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Trace H2o ?


kaleo

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Posté

Si j'ai bien compris, l'eau vient des météorites qui se sont écrasées sur Terre lors de sa formation.

 

Ce fut donc la même chose pour les autres corps du système solaire.

 

Ainsi, il y aurait de l'eau dans la couche de régolites recouvrant la Lune, on a trouvé des traces d'eau sur Mars, Mercure et Vénus sont trop chaudes pour avoir garder de l'eau.

 

Mais qu'en est il pour les corps plus éloignés, comme les planètes gazeuses, leurs satellites et autres planètes plus lointaines ?

 

D'ailleurs, certaines ont même une atmosphère, comme Neptune, Et même Pluton.

Et je ne sais pas si on a detecté des traces d'H2O dans ces atmosphères (ou ailleurs).

 

ps: les gazs qui forment les planètes gazeuses (hormis leur noyau dur) sont en fait l'atmosphère de ces planètes ?

 

Merci d'avance B)

Posté

Salut Kaleo,

 

voici un extrait de l'excellent site:Luxorion

 

"Le sommet de l'atmosphère jovienne contient surtout de l'ammoniac (NH3) et du méthane (CH4). Quelques molécules organiques ont été décelées, telles l'éthane (C2H6) et l'acétylène (C2H2). D'autres molécules existent en petites quantités : la phosphine (PH3), la vapeur d'eau et des traces d'éléments radioactifs (deutérium, carbone-13). Ces éléments organiques et phosphorés contribuent à donner à l'atmosphère une coloration jaune-rougeâtre. "

 

Dans le compendium tu trouveras d'autres précisions.

 

Bonne lecture,

 

Patte.

Posté

D'accord, mais pourquoi l'eau est présente de manière inégale sur les planètes gazeuses ?

 

Et pourquoi les autres planètes éloignées, comme Uranus, Neptune, Pluton ont elles aussi de l'eau de manière inégal ?

 

Et semble t il moins que sur Terre ?

 

Pourtant ces planètes sont plus éloignées que la Terre du soleil, aussi l'eau devrait rester présente ; elle ne devrait pas disparaître sous l'effet du soleil ...

 

De plus toutes ces planètes (sauf Pluton) ont un champ magnétique.

 

Enfin quand on parle de glace dans se site, on ne sait pas si c'est de la glace d'eau...

 

 

Neptune

 

"Son noyau jusqu'au deux tiers de son rayon est vraisemblablement constitué d'un mélange de matériaux lourds en fusion comprenant du fer, de l'eau, de l'ammoniaque et du méthane liquide. Le tiers supérieur est constitué d'une manteau d'hydrogène moléculaire, d'hélium, d'eau et de méthane"

 

Uranus

 

Cette proximité s'explique par la constitution de son atmosphère qui est raréfiée en altitude et plus riche que celle de Jupiter en eau et en ammoniac

 

Saturne,

 

Dans les grandes lignes l'atmosphère de Saturne est semblable à celle de Jupiter bien que ces composants soient distribués différemment. Elle est constituée de 75% d'hydrogène et de 25% d'hélium (proportion par masse) et présente des traces d'eau, de méthane, d'ammoniac et quelques poussières, à l'image de la composition de la nébuleuse protosolaire qui lui donna naissance.

 

"La composition de l'atmosphère jovienne est plus complexe et différente de ce que l'on avait imaginé suite à l'analyse des mesures effectuées par les sondes Pioneer 10 et 11 en 1973. Grâce aux mesures effectuées in situ par la sonde Galileo fin 1995, nous savons aujourd'hui que dans les 150 premiers kilomètres, l'eau est beaucoup moins abondante que prévu de même que l'oxygène (combiné à l'hydrogène) qui n'est plus deux fois plus abondant que celui du Soleil mais plutôt moins concentré que dans le Soleil. La densité et la température de la couche supérieure de nuages est également plus élevée que prévu."

