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Posté

En effet les pour un photon le temps n’existe pas D'ailleurs je n'avait jamais fait le rapprochement avec ça vitesse mais cette idée me plait bien.

 

Le meilleur endroit pour voir la gravité influer sur le temps c'est dans le cas d'un trou noir mais c est assez difficile à expliquer en fait :confused:

Je vais tenter un truc mais je ne garantie rien ^^

 

Donc en un trou noir est astre qui a une masse énorme (4 millions de fois la masse du soleil pour celui qui est au centre de notre galaxie) concentré dans un point minuscule environ 10^-35m (ceci est une grosse approximation). Ces astres ont pour effet de courber l'espace-temps au point que même la lumière ne peut leur échapper (ici il faut voir la gravité comme une courbure de l'espace-temps et pour plus d'info faut demander a Mr. Einstein ^^). Donc cette courbure du "tissue" espace-temps entraîne une dilatation du temps (de l'espace aussi mais c'est pas ça qui nous intéresse ici). Si on se mettait en orbite au tour d'un trou noir assez loin pour pouvoir échapper à son champs gravitationnel et qu'on envoyait une sonde dans le trou noir nous observateur resté au bord on verrait la sonde se rapprocher de l'horizon du trou noir ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_(trou_noir) ) en se ralentissant sans jamais l'atteindre. Cela est dut à la dilatation du temps causé par une courbure dans l'espace-temps ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilatation_du_temps ). Ce sont des notions très difficile à comprendre et encore plus difficile à expliquer. Si tu n'as pas compris dis-le je retenterais un truc ^^

 

(ne jamais oublier que le temps est toujours exprimé dans un référentiel donné)

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté
En effet les pour un photon le temps n’existe pas D'ailleurs je n'avait jamais fait le rapprochement avec ça vitesse mais cette idée me plait bien.

 

Que tu n'aies jamais fait ce rapprochement t'autorise à nous épargner la continuation de tes discours de professeur Nimbus.

 

Ajoutons qu'une orthographe lamentable est rarement gage de sérieux.

Posté

Je te remercie du compliment.

Et je m'excuse au près des autres forumeurs de mon orthographe (qui pour le moment n'avait l'air de gêner personnes)

Je tiens aussi à dire que je suis loin d'avoir la prétention d'imaginer de moi-même ce que j'avance et que je le tire de livre que j'ai lu (peut être des fois mal interprété)

Et puis j'essais au mieux d'appuyer se que j'avance avec des liens

Si je me justifie ainsi c'est que je n'aime pas du tout me faire insulter

 

Et juste comme ça si tu viens pour critiquer et non pour aider les gens je pense qu'on peut facilement se passer de toi.

Pour pouvoir critiquer il faut pouvoir corriger par la suite donc si tu as mieux à proposer je suis preneur de tes explications

 

(ne prend pas pas mon tutoiement pour un manque de respect mais plutôt pour une facilité d'expression et je m'excuse par avance si cela t'as offensé)

Posté

Je tiens aussi à préciser que je ne veux pas d’embrouille avec les modérateurs de ce forum et comme l'orthographe n'est pas le sujet ici je t'invite à poursuivre cette discutions par messages privés pour avoir un peu plus d'explications et ainsi ne perturber ce sujet

Posté

Jarnicoton : je pense que tu confonds. RZK600 n'est pas un de ces participants qui viennent nous proposer leurs théories extravagantes basées sur la méconnaissance de la physique. C'est quelqu'un qui pose des questions et essaie de comprendre. Son message n°91, ce n'est pas un discours de professeur Nimbus mais juste un essai de reformulation, pour voir s'il avait bien compris. Bref, pour moi RZK est le bienvenu ! :)

Invité Julie Charland
Posté

Mais je vois que c'est la fête ici! On parle de cake, da ballons... bientôt, on parlera de guirlandes et de chandelles!

 

Je n'ai lu que la première page et je me pose ces questions:

 

 

Cette « soupe » dense et chaude ne laisse pas filtrer la lumière !

 

Puis, intervient, la SINGULARITE appelée Big- Bang ! A ce moment précis, toutes les interactions physiques sont indiscernables !

 

En quelques fractions de secondes, cette « singularité » entraîne une légère expansion, un léger refroidissement, et une dilution progressive des constituants de cette « soupe ». C’est a ce moment que les 4 forces connues (électromagnétique, nucléaire forte et faible et gravitation) « naissent » !

