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Effondrement Gravitationnel


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Elle évidemment plus précise; merci. ;)

 

Maintenant si tu déplaces simplement vers le passé, la naissance des quarks (massivement) au lieu de 10^-32 sec à 10^-35 secondes, tu n'as plus besoin de forces fondamentales imaginées qui volent en éclat ni de champs scalaires non prouvés pour obtenir une inflation qui "expand instantannéement" l'univers d'un facteur de 10^50. C'est ce que j'essayais d'expliquer. On ne sait d'ailleurs pas exactement la "date" de l'apparition des quarks; tout ce que l'on sait, c'est qu'ils sont là massivement "après" l'inflation.

 

Amicalement

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Posté

Salut à tous :be:

 

 

Pour te répondre elie sur ce point très intéressant;

 

Maintenant si tu déplaces simplement vers le passé, la naissance des quarks (massivement) au lieu de 10^-32 sec à 10^-35 secondes, tu n'as plus besoin de forces fondamentales

 

 

Je t' avoue que ça me tracasse un peu :?:

 

 

Peut-tu élaborer sur ce point :question:

 

 

merci à l' avance ;)

 

 

 

amicalement

Posté

Je vais essaye:

 

Tout de suite après l'inflation, on se retrouve avec la présence massive de quarks. On déduit donc qu'ils sont apparus massivement à la fin de l'inflation. Mais comme chacun des quarks posèdent nécessairement un "volume", si cette apparition massive s'est produit au début de l'inflation au lieu d'à la fin, ce serait cette apparition massive des quarks avec leurs volumes individuels qui aurait nécessairement produit l'inflation subite de l'univers. Il n'est alors plus besoin de justifier une "force" inflationnaire non prouvée nulle part ailleurs que dans des théories pour expliquer l'inflation. Le rasoir d'Ockham est ici très simplifiant. ;)

 

Amicalement

Posté

Bonsoirs tout le monde :be:

 

Bon, pour te répondre elie sur ta théorie;

 

Mais comme chacun des quarks posèdent nécessairement un "volume", si cette apparition massive s'est produit au début de l'inflation au lieu d'à la fin, ce serait cette apparition massive des quarks avec leurs volumes individuels qui aurait nécessairement produit l'inflation subite de l'univers. Il n'est alors plus besoin de justifier une "force" inflationnaire non prouvée nulle part ailleurs que dans des théories pour expliquer l'inflation.

 

Donc elie selon toi, l' inflation a été causer par les quarks et leurs apparitions massives:?:

 

Donc, selon ton idée l' univers était remplis de quarks après l' inflation :question:

 

Mais ou sont-il passer :question:

 

je crois que je ne comprend pas très bien ton idée elie :b:

 

Il faut qu' ils en apparaissent en maudit des quarks pour que l' univers grossit à ce volume et à cette vitesse :question:

 

Peut-tu M ' expliquer d' avantage ton idée ;)

 

 

merci d' avance ;)

 

 

aurevoir

Posté

Ce sont les quarks qui sont apparus à cette époque qui ont formé toute la matière qui existe actuellement dans l'univers. À trois quarks par proton et par neutron, ça en fait un bon paquet. Sûrement suffisamment pour faire grossir l'univers de l'époque par un facteur de 10^50. ;) Leur apparition que l'on dit "massive" signifie: presque instantannée; naturellement.

 

Amicalement

Posté

salut à tous :be:

 

Bon, pour répondre à ça;

 

 

 

Ce sont les quarks qui sont apparus à cette époque qui ont formé toute la matière qui existe actuellement dans l'univers. À trois quarks par proton et par neutron, ça en fait un bon paquet. Sûrement suffisamment pour faire grossir l'univers de l'époque par un facteur de 10^50. Leur apparition que l'on dit "massive" signifie: presque instantannée; naturellement.

 

Il faut bien comprendre que les briques de la matière sont les atomes, dont les noyaux sont composés de neutrons et de protons. ;)

 

Eux-mêmes sont composés de trois quarks qui tiennent ensemble grâce à une curieuse particule appelée gluon. :?:

 

Mais en était-il de même à la naissance de l'Univers :question: ?

