage à des vitesses proche de 100 km/s par secondes soient tenu en echec par quelques grammes de poussières !

 

Il faut dire qu'OrionRider démonte propositions sur propositions à coup de formule et d'article de référence....

 

Ce qui commence à foutre le morale à zéro des membres qui rêvaient déjà de s'élancer vers les étoiles, à la conquête de ces exo-planètes que l'homme découvre depuis 1995....

 

L'idée des voyages interstellaires doit-elle être abandonnée pour autant ?

 

"Non" assurent certains, en faisant pleinement confiance à la science pour trouver une parade technologique et pouvoir lancer des vaisseaux à des vitesses bien supérieurs... quand d'autres parlent déjà de "saut" à travers l'espace-temps...

 

"Oui", si l'on en croit certains membres comme FredGoto ou jp-brahic qui prônent publiquement que la place de l'homme est sur Terre...

 

D'ailleurs, quelques uns comme 'Bruno semblent en avoir fait leur deuil depuis bien longtemps :

 

[...]Tous ces petits détails compliquent sérieusement la possibilité des voyages interstellaires (auxquels je ne crois pas principalement en raison des trop grandes distances et de la trop grande énergie nécessaire pour atteindre une vitesse relativiste).

 

Pourtant' date=' regardons cette citation de 'Bruno de plus près... Et relisons le problème d'OrionRider :

 

[...]Cela place Mars à une dizaine de jours de voyage et Saturne à quelques mois, Proxima à... des milliers d'années! :(

 

=> "trop grandes distances", nous dis 'Bruno

=> "Proxima à... des milliers d'années", nous dis OrionRider

 

:b: il ne s'agit pas vraiment d'une impossibilité... mais plutôt d'un simple problème de délai !

 

Après tout, pourquoi faudrait-il absolument "Voyager vite" pour "Voyager loin" ?

 

"Voyager vite" n'est qu'une problématique crée par notre point de vue d'homme !

 

=> Je veux dire par là que :

- Vous aurez beau repousser encore et encore la vitesse et la solidité des vaisseaux, nous n'irons pas bien loin sur la durée d'une vie....

- Et en définitive, même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière ça serait pas beaucoup mieux ! (1000 vies pour traverse la Galaxie)

 

A contrario, à la vitesse limite proposée par OrionRider :

-> Si nous vivions 1000 ans, Proxima serait à portée d'une vie...

-> Si nous vivions éternellement tout l'univers serait à portée de bras !

 

La meilleur façon de résoudre ce problème (sans devoir passer par WARP 5), serait peut-être alors de sortir ce "délai" de l'équation.

 

En gros, plutôt que de chercher à aller vite, cherchons à vivre plus longtemps...

 

Bien-sur, je ne parle pas de faire du sport et de manger 5 fruits et légumes par jours... Non, pour coloniser l'espace, il faudra certainement réviser un peu nos positions sur l' "éthique scientifique", car je parle de fouiller un peu du coté des progrès de la médecine.

 

=> Le "clonage" pourrait-être une solution à envisager (Comme dans le film "Moon")

 

=> Congélations / Hibernations / Stases pourrait apporter un lot de solutions

 

=> Actuellement, un traitement contre la dégénérescence des neurones est à l'essai... peut-être réussirons nous un jour à conserver indéfiniment en bon état un cerveau humain... (en considérant que les autres éléments du corps sont remplaçables..... ou du moins "mécanisable" !)

 

=> Enfin, nous pourrions aussi envisager des voyages étalés sur plusieurs générations....

 

Bref,

Il y'a bien d'autres façon de résoudre ces problèmes... et pour ma part, je pense que nous arrivons un jour a concrétiser ces voyages !

 

Maintenant, c'est sur, si c'est la vitesse qui vous excite, plutôt que le voyage en lui même, en abordant le problème de mon point de vue vous risqueriez de ne jamais crier YAAAAAAAHOOOUUUUUUUU !

 

Guik

Posté (modifié)

Oui, bon, si la « vitesse qui nous excite », c'est d'arriver au bout du voyage en moins de 1000 ans, c'est quand même pas si anormal que ça... :)

 

Le problème si le voyage dure trop longtemps, c'est qu'il faut assurer à des centaines de générations la nourriture et l'oxygène. Quelque chose me dit que le vaisseau spatial risque alors d'avoir une « certaine » taille (disons), ce qui complique pas mal de choses. Surtout si on met l'éthique en jeu : envoyer ces spationautes dans un vaisseau spatial où ils vont rester enfermés durant des centaines de générations, n'est-ce pas les condamner à la prison à vie, eux et leurs descendants ?... (Ou alors il faudrait remplacer le vaisseau par une espèce d'astéroïde terraformé ?)

 

-----

Du coup ça m'inspire un scénario de science-fiction : un groupe de voyageurs est parti pour le long voyage vers Proxima. Les années, les générations, les siècles ont passé. La plupart des machines ne fonctionnent plus (pas évident de les entretenir et les réparer avec juste les ressources du vaisseau), le vaisseau est devenu une sorte d'environnement hostile, et le groupe s'est "dé-civilisé" et "animalisé" (loi du plus fort et tout). Une sorte de « Sa majesté des mouches » dans un vaisseau spatial...

Modifié par 'Bruno

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