 

Jupiter

 

"Le sommet de l'atmosphère jovienne contient surtout de l'ammoniac (NH3) et du méthane (CH4). Quelques molécules organiques ont été décelées, telles l'éthane (C2H6) et l'acétylène (C2H2). D'autres molécules existent en petites quantités : la phosphine (PH3), la vapeur d'eau et des traces d'éléments radioactifs (deutérium, carbone-13). Ces éléments organiques et phosphorés contribuent à donner à l'atmosphère une coloration jaune-rougeâtre."

Posté

Scuze Kaleo, j'avais oublié de préciser que ta supposition que toute l'eau vient des météorites est fausse.

 

Luxorion encore:

"D'où vient l'eau de la Terre ?

 

Alors que nous explorons les mers, au hasard d'un escale on découvre que certains sols sont spongieux et qu'il existe ci-et là des geysers ainsi que des sources d'eau douce. C'est ainsi que nous vient à l'esprit la question de savoir si l'eau des océans représente-elle tout l'eau de la Terre ? Le bilan complet de l'eau considère que l'eau contenue dans les océans ainsi que dans l'atmosphère ne représente finalement que 50% de la quantité d'eau présente sur Terre. L'eau qui ruisselle en surface, dans les cavernes et surtout emprisonnées dans les roches jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur représente à son tour 50% de l'eau terrestre !

 

Pourquoi la Terre contient-elle autant d'eau ? La question semble anodine mais elle cache en réalité une véritable énigme et aucun scientifique ne peut réellement affirmer qu'il détient la réponse. Plusieurs hypothèses ont été émises. La première considère que lors de la formation du système solaire les planétésimaux qui ont formé la Terre renfermaient énormement de gaz dont de l'hydrogène et des éléments légèrement plus lourds. A l'échelle planétaire ce réservoir de gaz était astronomique. Sous la chaleur du noyau le gaz emprisonné dans les roches s'est lentement échappé dans l'atmosphère primitive de la Terre puis se serait condensé sous forme de pluie sous l'effet du froid persistant en altitude. Cette période de pluies incessantes aurait duré des centaines de milliers voire quelques millions d'années, le temps nécessaire pour remplir les cavités océaniques sous plusieurs kilomètres d'eau (jusqu'à 10 km localement).

 

La seconde hypothèse considère qu'à l'origine la Terre ne contenait pas beaucoup d'eau. Elle aurait été percutée par des comètes ou des planétoïdes contenant énormement de glace d'eau et de gaz légers. Lors de l'explosion ces glaces et ces gaz se seraient évaporés dans l'air puis recondensés pour former les océans.

 

Il est difficile d'évaluer la pertinence de l'un ou l'autre modèle. Toutefois, a priori la théorie cométaire est plus séduisante car elle expliquerait pourquoi la Terre est différente de Vénus par exemple ainsi que des autres planètes telluriques. Car l'argument considérant que sa distance au Soleil lui permet d'avoir de l'eau à l'état liquide n'est pas suffisant. Mars également bénéficie en été de température positive et Vénus comme Mercure ont très bien pu conserver de l'eau dans leur sous-sol. Or aujourd'hui aucune de ces planètes ne contient d'eau libre. L'explication serait que l'eau nous tombant du ciel, la Terre a pu l'accumuler et donner naissance aux océans. Vénus à l'inverse ne contenait sans doute pas beaucoup d'eau au départ et celle-ci s'est définitivement évaporée et avec elle notre espoir d'y trouver d'éventuelles traces de vie fossilisées.

 

Si les comètes ont probablement participé à la formation des océans, il existe toutefois des preuves selon lesquelles deux parmi les comètes récentes les plus brillantes, Hyakutake (1996) et Hale-Bopp(1986) contredisent cette théorie ou du moins réduisent l'effet des comètes. En effet, la constitution isotopique de l'eau de mer (eau normale et eau lourde) n'est pas identique à celle de ces deux comètes. En extrapolant ces valeurs on aboutit à la conclusion inévitable que l'eau de nos océans n'a pas pu contenir plus de 30 à 40% d'eau cométaire. D'autres arguments viennent s'y ajouter tel le fait que ces comètes ne résidaient pas dans le plan du système solaire et n'auraient eu aucune chance de percuter la Terre. Il faut donc trouver d'autres comètes pour conforter cette théorie quelque peu controversée."