 

Non,

 

 

Et lors de la première micro­seconde après le Big Bang, l'Univers était si énergétique que les quarks et les gluons étaient séparés. :?:

 

 

Cet état primordial de la matière, nommé plasma de quarks et de gluons, a existé jusqu'au dix-millième de seconde après l'instant zéro. Ce n'est qu'ensuite que ces particules élémentaires ont pu s'associer. ;)

 

Donc, ce que tu prétend elie n' est pas bête du tout ;)

 

Parcontre , il y a plusieurs détails qui m' échappe :?:

 

Il est capital selon moi que , lorsque l'univers est alors une soupe incandescente de quarks en liberté et de leptons qui doivent atteignent des vitesses d'agitation thermique phénoménales.

 

Avec tout ça, ça doit donner un monde constitué de nucléons. :?:

 

 

Qu, en penses-tu :question:

 

 

amicalement

Posté
Eux-mêmes sont composés de trois quarks qui tiennent ensemble grâce à une curieuse particule appelée gluon.

 

À moins que ces quarks ne tiennent ensemble à cause d'un petit "effondrement dimensionnel" contraire à l'expansion, qui contienne des ou du gluon. ;)

 

Et lors de la première micro­seconde après le Big Bang, l'Univers était si énergétique que les quarks et les gluons étaient séparés.

 

Et cet univers était énergétique simplement parce que toute l'énergie actuelle était "compressée" dans un volume plus petit. En réalité, je devrais dire: dans une période évolutive de l'univers où la "dimension" était plus dense qu'aujourd'hui. Il faut percevoir que l'expansion provoque une dilution de la densité de l'espace tout autant que celle de l'énergie. L'expansion n'est pas strictement une augmentation de volume; elle est beaucoup plus une dilatation des dimensions. (C'est le contraire de ce qui se produit dans un trou noir) Par contre, si la matière est une "accrétion" d'énergie, il faut absolument que quelque chose produise l'effet contraire de l'expansion (dilatation des dimension); c'est à dire: une "augmentation" de la densité de l'espace et de l'énergie (ou "contraction" des dimensions). Et la seule chose qui puisse y arriver est un mouvement contraire à l'expansion.

 

 

Il est capital selon moi que , lorsque l'univers est alors une soupe incandescente de quarks en liberté et de leptons qui doivent atteignent des vitesses d'agitation thermique phénoménales.

 

Avec tout ça, ça doit donner un monde constitué de nucléons.

 

C'est dans ces deux phrases où se cache l'évolution de l'univers.

 

Lors de la soupe incadescente de quarks gluons, cette incadescence est produite par la densité de l'espace-temps dont la densité de l'énergie est l'effet. Cette incadescence énergétique n'est que le résultat de mouvements dans un espace restreint(dimension contractée). Un peu comme les ondes radios qui, oscillant dans un espace compressé seraient des ondes gammas. Chaque particule possède une vitesse d'oscillation dont l'intensité ne change pas vraiment; l'apparence du changement d'intensité, c'est à dire de longueur d'onde, est dû à l'espace qui perd de sa densité dimensionnelle par dilution expansive.

 

Ensuite, pour arriver à produire des nucléons, il est alors indispensable qu'une "accrétion" d'énergie se fasse malgré les effets de l'expansion. Et le seul moyen est qu'il apparaisse à un moment donné, un mouvement contraire à celui de l'expansion. Et comme l'expansion est encore une caractéristique de l'univers global aujourd'hui, il est donc incontournable que ce mouvement contraire à l'expansion soit localisé seulement en certains endroits de l'univers. Et ces exactement le scénario que nous observons aujoud'hui dans la distribution des déformations de l'espace : amas de galaxies, galaxies, systèmes planétaires etc... Le processus de formation doit donc nécessairement être apparu lors de cette soupe incadescente du début de l'univers pour produire ces "accrétions" d'énergie indispensable à l'évolution de l'univers qui mène à l'état actuel observé.

 

Amicalement

Posté

Bonsoirs tout le monde :be:

 

Excellent texte albert et elie , bravo ;)

 

Donc, un peu comme un embroyon, l' univers était déja condanner à sa forme actuelle :?:

 

je M' explique;

 

si;

 

Le processus de formation doit donc nécessairement être apparu lors de cette soupe incadescente du début de l'univers pour produire ces "accrétions" d'énergie indispensable à l'évolution de l'univers qui mène à l'état actuel observé.

