Pour faire plaisir à Roger

[Invité Julie Charland]

Bonjour Mon Très Cher Roger,

 

Pour te faire plaisir, voici un peu d'histoire astronomique sur... LES PLAINES D'ABRAHAM:wub:

 

Copier-collerPatrimoine bâti

 

Observatoire

 

Pour s’orienter en mer, une des données essentielles que les marins doivent connaître est l’heure exacte. Or, avant le développement des télécommunications et des instruments modernes de navigation, ceux-ci devaient se fier aux observations astronomiques pour la déterminer avec le plus de précision possible. À Québec, dans le but d’aider les nombreux navigateurs qui visitent le port chaque année, on construit en 1850 un observatoire astronomique à la Citadelle. Terminé en 1854-1855, la direction en est donnée au lieutenant Edward David Ashe qui y poursuit ses travaux jusqu’en 1864.

 

Pour indiquer l’heure, on utilise une boule chronométrique (time ball), dispositif fonctionnel à partir de 1852. Située bien en vue sur le toit de l’observatoire, la boule est hissée au sommet de la tour à 12h55, signifiant aux observateurs de se préparer à ajuster leurs montres. À 13h00 très exactement, on laisse tomber la boule. Chaque jour durant la saison de navigation, exception faite des dimanches, c’est ainsi que la population et les navigateurs peuvent connaître l’heure juste.

 

C’est à compter de 1864 que les observations astronomiques se transportent en partie sur les Plaines. L’observatoire se dote d’un télescope équatorial et l’installe dans une tour surmontée d’un dôme. Cette tour est située sur un terrain occupé par la ferme Bonner, près du lieu où se trouvent actuellement le kiosque Edwin-Bélanger et la fontaine du Centenaire. Les travaux qui y ont été menés ont notamment permis au commandant Ashe d’observer et de photographier des éclipses et des taches solaires .

 

 

L’Observatoire, au moment où le tracé des avenues du parc est commencé.

Source : Archives de la ville de Québec.

Après la Confédération, l’observatoire de Québec passe sous l’autorité du ministère de la Marine et des Pêcheries (Department of Marine and Fisheries). En 1873 et 1874, le reste des équipements est transporté sur les Plaines, à l’endroit où se trouve, depuis 1864, le télescope. La boule chronométrique demeure néanmoins à la Citadelle, afin d’être visible du port. Celle-ci est dorénavant actionnée à distance depuis l’observatoire des Plaines.

 

En plus de l’équipement, le directeur de l’observatoire se déplace également sur les Plaines. Le Commandant Ashe emménage avec sa famille dans une résidence annexée à la tour d’observation. Après sa mort, son fils, William Ashe, prend la relève et occupe le poste de directeur de l’observatoire astronomique de Québec de 1886 jusqu’à son décès en 1893. En 1894, il est remplacé par Arthur Smith qui habite à son tour la résidence jusqu’en 1930.

 

Au début du 20e siècle, grâce au développement des télécommunications et des moyens de transport, la navigation dépend moins des observations astronomiques. Dès lors, la météorologie prend le dessus dans le travail du directeur de l’observatoire . Après la retraite d’Arthur Smith en 1930, l’observatoire devient une station météorologique. Elle sera dirigée par Maurice Royer qui, comme ses prédécesseurs, habitera avec sa famille la résidence attenante à la station.

 

L’observatoire est démoli en 1936 et une partie des instruments sont cédés au Collège des Jésuites. La station météorologique est déménagée au coin des rues Laurier et Taché (près de la tour Martello 2) et y demeure jusqu’en 1954, soit lorsque le service météo est confié à l’aéroport.

 

La tradition scientifique sur les Plaines se poursuit lorsque, au début des années 1940, la Société Royale d’Astronomie du Canada (Centre de Québec), avec la collaboration de la Commission des champs de bataille nationaux, installe un observatoire surmonté d’une coupole sur la tour Martello 1. Ouvert au public, il accueille quelque 14000 visiteurs au cours de la décennie . Cette mission de vulgarisation se poursuivra jusqu’en 1962 avant d’être relancée en 1994, mais cette fois à la tour Martello 2. On y offrira des activités grand public de même qu’on y tiendra une exposition.

 

Enfin, à l’été 1987, dans le but de commémorer l’observatoire et la vocation scientifique des plaines d’Abraham, on inaugure un cadran solaire près de l’emplacement original de l’observatoire.

Source :Gouvernement du Canada, commission des champs de bataille.

J'espère que ça t'a plu?

 

Newton, si je nesuis pas à la bonne rubrique, t'as qu'à me déplacer;)

 

Julie

Modifié 16 janvier 2011 par kiwi74

[kiwi74]

Bonsoir Julie,

 

Si tu fais un copier-coller (comme tu le précises en début de texte), il te faut préciser la source (en y mettant un lien).