 

 

Il y a donc eu une force.

 

 

J'expliquais ce que je comprends de Newton sur mon poste ''l'identification de l'énergie et de la matière sombre''. Je ne copie-colle que deux points:

 

 

-Chaque corps dans l'Univers tend à rester dans sa position initiale

 

-Pour faire bouger un corps, il faut une force. À chaque force est égale une force opposée et de valeur égale.

 

 

 

J'ai reçu cette explication:

 

Pas tout à fait, un corps qui ne subit aucune force se déplace en ligne droite et à vitesse constante (dans un espace qui n'est pas courbe)

 

 

 

 

Alors, je me demande:

Sans les forces dont tu parles, est-ce que les corps se déplaceraient en ligne droite et à vitesse constante ou ne se déplacent-ils que grâce à ces forces?

 

 

 

 

 

Et les photons sont libres !

 

De cette soupe, et grâce à ces forces, les constituants élémentaires se combinent pour former les premiers noyaux d’atomes. Mais toute l’histoire aurait pu s’arrêter là : en effet, la matière créée lors du Big bang n’est pas suffisante, elle se dilue à cause de l’expansion au point de disparaître de l’univers visible ! Il manque quelque chose : l’inflation !

 

Revenons à l’inflation !

 

C’est au cours de la transition de phase, qu’une énorme quantité d’énergie est libérée ! Et qui dit énergie, dit matière ! Cette matière même qui donnera par la suite naissance aux Galaxies, aux étoiles et à l’univers visible, tel que nous le voyons !

 

 

 

Est-elle aussi à l'origine de la matière sombre et de l'énergie noire?

 

 

L’inflation s’arrête et l’univers reprend son taux d’expansion « normal » (plus ou moins, celui que l’on observe actuellement)

 

Le changement de perspective que ce processus implique est considérable ; toute la matière actuellement visible

 

Seulement que la matière visible?

 

a été créée, non pas lors du Big Bang, mais à l’issue du processus inflationnaire ! Ou pour le dire autrement l’Univers visible n’est plus le fils du Big Bang, mais le fils de la phase terminale de l’inflation, et donc le « petit fils » du Big Bang !

 

 

Wait and see !

 

Je trouve cette lecture fort intéressante mais je n'ai pas encore lu les interventions des pages 2 et ...

 

Julie

Posté
Je vois pas en quoi la gravité modifierait le cours du temps... Forcément si la Terre se met à tourner moins vite, nos journées ne dureront plus 24h mais au final ça modifiera notre perception du temps (le temps nous parait plus long mais en fait c'est juste la rotation qui ralentit, pas le temps lui-même)

 

 

Ben maffois si tu tapes sur gogol, "gravité+temps" tu pourras t'informer des dernières tendances en physique.

Moi je suis pas du tout expert là-dedans mais j'ai lu à plusieurs reprise que la gravité avait un effet sur le temps.

Plus il y a de gravité, plus le temps passe lentement.

Posté

Attention, il y a deux choses différentes :

- En présence de forte gravité, le temps de l'observateur qui subit cette forte gravité s'écoule plus lentement que celui de l'observateur extérieur. Mais chacun des deux perçoit le même temps habituel (il ne vieillit pas moins vite, par exemple). C'est seulement s'ils comparent leurs montres qu'ils remarqueront la différence.

- Si la Terre tournait moins vite, si les journées fesaient 26h ou 28h (par exemple), cette fois, on le remarquerait : les journées nous paraîtraient réellement plus longues.

Posté
Bonjour,

 

Je me demande déjà depuis un moment, si puisque l'on sait que les galaxies sont en expansion, n'est il pas possible de définir un emplacement de départ (big bang). Je sais que par exemple pour Andromède, sa trajectoire et déjà connue assez précisement. N'est il pas de même pour les autres galaxies. Ou du moins une partie?

Et par un savant calcul, n'est il pas possible de tirer des tajectoires dans le passé pour estimer le point d'origine?

 

Je tombe par hasard sur la question et n'ai pas le temps de lire tous les posts, mais je me permets d'indiquer le site de Christian Magnan et notamment ses questions de cosmologie.

http://www.lacosmo.com/cosmo.html

On y trouve la description d'un univers courbe. Sinon je confirme que l'image du cake est parfaite: elle donne la loi de Hubble et montre clairement aussi qu'il n'y a pas de centre. Tout raisin peut se prendre pour le centre du cake.

