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Le fait est que la notion de vitesse limite "c" et le taux d'expansion de la toile de fond aux grandes distances sont en apparence contradictoires pour un cosmologiste amateur qui ne peut que confronter ses diverses lecture, jusqu'au jour où au hasard d'une lecture moins mauvaise que les autres se fait la lumière. On peut donc s'attendre à répéter ces considérations plusieurs fois par an jusqu'à la fin du forum.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté (modifié)
Qu'en pensez-vous

Je pense que cet étirement des ondes lumineuses est dû, dans le cadre du modèle cosmologique, à l' accroissement de la distance entre observateur et objet observé, lorsque le temps passe. C'est bien une vitesse (mais pas dans un espace-temps plat, donc ce n'est pas une "vitesse relative" au sens habituel, puisque l' espace-temps de l' un n'est pas directement comparable à l' espace-temps de l' autre).

 

Si on suit le raisonnement développé par Davies-Lineweaver , on peut décomposer cette "vitesse" en deux termes, l' un de ces termes étant la vitesse telle qu' elle serait mesurée par l' observateur s'il était proche de l' objet (vitesse dite "vitesse propre", qui correspond à la notion habituelle de vitesse), et l' autre terme étant dû la courbure de l' espace-temps entre l' observateur et l' objet (un genre de terme correctif).

A grande distance, c'est ce terme correctif qui domine.

Modifié par ArthurDent
Posté

Quand tu dis l'accroissement de la distance, tu parles de quelle distance ? La distance comobile, par exemple, ne croît justement pas.

Posté

Mais du coup, faut-il parler de la vitesse propre (la variation de la distance propre), de la vitesse comobile, et ainsi de suite ? Les cosmologistes font-ils la nuance ?...

Posté
Non' date=' non, il est globalement courbe, mais localement plat. Par exemple l'univers observable est à peu près plat, mais ce n'est qu'une toute petite partie de l'univers. La platitude de l'univers observable (découverte il y a une dizaine d'années) n'a pas forcément pour conséquence la platitude de l'univers globalement, mais peut aussi indiquer qu'il est énorme de chez énorme (et c'est ce que prévoit la théorie de l'inflation).[/quote']

 

Tu vas un peu vite en besogne. A priori, rien ne nous permet d'affirmer que l'univers est globalement courbe. L'inflation est surtout un artifice qui permettrait de justifier l'apparente platitude de l'univers observable ( qui est elle-même encore assez mal mesurée) malgré une éventuelle sphéricité globale. Ceci dit, il se pourrait également que l'univers ait "émerger" du big bang en étant plat, même si cela semble peu probable.

 

 

(Par contre on parle effectivement de vitesse de fuite' date=' mais je me demande si le mot « vitesse » n'est alors pas un abus de langage, puisque ce n'est pas lié à un mouvement. D'ailleurs ce qu'on observe, c'est l'étirement des ondes lumineuses dû à l'expansion de la métrique, pas dû à un mouvement de fuite de la galaxie. Qu'en pensez-vous ?)[/quote']

 

Mais du coup' date=' faut-il parler de la vitesse propre (la variation de la distance propre), de la vitesse comobile, et ainsi de suite ? Les cosmologistes font-ils la nuance ?...[/quote']

 

 

C'est exactement çà, Il ne s'agit en aucun cas d'une vitesse imprimée par l'expansion de l'univers, mais bien d'un étirement de l'onde. Ceci est tout à fait normal: la longueur d'une onde est caractérisée par la distance entre , par exemple, 2 maximum de l'onde. L'expansion de l'univers dilate l'échelle qui mesure les distances, donc la distance entre 2 pics de l'onde est mesurée sur une échelle de plus en plus longue à mesure que cette distance augmente. De notre point de vue, on voit une longueur d'onde plus grande pour cette raison mais on ne sait pas faire " à priori" la différence avec un effet doppler induit par un véritable éloignement propre à l'objet, d'où l'abus de language en effet.

