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Posté
faut pas la lire trop vite celle là !

 

:be:

 

petit coucou par Wa interposé , puisque le temps n'aide pas à des rencontres réelles malheureusement !

 

:beer:

 

G-

 

Rooooooooooooooohhh quand même !!!!! Un doigt n'aurait pas suffi; je ne suis pas abrégé de physique :?:;).

 

A bientôt sur nos pentes préférées mais pour la prochaine nouvelle lune, je serai aux Estivales,en tous cas si la météo n'annonce pas la fin du monde sur la Savoie :cry:.

 

Michel

Posté

Bonjour Michel,

Je te remercie pour cette traduction. Cela va peut être inciter certains amateurs francophones, peu familiarisés avec l’anglais, à s’équiper de ce très bon système. Pour ma part, je suis très satisfait de l'Argo Navis;).

Nous pourrons en discuter à Valdrôme. Je viens de faire ré aluminer mon miroir par l'intermédiaire de Mirro-sphere (haute réflectivité), excellent travail, il est comme neuf:).

Michel

  • 1 mois plus tard...
Posté
Bonjour, :)

 

Il y a quelques mois, en vue de la préparation d'un deuxième voyage dans l'hémisphère sud consacré en partie à l'observation du ciel, je décidais d'acquérir la raquette de contrôle Argo Navis du constructeur australien Wildcard Innovations.

Le but était d'ajouter à mon setup de voyage (Lunette de 130 sur monture azimutale) un système de pointage électronique léger, et peu gourmand en énergie. Je me suis donc intéressé aux systèmes dits "Push-To".

L'Argo Navis est un accessoire qui semble peu répandu en France. Voici un petit compte rendu qui décrit ses principales fonctions et caractéristiques. Mon opinion d'utilisateur s'est construite après une période d'utilisation de presque une année. J'espère que cela permettra à ceux qui sont éventuellement à la recherche d'un système de pointage de type "Push-To" d'obtenir quelques éléments de réflexion supplémentaires.

 

argo1.jpg

La raquette de commandes Argo Navis.

 

C'est quoi, l'Argo Navis ?

 

Barques ou navires célestes légendaires de l'hémisphère sud mis à part, il s'agit d'une raquette de contrôle informatisée permettant le pointage précis d'un télescope à partir des données transmises par un jeu d'encodeurs optiques situés sur la monture ou fixés sur la base d'un télescope du genre dobson..

Ces informations sont comparées en temps réel avec le contenu d'une base de données, et permettent le pointage précis d'un instrument d'astronomie.

Le pointage du tube optique se fait alors en poussant directement l'instrument à la main, tout en gardant un œil sur l'afficheur lcd de la raquette. Des flèches indiquent dans quelles directions il faut déplacer le tube. Quand les données numériques atteignent le zéro, la cible choisie se trouve au centre du champ de vision de l'oculaire.

Contrairement aux systèmes de type "Go-To" qui sont reliés directement à des moteurs installés sur la monture, le suivi et les déplacements du tube doivent se faire ici entièrement en manuel. C'est pour cela qu'on parlera plutôt ici de système de type.. "Push-To".

 

Au delà d'un simple système d'assistance au pointage, l'Argo Navis contient également dans sa base de données d'objets célestes, des informations qu'il est pratique de pouvoir consulter directement sur le terrain: Magnitudes, dimensions, classification stellaire, données orbitales pour les planètes, comètes, astéroïdes ou satellites..

On y trouve également des fonctions qui permettent la découverte et l'apprentissage du ciel nocturne. Les habituelles visites guidées et fonctions d'identification présentes sur la majorité des raquettes de commandes "Go-To" et "Push-To" sont bien sur présentes. Elles seront détaillées un peu plus loin..

 

D'autres fonctions permettent par exemple aux possesseurs d'instruments de grands diamètres, de configurer très précisément le logiciel afin de lui apprendre, modéliser et mémoriser les moindres défauts dus à des erreurs de montures ou à des déformations de structures. Une fonction complexe, qui peut faire penser dans son fonctionnement à la PEC (Correction d'erreurs périodiques) disponible sur les montures motorisées haut de gamme, et bien connue des astrophotographes.

Le logiciel est également capable pour ses calculs de positions, de prendre en compte les altérations dues à la réfraction de l'atmosphère terrestre, et d'adapter progressivement le pointage d'objets proches de l'horizon.

Les utilisateurs habitués à utiliser un atlas papier sur le terrain ne sont pas oubliés. Le descriptif de chaque objet céleste pointé comprend une référence permettant de se reporter rapidement à la page et au numéro de carte de son atlas préféré. (Herald-Bobroff, Millennium Star Atlas, Star Atlas 2000, Uranometria 2000 éditions 1 et 2)

 

 

 

C'est pour quel type d'instruments ?