 

À quelque part , ça devient un peu trop complexe pour moi :b:

 

Comme albert dit plus loin , le tout c' est joué à ce moment :!:

 

C' est ce que je crois aussi et d'ailleurs c' est ce qui est de plus plausible ;)

 

Donc, nous sommes tous d' accord sur ce point ;)

 

 

 

aurevoir

Posté
Donc, un peu comme un embroyon, l' univers était déja condanner à sa forme actuelle

 

neo; ce n'est pas l'univers qui est un embryon à cette époque; ce sont les déformations dans l'univers.

 

Pour l'univers il est en expansion; cela signifie que si son volume était gradué horizontalement, verticalement et en profondeur comme une feuille quadrillée, les graduations du quadrillage passeraient de 1milimètre cube à 2 mil puis à 3 ainsi de suite en représentant toujours la même mesure. Dans notre univers cette graduation est sur trois dimensions. Lors de l'inflation, c'est comme si la graduation était passé d'un seul coup de 1 mil cube à 1 mètre cube et qu'il a continué de 1001 mil cube à 1002 mil puis 1003 mil etc...et les déformations se retrouvent à l'intérieur de ce cube.C'est une expansion de la dimension/volume initial.

Dans le volume spatial d'une déformation, le mouvement contraire existe et ça devient un effondrement de la dimension du quadrillage; il retourne graduellement à 1 milimètre cube et lorsque la singularité du trou noir est atteinte, le volume semble perdre une dimension et il devient surface.

 

Pour l'univers, il n'est pas condamné à être ce qu'il est; il essaie d'être tout ce qu'il peut être et naturellement, ce qu'il parvient à être, finalement, est tout ce qui est de plus en plus stable. L'instabilité est constamment recyclée. L'univers évolue d'une infime instabilité à l'autre en essayant de devenir complètement stable. Il n'y est pas encore arrivé.

 

Amicalement

Posté

Salut à tous :be:

 

Merci elie pour ton texte très intéressant :be:

 

Mais ce qui me rentre mal dans la tête c' est ;

 

d'un seul coup de 1 mil à 1 mètre

 

C' est ce petit point qui me tracasse vraiment et comme toi elie je ne suis pas vraiment convaicu de l' explication courante de l' inflation, :?:

 

J' aime bien ton point de vue dans ton explication, mais je cherche toujours des réponses ;)

 

 

 

Qu' en dîtes-vous :question:

 

 

 

amicalement

Posté

Bonjour albert.

 

L'univers serait passé de 1 mil à 1 mètre d'un seul coup à cause d'introduction massive de quarks virtuels ayant chacun un volume individuel. Ils venaient de la même source que l'univers lui-même, c'est à dire, de derrière la singularité (ou de l'ère de Planck si tu préfères). Le volume de l'univers fut alors augmenté du volume de l'ensemble des quarks. Les dimensions de 1 mil à 1 mètre sont évidemment figuratives; en réalité l'univers a "grossit" d'un facteur de 10^50 presque d'un seul coup. ;)

 

Le seul avantage de cette explication est qu'elle se sert de ce que nous observons déjà: les quarks; et non de faits imaginaires non observés : champs scalaires, bosons de Higgs et gravitons. S'en compter que ce scénario est extrêmement plus simple et naturel que les théories complexes proposées. Et comme tu sais, je crois que le concept de l'entropie nous signale qu'au début de l'univers, tout était plus simple qu'aujourd'hui. :laughing:

 

Amicalement

Posté

Salut à tous :be:

 

 

Merci beaucoup elie :be:

 

Le concept que j' ai beaucoup de difficulté à avaller , c' est de passer d' un point infiniment petit et en une fraction de seconde, c' est rendue infiniment grand :?:

 

Ce que je digère mal , c' est la durée du procéssus :?:

 

Je me demande bien pourquoi les événement ne se sont pas produits plus lentement :question:

 

 

Qu' en dit-tu :question:

 

 

 

 

 

aurevoir

Posté

En fait cet infiniment petit est , disons: un peut plus que la distance de Planck en volume, jusqu'à la grosseur de la planète Terre. Ce n'est pas vraiment l'infiniment grand. ;)

 

Pour la brèveté de la durée, je crois que tu vas aimer ma réponse, albert; car tu m'obliges presque à considérer le temps comme une dimension, ce que je refuse toujours de faire. Mais là, impossible d'y échapper complètement. :laughing:

 

Donc la raison pourquoi tout se passe aussi rapidement à nos yeux, est que le temps est aussi compressé que le mouvement et l'espace. En fait, c'est tout à fait relatif. C'est simplement que nous observons ces événements selon notre propre référentiel.