Les cosmologistes ont l'habitude de travailler dans les coordonnées comobiles, afin de s'affranchir de l'expansion dans les calculs. Dans ces coordonnées, l'unique vitesse qui existe est la vitesse propre des objets les uns par rapport aux autres. Ils n'ont donc pas vraiment besoin de parler d'autres vitesses dès qu'on sait dans quel système de coordonnées on se place.

Posté
Bonjour,

 

Je me demande déjà depuis un moment, si puisque l'on sait que les galaxies sont en expansion, n'est il pas possible de définir un emplacement de départ (big bang). Je sais que par exemple pour Andromède, sa trajectoire et déjà connue assez précisement. N'est il pas de même pour les autres galaxies. Ou du moins une partie?

Et par un savant calcul, n'est il pas possible de tirer des tajectoires dans le passé pour estimer le point d'origine?

 

Bonjour,

 

Je constate que le débat s'est beaucoup développé depuis votre question que j'ai trouvée très intéressante, et à laquelle j'ai répondu indirectement. IL est vrai que mes idées sur la question se démarquent totalement de l'interprétation standard de la Relativité.

En fait, je ne fais que reprendre les idées révolutionnaires d'Albert Einstein. Je vous prie de croire que cette démarche ne résulte pas d'une admiration aveugle, mais qu'elle s'appuie sur quelques arguments mathématiques (trop longs à développer ici), et sur les propos que ce génie a tenu après ses publications qui sont rapportés par différents historiens des sciences.

 

Il appartient à chacun d'entre-nous de se forger sa propre opinion, aussi pour vous apporter une aide modeste, je fais figurer ci-après les citations qui me paraissent les plus éloquentes :

 

«*Il y a un système fondamental, F, par rapport auquel la lumière auquel la lumière se propage avec une vitesse spécifique, c. Peu importe avec quelle vitesse la source se meut par rapport au système fondamental F ; la lumière émise se propage toujours avec la même vitesse particulière c relative à F.*» . Albert Einstein (Philipp Frank, page 101).

 

L'introduction d'Einstein dans «Annalen der Physik, t.17-juin 1905»

«*sur l'electrodynamique des corps en mouvement*» , au paragraphe 3 du chapitre 1 qui débute par : «Soient donnés dans l'espace «au repos» deux systèmes de coordonnées, c'est à dire deux systèmes de trois lignes matérielles rigides[...]. Imaginons en outre que chaque système soit pourvu d'une règle rigide et d'un certain nombre d'horloges rigoureusement identiques.

Communiquons maintenant à l'un des système (k) une vitesse constante (v) dans le sens des x croissants par rapport à l'autre système au repos (K), vitesse qui se communique aux axes des *coordonnées, à la règle et aux horloges.

A chaque moment t du système au repos (K) correspond une position des axes du système en mouvement (k)[...]» (Traduction de Solovine).

 

«*Depuis que les mathématiciens se sont attaqués à la théorie de la relativité, je n'y comprends moi-même plus rien.*» Albert Einstein (Ronald Clark, page 155).

 

«*A quelques rares exceptions (l'article d'Einstein sur la capillarité notamment), Minkowski était incapable de montrer que ce qu'il faisait avait un rapport quelconque avec la physique.[...] Minkowski présentait ce que lui, et bientôt une dizaine de savants, considérait comme sa propre théorie.*[...]En dépit de cette maîtrise des concepts einsteiniens du temps et de la simultanéité, la compréhension par Minkowski de l'idée du temps propre à un référentiel reste douteuse pour certains[...].Une des phrases de la conférence de Cologne ( donnée par Minkowski en 1908) reflète une confusion de Minkowski […]*». (S. Walter, article sur *la mathématisation de la Relativité Restreinte).

 

Selon Ronald Clark,[à proximité des champs de gravitation] Einstein utilisa la géométrie de Riemann pour écrire les équations permettant de décrire les mouvements des étoiles et la structure de l'Univers lui-même.[...].

