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Posté

Bonjour,

 

C' est la première fois que je poste sur le forum spectro. Je suis totalement novice en la matière. D' habitude je suis plutôt porté sur le dessin du ciel profond. Mais cela se pratique à la campagne ou à la montagne, et je vis en ville: je cherche donc d' autres occupations ;)

 

Tenté par le Star analyser pour une utilisation visuelle pure dans un premier temps, je voudrais savoir si je pourrais l' utiliser avec des télescopes de Newton de 150 mm et 400mm ouverts à 4 et à 4.5. J' ai lu qu' un réseau devait être placé dans un faisceau parallèle. Donc j' imagine que plus le faisceau est ouvert plus on récolte d' aberration et qu'un diaphragme hors axe n' arrangerait pas les choses.

 

Par ailleurs, que peut on faire en visuel avec un tel réseau ? Y a t'il des surveys possibles voire utiles ou est on cantonné à des manips éducatives ?

 

J' ai un ami qui observe les spectres avec un Newton de 200 mm, un prisme objectif de 15 ° et une lentille cylindrique. Le Star analyser m' offrirait t'il le même types d' observations sur mon 400 F/4,5 ?

 

Merci d' éclairer ma lanterne

 

Nicolas

Posté

J'ai observé au tout début avec le SA100, de serge Vieillard, au dobson 400 F/D5 des spectres d'étoiles. C'est pas évident à voir mais c'est possible.

La dispersion n'est pas assez importante si on visse le SA sur un oculaire, il faut utiliser un tube allonge et observer en inclinant le tube pour rechercher le spectre, l'ordre 0 (l'image stellaire) est parfois hors champs. On voie des choses, des raies marquée sur les étoiles rouge, pas les mêmes et plus subtiles sur les bleues. Le prisme objectif est beaucoup mieux lotis je pense.

Le père Sechi, le pionner de la spectro, a établis une classification stellaire à l'oeil nu. Notamment il a détecté le premier les raies en émission des étoiles Be, entre autres.

Essayes de le faire sur gamma cassioppée par exemple.

Reproduire ces observations n'est pas facile, on se rends compte de l'effort fournis.

Je ne pense pas qu'il y ai encore un intérê scientifique à l'observation visuelle des spectres. Ca l'était au 19éme mais on est passé rapidement à des support permettants des mesures. On peut se faire plaisir et comprendre mieux la classification stellaire, observer les plus brillantes NP, amas d'étoiles.

Par contre on peut trés facilement faire de la spectrographie avec un dobson et un apn ou une webcam sans avoir le talent necessaire à l'astrophotographie. Pas de suivis necessaire, une pose longue défilé, obturateur ouvert quelques secondes, pour étalé le spectre et là les vraies observations commence.

Essayes et dis nous ce que tu en pense

Thierry Garrel

Posté

Merci Gabal pour cette réponse rapide.

 

On peut donc faire des mesures avec un SA et un dobson sans suivi, en laissant filer l' étoile ? Avec un reflex numérique par exemple ? Et un tel spectre peut être traité et exploité ?

Quels astres peut on observer dans ces conditions ?

 

Pourquoi a t'on besoin de tirage ? Ne peut on pas tout simplement mettre un oculaire plus fort ? (j' imagine que non mais je voudrais comprendre pourquoi)

Posté

Bonjour,

 

Une solution intermédiaire entre le visuel et l'imagerie des spectres, c'est la visualisation des spectres avec une webcam + un logiciel comme Real Time Spectrocopy (RSpec) :

 

http://www.rspec-astro.com/

 

Maintenant, avec un dobson, ça doit tout de meme etre un sacré sport ! Il faut probablement une très bonne coordination lobe gauche / main droite ;)

 

Jean

Posté (modifié)
Bonjour,

Par ailleurs, que peut on faire en visuel avec un tel réseau ? Y a t'il des surveys possibles voire utiles ou est on cantonné à des manips éducatives ?

Nicolas

 

Bonjour Nicolas,

 

Faire de la spectro en visuelle n’est pas utile pour l’observation scientifique.

 

Tu vas uniquement satisfaire ta curiosité, « c’est déjà beaucoup pour comprendre ».

 

Par contre, détecter une crise sur des étoiles cataclysmiques est d’une utilité indiscutable. Une simple estimation de la magnitude visuelle est suffisante. L’avantage par rapport aux « sky Survey » professionnel est le caractère instantané de l’alerte sur le réseau international. C’est praticable en ville.

 

Il y a un côté frustrant : elles sont rarement en crise. Il faut donc être patient.

 

Comme en spectro, la contre parti est l’acquisition de connaissances personnelles sur les étoiles variables et donc sur évolution stellaire.

 

Bienvenue dans la galaxie.

 

Etienne Morelle

Modifié par etmo
Posté
Merci Gabal pour cette réponse rapide.

 

On peut donc faire des mesures avec un SA et un dobson sans suivi, en laissant filer l' étoile ? Avec un reflex numérique par exemple ? Et un tel spectre peut être traité et exploité ?

Quels astres peut on observer dans ces conditions ?

 

Pourquoi a t'on besoin de tirage ? Ne peut on pas tout simplement mettre un oculaire plus fort ? (j' imagine que non mais je voudrais comprendre pourquoi)

 

Oui, fastoche :p

Tu laisse l'obturateur ouvert pendant une trentaine de secondes et tu laisse dériver l'étoile dans le sens orthogonal à la direction du spectre (la dispersion). Faut pas de vent Toutes les étoiles visibles à l'oeil nu sont faisable comme ça au dobson. Tout dépend de la luminosité de ton dobson. Plus il sera gros mieux c'est. Un bouquin récent, un atlas spectro basse résolution, a été fait avec cette méthode, sur film argentique hélas.

Aprés, tu suis les tutaux Vspec pour calibrer en longueur d'onde et corriger la réponse instrumentale. Tu auras un résultat scientifiquement exploitable par tous pour du survey et pourquoi pas nous refaire un atlas spectro basse résolution en mieux grace à l'apn ?

Par tirage j'ai voulu dire augmenter la distance entre le réseau et le capteur, l'oeil ou l'apn. L'arc en ciel stellaire en sera plus étalé et les raies d'absorption ou d'émission plus évidentes. Mettre un oculaire de plus coute focale n'augmente pas la dispersion, l'étoile restant toujours un point à l'infini quelques soit le grossissement.

Posté

Salut Nicolas,

j'ai posé la question à Olivier Thizy de l'utilisation du SA avec un Newton de 200 mm à f/4. Voici sa réponse : pas de soucis à F/4. Evitez les faisceaux trop fermés comme F/10 (un réducteur serait alors conseillé). Pour un Newton à F/4, il suffit de l'installer juste avant le foyer.

Je précise qu'il s'agit là d'une utilisation en CCD.

Emmanuel

Posté

Bonjour,

 

Merci pour vos réponses.

J' ai bien compris qu' avec un SA et une webcam je pourrai obtenir des resultats interessants.

Mais dans un premier temps je tiens à l' utiliser aussi visuellement.

 

Que pensez-vous alors du spectroscope Baader, peut être plus adapté au visuel car plus dispersif (200 traits par mm) et doté d' une lentille cylindrique Apparement son blaze est très éfficace (8O pour cent dans le premier ordre) Est il aussi polyvalent que le SA pour une utilisation en imagerie ?

 

Ce que je voudrais faire dans un premier temps, c' est observer des spectres en direct et faire de la classification spectrale d' étoiles brillantes, d' observer des Wolf rayet, pour ma curiosité pure, même si ça ne fait pas avancer la science...

Ensuite prendre des images exploitables

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