Aller au contenu

Messages recommandés

Posté
Cutivez bio pour nourrir 6 milliards d'individu est une utopie.

Ce que je trouve absurde, c'est ce concept de "bio". Finalement on ajoute "bio" à un produit simplement pour dire qu'il est à peu prêt naturel. C'est complètement illogique.

 

On devrait ajouter plutôt un qualificatif à tout produit fait dans des conditions "anormale".

Par exemple on aurait sur notre paquet de farine indiqué : "farine issue de l'agriculture industrielle".

Car faudrait pas oublier que la norme à la base c'est quand même le produit simple, produit dans un milieu naturel et sain. Pas les poulets élevés en batteries qui ne voient jamais le soleil et vivent par milliers dans des hangars..

Enfin j'imagine qu'il faut "vivre avec son temps"..

  • Réponses 75
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

arrêtons de taper sur les producteurs, les consommateurs ont largement leur part de responsabilité et le consommateur c'est nous.

 

Ben... c'est également mon avis. C'est le consommateur qui doit changer son comportement, d'où mon exemple.

 

Tant que des gens demanderont des fraises en hiver, mangeront de la viande 4 fois par semaine et boiront de l'eau en bouteille, ça n'est pas près de changer.

Posté
Ben... c'est également mon avis. C'est le consommateur qui doit changer son comportement, d'où mon exemple.

 

Tant que des gens demanderont des fraises en hiver, mangeront de la viande 4 fois par semaine et boiront de l'eau en bouteille, ça n'est pas près de changer.

 

 

Parce que toi, tu n'a jamais mangé de fraises en hiver ? L'offre fait aussi la demande, non ?

 

En passant merci de ne pas m'avoir répondu (message du 21/3)

Posté
pour essayer de résumer, les sols de montagnes sont acides, et les pluies et le lessivage des sols rendent la terre encore plus acide.

pour redonner son ph et que l'herbe et les plantes puissent encore y pousser, on épand donc du calcaire (de la chaux).

 

tu saupoudres du chlorure de sodium (du sel) sur un plat bio, ton plat n'est pas immangeable et peut rester bio.

mais si un gamin se colle une poignée de chlorure de sodium dans les yeux, c'est pas terrible non plus.

 

les paysans collent des cochonneries sur les sols, soit.

mais dans ce cas précis, on peut toujours apposer le label AOC sur le beaufort.

ce n'est pas le calcaire épandu sur la prairie qui va le rendre impropre à la consommation.

 

Il y a au moins 2 milliards et demi d' années que les sols de montagne vivent leur vie , et d' un coup , il y a 50 ans , un farfelu a décidé d' acheter un camion ( polluant ) à 2 ou 3 millions d' ancien francs , un tracteur ( polluant )de 5 ou 6 fois ce prix là , un épandeur , un stock de produits , et du temps pour aller semer ce truc à 2000 m d' altitude , et tout ça , pour que l' herbe ne perde pas ses 2.5 milliards d' années de bonnes habitudes !

 

Du calcaire sur des montagnes calcaires , c' est normal , ça ?

 

Quand à aller mettre du sel dans les yeux de mes gosses , l' idée ne m' était jamais venue !

 

Par contre , les emmener se rouler dans les vertes prairies de nos montagnes ne me semblait pas assassin !

 

Comme quoi on peut devenir un mauvais père , sans le vouloir !

 

Bien sûr que le label AOC restera , il y a trop d' argent en jeu !

 

(pourquoi en vient on toujours à la même BONNE raison : le fric ! )

Posté

Human go too, je comprends ton point de vue, et je comprends que tu aies eu envie d'appuyer ton propos par des images.

mais tes photos ne sont pas une juste illustration car un amendement calcaire ce ne sont pas des pesticides ou des fongicides.

c'est un apport naturel qui n'entraîne aucune conséquence pour l'homme ou l'animal.

si l'herbe des pâtures se raréfie, les racines ne sont plus suffisantes pour retenir la terre lessivée par les pluies et la roche se retrouve à nu, les pâtures disparaissent et donc la faune.

crois-moi, les abeilles n'ont rien à craindre de cet amendement même si le nom chimique inscrit sur le sac est plus inquiétant que le mot "calcaire".