«*Les mathématiciens utilisent le mot «*courbe*» pour désigner tout espace dont la géométrie n'est pas euclidienne. C'est une habitude regrettable […]. Cependant, on ne peut rien faire d'autre que de prévenir que ce que les mathématiciens entendent par «*courbure*» n'a rien à voir avec ce que ce mot signifie dans le vocabulaire courant[...]. La courbure, au sens mathématique, n'a rien à voir avec la forme de l'espace, qu'il soit courbé ou non, mais n'a de sens qu'en termes de métrique, c'est-à-dire dans la façon dont le mot «*distance est défini*». Ce n'est pas l'espace qui est courbe, mais sa géométrie dans l'espace mathématique quadridimensionnel.*» Sir Edmund Whittaker. (Ronald Clark, pages 228 et 229).

De nombreux auteurs allemands utilisent l'expression Raum-Krummung(courbure de l'espace) pour traduire cette propriété[...].(Ronald Clark, pages 229 et 230).

 

 

«*Distance et durée sont les notions les plus fondamentales de la physique ; vitesse, accélération, force, énergie, etc..., tout en dépend,[...]. La meilleure façon de montrer les conséquences révolutionnaires de la relativité est d'insister sur le fait que la distance et la durée, et toutes les notions qui en dérivent, ne correspondent pas, comme on le supposait jusqu'ici, à quelque chose d'absolu dans le monde qui nous entoure, mais sont des notions relatives qui changent quand on passe d'un observateur à un autre doué d'un mouvement différent.*» Eddington (Ronald Clark, page 123).

 

«*Toute masse n'est que de l'énergie figée ; toute énergie n'est que de la matière libérée. Le changement des Corps en Lumière, et de la Lumière en Corps, est tout à fait conforme au Cours de la Nature qui semble se complaire aux Transmutations. L'essentiel de cette révélation, qui concernait deux faits distincts, d'une part la différence entre la masse d'un corps au repos et sa masse quand il est en mouvement ( m = m0 /(1 – v2/c2)1/2 ), d'autre part la transformation d'un corps matériel en énergie, liait entre eux des concepts jusque-là distincts[...].

Cette formule permet aussitôt d'expliquer la longue ignorance où fut l'Homme de la différence entre le repos et le mouvement. Comme pour le temps et l'espace, les différences sont trop faibles pour être appréciées par les sens imprécis de l'Homme.*» Albert Einstein (Ronald Clark, page 131).

 

«*Dans le système de coordonnées au repos, un sphère devient un ellipsoïde applati dans la direction de son mouvement ; à la vitesse de la lumière, tous les solides deviennent des surfaces, et pour des vitesses supérieures nos considérations n'ont plus de sens. […]*». Albert Einstein. ( Jacques Merleau-Ponty, pages 173 et 174).

 

On remarque également page 122 de l'ouvrage de Ronald W. Clark une citation d'Oppenheimer :

«Ces faits simples, notamment que la lumière se propage à une vitesse que l'on ne peut augmenter ou diminuer en déplaçant la source lumineuse, que les objets se contractent quand ils sont en mouvement, que les évènements sont ralentis quand ils se produisent pendant un mouvement, et qu'ils le sont beaucoup si le mouvement a lieu à une vitesse comparable à celle de la lumière, ce sont là les nouveaux éléments du monde naturel, et ce qu'a fait la théorie, c'est de donner cohérence et signification aux liens qui les unissent».

Posté

@querleu: "Il dit que vous bluffez. - Dîtes lui que je n'ai plus de genou. - Il dit qu'il n'a plus de genou. - Il dit qu'il ne voit pas le rapport." La cité de la peur.

 

Faire l'exégèse des textes d'un auteur - aussi brillant soit-il - a un sens en théologie, pas vraiment en physique. De plus, la relativité générale a presque un siècle: de l'eau a coulé sous les ponts depuis sa publication, que ce soit du point de vue théorique comme du point de vue expérimental.