 

Ceci à savoir avant d'essayer d'expliquer les différences, chose qui m'est difficile car j'essaye moi-même de trouver des réponses.

 

Quelques indices:

 

- les facteurs chaleur, proximité du soleil, gravitation et magnétisme qui permettent à une atmosphère de subsister ou non.

 

- les réaction chimiques: hydrogène et oxygène se combinent en eau, OK, mais l'inverse, l'électrolyse, est possible aussi, exemple:

 

"Europe est la seule lune du système solaire à disposer d’une atmosphère extrêmement tenue d’oxygène moléculaire[4], celle de Ganymède n'étant pas confirmée. Seules Mars et Vénus sont les deux autres planètes en dehors de la Terre où nous avons trouvé des traces de molécules d’oxygène dans l’atmosphère. Découverte grâce au Télescope Spatial Hubble, l’atmosphère d’oxygène d’Europe est si tenue que sa pression n’atteint que le cent milliardième de celle de la Terre. Selon Doyle Hall de l’Institut Johns Hopkins, si tout l’oxygène présent sur Europe était comprimé jusqu’à la pression d’un bar (pression terrestre), il n’occuperait qu’une douzaine de stades de football.

 

Cet oxygène est produit par une activité non biologique. La surface glacée d’Europe est exposée à la lumière du Soleil et est percutée en permanence par de la poussière et des particules chargées piégées par l’intense champ magnétique de Jupiter. C’est la combinaison de ces différents effets qui force l’eau glacée de la surface à produire de la vapeur d’eau en même temps que des molécules d’eau volatiles. Lorsque le dégazage se produit, il déclenche une série de réactions chimiques qui finissent par dissocier l’eau en hydrogène et oxygène moléculaire. Vu son faible poids atomique, l’hydrogène s’évade dans l’espace mais l’oxygène, seize fois plus lourd, s’accumule dans l’atmosphère et pourrait même s’étendre jusqu’à 200 km au-dessus de la surface. Ce gaz se dissipe graduellement dans l’espace et doit être continuellement remplacé.

 

Enfin Europe est le seul satellite à présenter une activité magnétique, présentant un potentiel de 500000 volts plus élevé que le milieu environnant."

 

L'endroit et le moment où c'est formé la planète: il y des "zones" plus humides que d'autres.

 

"De nombreux planétologues et en particulier Jonathan Lunine du JPL pensent que Mars fut par le passé couverte d'eau à l'image de la Terre - sa surface en témoigne - mais qu'elle perdit ses océans en raison de sa faible masse, valant à peine 10% de celle de la Terre. C'est l'explication que nous avons déjà proposé précédemment. Ce phénomène, combiné à une faible atmosphère aurait permis à la plus grande partie de l'eau martienne de s'évaporer dans l'espace.

 

Mais selon une étude récente conduite par Jonathan Lunine, la planète Rouge était déjà sèche au début de sa formation. En compagnie de John Chambers, Alessandro Morbidelli, et Laurie Leshin, Lunine publia en 2003 une étude dans le journal Icarus dans laquelle ils avancent l'hypothèse que Mars était à l'origine un "embryon de planète", un planétésimal.

 

Ce corps était en fait un gros astéroïde peut-être aussi massif que Mercure ou Mars. Il préexistait dans la Ceinture des astéroïdes qui, avec le temps s'est dispersée dans le système solaire, s'étendant entre 0.5 et 4 U.A. du Soleil. Aujourd'hui la Ceinture principale se trouve grosso-modo entre 2 et 4 U.A., entre Mars (1.5 U.A.) et Jupiter (2.5 UA.).

 

Comme beaucoup de petits corps, Mars aurait grandit par accrétion d'astéroïdes et de comètes. Ta Terre, plus massive, se serait principalement formée par l'accrétion de planétésimaux dans une suite de processus d'accrétion-fusion. Ceci est le scénario classique.

 

Dr Jonathan I.Lunine, JPL. Document Space.com.

