filtres CLS, UHC, H-alpha et temps de pose

[Da Vinci]

Bonjour,

 

J'ai profité du fait d'être équipé d'un flashmètre/posemètre pour mesurer la perte de lumière (celle du soleil en l'occurence) provoquée par des filtres EOS clip.

 

Voilà le résultat de mes mesures.

A sensibilité et ouverture imposées, j'obtenais :

- le 1/120 de secondes sans filtre

- le 1/45 de seconde avec le CLS

- le 1/15 de seconde avec l'UHC

- 2 secondes avec le H-alpha 12 nm

 

Idéalement, il me faudrait une source lumineuse émettant du H-alpha seul pour mesurer la perte de lumière (ou non) de ces différents filtres dans cette bande seule (à supposer que mon flashmètre voit cette longueur d'onde), mais si on considère les données accessibles sur le site du constructeur, on aboutit à des données similaires de 96-97 %.

 

Ca laisserait supposer que les affaiblissements de lumières mesurées ci-dessus seraient à mettre en rapport avec l'augmentation de contraste à obtenir entre un objet émettant (ou réfléchissant) en H-alpha, et les étoiles environnantes.

Je referais des mesures complémentaires ce soir sur l'efficacité par rapport aux lampadaires d'éclairage qui pollue mon jardin.

 

Xav' (qui fait ces mesures en se disant qu'elles peuvent peut-être intéresser certains)

[Thierry Legault]

l'idée est bonne mais ces chiffres ne me semblent pas réalistes. Si on part du principe que le spectre visible fait dans les 350 nm au total, le filtre Halpha 12 nm devrait provoquer un affaiblissement de 350/12, soit environ 30 fois, c'est à dire faire passer de 1/120 à 1/4 s et non à 2 s (c'est un calcul à la louche, mais l'expérience montre qu'il n'est pas si loin de la réalité). Une différence de presque un facteur 10, il y a un problème quelque part...

[Da Vinci]

l'idée est bonne mais ces chiffres ne me semblent pas réalistes. Si on part du principe que le spectre visible fait dans les 350 nm au total, le filtre Halpha 12 nm devrait provoquer un affaiblissement de 350/12, soit environ 30 fois, c'est à dire faire passer de 1/120 à 1/4 s et non à 2 s (c'est un calcul à la louche, mais l'expérience montre qu'il n'est pas si loin de la réalité). Une différence de presque un facteur 10, il y a un problème quelque part...

 

Bonjour Thierry,

 

Ca me fait honneur que ce soit toi qui réagisse le premier à mon post.

Je ne suis pas prof de physique aussi je ne peux que chercher des éléments de réponse par mes expérimentations et mes recherches de documentations.

 

Ici je crois que tu fais une simplification trop rapide : si le soleil émet sur 350 nm de large, il n'émet pas à la même intensité sur toutes les longueurs d'ondes (on est trop habitués à ne voir des spectres de lumière blanches que sous un axe horizontal, rarement sous un diagramme intensité/longueur d'onde) !

J'ai un peu de mal à trouver sur le net mais je viens de trouver ça :

- http://science-for-everyone.over-blog.com/article-19639192.html

- http://www.windows2universe.org/sun/spectrum/multispectral_sun_overview.html

 

Quoiqu'il en soit mes mesures se veulent des données chiffrées pour appuyer ensuite ce que mes prises de vu mes pourraient conforter (pour ça je suppose que tu as l'expérience nécessaire mais il n'est pas forcément facile de quantifier ce que l'on apprécie).

Mon but étant d'anticiper (et pour ça j'ai ensuite regardé avec attention les courbes des trois filtres) :

- ce que l'UHC devrait me faire gagner/perdre sur le signal, la pollution lumineuse et le contraste par rapport au CLS

- et ce que le H-alpha devrait me faire gagner/perdre par rapport à l'UHC

 

Seulement maintenant c'est la météo qui va décider de ce que je peux faire cette semaine (après la semaine dernière qui était plutôt favorable).

 

Xav'

[Da Vinci]

Je viens de me rendre compte que tu n'as pas parlé de spectre d'émission de la source, tu as uniquement parlé du spectre de la lumière visible, du coup tu as raison dans ce que tu dit alors que je dis une grosse connerie (mea culpa ) en disant que le soleil n'émet que sur 350 nm de large alors qu'il émet sur une gamme énorme de longueurs d'onde.

 

Mais au final c'est bien la quantité de rayonnement différentes par longueur d'onde de la source lumineuse mesurée qui expliquerait pourquoi mes mesures sont en écart avec ton raisonnement, non ?

 

Xav'

[Da Vinci]

Autre hypothèse d'explication : mon flashmètre/posemètre est avant tout destiné à mesurer des lumières visibles, il n'est pas du tout certain qu'il n'y ait pas un affaiblissement violent de sa sensibilité dans la gamme des rayonnements H-alpha et suivants, ce qui conforterait mon hypothèse initiale qui consistait à pouvoir mesurer, avec ce même appareil, un rayonnement H-alpha seul (mais je ne sais foutrement pas comment faire ça )

 

Xav'

[Thierry Legault]

oui, je pense que ton posemètre est très peu sensible au Halpha, à cause de ses caractéristiques physiques ou peut-être à cause de la présence d'un filtre anti-IR (comme sur les capteurs d'APN). Il faudrait trouver quelle est sa réponse spectrale.

[Da Vinci]

Il faudrait trouver quelle est sa réponse spectrale.

 

Je ne pense pas que je trouverais ça, il s'agit d'un excellent modèle (Minolta IV) mais qui ne se fabrique plus.

Par contre, j'ai quand même trouvé ça : http://www.konicaminolta.com/instruments/knowledge/light/instrumentation/02.html (ce qui a l'air assez "générique" si mon capteur est de la même technologie) qui semble finalement expliquer le facteur de 10 qui posait problème

 

Xav'