 

je ne le dis pas pour te contredire, mais simplement pour te signifier que tes images ne sont pas raccord avec tes propos.

 

comme le disait ma regrettée grand-mère "l'excès en tout est un défaut", et pour le coup traduire AOC par "appelation d'origine controversée" est un peu excessif et ne sert pas forcément ta cause, qui elle est fort honorable.

Posté

ATTENTION, pavé en approche.

 

Parce que toi, tu n'a jamais mangé de fraises en hiver ? L'offre fait aussi la demande, non ?

Bah non.

 

Peut-être quand j'étais gosse, mais bon, j'ai eu une éducation parentale qui m'a sensibilisé très tôt.

 

Pas de fruits hors saison, pas de viande (si on m'en propose, j'accepte par politesse), pas de poulet (pareil), plus de produits à base d'huile de palme (tout récent ça 2 ans), je me douche en 5 minutes chrono, la voiture seulement pour les trajets de plus de 15 km et les courses bien sûr (sinon marche, vélo), quand j'achète des fruits et légumes, je regarde la provenance (Espagne grand max quand les prix made in France font le triple au kilo-de toute façon, difficile à éviter- mais Maroc, Pérou, etc; > niet), j'évite comme la peste tous les produits à multi-emballages.

 

Je ne chauffe JAMAIS chez moi. Pas besoin, j'habite dans le sud, et cet hiver, le plus froid dans la baraque: 12°C. Hop un pull, et des grosses chaussettes, aucun problème.

L'été, j'ouvre la nuit, et la journée, je calfeutre. Pas besoin de clim (de toute façon, j'en ai pas).

 

Chez moi, le seul appareil qui marche H24, c'est le frigo (et les horloges électroniques). Aucun appareil en veille. Le PC n'est allumé que quand je m'en sers par exemple (c'est devenu très rare dans les foyers).

 

Pour le matériel, j'ai toujours une TV cathodique 16/9e de 2002, mon PC de bureau de 1999 (un PIII 450Mhz 320Mo de Ram, ça me suffit pour faire tourner Photoshop 6), un PC portable de 2005 (me fallait quand même XP, parce que Windows 98, c'était limite quand même), ma chaîne Hi-Fi date de 1995 et se porte comme un charme (sauf le lecteur cassette mort mais bon...)

 

Allez pour ne pas paraître pour le donneur de leçon, j'ai deux "gros défauts" dont je ne peux pas me défaire:

> je mange toujours du poisson (du cabillaud et du colin en plus)

> j'achète toujours de l'eau de source en bouteille (Vergèze, ce n'est pas très loin, mais bonjour les déchets plastiques inutiles). En même temps, dans ma ville où la gestion de l'eau est privée, bonjour l'eau chlorée (c'est simple, j'ai l'impression de boire de l'eau de piscine parfois)

> Faut quand même que je tire la chasse d'eau aux waters: 40L d'eau potable gaspillée à chaque fois.

 

Rajoute qu'étant très économe (certains me trouvent ratcho, bien évidemment), je renouvelle ma garde-robe tous les 10 ans.;)

 

Voilà, tu sais tout. Et honnêtement, je n'ai pas l'impression de faire des efforts surhumains pour consommer de manière responsable -et j'en suis encore loin- (en même temps, les gens croient faire un énorme geste écologique en fermant le robinet quand ils se lavent les dents...)

 

Quand je fais des remarques "le plus diplomatiquement possible" à des gens (sans préciser mon comportement), je passe vite pour un emmerdeur. Eh oui.

 

 

Gérard m'invite à dîner:

- 2 PC allumés H24 (chacun le sien), branché en continu sur Internet

- Télé allumée même quand il y a personne devant (ça fait bruit d'ambiance)

- Au bas mot, chauffage à 25°-28°C... avec une grand baie vitrée simple vitrage non-isolée qui donne sur la cour intérieur. Et tout le monde en petit tricot et pieds nus.

- Il manquait une bouteille de rouge, l'épicerie est à 1000 mètres, la voiture était quand même de sortie.