 

Par exemple, la vie d'une mouche nous paraît à nous très courte; par contre, pour la mouche, c'est toute la durée de sa vie et cela lui suffit amplement. C'est la même chose pour l'univers de cette époque; de 10^-35 sec à 10^-30 sec s'est déroulée un laps de temps, qui, pour les particules de l'époque était amplement suffisant. La durée est proportionnelle à l'expansion du volume quadrillé à trois dimension. Disons qu'à l'intérieur de l'un des cubes du quadrillage, le temps pour traverser ce cube est toujours proportionnel à la vitesse du mouvement expansif. Si l'expension augmente la distance, la vitesse est augmentée et la durée ne semble pas changer au cour du mouvement. Ce n'est que lorsque nous observons ce mouvement dans le passé que notre référentiel est changée et que la durée du mouvement de l'époque nous paraît à nous extrêmement courte.

 

J'espère ne pas être trop nébuleux. :confused:

 

Amicalement

Posté

Bonsoirs tout le monde :be:

 

Pour repondre à ceci;

 

 

 

La durée est proportionnelle à l'expansion du volume quadrillé à trois dimension. Disons qu'à l'intérieur de l'un des cubes du quadrillage, le temps pour traverser ce cube est toujours proportionnel à la vitesse du mouvement expansif.

 

je ne comprend pas bien du tout celà :confused:

 

 

Quelqu' un avec une bonté divine , peut-il m' expliquer ;)

 

 

Merci d' avance ;)

 

 

aurevoir

Posté

Bonsoirs tout le monde :be:

 

 

d' accord je vais réesseyer de lire tout ça comme tu dis et aller faire mon possible pour tout comprendre ça :?:

 

aurevoir

Posté

salut à tous :)

 

Bon, je vais essaiyer de t' expliquer ;)

 

Ce que elie veut dire est simplement que le temps était compresser comme les dimensions, donc le temps n' a pu s' écouler normalement :?:

 

Il a pu s' écouler plusieurs millions d' années, avant que le chronomètre du temps se mettre en marche pour de bon ;)

 

Comprend-tu mieux maintenant :question:

 

 

amicalement

Posté

Bonjours tout le monde :be:

 

Merci albert pour ta réponse ;)

 

J' ai compris ce que tu veux dire ;)

 

Donc, si on parle de compression du temps, le temps doit sûrement être ralenti :question:

 

je comprend ton explication, mais peut-tu élaborer encore plus sur ce sujet captivant :question:

 

 

Merci d' avance ;)

 

 

aurevoir

Posté

Pour ajouter à l'explication d'albert, il n'y a qu'une solution; mais çà prend beaucoup de mots. Alors voici:

 

Premièrement, tu imagines un volume d'univers en expansion.

 

Ensuite tu imagines que tu es entraîné d'un point à un autre dans ce volume par l'expansion elle-même. C'est le cas des quarks du début, avant qu'ils ne disparaissent.

 

Comme tu sais que cette expansion est en accélération, tu es entraîné de plus en plus vite.

 

Une autre chose que tu sais également, c'est que la vitesse a une influence sur la durée (sur le temps): plus tu te déplaces vite, plus le temps ralentit. Donc, entraîné par l'expansion qui accélère, le temps ralentit de plus en plus; mais pour toi, personnellement, tu ne vois pas la différence. Comme pour un astronaute dans un vaisseau se déplaçant près de la vitesse de la lumière.

 

Ceci est le scénario qui existerait si les déformation de la géométrie de l'espace n'existaient pas; ou encore, c'est celui qui existe hors des déformations spatiales. Comme pour les photons libres par exemple.

 

Maintenant voyons ce qui arrive lorsque tu entres dans une déformation.

 

Avant d'y entrer, ta vitesse est celle de l'expansion de l'univers qu'elle t'a fournit. Tout de suite à l'entrée même du volume déformé, ta vitesse cesse d'augmenter et la direction de ton mouvement dévie en obliquant autour de la déformation. Moins ta vitesse d'entrée est grande, plus ta déviation vers le centre de la déformation est prononçée.