 

La liste de compatibilité montures/instruments et des kits d'encodeurs optiques proposés en option sur le site internet du fabriquant est impressionnante..

Dobsons, montures azimutales ou équatoriales, tables équatoriales, montures à fourche, les possibilités sont relativement étendues.

 

Deux ports de communication indépendants de type RS-232, configurables séparément et utilisables simultanément, permettent entre autres possibilités, la mise à jour de la base de données d'objets ainsi qu'une connectivité avec la plupart des logiciels type planétarium du marché. (Compatibilité ASCOM) Un câble de transfert série (Format propriétaire) est fourni. On trouve également un CD permettant l'installation d'un logiciel (multi plates formes) de gestion du contenu des bases de données utilisateurs.

 

argo2.jpg

Détail des encodeurs optiques montés une monture azimutale GiroIII.

 

Pourquoi choisir ce système ?

 

Le premier contact avec l'Argo Navis est une étape qui demande un peu de temps et d'attention.

Le manuel n'est disponible qu'en Anglais ou Japonais, et sous la forme d'un fichier pdf de.. 228 pages..

Avant de me décider pour l'Argo Navis, j'avais pris le temps de télécharger, lire et comparer les notices de plusieurs systèmes "Push-To" équivalents. C'est la richesse du manuel, avec ses 228 pages qui m'ont principalement décidé.

 

La compatibilité avec un grand nombre de types de montures et de configurations instrumentales donne le sentiment que c'est un accessoire qui peut servir un bon moment avant de devenir définitivement obsolète.

Cela laisse la possibilité de faire évoluer ou de changer complètement de setup. On peut aussi utiliser la même raquette de commande avec plusieurs instruments de conceptions radicalement différentes.

 

En tant qu'utilisateur friand de fonctions avancées présentes sur certaines raquettes "Go-To", je voulais retrouver la même richesse au niveau des bibliothèques d'objets, et surtout conserver la possibilité d'écrire ou de télécharger depuis le net, les visites guidées réalisées par d'autres utilisateurs.

La communauté Argo Navis (Principalement australienne) est très active. Un grand nombre de listes d'objets sont disponibles en téléchargement depuis le site du groupe de discussion Yahoo dédié.

 

Le choix enfin, d'une solution de voyage, légère et peu gourmande en énergie était essentiel:

Les belles nuits sont rares. Quand en plus on est sous un ciel encore inconnu, où tout reste pratiquement à découvrir, que l'on sait que l'on ne dispose que de quelques nuits pour en profiter, et que le prochain voyage n'est pas avant un moment... Disposer d'un outil de recherche, d'apprentissage et de découverte comme l'Argo Navis permet de se dire que l'on a peu de chances de passer à coté d'un de ces monstres :b: du ciel austral sans même le voir.

 

Et alors ? Comment on s'en sert ?

 

Préalable indispensable: S'attaquer sérieusement au manuel.. Fort heureusement, il n'est pas nécessaire de lire l'intégralité des 228 pages avant de commencer à observer. La lecture des chapitres "Initial Setup" et "Alignment Procedures" permet déjà de s'en servir d'une manière tout à fait satisfaisante.

L'opération la plus délicate consiste à configurer (uniquement la première fois) correctement les paramètres de gestion des encodeurs optiques et de la monture qui sera utilisée.

L'absence de demandes d'assistance sur le forum depuis un an à propos de cette raquette, prouvera j'espère qu'il y a moyen d'arriver à une configuration initiale correcte dès la première tentative d'utilisation. :be:

 

4 piles de type AA-LR6 permettent une autonomie comprise entre 12 à 40h de fonctionnement. C'est peu si l'on compare à des systèmes similaires. L'Argo Navis, avec ses deux microprocesseurs, est gourmand en énergie. Il est donc indispensable en voyage, de prévoir un ou deux jeux de piles d'avance. L'alimentation depuis le secteur ou une batterie de voiture reste bien sur possible. La prise d'alimentation accepte des tensions comprises entre 8 et 16 volts. Une pile lithium supplémentaire permet de conserver les informations de date et d'heure une fois l'appareil hors tension.

 

La lecture des données se fait depuis un petit écran lcd comportant deux lignes de texte qui s'affiche toujours de manière parfaitement fluide à l'écran. (Une option permet d'activer une résistance chauffante située sous l'afficheur lcd. Cela permet de conserver une fluidité d'affichage parfaite du texte par grands froids..)