 

Merci

[Invité Julie Charland]

http://www.ccbn-nbc.gc.ca/_fr/parc-dans-la-ville.php#observatoire

 

Voici le lien. La source, c'est le gouvernement du Canada, commission des champs de bataille.

 

Je ne vous ai copier que la partie portant sur l'observatoire.

 

Julie

[jarnicoton]

Quelle est la portée visuelle du "quatrième top" à boule tombante ? Employait-on des lunettes pour l'observer de loin en mer ? L'observait-on de loin en montant haut sur un mât ?

[Ygogo]

Bonsoir / bonjour Julie

 

Merci pour ces explications et ce lien.

 

Je m'intéresse à l'histoire de l'astronomie, il m'est déjà difficile d'avoir une vue globale du patrimoine astronomique de la France... et je suis quasi-ignorant sur celui des autres pays.

 

Le schéma de l'histoire que tu nous a transmise se retrouve en divers lieux de la planète : d'abord des observations utiles pour la navigation, puis transfert sur un autre site et autres missions, puis ouverture plus culturelle et "grand public".

 

Le système de la grosse boule qui donne l'heure exacte une fois par jour a été utilisé à Greenwich, près de Londres, pour les navires sur la Tamise.

 

Quelqu'un a-t-il des informations semblables pour d'autres ports ?

 

Bon ciel à tous

[Invité Julie Charland]

Quelle est la portée visuelle du "quatrième top" à boule tombante ? Employait-on des lunettes pour l'observer de loin en mer ? L'observait-on de loin en montant haut sur un mât ?

 

Pour la portée visuelle, je peux te dire que sur les plaines d'Abraham, on a une vue à perte de vue sur le fleuve parce que les plaines sont très hautes. Regarde ce lien qui montre une partie de la promenade des gouverneurs, les plaines sont plus hautes encore:

 

http://www.villesvirtuelles.com/home/article.asp?cleTopics=2&cleSubTopics=3&cleArticle=26&cleLangue=1

 

Pour tes autres questions, je ne saurais y répondre. Québec n'a que 400 ans. Elle est jeune. Il devait déjà exister du matériel d'observation convenable pour amener en mer.

 

Je vais me renseigner

 

Julie

[Invité Julie Charland]

Alors, tu as des points communs avec Roger:be: Je vous trouverez d'autres liens intéressants!

 

Merci pour l'intérêt

 

Julie

 

Bonsoir / bonjour Julie

 

Merci pour ces explications et ce lien.

 

Je m'intéresse à l'histoire de l'astronomie, il m'est déjà difficile d'avoir une vue globale du patrimoine astronomique de la France... et je suis quasi-ignorant sur celui des autres pays.

 

Le schéma de l'histoire que tu nous a transmise se retrouve en divers lieux de la planète : d'abord des observations utiles pour la navigation, puis transfert sur un autre site et autres missions, puis ouverture plus culturelle et "grand public".

 

Le système de la grosse boule qui donne l'heure exacte une fois par jour a été utilisé à Greenwich, près de Londres, pour les navires sur la Tamise.

 

Quelqu'un a-t-il des informations semblables pour d'autres ports ?

 

Bon ciel à tous

[Toutiet]

Quelle est la portée visuelle du "quatrième top" à boule tombante ? Employait-on des lunettes pour l'observer de loin en mer ? L'observait-on de loin en montant haut sur un mât ?

Ben non, on écoutait le bruit infernal qu'elle faisait en tombant...!

[roger15]

Bonsoir Ma Chère Julie,

 

Sujet très intéressant !... Félicitation !... :be:

 

Je suis totalement en symbiose avec Ygogo lorsqu'il déclare :

 

Je m'intéresse à l'histoire de l'astronomie, il m'est déjà difficile d'avoir une vue globale du patrimoine astronomique de la France... et je suis quasi-ignorant sur celui des autres pays.

 

Continue donc tes recherches astronomiques historiques Julie et fais-nous en profiter.

 

Roger le Cantalien.

[jarnicoton]

Ben non, on écoutait le bruit infernal qu'elle faisait en tombant...!

 

Malin. En chronométrant entre la vue et le son, on déterminait la distance.

[Invité Julie Charland]

Bonjour,

Je me suis souvenue qu'il y avait eu une fête de l'astronomie sur les plaines en 2009 et que les clubs de la région de Québec avait présenté la boule et la lunette de l'ancien observatoire. Nous voyons aussi comment Galilée avait observé le Soleil, il y a de cela 400 ans et, pour rire, un bon truc pour se débarasser de la pollution lumineuse.

 

Tout sur ce lien:

 

 

Bon visionnement!

 

Julie

[Ygogo]

Bonjour

 

Merci pour la video. La "grande lunette" est impressionnante !

 

Bon ciel à tous