 

Si ta vitesse est assez rapide, tu dévies un peu et tu ressors de la déformation en continuant d'être entraîné par l'expansion en accélération. Si ta vitesse est un peu moins rapide, tu obliques un peu plus et tu te mets en orbite dans la déformation en gardant ta vitesse d'entrée; et si ta vitesse est trop lente à l'entrée, l'oblique de ta déviation devient assez marquée pour te diriger vers le centre de la déformation; et là, lorsque tu prends la direction vers ce centre, ta vitesse recommence à augmenter.

 

Ce n'est que lorsque ta vitesse est propice à ta mise en orbite que tu retrouves le temps que nous disons "normal". Il est alors stable parce que ta vitesse est stabilisée sans augmenter ni décélérer. C'est le cas de la Lune par exemple. Tu n'accélères plus et tu ne décélères pas. C'est aussi notre situation actuellement sur l'orbite terrestre et c'est la situation de tout ce qui est en orbite dans l'univers. Le temps est proportionnel à la vitesse de déplacement sur ton orbite. Évidemment il existe une marge de vitesse qui te permet de te mettre en orbite; et cette marge de vitesse détermine la distance de ton orbite à partir du centre de la déformation spatiale. Il existe aussi d,autres facteurs qui s'ajoutent pour déterminer cette distance orbitale; mais ta vitesse d'entrée est l'un des plus important.

 

Évidemment, tous ces différents événements ne peuvent être perçus que par un observateur hypothétique extérieur à tous les mouvements. En réalité, ni ce point d'observation, ni l'observateur ne peuvent exister. Donc, malgré ta vitesse, que celle-ci accélère, reste stable ou décélère, tu as toujours l'impression qu'elle est "normale" puisqu'elle est toujours ton référentiel. Si tu adoptes un autre référentiel, la vitesse d'un objet n'est qu'une comparaison avec la vitesse de ton référentiel.

 

Et c'est pour ça que, pour les particules virtuelles du début de l'univers, la "longueur de leur vie" était suffisante pour faire ce qu'elles avaient à faire. Comme la longueur de vie d'une mouche est suffisante pour une mouche et que la longueur de vie que tu aurais sur une planète dont l'environnement est conditionné à une orbite deux fois plus longue que celle de la Terre, serait probablement (sûrement) deux fois plus longue que sur la Terre.(et pour toi, et pour la mouche).

Plusieurs facteurs contribuent à influencer le temps et aussi la durée de vie; mais la perception de ce temps qui s'écoule est une question de référentiel. Par exemple pour la perception du temps par l'homme: Plus on vieillit plus le temps semble passer plus vite. Cette impression est causée simplement par le référentiel adopté qui est la durée de ton vécu. Lorsque tu as deux ans, c'est la moitié de ton vécu; c'est quand même long. Lorsque tu as 60 ans, ce n'en est plus que la 60e partie et ça te paraît très court. ;)

 

Le temps est finalement la chose ayant le plus grand pouvoir d'adaptation qui soit. C'est encore pire qu'un caméléon. En résumé, le temps c'est la vitesse; mais ta perception du temps est une comparaison de deux vitesses différentes.

 

Amicalement

Posté

Bonjours tout le monde :be:

 

Vraiment bonne explication elie ;)

 

et en plus j' ai trouver sur le net des informations sur ce sujet,

 

Ce que j' ai compris en gros c' est que l'expression ralentissement du temps correspond à une diminution de cette vitesse dans le temps. ;)

 

Selon la vitesse actuelle d'écoulement du temps, l'horloge d'aujourd'hui est plus lente que celle d'hier (t>1) et plus rapide que celle de demain (t<1). ;)

 

Ce ralentissement est infime, mais lorsqu'on applique les équations du modèle sur une période de plusieurs milliards d'années, on constate que le big bang n'est qu'une illusion provoquée par la compression du temps dans le passé. ;)

 

 

Qu' en pensez-vous et corriger -moi s.v.p. si je me trompe ;)

 

 

aurevoir

Posté

Je dirais que le ralentissement du temps correspond plutôt à une augmentation de vitesse. Je ne saisis peut-être pas ton référentiel. ;)

 

Par contre, c'est bien ce que tu dis lorsque tu parles de l'horloge qui ralentit en fonction de la vitesse, qui, j'imagine, augmente. :confused:

 

Amicalement

Posté

Vous expliquez les effets de l'expansion et de la gravitation sur le temps grâce à des notions de relativité restreinte... il faudrait utiliser la générale...