L'entrée des données et la navigation dans les menus se fait à l'aide de deux touches (entrée-sortie) et d'une molette rotative de taille plus imposante. (Navigation dans les menus et incrémentation-décrémentation des paramètres numériques)

A noter que la raquette reste tout à fait utilisable avec des gants.

 

Sous les étoiles:

 

C'est parti !

 

Mise sous tension de la raquette de commandes..

 

S'il est utilisé en mode azimutal, l'Argo Navis se place automatiquement dans le mode qui va enregistrer la mise à niveau précise du tube optique.

Il suffit pour cela de poser un niveau sur le tube optique puis de déplacer doucement l'instrument jusqu'à obtention d'un horizon ou d'une verticale (Au choix de l'utilisateur) parfaite.

 

EDIT: J'utilise depuis peu l'option qui permet au logiciel de rectifier seul une mise à niveau approximative du tube optique. Plus besoin de niveau à bulle ! Je place au démarrage le tube approximativement à l'horizontale. C'est suffisant, l'initialisation est toujours correcte. :-)

 

Un appui sur enter et il ne reste plus qu'à choisir deux étoiles brillantes..

Petit tour à présent dans le menu "Align Star". 35 étoiles d'alignement sont proposée. (Nord et sud confondus)

Le débutant complet qui ne connais pas encore les célébrités du ciel nocturne sera ici contraint de sortir une carte papier pour se repérer. Il n'est en effet pas possible comme avec les systèmes Go-To récents de laisser l'ordinateur choisir seul une étoile brillante isolée. Logique.. Pas de moteurs pour diriger le tube directement dans la bonne direction.

Une fois les deux étoiles brillantes sélectionnées dans la liste, puis pointées et centrées l'une après l'autre précisément à l'oculaire, il ne reste plus qu'à choisir par où commencer l'exploration du ciel nocturne.

 

Si tout est configuré correctement au départ, la procédure d'alignement dure entre une et deux minutes.

-Mise à niveau du tube.

-Sélection, puis centrage à l'oculaire de deux étoiles.

 

A noter que l'utilisation d'un autre type de monture (Equatoriale, table motorisée..) modifie le déroulement de la procédure d'initialisation décrite ici. Se reporter au manuel pour une description précise de chaque configuration.

Une option, disponible cette fois avec n'importe quelle cible, permet ensuite de synchroniser l'Argo Navis afin d'améliorer encore la précision du pointage.

 

Description de quelques fonctions courantes:

 

Mode TOUR

 

"Their Tour Mode is a killer App" (Tom Trusock, Cloudy Night Telescope Review)

 

Habitué des raquettes Meade Autostar, j'avoue avoir été un peu dérouté au début par la fonction "Tours" (Visites guidées thématiques)

Celle ci fonctionne avec un système de filtres qu'il convient dans un premier temps de déterminer.

On choisit d'abord une catégorie d'objet. Une liste permet une sélection par familles: Galaxies isolées ou amas, amas globulaires, ouverts, planètes, comètes, astéroïdes ou satellites, étoiles, doubles, triples ou variables, nébuleuses planétaires, brillantes.. ou obscures, satellites, Messier, Astérismes ou "Popular".

On détermine ensuite la magnitude limite. (Comprise entre -6 et +16)

Puis on a la possibilité de limiter le tour à une seule constellation, ou bien de déterminer une zone de recherche correspondant à un cercle dont le centre correspond à la position du tube optique au moment de l'entrée dans le menu "Tours". C'est bien pratique quand une portion du ciel n'est pas accessible à cause d'un obstacle genre arbre ou bâtiment, ou si des nuages sont présents.

Très pratique une fois passée la période de prise en main, il reste qu'il n'est parfois pas facile de se retrouver dans les bibliothèques de fichiers utilisateurs. On ne peut pas par exemple en sélectionner un seul.

Il est possible de quitter la fonction tour à tous moments. On peut alors utiliser n'importe quelle fonction de l'Argo Navis, et revenir ensuite à l'endroit précis du tour où l'on était auparavant.

 

Mode IDENTIFY

 

J'avoue, c'est ma fonction préférée ! Par son mode d'utilisation en temps réel, le mode "Identify" représente probablement pour moi une des plus belles surprises de l'Argo Navis.

 

Comme pour la fonction "Tour", il faut au préalable déterminer un certain nombre de filtres.

Une fois la série de filtres paramétrés, la surprise vient du coté instantané de la recherche. Le moindre déplacement du tube optique de l'instrument se traduit aussitôt par un changement de nom d'objet à l'écran !

C'est par exemple très facile de faire un tour rapide des étoiles brillantes d'une constellation pour connaitre et apprendre leurs noms. Les pointer au chercheur est suffisant.