Sinon encore la galaxie n'est pas en expansion. Voir

http://www.lacosmo.com/Nature74.html

Posté
En présence de forte gravité, le temps de l'observateur qui subit cette forte gravité s'écoule plus lentement que celui de l'observateur extérieur. Mais chacun des deux perçoit le même temps habituel (il ne vieillit pas moins vite, par exemple). C'est seulement s'ils comparent leurs montres qu'ils remarqueront la différence.

 

Donc ça confirme bien que ça n'affecte pas le temps lui-même mais les instruments, l'horloge n'est qu'un mécanisme, elle ne mesure pas réellement le temps mais nous donne simplement un rythme programmé (cycles de 60 sec, 60 minutes etc...).

 

Et du coup j'en reviens au même point... :/

Posté
Attention' date=' il y a deux choses différentes :

- En présence de forte gravité, le temps de l'observateur qui subit cette forte gravité s'écoule plus lentement que celui de l'observateur extérieur. Mais chacun des deux perçoit le même temps habituel (il ne vieillit pas moins vite, par exemple). C'est seulement s'ils comparent leurs montres qu'ils remarqueront la différence.

- Si la Terre tournait moins vite, si les journées fesaient 26h ou 28h (par exemple), cette fois, on le remarquerait : les journées nous paraîtraient réellement plus longues.[/quote']

 

Oui bien sur que l'on a l'impression d'avoir vécu le même temps, mais là ce qui est intéréssant, c'est si on met la même horloge dans les deux conditions, il y aurait un décalage après un certain temps.

Posté
Donc ça confirme bien que ça n'affecte pas le temps lui-même mais les instruments

Je trouve que non, ça ne confirme absolument pas ça. C'est bel et bien le temps qui diffère, et nos horloges vont mesurer cette différence (puisqu'elles sont soumises au temps, disons). Du coup j'ai l'impression de ne pas comprendre ce que tu veux dire.

 

Au fait, c'est quoi le point où tu reviens ?

Posté (modifié)

Je post une dernière réponse ici mais désormais j'ai créé un Sujet dans l'onglet "Sciences" spécialement dédié aux discussions sur le temps (puisqu'ici à la base on est censé parler de l'expansion de l'Univers)

d'ailleur si un modo pouvait transférer les messages qui sont ici vers la nouvelle discut, ça serait cool; moi je sais pas comment faire si c'est possible...

 

Donc pour te répondre Bruno, justement tu dis que les horloges sont "soumises au temps"... Justement c'est là que le problème se pose: les horloges ne soumises à rien puisque le rythme qui les anime est programmé mechaniquement. Retire les piles de ta montre et regarde si les aiguilles sont toujours soumises au temps...

 

Et quand je dis que j'en reviens toujours au même point, ça veut dire à ma conception générale du temps: c'est un concept inventé par l'Homme qui, comme l'argent, est là depuis trop longtemps pour qu'on puisse s'en séparer mais qui à la base n'a pas réellement lieu d'être (bon euh je fais un peu de la philosophie de bistrot mais on s'en fou ^^). C'est juste fait pour nous repérer facilement à travers des cycles (rotation des planètes, satellites etc...)

Modifié par Osmorhum'
Invité Julie Charland
Posté
Oui, enfin pour autant que j'en comprenne toute la "dimension" :be: (je ne suis ni physicien, ni mathématicien, mais un simple lecteur curieux !). L'idée de ces théories (attention, ce ne sont que des théories, mais assez séduisantes ...), c'est de s'affranchir des zéros et des infinis qui donnent mal à la tête aux théoriciens ! (tiens, à propos des zéros et des infinis, un autre très bon bouquin qui me revient en tête : "Zéro, la biographie d'une idée dangereuse" de Charles Seife). L'Univers existerait depuis toujours et serait peut-être un cycle perpétuel de Big Crunch et de Big Bang (terme à bannir je le répète mais c'est pour faire comprendre les choses :be:). C'est la théorie du rebond. L'instant "zéro" n'existerait donc tout simplement pas, il ne serait qu'une transition. Ceci dit, la découverte assez récente d'une expansion actuelle qui va en s'accélérant (à cause de l'énergie sombre) irait à l'encontre de cette théorie car on ne va pas vers un Big Crunch mais un "écartèlement" de l'espace-temps ...