Posté

La relativité générale est le résultat officiellement accepté de l'étude des effets sur les mouvements accélérés.

 

Nous étudions les effets de vitesse versus le temps et l'espace dans une optique différente pour essayer de combler les lacunes existant actuellement. Il serait alors imbécile de se baser entièrement sur les résultats d'une étude différente du même sujet qui provoquent ces lacunes. Nous ne faisons pas de l'enseignement mais de la recherche. ;) Si quelque chose est erronné dans le raisonnement qui a précédé, il ne suffit que de le signaler et de décrire là où est l'erreur en prenant soin de se servir des mêmes données de base qui sont présentées, c'est à dire: un volume en trois dimensions qui est en expansion accélérée et qui a subit une inflation momentannée à la fin de laquelle on retrouve la présence massive de quarks. ;)

 

Amicalement

Posté
(texte cité)

La relativité générale est le résultat officiellement accepté de l'étude des effets sur les mouvements accélérés.

 

Nous étudions les effets de vitesse versus le temps et l'espace dans une optique différente pour essayer de combler les lacunes existant actuellement. Il serait alors imbécile de se baser entièrement sur les résultats d'une étude différente du même sujet qui provoquent ces lacunes. Nous ne faisons pas de l'enseignement mais de la recherche. ;) Si quelque chose est erronné dans le raisonnement qui a précédé' date=' il ne suffit que de le signaler et de décrire là où est l'erreur en prenant soin de se servir des mêmes données de base qui sont présentées, c'est à dire: un volume en trois dimensions qui est en expansion accélérée et qui a subit une inflation momentannée à la fin de laquelle on retrouve la présence massive de quarks. ;)

 

Amicalement

[/quote']

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Elie, tu es vraiment un grand comique !

Posté

:lol: Merci! ArthurDent.

 

Au sujet de la relativité restreinte, voir:

http://www.chez.com/relativiterestreinte/

 

Page 1 et 2

 

Page 1:

La vitesse de la lumière est une constante bien connue : 300 000km.s-1. Peu importe le repère, peu importe la direction ou le référentiel, sa vitesse est toujours la même. C est une constante absolue : une barrière infranchissable : rien ne peut voyager plus vite.

Selon le principe de relativité, cela signifie que le temps, les longueurs, et la masse varient selon la vitesse de celui qui essaie de les mesurer. Ainsi, plus une règle se déplace vite, plus elle parait courte ; de même, plus une horloge se déplace vite, plus elle ralentira ; et si elle atteint la vitesse de la lumière, alors elle s'arrêtera.

 

Donc, la vitesse de la lumière peut servir de référentiel absolu. Tous les autres référentiel sont en mouvement relatif entre eux mais leur vitesse peut être comparée à celle de la lumière.

 

Page 2

Cette théorie de la relativité restreinte a donc été formulée officiellement en 1905 par Albert Einstein. La théorie de la relativité générale a ensuite été énoncée en 1916. Ces théories s'intéressent à l'infiniment grand. C'est le travail contraire de l'étude de la mécanique quantique qui s'intéresse à l'infiniment petit .

 

Donc, les deux théorie s'adressent à l'infiniment grand; et l'infiniment grand, c'est l'univers quel que soit sa "grosseur" et la date où on l'étudie. Par conséquent, on devrait retrouver les principes des théories de la relativité lors du début de l'infiniment grand, c'est à dire: au début de l'univers. Si vous considérez les débuts de l'univers comme étant l'infiniment petit, il vous faut joindre la mécanique quantique avec les théories de relativité qui sont de la mécanique classique. De toutes façons, c'est obligatoire et c'est ce que la science tente de faire en rencontrant énormément de difficultés et de complexité.

 

Si un jour nous découvrons qu'en réalité, la mécanique classique fonctionne dans l'infiniment petit comme dans l'infiniment grand, ce qui serait normal et qui est même incontournable en fait, le problème est résolu.

 

Actuellement, ça ne fonctionne pas lorsqu'on accepte sans discuter les données acceptées officiellement. C'est donc qu'il y a probablement des erreurs d'interprétations sur les données expérimentales. Du moins, on ne peut reprocher à personne de vérifier. L'erreur d'interprétation de Newton était d'avoir mis en place une "force" innée à la matière qui la faisait s'attirer selon la masse. (Ce n'était pas vraiment une erreur car, lui-même ne croyait pas à cette force magique mais il a laissé aux savants de son futur la tâche d'en trouver une autre explication. C'est ce que Einstein a fait avec ses déformations de la géométrie de l'espace). Les observations de Newton étaient exactes mais la base: la "force", n'était qu'une hypothèse de base non prouvée elle-même.