- Regardez, dit Gisèle, y'a Actimel ou je sais plus quoi, qui a fait des minis bouteilles de crème fraîche. Plus pratique que le grand pot. Je vide et je jette.

- Gérard montre son nouvel IPhone, le 3ème en 3 mois.

- etc.

 

Véridique. Et désespérant quand on sait que c'est très répandu dans les foyers français.

 

En passant merci de ne pas m'avoir répondu (message du 21/3)

 

Ah pardon. Mais mon message précédent, j'avais précisé "je m'arrête là" (19 mars 2011 - 17h20)

 

Mais j'avais quand même lu ta réponse. Mais ces deux phrases m'avaient ôté l'envie de répondre:

 

on peut toujours s'auto flageller, c'est facile ! Il se trouve que moi, je n'ai demandé à personne d'être sur terre. J'y suis et je n'ai aucune vocation de vivre comme Diogène. Ce n'est pas pour ça que je suis inconscient des problèmes environnementaux, mais je refuse de m'inclure dans le "nous" que tu invoque.

 

Une façon détournée de dire: "C'est pas ma faute, je ne vois pourquoi je me ferai ch***, personne ne le fait, puis de toute façon, ça ne changera rien, c'est la faute à la société". Combien de fois je l'ai entendu ça. Ou alors "Oui bon, on fait plus rien alors". "Et on retourne à l'âge de pierre et on s'éclaire à la bougie"... :D

 

- que l'obligation pour tous de se conformer à des normes écologiques forcément draconiennes ne peut se faire qu'en installant des mesures et un climat dictatorial. (Ça a déjà été dit, mais je réitère volontairement, et développerait davantage s'il le faut)

 

Les exemples que j'ai donné plus haut ne me semblent pas relever de la dictature. Juste du bon sens. Et encore, il y a des gens qui font bien plus.

 

Voilà.

Posté
Human go too, je comprends ton point de vue, et je comprends que tu aies eu envie d'appuyer ton propos par des images.

mais tes photos ne sont pas une juste illustration car un amendement calcaire ce ne sont pas des pesticides ou des fongicides.

c'est un apport naturel qui n'entraîne aucune conséquence pour l'homme ou l'animal.

si l'herbe des pâtures se raréfie, les racines ne sont plus suffisantes pour retenir la terre lessivée par les pluies et la roche se retrouve à nu, les pâtures disparaissent et donc la faune.

crois-moi, les abeilles n'ont rien à craindre de cet amendement même si le nom chimique inscrit sur le sac est plus inquiétant que le mot "calcaire".

 

je ne le dis pas pour te contredire, mais simplement pour te signifier que tes images ne sont pas raccord avec tes propos.

 

comme le disait ma regrettée grand-mère "l'excès en tout est un défaut", et pour le coup traduire AOC par "appelation d'origine controversée" est un peu excessif et ne sert pas forcément ta cause, qui elle est fort honorable.

 

Le texte et les images ne sont pas de moi , mais du Guide qui a fait suivre ce truc ! La notion "d'excès" dont tu parles est donc plus de son fait , mais je revendique mon adhésion à sa démarche , d' autant plus qu'il ne demande rien , il informe !

 

Là où ça m' interpelle encore plus , c' est cette arrivée de produits sur les alpages , car d' une part RIEN ne dit qu'ils ne mettent pas autre chose , et d'autre part , si ce n' est pas encore fait , ça viendra sûrement , comme ça arrive de partout !

 

Et le pire , c' est qu'il y aura toujours une bonne raison !

 

Comme sur le post "japon" , je trouve qu'il serait plus facile de réagir au début des conneries , plutôt qu'une fois qu'il est trop tard !

Posté
La notion "d'excès" dont tu parles est donc plus de son fait
non, je trouvais excessif ta présentation des images ainsi que ta réponse à mon post, alors que je voulais simplement informer de la nature du produit photographié.

 

je ne crois pas qu'on puisse dire que le "chaulage" soit une connerie ou une nouveauté.

cela fait très longtemps que c'est utilisé dans les champs ou en badigeonnage sur les arbres.

je le répète : c'est un traitement naturel et très ancien.