 

Eric

 

Ce que tu dis est bien intéressant! Peut-être que l'écartellement de l'espace-temps précède le big crunch. Plutôt que d'aller à l'encontre de la théorie, elle ne serait qu'une étape?

 

Julie

Invité Julie Charland
Posté (modifié)
Oui' date=' 13,7 milliards d'années, c'est un calcul qui prend en compte l'accélération de l'univers.

 

 

Attention avec les proverbes. [b']Plus on en découvre, plus on sait de choses[/b]. Le proverbe fait juste une allusion au fait que plus on sait de choses, plus on découvre de nouvelles questions.

 

Quant au calcul, il est réalisé avec les équations de la relativité. Pour le réaliser, on a besoin de connaître certains paramètres, comme l'accélération de l'univers, sa composante matérielle et le pourcentage de la contribution de l'énergie noire.

 

Tout ça a été observé (de diverses manières), donc on l'injecte dans le calcul et ça fourni ces 13,7 milliards d'années. Mais je pense qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux la décimale. Pour moi, l'univers (sous sa forme actuelle, disons) est âgé de l'ordre de 15 milliards d'années, ça me suffit, et je ne serai pas surpris que dans dix ans une nouvelle découverte nous fournisse un nombre différent (genre 14,4 milliards). Ah, ben du coup ça rejoint ta remarque ! :)

 

C'est génial ce que tu écris là!

 

La matière lumineuse ne constitue pas plus de 4% des éléments qui composent l'Univers, contre 21% pour la matière sombre.''

 

Et le reste alors? Le reste, c'est l'énergie noire qui constituerait les 3/4 des ''matériaux'' de l'Univers Québec Science, juillet-août 2005, p43.

 

Composante matérielle, pourcentage de la contribution de l'énergie noire...OK

 

Mais, accélération de l'Univers? Oui, mais, de quel ordre?

 

Julie

Modifié par Julie Charland
Posté

Donc pour te répondre Bruno, justement tu dis que les horloges sont "soumises au temps"... Justement c'est là que le problème se pose: les horloges ne soumises à rien puisque le rythme qui les anime est programmé mechaniquement. Retire les piles de ta montre et regarde si les aiguilles sont toujours soumises au temps...

Invité Julie Charland
Posté
Donc pour te répondre Bruno, justement tu dis que les horloges sont "soumises au temps"... Justement c'est là que le problème se pose: les horloges ne soumises à rien puisque le rythme qui les anime est programmé mechaniquement. Retire les piles de ta montre et regarde si les aiguilles sont toujours soumises au temps...

 

Bonjour,

 

C'est fait! Osmorhum vient d'ouvrir un poste dans la rubrique sciences sur le temps de façon à éviter de mélanger deux sujets de discussion.;) Ce lien-ci est sur l'expansion de l'Univers et ça me prend toute ma cocologie pour suivre!:rolleyes:

 

Je pige pas tout mais je m'épate parce que je pige un peu:be: Et, normalement, en sciences, je pige rien:( Juste de comprendre ce que je lis me rend pas mal fière de moi:) Et je comprends ce que je lis... Faut juste éviter de mélanger deux sujets de discussion;)

 

Julie

Posté

 

Et quand je dis que j'en reviens toujours au même point' date=' ça veut dire à ma conception générale du temps: c'est un concept inventé par l'Homme qui, comme l'argent, est là depuis trop longtemps pour qu'on puisse s'en séparer mais qui à la base n'a pas réellement lieu d'être (bon euh je fais un peu de la philosophie de bistrot mais on s'en fou ^^). C'est juste fait pour nous repérer facilement à travers des cycles (rotation des planètes, satellites etc...)[/quote']

 

Le temps est une invention des horlogers suisses.

Posté
les horloges ne soumises à rien puisque le rythme qui les anime est programmé mechaniquement.

Houlà, tu retardes d'un siècle ;) : j'utilise une horloge atomique à base d'atomes de césium ! Les atomes de césium n'ont pas besoin de piles pour vibrer.

Posté
Bonjour,

 

Je me demande déjà depuis un moment, si puisque l'on sait que les galaxies sont en expansion, n'est il pas possible de définir un emplacement de départ (big bang). Je sais que par exemple pour Andromède, sa trajectoire et déjà connue assez précisement. N'est il pas de même pour les autres galaxies. Ou du moins une partie?

