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Posté
(...)Il est modifié de quelle façon, l'électron?

 

Oui, cela correspond à ce qui est dit dans "astronomie et astrophysique"...

 

Attention, ce n'est pas l'électron qui est modifié (un électron est toujours un électron) c'est son énergie ou l'énergie du système auquel cet électron est lié (atome, molécule...).

 

Plus précisément, dans le cas de la rétine, c'est l'état énergétique d'une molécule de rétinol qui est modifié, ce qui entraine d'abord une modification structurale, puis toute une cascade d'événements... vaste sujet. :rolleyes:

Invité Julie Charland
Posté
Oui, cela correspond à ce qui est dit dans "astronomie et astrophysique"...

 

Attention, ce n'est pas l'électron qui est modifié (un électron est toujours un électron) c'est son énergie ou l'énergie du système auquel cet électron est lié (atome, molécule...).

 

Plus précisément, dans le cas de la rétine, c'est l'état énergétique d'une molécule de rétinol qui est modifié, ce qui entraine d'abord une modification structurale, puis toute une cascade d'événements... vaste sujet. :rolleyes:

 

Merci pour l'explication très claire:)

 

Il est possible de modifier un atome? Je sais qu'on peut en modifier l'état (par exemple, l'hydrogène liquide, gazeux) mais H demeure H, non?

 

Julie

Posté
Il est possible de modifier un atome? Je sais qu'on peut en modifier l'état (par exemple, l'hydrogène liquide, gazeux) mais H demeure H, non?

La modification d'un atome peut se faire de plusieurs façons:

- soit on agit sur les électrons de cet atome (réaction chimique)

- soit on agit sur son noyau (réaction nucléaire)

 

Par une réaction chimique, on peut lui enlever/ajouter des électrons, et l'atome devient un ion. L'ion H+ dans le cas de l'atome d'hydrogène qui aura perdu un électron.

Dans tout les cas, on a modifié l'atome, mais on reste sur de l'élément hydrogène.

 

Sur le noyau, on peut faire plusieurs choses:

- faire varier le nombre de neutrons, et l'on obtient un isotope, mais l'élément reste le même (dans le cas de l'hydrogène, toutefois, on a nommé les isotopes: l'hydrogène H avec 1 proton dans son noyau, le deutérium D avec 1 proton et 1 neutron et le tritium T avec 1 proton et 2 neutrons).

- faire varier le nombre de protons, et dans ce cas, l'élément n'est plus le même, car avec 2 protons, l'hydrogène devient en réalité de l'hélium.

 

C'est d'ailleurs en "ajoutant" des protons dans de gros atomes que l'on arrive à créer de nouveaux éléments.

On doit en être au 117 ou 118ème de la classification périodique de Mendeleiev.

 

 

Ne te fatigue pas à me remercier, c'est gratos :be:

  • 2 semaines plus tard...
Posté (modifié)
Questions bêtes qui appellent des réponses intelligentes :

 

Que devient un photon qui frappe notre rétine ?

 

- Réponse 1 : Il meurt et disparait purement et simplement ?

 

- Réponse 2 : Il rebondit et repart ?

 

- Réponse 3 : Il se transforme ( en énergie s’ il est corpuscule ou en matière s’ il est ondulatoire ) pour respecter E= mc2 ?

 

- Réponse 4 : autre suggestion ?

 

__________________________________

 

Si nous sommes 2 ou 3 astronomes à regarder la même chose , les photons qui entrent dans mon œil , sont ils les mêmes que ceux qui frappent l’ œil de mes voisins , selon le principe de passage par tous les chemins , ou bien voyons nous chacun des photons différents ?

__________________________________

 

Ces photons traversent , pour venir , des nuages de gaz moléculaires , composés de différents matériaux !

 

Ce qui va donner les fameuses raies sombres dans le spectre . Mais chaque photon peut frapper un matériau différent !

 

L’ ensemble du faisceau qui nous parvient peut – il avoir un spectre total différent des spectres individuels de ses composants ?

 

Ce spectre , nous parvenant par exemple d’ une étoile est-il un spectre représentant une « moyenne » des spectres composants ?

 

_____________________________________

 

Merci de vos « lumières » !

 

Que devient un photon qui frappe notre rétine ?

 

- Réponse 1 : Il meurt et disparait purement et simplement ?

 

-->La Physique n'admet pas de disparition. C'est la loi de conservation de l'énergie que l'on peut illustrer par la célèbre formule de Lavoisier "rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme".

 

- Réponse 2 : Il rebondit et repart ?

 

--> Si le Photon est réfléchi, alors aucun transfert d'énergie et pas d'information au cerveau...

 

- Réponse 3 : Il se transforme ( en énergie s’ il est corpuscule ou en matière s’ il est ondulatoire ) pour respecter E= mc2 ?

--> Rien a voir avec E=mc2! Par ailleurs, un photon est à la fois ondes et corpuscule, tout dépend de l'outils avec lequel on le regarde...Si je peux me permettre, il y a là une grosse confusion. Lorsque l'on parle de corpuscule, on doit comprendre quantum d'énergie. Le photon n'est rien d'autre qu'un paquet d'énergie, plus ou moins gros....

- Réponse 4 : autre suggestion ?

-->Le photon apporte une énergie d'excitation aux cellules nerveuses tapissant l'oeil, qui vont restituer l'énergie acquise en créant un influx nerveux en direction du cerveau....

 

 

 

Si nous sommes 2 ou 3 astronomes à regarder la même chose , les photons qui entrent dans mon œil , sont ils les mêmes que ceux qui frappent l’ œil de mes voisins , selon le principe de passage par tous les chemins , ou bien voyons nous chacun des photons différents ?