 

mais j'ai l'impression que tu veux absolument avoir raison, j'arrêterai donc là cet échange inutile ;) .

Posté
Pas de fruits hors saison, pas de viande (si on m'en propose, j'accepte par politesse), pas de poulet (pareil), plus de produits à base d'huile de palme (tout récent ça 2 ans), je me douche en 5 minutes chrono, la voiture seulement pour les trajets de plus de 15 km et les courses bien sûr (sinon marche, vélo), quand j'achète des fruits et légumes, je regarde la provenance (Espagne grand max quand les prix made in France font le triple au kilo-de toute façon, difficile à éviter- mais Maroc, Pérou, etc; > niet), j'évite comme la peste tous les produits à multi-emballages.etc.......

 

Ou en résumé : MOI, JE....

 

L'un des avantages du web, c'est qu'on y rencontre des être parfaits (et qui en plus le disent). Dans la vraie vie, (et je ne suis plus tout jeune) je n'en ai jamais rencontré malgré le fait que j'ai eu des activités me faisant croiser toutes sortes de gens. !

Les bonnes manières m'empéchent cependant de mettre ta parole en doute, je ne puis donc que m'incliner devant toi, car vois-tu nous seulement, moi, je ne suis pas parfait, mais je pense que la quête de la perfection est vaine.

Bonne soirée

Posté
Ou en résumé : MOI, JE....

 

L'un des avantages du web, c'est qu'on y rencontre des être parfaits (et qui en plus le disent). Dans la vraie vie, (et je ne suis plus tout jeune) je n'en ai jamais rencontré malgré le fait que j'ai eu des activités me faisant croiser toutes sortes de gens. !

Les bonnes manières m'empéchent cependant de mettre ta parole en doute, je ne puis donc que m'incliner devant toi, car vois-tu nous seulement, moi, je ne suis pas parfait, mais je pense que la quête de la perfection est vaine.

Bonne soirée

 

Ben oui, MOI JE... puisque j'ai eu droit à la sempiternelle mise en accusation "Tu prends ta voiture, tu allumes la lumière, tu manges des fraises en hiver"

 

C'est un classique dès que l'on critique la façon irresponsable de consommer des gens. On a toujours droit "Oui et toi, tu ne le fais pas peut-être?"

 

Après libre à toi de ne pas me croire et de relever l'anonymat du réseau, puisque même dans la "vraie vie", on ne me croit pas (ou on me regarde comme une bête curieuse).

 

C'est malheureusement le cas pour tous les gens qui essaient de fonctionner un peu différemment, en faisant attention à leur manière de consommer, et je suis loin d'être le seul, heureusement.

 

Et je le répète: tout les exemples que j'ai donnés ne nécessitent aucun effort particulier, il n'est en aucun cas question de perfection, de privation, de coercition, d'orgueil, de prétention, ou de vanité mais juste de bon sens et de responsabilité.

 

Sans rancune j'espère.

Posté

Sans rancune j'espère.

 

Mais pourquoi aurais-je donc de la rancune, tu ne m'as fait aucun mal. Bonne soirée ;)

 

je confirme

 

Là , ça dépasse le résultat de calcul de probabilité… Il y en a pas un troisième de planqué, parfois ? ;)

Posté (modifié)

Si, et en plus fort puisque chez moi il n'y a pas de télé. Je ne la regarde pas sur l'internet non plus.

Je me chauffe quand même mais peu (moins de 20°, souvent 12° au réveil), car il faut faire des économies pour payer l'essence de mon ulm et mes périples automobiles à travers le continent (blog).

Pour l'eau : l'économiser permet de gagner un peu sur le travail et l'énergie consommée par sa potabilisation, son pompage et son retraitement. Sinon, économiser l'eau dans une contrée qui n'en manque pas ne sert absolument à rien puisque l'eau n'est pas détruite par son usage et est indéfiniment récyclable.

 

NB : le chauffage est nécessaire même aux gens pas frileux lorsque les lieux sont humides, pour faire tomber l'humidité relative. Mon médecin qui exerça en banlieue parisienne avant de s'installer en Creuse, humide parce que sous-sol granitique étanche, dit avoir davantage de bronchites chroniques en Creuse au bon air que dans l'IDF censément polluée.

