Bravo les Islandais

[logastro]

mais certains Etats arrivent à l'équilibre

Non, aucun État n'arrive à l'équilibre. Certains États ont supprimé le financement par obligations pour n'utiliser que l'impôt et l'inflation. Cela ne les empêche pas, hors dictature, de devoir rembourser les citoyens.

[christel]

Non, aucun État n'arrive à l'équilibre.

 

t'es sûr ?

je pensais à l'Allemagne, faudra que je fasse des recherches...

[logastro]

L'allemagne essaie de ne pas émettre d'obligations. Sachant qu'ils ne peuvent pas non plus utiliser l'inflation. Il ne leur reste plus qu'à supprimer l'impôt, et l'État allemand sera à l'équilibre.

[damien_paris]

Tout ca n'est établi que sur fond de spéculation et cours termes...

[Jeff Hawke]

Les USA vont atteindre le 16 Mai la limite maximale de leur dette publique autorisée par le Congrès...et Démocrates et Républicains peinent à se mettre d'accord pour relever ce plafond... (actuellement, 14.3 trillion - c'est mille milliards, un trillion - de dollars. 14.3 téradollars, quoi ).

 

S'ils n'y parviennent pas, le gouvernement US ne peut plus emprunter dans une semaine...

 

Avec les conséquences imaginables pour un budget pas du tout équilibré...

Democrats, Republicans edge closer on debt deal

 

 

"The roof caving in, then, is just the government living within its means — a forced and drastic austerity program which would probably send the economy spiralling back into a double-dip recession. An outright debt default is still extremely unlikely. Still, it’s a sobering thought: we can spend no more than we receive in taxes, or we can have an economy which grows rather than shrinks. But we can’t have both."

[logastro]

C'est bête, seulement trois semaines après s'être mis d'accord sur le budget...

[Jeff Hawke]

après s'être mis d'accord sur le budget...

 

C'est un grand mot. Ils se sont mis d'accord sur une sorte d'avenant à durée limitée, histoire de ne pas mettre le gouvernement fédéral hors d'état de fonctionner au quotidien, ce qui aurait eu un prix "politique" qu'aucun des deux partis ne voulait prendre le risque de devoir payer...

 

Là, c'est plus grave, car le gouvernement peut continuer à fonctionner, mais sans nouvel emprunt... Du coup, l'impact politique, moins violent mais de plus longue portée, risque plus de tomber sur les Démocrates. Donc, négo plus délicate avec la Droite Américaine...

[Créateur de bugs]

Je rappelle qu'aux USA, la gauche c'est les "libéral", notre axe binaire ne convient pas bien pour décrire leurs clivages politiques.

 

Sinon, pour le choix entre impôts et emprunts, il n'est pas absolu il y à aussi des pays qui utilisent peu des deux (comme la nouvelle Zélande).

[VNA]

 

Là, c'est plus grave, car le gouvernement peut continuer à fonctionner, mais sans nouvel emprunt... Du coup, l'impact politique, moins violent mais de plus longue portée, risque plus de tomber sur les Démocrates. Donc, négo plus délicate avec la Droite Américaine...

 

 

Je me demande comment es tu arrivé à cette affirmation?

[Jeff Hawke]

Je rappelle qu'aux USA, la gauche c'est les "libéral",

 

A ce niveau, c'est un faux ami, le terme liberal étant pris dans le sens de démocrate, tolérant, etc... et pas dans le sens de partisan du libéralisme économique.

 

Ce sont les Républicains qui prônent le libéralisme et même l'ultra-libéralisme (et voire plus avec les libertariens du tea party) en matière économique, tandis que les Démocrates souhaitent maintenir un peu d'état social, et de l'interventionnisme "keynésien", réguler le système financier, proposer une couverture Santé pour tous, etc...

 

 

Je me demande comment es tu arrivé à cette affirmation?

 

Ben je dirais que la pression sur la rigueur budgétaire est plus du côté Républicain, et qu'on peut penser qu'ils ont moins à perdre que les Démocrates à bloquer sur le relèvement du plafond d'endettement toléré par le Congrès.

 

(alors que bloquer le fonctionnement du gouvernement fédéral comme ça a failli arriver il y a quelques semaines, c'est plus risqué pour eux...Voir par exemple le précédent sous Clinton, dans les années 90, qui a plutôt profité à ce dernier, me semble-t-il).

[VNA]

Ben je dirais que la pression sur la rigueur budgétaire est plus du côté Républicain, et qu'on peut penser qu'ils ont moins à perdre que les Démocrates à bloquer sur le relèvement du plafond d'endettement toléré par le Congrès.

 

(alors que bloquer le fonctionnement du gouvernement fédéral comme ça a failli arriver il y a quelques semaines, c'est plus risqué pour eux...Voir par exemple le précédent sous Clinton, dans les années 90, qui a plutôt profité à ce dernier, me semble-t-il).

 

Ne voulant certainement pas faire de politique mais simplement expliquer la mécanique du système americain: La chambre des représentants (the House) est responsable des budgets, cette assemblé est républicaine par majorité depuis les dernières législatives.

 

Commençant à comprendre que ces restrictions qu'ils (républicains) voudraient imposer leurs seront néfastes aux urnes en 2012. Un excellent exemple récemment ont été les réactions négatives contre le démantèlement de l'assurance santé au plus de 65 ans (medicaid).