Si le filtre de magnitude limite est correctement configuré, on peut aussi identifier instantanément les noms individuels de plusieurs galaxies proches les unes des autres. Pratique pour remettre un peu d'ordre dans les encombrements de l'amas de la Vierge..

 

Mode RA DEC

 

Permet l'affichage en temps réel des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison pour la zone située au centre du le champ de vision de l'instrument.

Il est ainsi très rapide et facile de pointer un objet dont on connait les coordonnées. A noter que deux modes sont disponibles pour les coordonnées en ascension droite: Minutes-secondes, ou minutes-décimales.

 

Le nom de la constellation qui se trouve dans le champ s'affiche également sur l'écran.

 

J'ai pas mal utilisé cette fonction pour m'aider à me repérer rapidement au cours de mes premières nuits d'observations dans l'hémisphère sud. Les constellations peu lumineuses étaient située rapidement et cela facilitait ensuite la comparaison avec une carte papier.

Mais l'utilisation australe la plus amusante de cette fonction reste probablement le fait de voir s'afficher sur l'écran lcd le nom d'une constellation bien connue de l'hémisphère nord, alors que l'on vient justement de pointer le tube en direction d'une partie du ciel profondément inconnue, totalement mystérieuse et énigmatique.. :b:

Pas facile de s'y retrouver parfois quand tout est à l'envers.. :p

 

Mode CATALOG

 

Ce mode permet la recherche d'un objet à partir de son nom ou numéro de catalogue. On retrouve les mêmes catégories d'objets que pour le mode "Tour" ainsi que les catalogues Messier, NGC, IC.

 

L'Argo Navis contient dans sa base de données un total de 29000 objets célestes. (Tous types d'objets célestes confondus et hors objets utilisateurs)

 

argo3.jpg

Vue arrière avec les deux ports série..

 

Des plus et des moins:

 

-Son principal défaut serait pour moi de n'être finalement que... "Push-To"... Une fois passé le l'attrait ludique de la nouveauté qui consiste à pousser soi même le tube optique à la main en direction de sa cible, je trouve rapidement ennuyeux le fait de devoir suivre sur l'écran lcd le défilement des indicateurs de position. C'est quand même une manipulation qui ne présente pas à mon sens un grand intérêt. :p

Il est tout de même largement plus confortable de laisser des moteurs (Dans le cas d'un système "Go-To") prendre en charge ce déplacement précis. Cela permet en plus de profiter du spectacle de la voûte céleste observée à l'œil nu.. Question de goûts bien sur, mais j'ai tendance à trouver ce dernier spectacle plus enrichissant que celui de la mise à zéro de données numériques affichées sur un écran lcd de couleur orangée..

Argh... Noooon !! pas taper les pouchtoïstes !! (Tiens, c'mot là, je pense que même Bruno' n'avait pas encore osé l'inventer..) :p

 

-L'interface de commande simplifiée à l'extrême (Deux boutons poussoirs et une molette rotative) ne permet pas d'accéder rapidement à certains menus ou catalogues d'objets. Les touches d'accès direct aux catalogues Messier, NGC ou aux planètes sont celles que j'utilise le plus souvent sur la raquette Autostar. Elles manquent ici.

C'est également parfois un peu laborieux de se déplacer dans de longues listes classées par ordre alphabétique. En plus, les objets ou les fonctions les plus fréquemment utilisés ne se trouvent du coup pas forcément placés en tête de gondole.

 

-Il n'est pas possible d'isoler une liste d'objets utilisateurs précise quand on se sert de la fonction tours. Il faudrait pour cela ne charger qu'un seul catalogue en mémoire. Quand la mémoire est pleine, il peut devenir complexe de s'y retrouver.

La solution adoptée par les auteurs des listes disponibles sur le net semble être de commencer la description par un code d'identification. (Initiales de l'auteur, abréviation correspondant au type d'objet...)

 

-La syntaxe de programmation des listes d'objets utilisateurs est très facile à apprendre et mémoriser. En comparaison, la syntaxe de programmation des visites guidées Meade Autostar ressemble à un vrai langage de programmation. Il faut passer du temps à corriger les erreurs et tester les fichiers plusieurs fois dans l'Autostar avant de pouvoir les utiliser. L'Argo Navis dispose d'un mode de fonctionnement qui simplifie largement l'écriture des ces listes.

 

-La vitesse des calculs donne une impression de temps réel qui est à mon avis un des principaux atouts de cette interface.