 

Pour la relativité générale, voir:

http://www-cosmosaf.iap.fr/RG-presentation...rtexte-site.htm

 

Après avoir vainement , pendant plusieurs années tenté d'adapter la gravitation dans le cadre de la RR (Espace temps de Minkowski ), Einstein, vers 1913, en rupture avec ses idées précédentes, abandonne le concept de force pour la gravitation et d'espace temps de Minkowski pour le cadre et élabore une toute nouvelle théorie: La théorie de la Relativité Générale

 

Encore là, il faut que la relativité restreinte et la relativité générale soient complémentaires. Ce ne sont pas deux sports différents comme le foot et le hockey; ils s'adressent au même problème général à être solutionné.

 

Et si vous voulez percevoir une erreur d'interprétation, il y en a une que la plupart acceptent dans le deuxième lien plus haut:

 

Le concept "révolutionnaire" exposé par EINSTEIN, est que la gravitation n'est pas une force comme NEWTON l'entendait, mais la conséquence de la géométrie de l'espace temps .

 

Cela présente deux aspects en interaction profonde et une remarque.

 

1-La courbure de l'espace temps , manifestation de la gravitation , agit sur la matière et l'énergie

 

 

 

Il est facile de comprendre que si la gravitation est une conséquence d'une déformation de la géométrie de l'espace, la courbure de l'espace temps ne peut pas être une manifestation de la gravitation, car la courbure est la déformation en question. Pour être plus précis, une conséquence est ce qui suit un fait et une manifestation est également ce qui suit un fait; ne me demandez pas d'accepter que la gravitation soit les deux. ;)

 

Mais je remarque que nous sommes revenus à ces discussions inutiles, aujourd'hui, qui ont dû se faire en 1905. Essayons de resté "up to date". :laughing:

 

Amicalement

Posté

Salut à tous :lol:

 

 

Merci elie pour ton texte ;)

 

Bon, voici mon opignon pour mettre du piquant dans nos divergences :D

 

Moi je dit que , selon le principe d'équivalence d'Einstein, toute accélération est équivalente et conduit automatiquement à une dilatation (ou ralentissement) du temps. ;)

 

De même, la masse est fonction de la fréquence interne de la matière et se doit d'augmenter du même facteur. ;)

 

Ce qui diffère, ici, c'est la constance de la vitesse de la lumière. ;);)

 

Selon la loi #1 de cette théorie, cette constance existe, mais seulement selon les unités d'un même cadre de référence. ;)

 

Et pour répondre à elie sur ce point important;

 

 

 

 

Je dirais que le ralentissement du temps correspond plutôt à une augmentation de vitesse. Je ne saisis peut-être pas ton référentiel.

 

Exactement elie;

 

C'est donc cette réalité qu'un observateur évoluant dans le temps perçoit. ;)

 

Le même raisonnement s'applique pour la fréquence de la lumière, le taux d'expansion de l'univers et l'accélération de la lumière. ;)

 

Il faut noter que la valeur apparente est une donnée importante, car elle nous situe par rapport à nos observations. ;)

 

L'âge apparent, par exemple, doit être utilisé pour mesurer la désintégration radioactive de certains isotopes, car la demi-vie de ceux-ci ne tient pas compte du ralentissement du temps. ;)

 

Par extension, nous définissons la densité apparente de l'univers en fonction du volume actuel de l'espace, car la densité réelle ne correspond pas à notre réalité. ;)

 

Qu' en pensez-vous ;)

 

 

amicalement

Posté
Donc, la vitesse de la lumière peut servir de référentiel absolu. Tous les autres référentiel sont en mouvement relatif entre eux mais leur vitesse peut être comparée à celle de la lumière.

 

:mdr:

 

1. La relativité démontre bien qu'on ne peut pas se mettre dans le référentiel d'un photon;

2. Sinon, on doit appliquer le principe de relativité (et on entre en contradiction avec les autres éléments de la théorie);

3, Sinon (mais ça rejoint le point 2 en quelque sorte), si tout les référentiels voient le photon (référentiel A) voyager à c, le référentiel A, étant un photon, se voit-il lui-même voyager à c? Sinon, peut-on comparer les différentes vitesses des autres référentiels?