Et par un savant calcul, n'est il pas possible de tirer des tajectoires dans le passé pour estimer le point d'origine?

 

Bonjour,

 

A mon avis c'est tout-à-fait possible. Mais le sujet est vaste, aussi je souhaiterais avoir votre avis sur les articles que j'ai écrit sur mon blog à propos de ce que je prétends être la bonne interprétation des théories d'Einstein et des commentaires que ce génie a pu faire à la suite de ses publications.

Lien du blog :http://querleu.centerblog.net/

Posté

Mais non, il n'est pas possible de définir un emplacement de départ (dans la théorie actuelle) !

 

(Ou alors OK dans le sens d'un point spatio-temporel, mais dans ce cas ça ne s'appelle pas un emplacement puisque c'est tout l'espace au temps t=0 (si on avait le droit d'extrapoler jusqu'à 0).)

 

Rappelons que la trajectoire des galaxies n'a strictement rien à voir avec l'expansion de l'univers. Andromède se rapproche de nous parce que son orbite au sein du Superamas Local s'approche de notre orbite.

 

L'éloignement progressif des galaxies n'est pas dû à un ensemble de trajectoires divergentes (dont on pourrait effectivement remonter au point de départ) mais à l'expansion de la métrique spatio-temporelle (en gros, c'est l'espace qui s'étend).

Posté
Mais non' date=' il n'est pas possible de définir un emplacement de départ (dans la théorie actuelle) !

 

(Ou alors OK dans le sens d'un point spatio-temporel, mais dans ce cas ça ne s'appelle pas un emplacement puisque c'est tout l'espace au temps t=0 (si on avait le droit d'extrapoler jusqu'à 0).)

 

Rappelons que la trajectoire des galaxies n'a strictement rien à voir avec l'expansion de l'univers. Andromède se rapproche de nous parce que son orbite au sein du Superamas Local s'approche de notre orbite.

 

L'éloignement progressif des galaxies n'est pas dû à un ensemble de trajectoires divergentes (dont on pourrait effectivement remonter au point de départ) mais à l'expansion de la métrique spatio-temporelle (en gros, c'est l'espace qui s'étend).[/quote']

 

Oui, c'est comme un cake au raisins qui gonfle à la cuisson au four, les raisins s'écartant tous les uns des autres ... ou encore imaginez des points dessinés à la surface d'un ballon que l'on gonfle. La surface du ballon représente (en 2D) ce qui se passe en 3D par l'expansion de l'espace-temps.

 

Eric

Posté
aussi je souhaiterais avoir votre avis sur les articles que j'ai écrit sur mon blog à propos de ce que je prétends être la bonne interprétation des théories d'Einstein et des commentaires que ce génie a pu faire à la suite de ses publications.

Lien du blog :http://querleu.centerblog.net/

Mon avis de non spécialiste:

1. Les galaxies les plus éloignées de nous ont bien une vitesse de récession supérieure à C. Ce n'est pas en contradiction avec la RG car elles ne se déplacent pas par rapport à nous, c'est l'espace entre qui s'étire.

 

2. Il n'y a pas de dissymétrie sur le rayonnement fossile entre un point quelconque de la sphère céleste et son opposé, d'où vous vient cette information ?

 

3. L'ensemble des galaxies éloignées sont décalées vers le rouge : elles sont toutes en train de s'éloigner. Si dissymétrie il y a, c'est entre très décalé vers le rouge, et moins décalé vers le rouge. Il n'y a aucun point éloigné qui soit décalé vers le bleu ou qui se rapprocherait.

Posté

Bonjour,

 

Le modèle cosmologique qui semble faire actuellement l'unanimité trouve son origine en un point singulier où toute l'énergie qui allait par la suite constituer l'Univers matériel était concentrée. Cette libération d'énergie est le big-bang.

Depuis, en raison de nos moyens d'observation qui nous permettent d'observer des corps célestes lumineux, nous constatons que l'Univers est relativement homogène, peuplé surtout de galaxies, lesquelles semblent s'éloigner de nous à une vitesse, dite "de fuite", dont l'importance est proportionnelle à leur distance, selon la fameuse loi de Hubble.

A mon sens, puisque l'Univers est globalement plat, à l'exception du voisinage immédiat des champs de gravitation, cet Univers devrait être sphérique (c'est du moins ce que semble indiquer le rayonnement du fond cosmologique diffus).