L'Argo Navis contient deux microprocesseurs. C'est probablement ce qui permet à l'afficheur lcd de se mettre à jour au moindre déplacement du tube optique. (Et réduit au passage la durée de vie moyenne d'un jeu de piles...) C'est tellement appréciable de pouvoir lire les noms des étoiles, constellations ou objets du ciel profond qui se trouvent dans le champ de l'oculaire au hasard d'un déplacement dans le ciel !

Plus besoin de lancer une recherche et d'attendre pour savoir où l'on se trouve précisément ou pour connaître le nom et les caractéristiques d'un objet.

 

-L'interrupteur de mise sous tension a parfois une fâcheuse tendance à glisser tout seul en direction de la position "ON".. Il est donc prudent de retirer les piles ou de le sécuriser avec un morceau de ruban adhésif avant de ranger l'Argo Navis dans un sac ou une valise.

 

-L'indicateur de température (S'affiche simultanément en degrés Celsius et Fahrenheit) ne fonctionne correctement que lorsque l'on se trouve dans l'hémisphère sud ! (Le fait qu'il s'agit d'un produit australien pourrait peut-être expliquer les raisons de ce dysfonctionnement)

Les données affichées sont en effet systématiquement à un niveau largement supérieur à la température réelle constatée..

A noter également qu'un problème similaire semble toucher également mon télescope Meade (Non testé depuis l'hémisphère sud)

 

Conclusion:

Euh... J'adore ce truc ! :be:

 

 

Pour en savoir plus:

 

-Wildcard Innovations.

 

-Liste des montures et instruments compatibles.

 

-Pour les plus motivés: La notice de l'Argo Navis. (En Anglais et Japonais)

 

-Un test très complet en Anglais de Tom Trusock (l'auteur des Small Wonders) , dans la série Cloudy Nights Telescope Reviews.

 

Et enfin, deux fichiers de Tours destinés à l'Argo Navis.

Il s'agit de listes d'astérismes que j'avais compilées et adaptées pour l'Argo Navis il y a maintenant quelques mois.. Les descriptions du premier tour sont en Français.

 

-Le premier tour reprend l'intégralité de la liste des 67 astérismes proposés par John A. Chiravalle dans son livre "Pattern asterisms: A new way to chart the stars" paru dans la collection "PatrickMoore’s Practical Astronomy Series".

Quelques une sont ajoutés à la fin du fichier pour un total de 81.

 

-Le deuxième tour comprend une liste de 112 astérismes adaptés à partir de la liste très complète du SAC (Saguaro Astronomy Club) établie par Steve Coe.

 

-La liste de discussion Yahoo groups dédiée à l'Argo Navis.

(Inscription obligatoire pour accéder au téléchargement de fichiers)

 

:)

 

la faiblesse de L'AN reside dans la connectique: au bout de 2ans: defaut de contact.....sans doute par enroulement intempestif du fil autour du pîed(mais c'est pareilavec les goto anciens :confused:)

 

sinon c'est ultraprécis, c'est vrai que le push to on s'en lasse mais on trouve le même phenomene avec les gotoistes...en particulier quand le push to- iste en panne de connection se remet au pointage direct au quick fin der:be::be::be::be: et qu'il;convie l'autre a venir regarder dans son magnifique dobson...

 

comme disait socrate les petits poissons veulent renter dans la bouteille et les autres "en sortir"

 

moralité:

 

 

il faut tout savoir: laser en panne?: vive le cheshire?, cheschire oublié?: vive la collim a l'ancienne!!!;):be::be::be::be:

 

oculaires nag oubliés: vive l'oculaire a 4sous dans la boite a gant...

 

ainsi pas de soirée de fichue

 

astroamicalement

 

JC

Posté
Bonjour à tous,

 

Comme promis, voilà une illustration de la modification de la connectique de l'Argo Navis. Une prise étanche IP68 12 broches Bulgin, reprenant en parallèle le port série 1 (RJ11) et le port des encodeurs (RJ45).

 

Depuis, il n'y a plus de problèmes de mauvais contacts.

 

attachment.php?attachmentid=19655&stc=1&d=1332431955

 

Pour Astromitch, voilà une autre modification importante à faire sur la raquette du ServoCat : Remplacer la prise jack d'origine, par une prise jack verrouillable.

 

Voilà les références Conrad :

1 738885-62 SOCLE CONNECTEUR JACK 3,5MM 3,95 Eur

1 738858-62 CONNECTEUR JACK 3,5MM MÂLE 4,90 Eur

 

attachment.php?attachmentid=19656&stc=1&d=1332432000

 

Pour moins de 10 euros, cela peut éviter la chute de la raquette sur le primaire :cry: ! Ça a failli m'arriver, mais heureusement, elle est tombée à côté :confused: !