 

Il n'y a pas de référentiel absolu, ni même la lumière.

 

 

Donc, les deux théorie s'adressent à l'infiniment grand; et l'infiniment grand, c'est l'univers quel que soit sa "grosseur" et la date où on l'étudie.

 

La relativité restreinte ne s'applique que localement. Autrement, il est plus utile d'utiliser la relativité générale.

 

Il est facile de comprendre que si la gravitation est une conséquence d'une déformation de la géométrie de l'espace

 

&lt;_&lt; Je dirais plutôt que la gravitation s'avère être des relations entre énergie-matière et espace-temps ...

J'ajouterais que la gravité (soit l'accélération des corps en chute libre) est un conséquence de la gravitation, soit de la géométrie de l'espace-temps, soit des relations énergie-matière/espace-temps.

 

la courbure de l'espace temps ne peut pas être une manifestation de la gravitation

 

En effet, puisque c'est la même chose... L'accélération (la gravité) est par contre une manifestation de la gravitation.

Posté
Il faut noter que la valeur apparente est une donnée importante, car elle nous situe par rapport à nos observations.

 

Mais il faut également remarquer que la valeur apparente d'une vitesse stable n'a pas d'accélération à moins que le référentiel dont on se sert subisse la même accélération. Donc, ne pas constater d'accélération ne signifie pas qu'il n'y en a pas. ;)

 

Par conséquent, la vitesse de l'expansion pourrait bien être celle de la lumière mais nous n'avons que des référentiels matière ralentie plus ou moins pour la calculer. Si jamais la matière augmente de vitesse graduellement entraînée par la vitesse d'expansion qui est stable à la vitesse de la lumière, nos référentiels donneront l'impression que la vitesse d'expansion est en accélération.

 

Il faut noter que la valeur apparente est une donnée importante, car elle nous situe par rapport à nos observations.

 

Entièrement d'accord; d'ailleurs c'est tout ce que nous avons pour travailler. Sauf naturellement, la vitesse limite qu'est la vitesse de la lumière. ;)

 

Par extension, nous définissons la densité apparente de l'univers en fonction du volume actuel de l'espace,

 

Je ne dirais pas en fonction du volume de l'espace mais plutôt en fonction de l'expansion de la dimension spatiale; comme le cube qui n'avait que 1 cm et qui aujourd'hui a 20 cm. Lorsqu'une particule se retrouvait à tous les 1 cm, l'univers était plus dense que lorsqu'une particule se retrouvait à tous les 20 cm. Il n'y a pas d'ajout de particules ni de soustraction de particule. Je crois que nous sommes d'accord là-dessus.

 

Il n'y a pas de référentiel absolu, ni même la lumière.

 

la relativité démontre...d'accord mais que dit la relativité restreinte au sujet de la vitesse de la lumière? Il n'est pas question de prendre la lumière comme absolu, mais sa vitesse.

 

La relativité restreinte ne s'applique que localement. Autrement, il est plus utile d'utiliser la relativité générale.

 

Les deux n'ont pas le même sujet et elles se complètent; il n'est pas question de localement ou pas. La restreinte parle de vitesse et la générale parle de gravitation. La vitesse de la lumière regarde les photons qui ne sont pas confinés localement par la gravitation. Donc, si vraiment l'une des deux est "locale", ce serait la générale.

 

 

 

Je dirais plutôt que la gravitation s'avère être des relations entre énergie-matière et espace-temps ...

 

Ah bon! Tu peux si tu veux, mais je reste avec Einstein qui dit que la gravitation est une conséquence de déformation de l'espace.

 

 

En effet, puisque c'est la même chose...

 

Au contraire, l'une est le contraire de l'autre. Relie encore une fois les définitions sans les séparer. Il est bien évident que si tu regarde un ragoût de carottes et de choux en ne tenant compte que des carottes, tu me diras que ce foutu ragoût n'est fait que de carottes. :confused: Et que... tiens! Ça alors!... Il y en a un autre qui n'a que du choux. Bizarre???

 

L'accélération (la gravité) est par contre une manifestation de la gravitation.

 

Ah oui? J'aimerais que tu m'expliques ça?

 

Amicalement

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