 

 

Selon Lunine, par chance si l'on peut dire, Mars n'a pas été percutée par d'immenses astéroïdes comme le fut la Terre - le côté chanceux dans sa malchance. Mais Mars fut frappée par beaucoup plus de petits corps parce qu'ils étaient plus nombreux dans ces parages à cette époque très chaotique.

 

Actuellement la Terre réside à 1 U.A. ou 149.6 millions de km du Soleil. Lunine et son équipe pensent que les planétésimaux résidant sur cette orbite ne pouvaient pas accumuler beaucoup d'eau. Au cours de l'évolution des protoplanètes, le disque planétaire qui entourait le jeune Soleil était très chaud. Tout composé portant de l'eau n'aurait pas pu subsister dans le disque à 1 U.A. de distance. C'est la raison pour laquelle Lunine émet une autre hypothèse pour expliquer l'état actuel de la Terre et celui de Mars.

 

Puisque Mars est plus éloignée du Soleil que la Terre, et donc plus proche de la zone froide et alors plus "humide" de la Ceinture d'astéroïdes, il aurait été logique que Mars ait été pourvue dès sa naissance de plus d'eau que la Terre. Selon Lunine, certains planétésimaux saturés d'eau auraient percuté la Terre et participé à la première phase de dégazage. Mars a probablement accumulé à cette époque entre 6 et 27% de la masse des océans terrestres (27% de 1.5 ×1021 kg). Mais d'où proviendrait cette eau ?

 

Selon Lunine, 90% des planétésimaux ayant formé la Terre se situaient dans la région de 1.U.A., et donc sèche, tandis que les 10% restants se trouvaient à 2.5 U.A. et au-delà. Les planétésimaux situés à ces distances n'ont pas apporté beaucoup d'eau à la Terre, pas plus que les petits astéroïdes qui s'y trouvaient. Au mieux, Lunine considère que 15% de l'eau terrestre proviendrait des comètes.

 

Pendant ce temps Mars eut la mauvaise chance de naître sous la forme d'un simple bloc rocheux comme la majorité des astéroïdes.

 

 

Dans le jeu des collisions, Mars a finalement reçu un peu d'eau au cours de sa formation, mais après que son noyau se soit formé et ait atteint sa masse actuelle.

 

Selon le scénario mis au point par Lunine, Jupiter aurait également acquis sa masse actuelle à cette époque. La gravité de Jupiter aurait soit attirée les astéroïdes proches soit les aurait éjectés vers l'extérieur. Le proto-Mars se serait ainsi échappé de l'emprise de Jupiter par un effet de fronde gravitationnelle, mais il fut bombardé par les astéroïdes situés à la limite extérieure de la Ceinture.

 

Selon Lunine, les impacts des petits astéroïdes et des comètes auraient constitués la dernière "couche de vernis" qui apporta l'eau sur Mars, par opposition avec la Terre où l'eau aurait été amenée par les collisions successives avec des planétésimaux de la taille de Mercure au cours d'une période qui se serait étalée sur plusieurs dizaines de millions d'années."

 

Voici donc quelques éléments de réponse et je le concède, pas grand-chose pour les géantes gazeuses.

Peut-être que j'aurai plus d'informations prochainement, ou que quelqu'un d'autre prenne la relève,

 

Patte.

Posté
Message écrit par syncopatte@30/09/2005 - 14:20

sur ces pages un texte clair et net .

 

Voilà!

 

Patte.

 

Et voici un autre lien relatif à l'eau trouvée dans la météorite de Zag (tombée au Maroc en 1998). http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N1872.asp

Depuis lors, on a retrouvé de l'eau dans plusieurs autres météorites ordinaires.

 

Les météorites carbonées très primitives (mais très très rares) contiennent beaucoup plus d'eau, cela peut aller jusqu'à 20% de la masse. Avec le temps, cette eau s'évapore, et la météorite se fragmente complètement en petits morceaux.