 

Et au passage, ton crackpot index s'envole:

http://math.ucr.edu/home/baez/crackpot.html

Posté
Bonjour,

 

Je me demande déjà depuis un moment, si puisque l'on sait que les galaxies sont en expansion, n'est il pas possible de définir un emplacement de départ (big bang). Je sais que par exemple pour Andromède, sa trajectoire et déjà connue assez précisement. N'est il pas de même pour les autres galaxies. Ou du moins une partie?

Et par un savant calcul, n'est il pas possible de tirer des tajectoires dans le passé pour estimer le point d'origine?

 

Les galaxies n'ont pas un mouvement propre définissant une trajectoire s'éloignant d'un point. C'est la métrique de l'Univers qui dépend du temps. Toutes les distances s'allongent, et d'où que l'on soit on se trouve être le centre d'une expansion isotrope.

 

Exemple d'un être bidimensionnel sur un ballon que l'on gonfle : le centre de l'expansion n'est nulle part à la surface de la sphère, de n'importe où l'on voit les distance s'étirer autour de soi, il n'y a pas de point privilégié.

 

Limite de cette analogie : non, par pitié, résiste à l'idée de te demander de quel espace à 4 dimensions spatiales notre univers serait une hypersphère en expansion autour d'un centre. Monsieur Occam et son principe de rasoir t'en voudraient beaucoup.

  • 5 semaines plus tard...
Posté
Il y a quelque chose que je comprend pas :

-Comment peut-on parler d’expansion s'il n'y a pas de point de départ ?

-En effet, de nos jours on peut dire que les galaxies s'éloignent les unes des autres mais à 10mimetex.cgi?^{-42} secondes après le big bang les particules s'éloignait bien de quelque chose non ?

-Et puis j'ai put lire dans des articles que avant le big bang toute la matière était concentrées en un point (comme pour la singularité dans le cas des trous noirs) donc ça voudrait dire qu'il y a un point de départ non ?

 

Je suis un peut perdu :?:

 

Un dernier pour la route ^^

La courbure spatiale étant supérieure à 1 (1.003) signifie que notre univers aurait une forme se rapprochant de la sphère donc une sphère qui gonfle à forcément une origine me trompe-je ??

 

bonjour tous

foo se rendre compte que quasi toutes les theories ne sont pas coherente avec le bon sens donc elles doivent etre no corect

un seul big bang ca doit etre ridicule

 

tout est venu du neant alors la je tombe de ma chaise

 

a mon avis les trous noirs doivent etre la cle du truc la matiere absorbee doit etre excretee quelque part et servir a quelque chose je pense que le petit doit etre pareil au macro nous on mange et on et le trou noir pourquoi qu y ferait po pareil ou indigestion masse critique puis booom surtout qu a avaler du minerai d uranuim a le concentrer ca parait logique qu une masse critique a un moment certain melanger a du plasma une chaleur intense aaah si il y aurait po l yper graviter shit mal au crane vais voir la teloch y a hulot qui decouvre des fleurs rouge le brave gas hulllot president ouaip tous a pinces et en train ou en bateaux on vat cultiver des bananes pour eviter la delocalisations des fruits biiiis a tous

Posté
Ah oui ? Ah bah ça m'intéresse (ça m'aiderait pas à accepter mais ça m'aidera à savoir si je raisonne bien ou pas :p )

 

Autre petite question : Comment peut-on mesurer le temps réellement ? Car si l'on prend une horloge traditionnel' date=' c'est simplement un mécanisme réglé dont le comportement pourrait être perturbé selon le milieu dans lequel il est...[/quote']

 

bin le temps c est simple tu le voit par rapport a notre duree de vie a la rotation de la terre etcc donc c est notre temps different partout ailleur sauf si on le transporte avec nous ailleur ou il reste notre temps et pas celui d autres forme de vie etcc hahaha c est relatif relativite

  • 1 mois plus tard...
Posté

Envoyé par RZK600

Il y a quelque chose que je comprend pas :

-Comment peut-on parler d’expansion s'il n'y a pas de point de départ ?