 

PS : Remarquez l'arrière-plan sur la photo du bas :be: !

 

salut!

a propos de l'argo navis

 

 

 

aurais tu le detail du brochage entre connecteur plastic beige et encodeur d'azimuth?....j'ai une rupture entre le dé plastic scotché sur la base et le connecteur double rj45 sur le boitier ( juste en azimuth)

 

 

chez wilcard il veulent me vendre ça 75 euros pour deux fils(+ 45euros s ije fais un virement de banque a banque...)

 

 

 

chez pierrot astro il pourrait me faire ça pour bien moins cher.

mais je n'ai pas le details du brocchage interne et faire une radiographie coute cher..

 

 

 

merci pour toute info a ce sujet

 

 

 

astroamicalement

 

 

 

JC

  • 2 semaines plus tard...
Posté

moralité:

 

 

il faut tout savoir: laser en panne?: vive le cheshire?, cheschire oublié?: vive la collim a l'ancienne!!!;):be::be::be::be:

 

oculaires nag oubliés: vive l'oculaire a 4sous dans la boite a gant...

 

Atlas papier oublié ? Lampe rouge introuvable ou en panne ?

 

Vive l'Argo Navis ! :D

Posté

Bonjour, :)

 

 

Atlas papier oublié ? Lampe rouge introuvable ou en panne ?

 

Vive l'Argo Navis ! :D

 

On peut aller encore plus loin...:

 

Le ciel est trop nuageux? Vive l'alcool sous le siège auto! Ben quoi?! Du moment qu'on peut voir des étoiles! (à méditer) :be:

 

:dehors:

 

 

Astro-amicalement,

Astropleiades

Posté
Atlas papier oublié ? Lampe rouge introuvable ou en panne ?

 

Vive l'Argo Navis ! :D

 

brochage réparé, connecteur RJ 11( et non RJ 12) changé-mais des embrouilles avec l'argo navis: il faut recourir a " pointage sur jupi ou vega" par exemple" -enter- puis exit puis simple" align"sur jupin ou vega et non "align star"-enter.....pour affiner une erreur "align star" sur 2-3 etoiles....:cool:

 

en cas de panne faut tout faire a l'ancienne:la collim selon les cercles concentriques,

 

le pointage sur objet.

d'apres les cartes et les angles ,et si oubli des cartes, recourir aux cartes dans la tête...:be: voili voilou

 

ben si ,pas de lampe rouge?:p: faire comme les "marines"ou les paras monter et demonter le fusil yeux bandés .;):D

 

la casse d'une "canne -tige": renfort de bois+colle au cyanoacrylate avec des gants de chirurgie sinon ça laisse des traces durables sur les doigts..

 

les dobsons ultra-légers ont leurs zones de fragilité

 

 

"en tout cas il faut avoir les boules bien serrées pour que ça marche"..

(le serrage des boules des tiges :))

 

inutile de vous dire l'explosion de rires dans le groupe, quand j'ai dit cela...la premiere:la dame astro am:D

 

:D:D:D:D

un aligoté+ des tranches de cake au chocolat: ça remonte le moral

 

JC

  • 1 année plus tard...
Posté
Bonjour, :)

 

Il y a quelques mois, en vue de la préparation d'un deuxième voyage dans l'hémisphère sud consacré en partie à l'observation du ciel, je décidais d'acquérir la raquette de contrôle Argo Navis du constructeur australien Wildcard Innovations.

Le but était d'ajouter à mon setup de voyage (Lunette de 130 sur monture azimutale) un système de pointage électronique léger, et peu gourmand en énergie. Je me suis donc intéressé aux systèmes dits "Push-To".

L'Argo Navis est un accessoire qui semble peu répandu en France. Voici un petit compte rendu qui décrit ses principales fonctions et caractéristiques. Mon opinion d'utilisateur s'est construite après une période d'utilisation de presque une année. J'espère que cela permettra à ceux qui sont éventuellement à la recherche d'un système de pointage de type "Push-To" d'obtenir quelques éléments de réflexion supplémentaires.

 

argo1.jpg

La raquette de commandes Argo Navis.

 

C'est quoi, l'Argo Navis ?

 

Barques ou navires célestes légendaires de l'hémisphère sud mis à part, il s'agit d'une raquette de contrôle informatisée permettant le pointage précis d'un télescope à partir des données transmises par un jeu d'encodeurs optiques situés sur la monture ou fixés sur la base d'un télescope du genre dobson..

Ces informations sont comparées en temps réel avec le contenu d'une base de données, et permettent le pointage précis d'un instrument d'astronomie.