La météorite française d'Orgueil, tombée en 1864, possède une teneur en HCN (molécule typiquement cométaire) assez importante. Sa porosité, sa constitution chimique comparée au Soleil, son taux de carbone et surtout son pourcentage d'eau atteste d'une possible origine cométaire. (Une étude NL-USApubliée en mars 2005 authentifie Orgueil comme étant un fragment de comète) Par contre une autre météorite del a même famille que la météorite d'Orgeuil, tombée en 2001 au Canada ne possède pas du tout d'eau.

On pourrait éventuellement y voir des familles différentes de comètes, formées dans des conditions et des endroits différents. Les premières, probablement très primitives se seraient formés dans des régions très riches en eau, les autres, dans des régions anhydres.

Aujourd'hui (2005) les météoriciens et les géo-chimistes considèrent que plus de 60 % de l'eau actuelle a été apportée par les comètes et les astéroïdes qui se sont écrasés sur la Terre durant les 500 premiers millions d'années. Par contre, une partie de l'eau terrestre se serait évaporée dans l'espace suite aux nombreux dégazages de roches, et à la suite des impacts accrétionneurs multiples des 100 premiers millions d'années.

 

20-100

Posté

Oufti, de 30-40 passer à 60%, quitte à revenir aux 30 suite à l'évaporation!

 

Passionnant en tout cas, encore tellement d'éléments à découvrir!

 

Je suis toute lecture,

 

Patte.

Posté

Merci, B)

 

Je comprend mieux pourquoi on parle d'une "ceinture" autour du soleil favorable à l'éclosion de la vie (sans compter Europe ;) ).

 

Toutefois cette eau extra-terrestre est elle ingérable pour l'homme ?

Posté

salut à tous :be:

 

je ne suis pas un grand connaisseur en la matière, mais l,hypothèse d,une collision avec un planétoide me parait un peu dure à avaler, :?:

 

ça en prend de l,eau pour remplir un océan, et un planétoide de cette taille laisse surement des traces , ou -sont-elles :?:

 

personnellement je ne crois pas en cette théorie :?:

 

à moins que l,on prouve le contraire

 

 

amicalement

Posté

salut c'est une question très vaste... ,

 

C'est bien connu, les petits ruisseaux font les grands fleuves. A l'époque de la formation de la terre, il y avait de très nombreux corps de taille très importantes qui erraient dans le système solaire, ces corps étaient composés de différents éléments. A l'image de la ceinture d'astéroïde actuelle, ces corps devaient etre essentiellement riches en glace.

 

Là j'ouvre une grande parenthèse ( Il y a 5 milliards d'années, qq jours :be: après la formation du soleil, le système solaire n'existait pas. Des éléments minéraux sont apparus sous forme de petites poussières et se sont aglutinés ensemble pour forlmer des sphérules de qq mm de diamètre. Ces éléments sont des poussières résiduelles de la formation du Soleil. On trouve ces sphérules dans les météorites: ce sont les chondres.

 

Près du soleil (jusqu'à la position de la planète Mars), les températures étaient encore extrèmes, et les poussières qui se sont condensées dans cette zone sont essentiellement des éléments lourds ou à haute t° de fusion, tel le fer, les silicates, etc...

Plus loin (à partir du centre de la ceinture d'astéroïde et au delà) la température était assez basse pour permettre la condensation d'élements plus volatils, tels les gaz, etc... d'où l'origine des planètes rocheuses situées près du Soleil et des planètes gazeuses + loin. Lorsque les corps glacés se sont formés, ils ont grossis beaucoup plus vite que les corps rocheux, par accumulations de couches de givre de différents gaz. Ces corps pourraient être a l'origine des comètes d'aujourd'hui.

Certains corps se sont agglutinés très vite les uns aux autres sur certaiens orbites autour du Soleil, et ont formé des planètes géantes, telle Jupiter... Une telle masse a joué le rôle attractif-répulseur sur des miliers de corps environnants, qui ont été déviés vers le Soleil, et donc les planètes rocheuses en formation, ou vers l'extérieur du Système Solaire vers d'autres planètes gazeuses qui ont reproduites le schéma attraction-répulsion...parfois très très loin... au point de créer une nouvelle zone de roches/glaces au delà de l'orbite de Neptune, et une zone encore plus diffuse où les corps glacés ont été expulsés par gravitation jusqu'à finalement rester piégés par l'attraction très faible exercés par le Soleil, aux confins des limites du système Solaire: le réservoir de Oort.