 

Bon jour

 

Je suis d'accord avec vous. L'intuition de l'expansion n'a pas de sens sans un point-centre.

Les modèles cosmologiques ne parlent pas de centre, car ils s'appuient sur la relativité générale. Celle-ci utilise un bagage mathématique qui n'a pas besoin d'un centre absolu. Elle utilise les tenseurs. De plus, ce type de géométrie (géométrie non euclidienne de Reimann développée par Ricci et d'autres) permet d'étudier notre univers tout en restant à son intérieur (sans etre obligé de se situer à l'extérieur pour l'étudier globalement). En bref, on ne possède pas encore de cadre méthématique nous perméttant d'étudier le centre de l'univers, qu'il soit en expansion ou non.

  • 1 année plus tard...
Posté

Il semble bien que la«surface de dernière diffusion» °soit celle d'une sphère centrée sur le point singulier du Big-bang.

 

On peut regretter queEinstein n'ait pas disposé de ces résultats extraordinaires, lui qui pressentait l'immense portée de sa théorie sur l'espace (variation de la métrique), la matière(variation de l'énergie totale) et le temps(variation de sa vitesse d'écoulement).

 

Il se désespérait certainement de ne pas pouvoir situer le «référentiel fondamental» auquel il fait si souvent allusion dans ses expériences de pensée, ce qui lui aurait évidemment permis de connaître la vitesse réelle de tout objet au sein de notre Univers, et par voie de conséquence de chiffrer avec exactitude toutes ces variations …

 

 

 

 

 

Le professeur George Fitzgerald Smoot°°, prix Nobel de physique en 2006 est le premier à envisager l'hypothèse du référentiel fondamental. Citation :

 

 

 

«George Fitzgerald Smoot est notamment le premier à mettre en évidence l’asymétrie de la température du fond diffus cosmologique°°° , et à l'interpréter comme résultant d'un effet Doppler dû au déplacement de la Terre par rapport auréférentiel défini par le fond diffus cosmologique.[...].

 

Les résultats [...] montrèrent que notre Galaxie se déplaçait à une vitesse significative, près de 620 km/s par rapportau référentiel du fond diffus [...].

 

En outre,la théorie du Big Bang est aujourd’hui largement acceptée grâce aux efforts de G. Smoot et de ses collaborateurs. »

 

 

 

 

 

Si j'interprète bien le Nobel de physique 2006, il est possible de positionner un référentiel au centre de la sphère du fond diffus cosmologique... Ce point serait le seul à être immobile dans l'Univers ; lui seul permet d'appliquer les lois de la relativité restreinte sur le temps, la matière et l'espace de façon parfaitement exacte. La théorie de l'inflation permet de remonter le temps avant expansion et si on extrapole à l'origine on peut imaginer que toute la matière n'était alors qu'une énorme concentration énergétique ponctuelle.

 

 

 

Conclusion : Selon toute probabilité, il paraît évident que le référentiel centré sur le fond diffus cosmologique est confondu avec le point singulier initial, celui du Big-bang, lequel est donc le point de référence de vitesse nulle tant recherché par Einstein, à partir duquel on peut appliquer sans correction la Théorie de la Relativité Restreinte.

