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On a besoin de tous les grossissements, des plus faibles aux plus forts. En ciel profond, c'est en général inutile de pousser les grossissements car :

 

1) Ces objets ne sont pas petits (sauf certaines nébuleuses planétaires, bien sûr). Par exemple la galaxie d'Andromède est plus grande que la Lune en dimension apparente, la nébuleuse d'Orion a une taille comparable, le Double Amas aussi (pour voir les deux jumeaux dans le même champ il faut un faible grossissement), et ainsi de suite.

 

2) Ces objets sont souvent faibles. Or plus on grossit, plus la clarté diminue. Cela dit c'est la même chose pour le fond du ciel. En pratique, je trouve que beaucoup d'objets nébuleux (galaxies et nébuleuses diffuses courantes) sont le mieux visibles à moyen grossissement.

 

3) Ces objets sont souvent faibles (pas toujours !). Or le pouvoir de résolution est moins bon sur des objets faibles. Ça veut dire qu'on ne va pas chercher à voir de fins détails. Donc pas besoin de grossir. Si le grossissement résolvant (celui qui permet d'atteindre le pouvoir séparateur) est de D/2 sur des objets fortement contrastés (étoiles doubles), il est bien plus petit que ça sur des objets à peine contrastés (galaxies, nébuleuses diffuses).

 

Les objets du ciel profond pour lesquels on peut grossir à fond sont les objets petits (sinon ça n'a pas d'intérêt) et brillants (ainsi ils sont contrastés) : étoiles dans les amas, petites nébuleuses planétaires brillantes, plus quelques objets exceptionnels (par exemple M42, qui est intéressante à tous les grossissements).

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Bonjour,

 

En complément à ce qu'a écrit Bruno, je dirais que l'usage des forts grossissements est limité aussi par la difficulté du suivi, la qualité de l'optique, la turbulence (en gros l'agitation de l'air) et par le "métier" de l'observateur.

 

Pour parler simple il y a un moment où l'image de l'objet observé devient moins nette, d'abord par moments puis en permanence. Certains observateurs se plaisent à attendre les trous de tubulence, avec des grossissements forts.

 

Avec le même 16" que le mien, certains observent à 700x en croisière et en suivi manuel, alors que je suis plutôt entre 150x et 300x sur le ciel profond avec une table équatoriale motorisée.

 

En revanche, il m'est arrivé de pousser à 700x sur Jupiter sous un ciel parfait.

 

Michel

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