 

Les conséquences seront profondes et méme catastrophiques si le plafond des dettes du gouuvernement n'est pas augmenté, ils seront alors directement impliqués et responsables. Les modérés républicains sont dans une situation précaire envers la base beaucoup plus conservateur (Tea Party).

 

De même les conservateurs seront et ont été blamé en grande partie pour tout eventuel arrêt du fonctionement du gouvernement, voir1995. Ça à couté cher à Newt Gingrich (chef de la majorité) Figure politique très contreversée aujourd'hui pour cette exacte raison!

 

D'autre part le sénat et ultimement le president doivent signer, qui sont biensûr pour le moment dans l'autre camps!

 

Un livre qui m'a beaucoup aidé à comprendre la mécanique politique et sociale américaine est de de Tocqueville: La Democratie en Amerique. Livre lu en partie au moins par la majorité des lycéens.

[christel]

merci VNA

[Créateur de bugs]

A ce niveau, c'est un faux ami, le terme liberal étant pris dans le sens de démocrate, tolérant, etc... et pas dans le sens de partisan du libéralisme économique.

 

Les deux font partie du même mouvement. Croire que le libéralisme est économique est un préjugé classique (comme celui de croire que la Gauche est nécessairement marxiste).

 

Et c'est l'ensemble de ces deux préjugés qui, de fait, fait attribuer la Gauche à Obama. La réalité est que notre idiote échelle manichéenne à la française n'a rien à voir avec la manière dont se répartissent les sensibilités politiques américaines.

 

C'était juste le sens de mon intervention: ça ne sert à rien de tenter de voir les américains avec des termes français, les systèmes sont trop différents pour ça.

[Jeff Hawke]

Echéance demain : Dette: Obama redoute "une récession encore pire que la précédente"

 

L'endettement de l'Etat fédéral doit atteindre lundi le plafond de 14.294 milliards de dollars, au-delà duquel Washington ne peut accroître sa dette nette sans autorisation du Congrès. Mais la majorité républicaine de la Chambre des représentants refuse de relever ce plafond sans que l'administration Obama s'engage à réduire considérablement les dépenses.

 

Dans un entretien à la chaîne de télévision CBS, M. Obama a averti que la perspective d'un blocage au Congrès risquait de faire redouter aux marchés financiers que les Etats-Unis n'honorent pas leur dette."Cela pourrait défaire le système financier tout entier", a mis en garde le président, lors de cet entretien enregistré la semaine dernière.

 

"Nous pourrions subir une récession encore plus grave que celle que nous venons de traverser. Un crise financière mondiale plus grave. Nous ne pouvons donc même pas nous permettre de songer à ne pas relever le plafond de la dette", a-t-il plaidé.

 

(...)

 

Les républicains refusent l'idée du président Obama d'augmenter les impots sur les plus hauts revenus afin de réduire le déficit budgétaire. L'administration quant à elle refuse de réduire les dépenses sur la protection médicale des pauvres et des personnes âgées.

[Vyber]

Jeff Hawkes, je croyais que tu n'aimaint pas les médias, mais tu es toujours le 1er a relancer les sujet à polémiques

[Créateur de bugs]

En même temps, ils ont joué avec le feu:

 

 

En gros ils ont utilisé la FED pour abaisser artificiellement les taux d'intérêts et pouvoir emprunter toujours plus. Résultat, ils sont au bord de l'hyper-inflation.

Accessoirement, il n'y a plus personne pour jouer avec eux: Japon occupé, Europe en problèmes internes, la Chine déborde déjà de dollars (et pourrait leur faire très mal, ce qui explique que le Pentagone commence à s'en mêler).

Modifié 15 mai 2011 par Créateur de bugs

[Jeff Hawke]

Sursis (équilibriste...) jusqu'au 2 Août...

 

http://content.usatoday.com/communities/theoval/post/2011/05/obama-aide-republicans-will-be-responsible-for-gvt-default/1

 

 

A l'Irlande, maintenant : L'Irlande vers le naufrage...

[Créateur de bugs]

 

 

Par contre ton 2e article est un poil complotesque; et le coup de la faillite sans solution... il reste tout de même la restructuration en dernier recours. C'est le gouvernement irlandais qui a voulu renflouer les banques, pas l'UE. Et dernière remarque: dissocier la financiarisation de l'Irlande et sa croissance économique, c'est un peu abusé. Les deux étaient liés.

Modifié 18 mai 2011 par Créateur de bugs

[Jeff Hawke]

Par contre ton 2e article est un poil complotesque

 

Qu'est-ce que tu entends par le terme "complotesque" ?

 

et le coup de la faillite sans solution... il reste tout de même la restructuration en dernier recours.

 

Effectivement, la restructuration (comme en Grèce)...

 

C'est le gouvernement irlandais qui a voulu renflouer les banques, pas l'UE. Et dernière remarque: dissocier la financiarisation de l'Irlande et sa croissance économique, c'est un peu abusé. Les deux étaient liés.

 

Oui, une "croissance économique" nourrie au pipeau du libérlisme financier."

 

Il y avait eu une analyse intéressante dans cet article du Monde Diplomatique d'octobre 2010, sur le modèle Irlandais longtemps encensé par nos élites...