 

 

° Un article de Wikipédia émet l'hypothèse d'"observateur fondamental" : « la Terre (et en fait le Soleilet la Voie lactée tout entière) se déplacent par rapport au référentiel dans lequel ce rayonnement apparaîtrait uniforme, c'est-à-dire par rapport au référentiel de la zone d'émission de ce rayonnement (la surface de dernière diffusion). L'avis récent d'une équipe du CNRS est que l'Univers est globalement « plat ». On en déduit que la mise en œuvre de la Relativité Générale n'est pas nécessaire pour décrire la trame générale de l'Univers. D'ailleurs, les astrophysiciens en font implicitement l'hypothèse en calculant les distances en milliards d'années-lumière (si l'Univers était courbe, avec une bonne vue chacun pourrait voir son propre dos !). Si ce schéma un peu simpliste aux yeux de certains s'avérait exact, nous aurions ainsi défini le référentiel de vitesse nulle ( un seul point, à ne pas confondre avec l'espace absolu de Newton dans lequel temps,«matière + énergie», métrique demeurent invariables en tout lieu). L'usage adéquat de ce référentiel devrait permettre d'appliquer de façon parfaitement exacte la théorie de la relativité restreinte pour bâtir une architecture générale de l'univers en exploitant le caractère profond de la théorie de la relativité restreinte.. ____________________________________________________________________

 

 

 

°° Le Professeur George Fitzgerald Smoot est un astrophysicien et cosmologiste américain. Il a obtenu le prix Nobel de physique conjointement avec John C. Mather en 2006 pour sa contribution à la découverte des anisotropies du fond diffus cosmologique en 1992. Il étudie d’abord les mathématiques avant de se tourner vers la physique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il obtient un doctorat en physique des particules en 1970. Il se tourne alors vers la cosmologie et part au Lawrence Berkeley National Laboratory où il entame une collaboration avec Luis Walter Alvarez (prix Nobel de physique en 1968) sur l'expérience HAPPE, un ballon stratosphérique chargé de détecter l'antimatière dans la haute atmosphère terrestre. Cette présence d'antimatière était prédite par certains modèles cosmologiques et entre autres la théorie de l'état stationnaire, grande rivale de la théorie du Big Bang aujourd’hui largement acceptée grâce aux efforts de G. Smoot et de ses collaborateurs. Il propose à la NASA un projet de satellite qui donna naissance au satellite COBE, d'un coût de 160 millions de dollars. Celui-ci fut lancé le 18 novembre 1989. Les résultats de COBE ont été une étape cruciale pour l’imposition du modèle de Big-Bang, soit un univers en expansion continue à partir d'un point initial […] ».

http://marwww.in2p3.fr/IMG/pdf_smoot_bio.pd

http://www.quinternaire.com/a.../Table-matiere-UniversAsymetrique-fr.pdf

___________________________________________

°°° Le fond diffus cosmologique est en quelque sorte l'écho du big-bang en limite d'Univers. Le fond diffus cosmologique découvert dans les années 60 par Arno Allan Penzias et Robert Wilson. Le fonds diffus cosmologique est le rayonnement radio, relique des ondes lumineuses émises 300 000 ans après le début de l'univers.

  • 4 semaines plus tard...
Posté

En fait, il ont peut discuter indéfiniment, mais il faut intégrer l'idée d'espace-temps dans le raisonnement.

Ainsi il y'a autant d'univers différents, soit d'espace-temps que de points dans l'univers, chacun ayant sa propre vue personnalisée de l'univers qui l'entoure par la réception des ondes et photons lui parvenant.

 

Il n'y a qu'un univers pour chaque points dans l'espace, tous différent pour chaque point d'espace-temps, il est stupide de dire qu'a 13 milliards d'AL l'univers est comme ceci ou comme cela, mais plutôt était comme ceci dans le passé.

 

Donc chercher un centre ou un point de départ n'a pas de sens tous les points dans l'espace sont leur propre centre pour leur propre univers unique et respectif.

Parler d'objets qui sont a plusieurs années lumière de la terre n'a pas de sens, elle n'existe peut-être plus dans son propre espace-temps, et d'autres nouvelles existent, mais pas encore dans notre espace -temps, et la même chose est valable pour cet espace-temps que nous pouvons voir que dans "son " passé, c'est ainsi que un espace temps situé à 6 milliard d'années voit notre espace temps sans le soleil, ni le système solaire, mais probablement avec une super-novae prête à exploser qui nous a donner naissance ensuite.

