Meilleur souvenir (201mm<D<255mm)

[basque en balade]

quel est votre meilleur souvenir avec un instrument de diametre compris entre 201 et 255 mm ?

il ne s'agit pas forcement de l'objet le plus dur à voir , mais celui qui vous a fourni la plus grande émotion ( du genre à vous faire pleurer , crier , sauter partout )

 

 

pour repondre :

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instrument :

date :

occulaire/filtre :

objet :

commentaire :

[basque en balade]

pour moi

 

instrument : dob 250 (pas le strock)

date : il y a 3 ans

occulaire/filtre : hyp24/rien ou uhc

objet : les dentelles

commentaire : la premiere fois que j'ai reussi à voir les dentelles : c'etait à valloire au pied du galibier en été , je suis tombé en arret sur les dentelles . j'y ai passé presque 2 heures à les regarder (si si dédé !) avec tous les filtres possibles au 24 . j'ai du reveiller les marmottes en criant ":censuré:"

[yannovitch74]

Pour moi, c'estplus terre à terre:

- jumelles 12x50, une jolie voisine en face qui etait en petite tenue...

 

Hein quoi ?? ça compte pas ??

Bon...alors dobson 254, hr planetary 8mm, l'hiver dernier (2010) la 1ere fois que j'ai vu Saturne...un vieux reve d'enfant., avec une legere nuance: la fermeture de l'anneau.

j'ai hate de la revoir avec une ouverture digne de mes 2 retines.

[JiBé]

Les 6 étoiles du trapèze en simultané à 88x.

Saturne en “3D” lors de La nuit des étoiles 2007.

NGC 2024 sans filtre

 

L'émotion est toujours là dès que j'observe au foyer direct de la 230 car c'est un siècle d'astro d'amateur qui monte à l'image. Tout à l'heure, sur Jupiter au 8 Cooke, c'était infernal !!!!!

['Bruno]

Dans cette gamme de diamètre, il n'y a que mon Mewlon 210 mm qui rentre, et il m'a fourni pas mal de belles observations.

 

C'est avec lui que j'ai observé Hale-Bopp, qui reste pour moi l'objet le plus intéressant que j'ai jamais vu. Mais son observation a été étalé sur près d'un an (de juin 1996 - magnitude 6 dans le ciel d'été - au 15 mai suivant - perdu dans les lueurs du crépuscule). Donc si je veux privilégier un souvenir ponctuel, je dirais :

 

- Instrument : Mewlon 210 mm.

- Date : mars 1997, lors d'une de ces nuits où l'on attendait Hale-Bopp en observant le ciel profond.

- Oculaire : Takahashi LE 30 mm sans puis avec Barlow Mizat ETL-x2.

- Objet : groupe de quatre galaxies autour de NGC 3190 (dans le Lion).

 

- Commentaire : lorsque, tout jeune, j'ai commencé à m'intéresser à l'astronomie, j'avais entre autres feuilleté quelques articles de l'Encyclopaedia Universalis que mes parents avaient acheté il y a pas mal d'années - c'est une édition des années 1970. L'un d'eux (peut-être celui sur les galaxies) était illustré de quelques photos en noirs et blancs, dont une présentant un groupe de galaxies avec, comme légende : « groupe de galaxies lointaines » ou quelque chose comme ça. Pour moi, c'était le fin fond de l'univers. Comme c'est une des premières photos de galaxies que j'ai vues, elle m'est resté en tête, et des années plus tard, je l'ai revue ailleurs et j'ai appris qu'il s'agissait de NGC 3190 et ses trois voisines.

 

En 1997, j'observais le ciel profond à l'aide de fiches rédigées à partir du Sky Catalogue : j'avais dressé la liste des objets plus brillants qu'une certaine magnitude limite, et avec Uranometria je les cherchais tous un par un. Donc NGC 3190 était sur la liste, mais je ne connaissais pas tous les numéros et ne savais plus que c'était ce fameux groupe... Au LE 30 mm on voyait deux galaxies pas trop faibles. Sur Uranometria ils en indiquaient quatre, mais il y a tout le NGC, donc ça peut aller jusqu'à des magnitudes 15 ou 16 par endroit. N'empêche, en faisant attention, on en voyait une troisième, très faible, mais visible avec certitude. Comme j'avais remarqué que grossir permettait de mieux voir les faibles galaxies (contrairement à une idée répandue à l'époque), j'ai alors mis ma Barlow Mizar (je n'avais qu'un oculaire et une Barlow, rien d'autre, car je m'étais équipé pour l'imagerie). On voyait bien les trois galaxies, et effectivement la petite troisième était mieux visible. Et voilà que... il y en a une petite quatrième ! Et alors j'ai reconnu l'image de cette vieille photo de « galaxies lointaines ». Il n'y avait pas de détails, bien sûr, mais c'était les mêmes silhouettes, avec leur forme, leur allongement et leurs orientations. J'ai vu « en vrai » ces galaxies du fin fond de l'univers qui me faisaient rêver étant enfant.