Le pointage du tube optique se fait alors en poussant directement l'instrument à la main, tout en gardant un œil sur l'afficheur lcd de la raquette. Des flèches indiquent dans quelles directions il faut déplacer le tube. Quand les données numériques atteignent le zéro, la cible choisie se trouve au centre du champ de vision de l'oculaire.

Contrairement aux systèmes de type "Go-To" qui sont reliés directement à des moteurs installés sur la monture, le suivi et les déplacements du tube doivent se faire ici entièrement en manuel. C'est pour cela qu'on parlera plutôt ici de système de type.. "Push-To".

 

Au delà d'un simple système d'assistance au pointage, l'Argo Navis contient également dans sa base de données d'objets célestes, des informations qu'il est pratique de pouvoir consulter directement sur le terrain: Magnitudes, dimensions, classification stellaire, données orbitales pour les planètes, comètes, astéroïdes ou satellites..

On y trouve également des fonctions qui permettent la découverte et l'apprentissage du ciel nocturne. Les habituelles visites guidées et fonctions d'identification présentes sur la majorité des raquettes de commandes "Go-To" et "Push-To" sont bien sur présentes. Elles seront détaillées un peu plus loin..

 

D'autres fonctions permettent par exemple aux possesseurs d'instruments de grands diamètres, de configurer très précisément le logiciel afin de lui apprendre, modéliser et mémoriser les moindres défauts dus à des erreurs de montures ou à des déformations de structures. Une fonction complexe, qui peut faire penser dans son fonctionnement à la PEC (Correction d'erreurs périodiques) disponible sur les montures motorisées haut de gamme, et bien connue des astrophotographes.

Le logiciel est également capable pour ses calculs de positions, de prendre en compte les altérations dues à la réfraction de l'atmosphère terrestre, et d'adapter progressivement le pointage d'objets proches de l'horizon.

Les utilisateurs habitués à utiliser un atlas papier sur le terrain ne sont pas oubliés. Le descriptif de chaque objet céleste pointé comprend une référence permettant de se reporter rapidement à la page et au numéro de carte de son atlas préféré. (Herald-Bobroff, Millennium Star Atlas, Star Atlas 2000, Uranometria 2000 éditions 1 et 2)

 

 

 

C'est pour quel type d'instruments ?

 

La liste de compatibilité montures/instruments et des kits d'encodeurs optiques proposés en option sur le site internet du fabriquant est impressionnante..

Dobsons, montures azimutales ou équatoriales, tables équatoriales, montures à fourche, les possibilités sont relativement étendues.

 

Deux ports de communication indépendants de type RS-232, configurables séparément et utilisables simultanément, permettent entre autres possibilités, la mise à jour de la base de données d'objets ainsi qu'une connectivité avec la plupart des logiciels type planétarium du marché. (Compatibilité ASCOM) Un câble de transfert série (Format propriétaire) est fourni. On trouve également un CD permettant l'installation d'un logiciel (multi plates formes) de gestion du contenu des bases de données utilisateurs.

 

argo2.jpg

Détail des encodeurs optiques montés une monture azimutale GiroIII.

 

Pourquoi choisir ce système ?

 

Le premier contact avec l'Argo Navis est une étape qui demande un peu de temps et d'attention.

Le manuel n'est disponible qu'en Anglais ou Japonais, et sous la forme d'un fichier pdf de.. 228 pages..

Avant de me décider pour l'Argo Navis, j'avais pris le temps de télécharger, lire et comparer les notices de plusieurs systèmes "Push-To" équivalents. C'est la richesse du manuel, avec ses 228 pages qui m'ont principalement décidé.

 

La compatibilité avec un grand nombre de types de montures et de configurations instrumentales donne le sentiment que c'est un accessoire qui peut servir un bon moment avant de devenir définitivement obsolète.

Cela laisse la possibilité de faire évoluer ou de changer complètement de setup. On peut aussi utiliser la même raquette de commande avec plusieurs instruments de conceptions radicalement différentes.

 

En tant qu'utilisateur friand de fonctions avancées présentes sur certaines raquettes "Go-To", je voulais retrouver la même richesse au niveau des bibliothèques d'objets, et surtout conserver la possibilité d'écrire ou de télécharger depuis le net, les visites guidées réalisées par d'autres utilisateurs.

La communauté Argo Navis (Principalement australienne) est très active. Un grand nombre de listes d'objets sont disponibles en téléchargement depuis le site du groupe de discussion Yahoo dédié.

