photométrie Courbes de lumière longue période

[François Teyssier]

Avec de bon outils Prism ou Audela c'est possible. Par contre, il faut se spécialisé en faisant que ca, car ça demande d'être présent pour donner l'alerte.

 

L'idéal serait un petit instrument dédié indépendant du spectro mais dans le même observatoire que le spectro.

 

Les micros variations ne sont que la "cerise sur le gâteau". Il s'agit d'événements très rares. Un programme qui ne serait destiné qu'à mettre en évidence de tels événements serait assez fastidieux ; par contre intégrés dans un programme général de suivi cela vaut la peine de garder en mémoire qu'ils peuvent se manifester. Une bonne synthèse : http://www.astronomie-amateur.fr/Documents%20Spectro/Mais_MiraMicrovariability.PDF , avec des résultats : très rares !

 

Photométrie étoiles symbiotiques : j'ai mis les courbes AAVSO des étoiles les plus brillantes que l'on peut suivre en spectro amateur sur :

http://www.astronomie-amateur.fr/Projets%20Spectro1%20SySt%20Photometrie.html

Le suivi est très inégal.

 

a+

[etmo]

Les micros variations ne sont que la "cerise sur le gâteau". Il s'agit d'événements très rares. Un programme qui ne serait destiné qu'à mettre en évidence de tels événements serait assez fastidieux ; par contre intégrés dans un programme général de suivi cela vaut la peine de garder en mémoire qu'ils peuvent se manifester.

a+

 

Pas simple effectivement. De mauvaises conditions météo ou des particules sur le capteur peuvent faire la même chose. Une analyse presque en temps réel et un confirmation sont nécessaire. Sa demande une bonne organisation.

[François Teyssier]

Etienne (et les autres),

 

J'ai trouvé le temps de traiter les spectres acquis dans le cadre de ce projet.

La moisson n'est pas énorme (une trentaine de spectres de 15 Miras). Il faut dire que depuis 3 mois, je n'ai pratiquement rien fait (météo exécrable).

Cela étant, cela donne une bonne idée de ce que l'on peut obtenir en basse résolution.

Spectres des 15 miras sur :http://www.astronomie-amateur.fr/feuilles/Spectroscopie/Miras_spectres.html

en général à proximité du maximum de luminosité.

Il y a des M, des S, des C.

 

Toutes celles qui sont proches du maxi de luminosité présentent les raies de l'hydrogène en émission.

 

Voilà ce que l'on peut obtenir.

1. Type spectral : exemple sur R CVn

Le spectre est en rouge, celui de l'étoile de référence en noir.

Sur la première image l'étoile de référence est une M8, sur la deuxième une M5. C'est conforme à ce qui est attendu (type spectral plus tardif vers le minimum de luminosité : augmentation de la zone où se forme les molécules d'oxydes de titane et autres.

 

2. Variation de l'intensité des raies d'émission : R Leo

L'intensité des raies (plus exactement leur largeur équivalente) est représentée en rouge, échelle de droite en fonction de la phase orbitale.

La magnitude en vert (échelle de droite).

Bien sûr, il faudra plus de points. Un tous les 10 jours ce serait pas mal.

Je n'ai pas encore assez de recul pour préciser la période intéressante. Grosso modo, c'est entre phase 0.75 et phase 0.25.

 

C'est donc jouable en spectro basse résolution, avec je n'en doute pas des résultats qui peuvent être intéressants si l'on travaille à l'échelle de plusieurs années pour couvrir au moins 4 ou 5 cycles.

 

Cela représente pas mal de spectres à acquérir. 1 heure environ d'acquisition. Il faudrait donc une équipe en spectro. Pas facile : il y beaucoup plus de "causeux" que de "faiseux" (comme on dit en patois normand).

 

De toute façon, je continue, sous réserve de la météo...

 

a+

 

François

http://www.astronomie-amateur.fr/feuilles/Spectroscopie/Miras.html

[etmo]

Bonsoir François et les autres,

 

15 Miras, c'est déjà pas mal. Si tu peux les suivre au moins sur 3 à 4 cycles c'est très bien. Pour certaines étoiles deux cycles devrait permettre de voir s’il y a des différences entre chaque maximum.

 

De mon côté avec presque 1 an supplémentaire, une meilleur précision par le nombre et la qualité des mesures, je constate que mes premières analyses des effets de résonnance sont loin d'être exacte. La recherche avec des multiples de la fréquence de pulsation de l'étoile n'est pas la bonne méthode. Les couches de poussières semblent avoir leurs fréquences propres. A ceci, s’ajoute des variations de période pour les pulsations de la Mira qui doivent être précisément mesurée. C’est donc complexe comme analyse du signale en DFT, certaines ayants des grands trous dans l’échantillonnage des mesures ça n'aide pas.

 

Etienne

Modifié 1 mars 2012 par etmo