 

-->Un photon=une quantité d'énergie.Si vous voyez, c'est qu'une quantité d'énergie a été déposée sur votre rétine puis transférée au cerveau. Votre voisin recevra d'autres paquets d'énergie...

 

Ces photons traversent , pour venir , des nuages de gaz moléculaires , composés de différents matériaux !

 

Ce qui va donner les fameuses raies sombres dans le spectre . Mais chaque photon peut frapper un matériau différent !

 

L’ ensemble du faisceau qui nous parvient peut – il avoir un spectre total différent des spectres individuels de ses composants ?

 

Ce spectre , nous parvenant par exemple d’ une étoile est-il un spectre représentant une « moyenne » des spectres composants ?

 

--> Un spectre est constitué d'ondes éléctromagnétiques de longueur d'ondes (ou fréquence) variées. Le spectre d'une lampe au sodium, constitué de raies discretes sera très différent du continuum spectral d'une ampoule à filament. Quoi qu'il en soit, ces spectres, en traversant certaines matières, vont subir différents traitements, notamment l' absorption...Ils vont être amputés, à des fréquences bien précises, et connues car caractéristiques de la matière absorbante...

Modifié par Sebastien63
Posté

--> Rien a voir avec E=mc2! Par ailleurs, un photon est à la fois ondes et corpuscule, tout dépend de l'outils avec lequel on le regarde...Si je peux me permettre, il y a là une grosse confusion. Lorsque l'on parle de corpuscule, on doit comprendre quantum d'énergie. Le photon n'est rien d'autre qu'un paquet d'énergie, plus ou moins gros....

 

Bonjour,

je pense que votre manière de dire les choses peut aussi entretenir des confusions. Vous avez raison de dire que par photon, on doit entendre quantum d'énergie. Par contre, dire qu'un photon est à la fois onde et corpuscule est source, selon moi, d'incompréhension. Le concept de photon, depuis sa création par Einstein, sert essentiellement à traduire l'idée de la quantification de l'énergie (1905) et de la quantité de mouvement (1917) du champs électromagnétique. Par la suite, le photon ne prend un statut clair et bien défini qu'à la fin des années 20, dans le cadre du formalisme de la théorie quantique des champs. De par le fait que le photon ne peut pas intervenir dans une théorie qui ne soit pas relativiste, il n'est pas décrit dans le cadre de la mécanique ondulatoire (qui peut être considéré comme une théorie quantique au domaine de validité bien restreint) et ne peut donc pas se voir doter d'une fonction d'onde (même s'il existe certaines théories, comme une de de Broglie, qui ont essayé de le faire). Dans le cadre de la théorie quantique des champs, je ne vois pas quel sens on peut donner à des assertions du genre : "le photon a un aspect ondulatoire", alors que le concept même de photon est uniquement là pour traduire les aspects discontinues du système physique étudié (le champs électromagnétique). Il est important de noter que le photon n'est alors pas considéré comme un système physique que l'on étudie, mais plutôt comme une unité de dénombrement de quantités (l'énergie, l'impulsion, le moment cinétique) liés au système physique que l'on étudie (le champ électromagnétique) - le photon n'est pas plus un objet que le quantum d'énergie d'un oscillateur harmonique quantique.

Posté
Bonjour,

je pense que votre manière de dire les choses peut aussi entretenir des confusions. Vous avez raison de dire que par photon, on doit entendre quantum d'énergie. Par contre, dire qu'un photon est à la fois onde et corpuscule est source, selon moi, d'incompréhension. Le concept de photon, depuis sa création par Einstein, sert essentiellement à traduire l'idée de la quantification de l'énergie (1905) et de la quantité de mouvement (1917) du champs électromagnétique. Par la suite, le photon ne prend un statut clair et bien défini qu'à la fin des années 20, dans le cadre du formalisme de la théorie quantique des champs. De par le fait que le photon ne peut pas intervenir dans une théorie qui ne soit pas relativiste, il n'est pas décrit dans le cadre de la mécanique ondulatoire (qui peut être considéré comme une théorie quantique au domaine de validité bien restreint) et ne peut donc pas se voir doter d'une fonction d'onde (même s'il existe certaines théories, comme une de de Broglie, qui ont essayé de le faire). Dans le cadre de la théorie quantique des champs, je ne vois pas quel sens on peut donner à des assertions du genre : "le photon a un aspect ondulatoire", alors que le concept même de photon est uniquement là pour traduire les aspects discontinues du système physique étudié (le champs électromagnétique). Il est important de noter que le photon n'est alors pas considéré comme un système physique que l'on étudie, mais plutôt comme une unité de dénombrement de quantités (l'énergie, l'impulsion, le moment cinétique) liés au système physique que l'on étudie (le champ électromagnétique) - le photon n'est pas plus un objet que le quantum d'énergie d'un oscillateur harmonique quantique.

 

Bonjour Eudoxe et merci pour ces remarques pertinentes. Mon propos cherchait à supprimer la confusion faite selon laquelle le photon serait tantôt onde tantôt corpuscule, en précisant -peut être pas assez clairement, mais il était minuit...- que cette "dualité" onde-corpuscule est uniquement la conséquence de deux manières différentes d'appréhender la propagation du champ électromagnétique.

Posté
Bonjour Eudoxe et merci pour ces remarques pertinentes. Mon propos cherchait à supprimer la confusion faite selon laquelle le photon serait tantôt onde tantôt corpuscule, en précisant -peut être pas assez clairement, mais il était minuit...- que cette "dualité" onde-corpuscule est uniquement la conséquence de deux manières différentes d'appréhender la propagation du champ électromagnétique.

 

De rien ! J'espère que mon message n'a pas trop paru être du pinaillage pédant:be: !

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