Modifié par jarnicoton
Posté
Je ne chauffe JAMAIS chez moi.

 

Ce n'est pas grave ; si ton logement fait partie des 17 millions répertoriés construits avant toute réglementation sur l'isolation, on ne te demandera pas si tu te chauffes ou non : on t'obligera à isoler au prix d'un bras et une jambe, et à mettre des fenêtres à une plaque le bout quand même.

 

Ce sera l'une des manifestations démocratiques de l'écologie la main dans la main avec ce que l'économie a de plus cynique.

  • 4 semaines plus tard...
Posté

 

Le premier intervenant (sur Alzheimer), on dirait presque un faux témoignage à la Groland.:D

 

Sinon, dans certaines villes, la gestion de l'eau revient dans le domaine public, tellement sa gestion par des organismes privés (Suez enntre autres) était catastrophique (entretien lamentable du réseau, pas d'investissement car recherche du profit au plus court terme, flambée des prix).

 

On focalise sur le pétrole, mais on rencontrera plus vite d'énormes problèmes concernant les réserves d'eau potable...

 

La marchandisation n'est pas prête de s'arrêter...

 

D'ailleurs, ce soir sur Arte à 20h40:

Planète à vendre

 

Comment les pays riches et la finance internationale font main basse sur les terres arables du monde. Une remarquable enquête sur un phénomène qui s'accélère, de l'Arabie Saoudite à l'Uruguay, des États-Unis à l'Éthiopie.

 

En 2009, 50 millions d'hectares de terres arables ont changé de main dans le monde et des dizaines de millions d'autres sont sur le point d'être cédés. Avec la croissance programmée de la population mondiale (9,2 milliards en 2050) et la raréfaction de certaines ressources naturelles, la demande pour les produits agricoles va augmenter en flèche. À partir de 2008, la flambée des prix alimentaires et les révoltes qu'elle a provoquées un peu partout dans les pays pauvres, conjuguée à la crise financière, ont accéléré le phénomène. Désormais, les gouvernements qui dépendent majoritairement des importations pour nourrir leur population, ceux qui craignent pour leur autosuffisance alimentaire, mais aussi les multinationales de l'agroalimentaire et les investisseurs internationaux (banques et fonds de pension) se ruent sur les terres cultivables partout où elles sont à vendre. Et la nécessité nourrit la spéculation. Ainsi, une nation comme l'Éthiopie, qui recourt à l'aide internationale pour nourrir sa population, n'hésite pas à brader ses terres.

 

À hauteur d'homme

Du premier échelon (représentants des gouvernements et des organisations internationales) au dernier (les petits paysans) en passant par les hommes d'affaires et les militants altermondialistes, Alexis Marant, Prix Albert-Londres 2006 *, a mené une enquête rigoureuse pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette ruée vers l'"or vert". Au plus près des réalités concrètes d'un marché multiforme et mondial, de la Bourse de Chicago à un bidonville de Montevideo, ses belles et fortes images laissent s'exprimer tous les points de vue. Mais le constat est implacable. Si, après l'industrie et les services, comme le résume l'homme d'affaires indien Ram Karuturi, la "troisième vague de délocalisations" est en marche, elle concerne désormais un bien aussi vital que symbolique. Lui-même a acquis quelque 300 000 hectares de terre en Afrique de l'Est pour vendre des roses à l'Europe, et bientôt du riz au monde entier. Le film montre ainsi une monoculture intensive s'installer sur les terres ancestrales de villageois qui n'ont d'autre choix que de louer leurs bras pour quelques centimes d'euros ou de migrer. Peut-on laisser la sécurité alimentaire dépendre de la seule logique du profit ? Si Jacques Diouf, de la FAO, pointe "le risque d'un néocolonialisme agraire", Alexis Marant montre également l'absence totale de contre-pouvoirs, sinon celui que représente l'information.

 

 

D'abord l'eau, ensuite la nourriture... Ne reste plus que l'air, et la boucle sera bouclée.

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.