Par ailleurs, si je sais lire les propos qu'Einstein a tenu après la parution de ses théoris révolutionnaires, l'Univers n'est peut-être pas si grand que certains le pense, car d'après Einstein la métrique et le temps se contractent lorsque la vitesse devient significative par rapport à celle de la lumière. En fait ce n'est pas la vitesse de la lumière qui serait constante, mais seulement la mesure que peuvent en faire tout les êtres vivants dans leurs propres référentiels.

Posté
A mon sens, puisque l'Univers est globalement plat, à l'exception du voisinage immédiat des champs de gravitation, cet Univers devrait être sphérique (c'est du moins ce que semble indiquer le rayonnement du fond cosmologique diffus).

 

Pardon ? Si l'univers est plat, il devrait être sphérique ? C'est une contradiction. Dans un modèle typique d'univers de Friedmann-Robertson-Walker, il est soit sphérique, soit plat (soit hyperbolique mais on sait déjà que ce n'est probablement pas le cas) . De plus, nous ne possédons pas encore la précision suffisante pour être " à peu près " en mesure de répondre à cette question. Planck et Herschell devraient grandement aider là dessus.

Posté
Mon avis de non spécialiste:

1. Les galaxies les plus éloignées de nous ont bien une vitesse de récession supérieure à C. Ce n'est pas en contradiction avec la RG car elles ne se déplacent pas par rapport à nous, c'est l'espace entre qui s'étire.

 

2. Il n'y a pas de dissymétrie sur le rayonnement fossile entre un point quelconque de la sphère céleste et son opposé, d'où vous vient cette information ?

 

3. L'ensemble des galaxies éloignées sont décalées vers le rouge : elles sont toutes en train de s'éloigner. Si dissymétrie il y a, c'est entre très décalé vers le rouge, et moins décalé vers le rouge. Il n'y a aucun point éloigné qui soit décalé vers le bleu ou qui se rapprocherait.

 

Bonjour,

 

Je ne suis pas d'accord avec l'image du "pudding aux raisins qui gonfle" que tout le monde a utilisé dans l'hypothèse des années 80 d'un Univers infini. A cette époque, certains prétendaient que le big-bang s'était produit partout à la fois... Actuellement, certains imaginent que la vitesse de fuite des galaxies situées au delà de l'horizon actuel pourrait dépasser c , et l'argument ce serait de dire que c'est la vitesse du gonflement du pudding que nous enregistrons, lequel gonflement aurait tous les droits, y compris de dépasser c (contradiction avec la relativité restreinte, laquelle suffit d'ailleurs à décrire la trame de l'Univers). La matière noire (la pâte entre les raisins), c'est peut- être de l'énergie, mais en vertu du principe d'équivalence elle deviendrait infinie si elle atteignait c, et toute la partie d'Univers concernée s'effondrerait sur elle-même en raison du champ gravitationnel infini ainsi créé...

 

En ce qui concerne la dissymétrie du rayonnement fossile je renvoie au lien suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique

C'est bien la légère dissymétrie qui nous permet d'affirmer que notre Galaxie a une vitesse relativement faible, 620 km/s par rapport à ce rayonnement. Si nous étions au point du big-bang, la symétrie serait parfaite et nous pourrions en conclure que notre vitesse serait nulle. La sphère extérieure d'un Univers "plat" possède forcément un centre...

 

Je suis bien d'accord sur le fait que toutes les galaxies s'éloignent de nous (loi de Hubble), à l'exception de la galaxie d'Andromède qui fait partie du même amas, et qui fusionnera un jour avec la nôtre...

Pour ce qui est des dernières observations qui permettent d'affirmer certaines propriétésv évoquées ici , je vous conseille l'article du journaliste Sylvestre Huet, du journal Libération, consultable avec le lien suivant :http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/04/lunivers-acc%C3%A9l%C3%A8re-avec-une-essence-myst%C3%A8re.html

Posté
Avant de remettre publiquement en cause certains points qui ne font pas (ou plus) débat dans la communauté scientifique (et au passage démontrer la non-maîtrise des dits points - cf le message d'Antiath), il est parfois bon de méditer sur son crackpot index:

 

http://math.ucr.edu/home/baez/crackpot.html

 

Tiens, je ne connaissais pas ce lien, mais j'ai d'un coup une furieuse envie d'appliquer le calcul à Igor et Griska, juste pour voir à quel point ils tapent le score ! :be:

 

Blague à part, très bon lien en effet, à lire et garder en tête.