 

Cette période est restée inscrite dans les météorites, mais sur Terre, nulle trace, et pour cause: le bombardement a été tel que la Terre a certainement dû être en fusion totale, sans compter l'échauffement interne collossal provoqué par la transformation d'éléments chimiques radioactifs en éléments + stables. (aluminium 26 => magnesium 26 par ex). On parle pudiquement de cette période comme celle du "grand bombardement météoritique initial" qui a duré environ 200 millions d'années. A l'issue de cette période, la Terre "actuelle" était née, dotée d'un satellite très jeune.. Pour situer la période, nous sommes à ce moment il y a 4,45 milliards d'années , environ 120 millions d'années après la formation du Soleil, et le Système Solaire a déjà son image actuelle. Là je peux fermer la parenthèse.. :be: )

 

...A l'image de la ceinture d'astéroïde actuelle, ces corps devaient être essentiellement riches en glace. La multitude de ces corps, de taille diverse ont apportés sur la Terre les éléments chimiques indispensable à l'apparition de l'eau. Quand la terre s'est refroidie, tout les gaz apportés par les impacts divers ainsi que ceux produits par la Terre ont formés une atmosphère primitive assez dense.. et les premières pluies sont apparues.... les petits ruisseaux ont conduits à la formation des grands océans.... et 500 millions d'années plus tard, les premières formes de vies étaient déjà présentes.

 

Lorsque l'on regarde la lune , les traces d'impacts sont très importantes, et pour cause: la seule errosion possible est celle des micrométéorites, ou celle provoquée par d'autres imapcts météoritiques. Cependant , on voit de très grands cratères qui ont des tailles de plusieurs centaines de Km. S'il y en a sur la Lune, il y en a aussi sur la Terre. mais on ne les vois pas, car ils sont soit cachés sous des Km de sédiments, soit ils ont été fondus dans le grand jeu de la tectonique des plaques. Le plus grand cratère connu mesure à peine 300 Km de diamètre, et se trouve en Afrique du Sud.. c'est àpeine un cratère nain face à certains cratères lunaires. Certaines régions du monde pourraient éventuelelment être considérées comme des bassins d'impacts géants .. golfe du St Laurent, Baie d'Hudsno, Golfe du Mexique, etc.. mais cela n'a jamais été prouvés.

 

Ce qui a été écrit ici correspond aux théories de formations du système solaire, et sont acceptées et prouvées ( par les datations des périodes de formations des différents types de météorites) par le monde scientifique.

 

20-100

Posté

Si tu penses au bombardement qui a eu lieu vers 3,8 milliards d'années, l'explication vient peut-être de la migration des planètes gazeuses à cette époque.

 

Un sujet existe à ce sujet ici => http://www.webastro.net/forum/index.php?showtopic=6475

 

Ce qui m'amène à nuancer ce que tu dis 20-100 à propos de la configuration du jeune sytème solaire; je te cite :

Pour situer la période, nous sommes à ce moment il y a 4,45 milliards d'années , environ 120 millions d'années après la formation du Soleil, et le Système Solaire a déjà son image actuelle.

 

 

Sinon, tes écrits sur ce forum sont riches en informations "20-100". :rolleyes: Merci!

 

:)

Posté
Message écrit par Eridani@08/10/2005 - 13:01

Si tu penses au bombardement qui a eu lieu vers 3,8 milliards d'années, l'explication vient peut-être de la migration des planètes gazeuses à cette époque.

 

Un sujet existe à ce sujet ici => http://www.webastro.net/forum/index.php?showtopic=6475

 

Ce qui m'amène à nuancer ce que tu dis 20-100 à propos de la configuration du jeune sytème solaire; je te cite :

Sinon, tes écrits sur ce forum sont riches en informations "20-100". :rolleyes: Merci!