[xavierc]

Sans hésitation possible, avec mon Strock 254mm, les 2 stars australes que sont la Tarentule et 47 du Toucan. J'en aurais chialé!

[syncopatte]

M40 je pense.

 

Patte.

[autanet]

pour la première fois l'ombre d'un satellite sur jupiter avec sw 254/1200flexi et le même soir m42 en couleur.

[serge vieillard]

Salut,

alors là, c'est typiquement le diamètre de mon T250, un des tout premiers Strock.

Là aussi, dur de dire "le mieux" car cet engin répond idéalement à son cahier des charges :

*- il est redoutable en planétaire,

*- on l'emporte sous des ciels de folie en CP.

les planètes,

*- ya eu de grandes oppositions martiennes, avé des moments à verser une larme.

*- ya eu du Saturne de haut vol, avec un début de perception de Enke - vibrations garanties....

*- ya eu des doux moments de Lune, avé du p'tits cratères de 1-2 km, de la fine rayure, de belles formations, pépère, en douceur et en tong, après avoir bouffer des coques cuites au muscadet dans le cotentin....

*- du Vénus où ENFIN, on voit quelque chose !!!! AYAYAYAYA !!!!

en CP,

là oui, assurément, mon plus beau ciel de folie, le plus parfait, le plus pur sous lequel j'ai été avé ce tube : la Mauritanie à Chinguetti, avé une tête de cheval comme je n'ai plus jamais revue.... mais alors là, vraiment !!!!!

Serge

[Strock Pierre]

strock-250 sous un bon ciel:

 

Les dentelles du Cygne en Auvergne. (Deux nuits de dessin)

Les protus et la basse couronne solaire lors de l'éclipse de Libye.

La coeur de M42 dans le Sahara

Oméga du Centaure et la Tarentule en Polynésie.

La rosette la semaine dernière dans le Wadi Rum de Jordanie. (deux nuits de dessin)

 

Mais comme mon plaisir est plutôt intériorisé et que je ne saute pas partout, je suis pas certain de répondre à la question...

 

Pierre

[zaurel]

Je dirais...au Béal, il y a maintenant 3 ans. En août 2007 exactement, avec l'équatobson de Den, son 250.

 

Il m'a montré Uranus... première fois que je la voyais, cette jolie bille à mi-chemin entre le bleu turquoise et le vert émeraude.

Voir Uranus, wow...jusqu'à ce soir là, je pensais que c'était impossible.

 

Et T Lyrae, ma première étoile carbonée. Ca m'a coupé le souffle, ce rouge écarlate. Divin..

 

Je m'en souviendrai toute ma vie, merci Den!

[Ratatouille]

Avec mon strock 250: planète Mars en février 2009 au LVW 3,5. des détails qui m'ont mis sur le cul. Pourtant, je n'avais pas de table équatoriale à l'époque. Le suivi était rude. Je n'ai jamais retrouvé autant de détails sur un objet depuis cette soirée. C'est pour dire.

[Ygogo]

Bonjour

 

[mode nostalgie ON]

 

Un événement unique pour moi, un souvenir dont les détails s'estompent dans les brumes du temps... C'était en 1965 ou 1966, après des mois de travail pour réaliser un miroir de 210 mm à f/D= 8 "fait main" selon le livre de Texereau, et une monture équatoriale à fourche en contreplaqué.

 

Je ne sais plus ce que j'ai observé le premier soir, lorsque j'ai eu récupéré et monté le miroir après aluminiure, mais je me souviens du sentiment "ouf, enfin, ça valait le coup de se donner du mal !"

 

[mode nostalgie OFF]

 

Bon ciel à tous !