Posté (modifié)
Le modèle cosmologique qui semble faire actuellement l'unanimité trouve son origine en un point singulier où toute l'énergie qui allait par la suite constituer l'Univers matériel était concentrée.

Non, le modèle actuel ne dit rien sur le temps t=zéro. Il dit juste que plus on remonte dans le temps, plus l'univers était concentré, tout en sachant que nos connaissances scientifiques ne nous permettent pas de dépasser une certaine limite (liée au temps de Planck).

 

Au fait, qu'est-ce que tu appelles l'énergie ? Tu en parles comme si c'était un objet de l'univers, or ce n'est pas le cas : c'est une grandeur (autrement dit un nombre).

 

puisque l'Univers est globalement plat

Non, non, il est globalement courbe, mais localement plat. Par exemple l'univers observable est à peu près plat, mais ce n'est qu'une toute petite partie de l'univers. La platitude de l'univers observable (découverte il y a une dizaine d'années) n'a pas forcément pour conséquence la platitude de l'univers globalement, mais peut aussi indiquer qu'il est énorme de chez énorme (et c'est ce que prévoit la théorie de l'inflation).

 

l'Univers n'est peut-être pas si grand que certains le pense, car d'après Einstein la métrique et le temps se contractent lorsque la vitesse devient significative par rapport à celle de la lumière.

J'ai peur que tu ne comprennes pas de quoi tu parles. Une vitesse, c'est toujours la vitesse de A par rapport à B. Dans ton raisonnement, qui est A et qui est B ? En répondant à ces questions, on reconstitue bien ce qui se passe : si un observateur se déplace à très grande vitesse par rapport à l'univers, dans son référentiel la métrique de l'univers est contractée, de sorte qu'il verra un univers plus petit que les observateurs immobiles par rapport à l'univers. C'est bien ce qui est prévu par la théorie : quand on s'approche de la lumière, le champ de vision tend vers un point situé juste devant nous, donc l'univers que nous observons tend vers 0. C'est vrai aussi lorsqu'on approche de l'horizon d'un trou noir. Bien sûr, il s'agit de l'univers vu d'un observateur particulier, ça ne signifie donc absolument pas que l'univers est plus petit.

 

A cette époque, certains prétendaient que le big-bang s'était produit partout à la fois...

La théorie actuelle prévoit que la naissance de l'univers (ce que tu appelles "big bang") s'est produite partout à la fois. Donc ce n'est pas « certains », c'est presque tout le monde...

 

Si nous étions au point du big-bang

Le point du big bang est un point de l'espace-temps de coordonnée temporelle 0 et de coordonnée spatial indéfinie (c'est dans ce sens qu'il a eu lieu partout). Si nous étions au point du big bang, nous serions donc n'importe où dans l'espace au moment t=0. Si tu as autre chose en tête, ce n'est pas le point du big bang. En particulier, le big bang n'est pas un événement ayant eu lieu en un point donné de l'espace.

 

Actuellement, certains imaginent que la vitesse de fuite des galaxies situées au delà de l'horizon actuel pourrait dépasser c

Ils ne l'imaginent pas, ils la déduisent des observations (décalage spectral) et de la théorie (relativité générale).

 

l'argument ce serait de dire que c'est la vitesse du gonflement du pudding que nous enregistrons, lequel gonflement aurait tous les droits, y compris de dépasser c

Non non non !!!!!! Et c'est extrêmement important !!!!

 

Le gonflement n'entraîne pas une vitesse. Il n'y a pas de vitesse de gonflement, en fait cette expression n'a pas de sens. C'est d'un taux de gonflement dont il faut parler.

 

Il n'y a donc aucune contradiction avec la théorie de la relativité restreinte.

 

(Par contre on parle effectivement de vitesse de fuite, mais je me demande si le mot « vitesse » n'est alors pas un abus de langage, puisque ce n'est pas lié à un mouvement. D'ailleurs ce qu'on observe, c'est l'étirement des ondes lumineuses dû à l'expansion de la métrique, pas dû à un mouvement de fuite de la galaxie. Qu'en pensez-vous ?)

Modifié par 'Bruno

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