 

:)

 

Bonjour, merci pour ces infos :)

 

J'ai quand même beaucoup de mal a immaginer qu'un simple effet de fronde puisse déplacer des planètes majeures sur des distances aussi considérables, sans connaitre réellement le phénomène qui serait à l'origine de l'amorçage de cet effet de fonde...

Le catapultage d'astéroïdes (effet) et le petit décallage de la planète (réaction) me semble un peu "gros" pour être réaliste, m^me si physiquement la théorie est séduisante. Et ce d'autant plus que ce scénario a lieu après la formation des planètes et après une période de stabilité des jeunes planètes. Logiquement, l'éloignement par effet de fronde de ces planètes aurait dû se produire beaucoup plus tôt...

 

L'explication des zones de résonnaces entre Jupiter et Saturne me laisse assez perplexe. En effet, à l'approche d'une zone de résonnace, les corps ne peuvent pas grossir en taille par accrétion, et dès qu'une taille maximale est atteinte, l'effet de la résonnance se fait sentir et le corps se désagrège... alors, pourquoi Jupiter est elle si grosse, si elle s'est formée à une distance aussi faible d'une zone de résonnance importante avec Saturne, au point que les seuls catapultages d'astéroïdes soient suffisants pour la faire basculer dans cette zone de résonnace?? Pourquoi ne s'est elle pas désagrégée? Ou Saturne? C'est un peu l'histoire du camion qui est dévié par le moustique...

 

Effectivement, plusieurs gros astéroïdes sont coincés sur des orbites erratiques et assez instables entre Jupiter et Neptune (les Centaures). On pourrait immaginer qu'ils s'agisse des "rescapés" des effets de frondes d'il y a 3,8 miliards d'années??

 

A t on pu déterminer l'âge de cratérisations d'autres surfaces que des surfaces terrestres ou lunaire pour attester l'évidence d'un bombardement météoritique important à l'échelle du Système Solaire il y a 3,8 GA?

 

Dans la collection de météorite, j'en possède une qui est un mix. entre du métal pur et de la roche pure, issue d'un impact qui s'est passé il y a 3.8 GA. Ce type de météorite est très particulier et environ 100 spécimens similaires ont été découverts sur Terre. Je cite 100 spécimens, avec la certitude qu'il n'y en a que 50 .. mais autant voir large :) .

Cet impact a fondu la roche, et donc, les "horloges isotopiques" qui permettent de dater la formation de la roche ne remontent pas plus loin que 3,8 GA. Si ce bombardement était généralisé à l'ensemble du Système Solaire, pourquoi n'y a t'il pas plus de météorites qui montrent de pareilles traces? 100 spécimens / 30 000 météorites connues, c'est très peu...

 

N'y aurait il pas d'autres pistes?? Par exemple: ce n'est pas un bombardement météoritique généralisé, mais un bombardement ciblé sur l'environnement du système Terre-Lune... On pourrait immaginer qu'un astéroide assez important se soit fragmenté en passant près de la Terre, et que régulièrement pendant 200 millions d'années, à chaque passage un peu proche de la Terre ou de la Lune, quelques fragments sont attirés et s'écrasent sur le sol, créant de grands cratères. ??

 

Une autre hypothèse serait celle d'un croisement de deux étoiles, le Soleil et WXY, ce qui doit arriver de temps en temps lors de la course du Soleil autour de la Galaxie. A un moment donné (un moment qui dure 200 millions d'années), les planètes gazeuses auraient été soumises à l'attirance du Soleil, et de l'autre étoile, et ainsi été déplacées par gravité, générant des perturbations très importantes dans les ceintures d'astéroïdes internes et externes....

 

qu'en penses tu? !pomoi!

 

20-100

Posté
Message écrit par meteorite.be

qu'en penses tu? !pomoi!

 

Je dis que rien n'est sûr. :rolleyes:

Les théories de migrations des planètes externes sont nombreuses mais il est clair qu'on ne pourra pas être sûr de ce qui c'est réellement passé. :)

 

Mais arretons de parler de ce sujet, car ce n'est pas le sujet d'origine. :laughing:

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