 

CQFD, il n'y a pas qu'un Univers, mais autant que de points d'espace-temps dans l'univers, et on ne peut percevoir qu'un univers à la fois, ne pouvant pas être en plusieurs endroits à la fois.

Posté

Bonjour,

 

Quelqu'un a vu le documentaire sur Discovery à propos de l'infinité de lunivers? A priori le monde scientifique s'intérroge sérieusement et les théories vont dans le sens d'un multivers ou plusieurs univers s'attirent l'un l'autre (apparemment des recherches ont abouti sur l'observation de tout un côté de l'univers attiré par quelque chose d'énorme... D'où l'hypothèse d'un autre univers proche)...

Posté

Bonjour,

 

Le professeur George Fitzgerald Smoot°°, prix Nobel de physique en 2006 est le premier à envisager l'hypothèse du référentiel fondamental. Citation :

 

 

 

«George Fitzgerald Smoot est notamment le premier à mettre en évidence l’asymétrie de la température du fond diffus cosmologique°°° , et à l'interpréter comme résultant d'un effet Doppler dû au déplacement de la Terre par rapport auréférentiel défini par le fond diffus cosmologique.[...].

 

Les résultats [...] montrèrent que notre Galaxie se déplaçait à une vitesse significative, près de 620 km/s par rapportau référentiel du fond diffus [...].

 

En outre,la théorie du Big Bang est aujourd’hui largement acceptée grâce aux efforts de G. Smoot et de ses collaborateurs. »

 

 

 

 

 

Si j'interprète bien le Nobel de physique 2006, il est possible de positionner un référentiel au centre de la sphère du fond diffus cosmologique... Ce point serait le seul à être immobile dans l'Univers ; lui seul permet d'appliquer les lois de la relativité restreinte sur le temps, la matière et l'espace de façon parfaitement exacte. La théorie de l'inflation permet de remonter le temps avant expansion et si on extrapole à l'origine on peut imaginer que toute la matière n'était alors qu'une énorme concentration énergétique ponctuelle.

 

 

 

Conclusion : Selon toute probabilité, il paraît évident que le référentiel centré sur le fond diffus cosmologique est confondu avec le point singulier initial, celui du Big-bang, lequel est donc le point de référence de vitesse nulle tant recherché par Einstein, à partir duquel on peut appliquer sans correction la Théorie de la Relativité Restreinte.

 

 

Je te conseille la lecture du papier écrit par George Smoot pour son discours lors de la remise du prix Nobel : http://tinyurl.com/cdnjzcx

 

Tu verras que nulle part il ne parle de "référentiel centré sur le fond diffus cosmologique" qui serait "confondu avec le point singulier initial". Il dit par contre que le mouvement de la galaxie par rapport au fond diffus cosmologique s'explique par un effet gravitationnel dû à une accumulation de matière qu'on appelle communément "grand attracteur". Un peu plus loin, il explique que "l'existence des amas et super amas de galaxies, notre mouvement propre aussi bien que les autres déplacements massifs sont une conséquence naturelle de l'organisation de la matière à grande échelle".

 

La chose énorme dont parle Recif est certainement un grand attracteur. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire appel à un autre univers interagissant avec le notre pour décrire ce que l'on observe. Par contre il est possible (bien qu'hypothétique) que ce grand attracteur se situe en dehors de l'univers visible (ce qui ne veut pas dire en dehors de l'univers...) et que le mouvement que l'on voit soit une relique d'une fluctuation de l'univers primordial, c'est à dire datant de la période pré-inflationnaire. La référence est la suivante : http://arxiv.org/pdf/0809.3734v1.pdf mais les auteurs qualifient eux-même cette explication d'"exotique".

 

Le big bang n'est pas une explosion partant d'un point précis. C'est l'ensemble de l'univers qui s'étend. Voir également le fil de discussion suivant : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=96450

 

Dominique

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