 

Le choix enfin, d'une solution de voyage, légère et peu gourmande en énergie était essentiel:

Les belles nuits sont rares. Quand en plus on est sous un ciel encore inconnu, où tout reste pratiquement à découvrir, que l'on sait que l'on ne dispose que de quelques nuits pour en profiter, et que le prochain voyage n'est pas avant un moment... Disposer d'un outil de recherche, d'apprentissage et de découverte comme l'Argo Navis permet de se dire que l'on a peu de chances de passer à coté d'un de ces monstres :b: du ciel austral sans même le voir.

 

Et alors ? Comment on s'en sert ?

 

Préalable indispensable: S'attaquer sérieusement au manuel.. Fort heureusement, il n'est pas nécessaire de lire l'intégralité des 228 pages avant de commencer à observer. La lecture des chapitres "Initial Setup" et "Alignment Procedures" permet déjà de s'en servir d'une manière tout à fait satisfaisante.

L'opération la plus délicate consiste à configurer (uniquement la première fois) correctement les paramètres de gestion des encodeurs optiques et de la monture qui sera utilisée.

L'absence de demandes d'assistance sur le forum depuis un an à propos de cette raquette, prouvera j'espère qu'il y a moyen d'arriver à une configuration initiale correcte dès la première tentative d'utilisation. :be:

 

4 piles de type AA-LR6 permettent une autonomie comprise entre 12 à 40h de fonctionnement. C'est peu si l'on compare à des systèmes similaires. L'Argo Navis, avec ses deux microprocesseurs, est gourmand en énergie. Il est donc indispensable en voyage, de prévoir un ou deux jeux de piles d'avance. L'alimentation depuis le secteur ou une batterie de voiture reste bien sur possible. La prise d'alimentation accepte des tensions comprises entre 8 et 16 volts. Une pile lithium supplémentaire permet de conserver les informations de date et d'heure une fois l'appareil hors tension.

 

La lecture des données se fait depuis un petit écran lcd comportant deux lignes de texte qui s'affiche toujours de manière parfaitement fluide à l'écran. (Une option permet d'activer une résistance chauffante située sous l'afficheur lcd. Cela permet de conserver une fluidité d'affichage parfaite du texte par grands froids..)

L'entrée des données et la navigation dans les menus se fait à l'aide de deux touches (entrée-sortie) et d'une molette rotative de taille plus imposante. (Navigation dans les menus et incrémentation-décrémentation des paramètres numériques)

A noter que la raquette reste tout à fait utilisable avec des gants.

 

Sous les étoiles:

 

C'est parti !

 

Mise sous tension de la raquette de commandes..

 

S'il est utilisé en mode azimutal, l'Argo Navis se place automatiquement dans le mode qui va enregistrer la mise à niveau précise du tube optique.

Il suffit pour cela de poser un niveau sur le tube optique puis de déplacer doucement l'instrument jusqu'à obtention d'un horizon ou d'une verticale (Au choix de l'utilisateur) parfaite.

 

EDIT: J'utilise depuis peu l'option qui permet au logiciel de rectifier seul une mise à niveau approximative du tube optique. Plus besoin de niveau à bulle ! Je place au démarrage le tube approximativement à l'horizontale. C'est suffisant, l'initialisation est toujours correcte. :-)

 

Un appui sur enter et il ne reste plus qu'à choisir deux étoiles brillantes..

Petit tour à présent dans le menu "Align Star". 35 étoiles d'alignement sont proposée. (Nord et sud confondus)

Le débutant complet qui ne connais pas encore les célébrités du ciel nocturne sera ici contraint de sortir une carte papier pour se repérer. Il n'est en effet pas possible comme avec les systèmes Go-To récents de laisser l'ordinateur choisir seul une étoile brillante isolée. Logique.. Pas de moteurs pour diriger le tube directement dans la bonne direction.

Une fois les deux étoiles brillantes sélectionnées dans la liste, puis pointées et centrées l'une après l'autre précisément à l'oculaire, il ne reste plus qu'à choisir par où commencer l'exploration du ciel nocturne.

 

Si tout est configuré correctement au départ, la procédure d'alignement dure entre une et deux minutes.

-Mise à niveau du tube.

-Sélection, puis centrage à l'oculaire de deux étoiles.

 

A noter que l'utilisation d'un autre type de monture (Equatoriale, table motorisée..) modifie le déroulement de la procédure d'initialisation décrite ici. Se reporter au manuel pour une description précise de chaque configuration.

Une option, disponible cette fois avec n'importe quelle cible, permet ensuite de synchroniser l'Argo Navis afin d'améliorer encore la précision du pointage.

 

Description de quelques fonctions courantes:

 

Mode TOUR

 

"Their Tour Mode is a killer App" (Tom Trusock, Cloudy Night Telescope Review)

 

Habitué des raquettes Meade Autostar, j'avoue avoir été un peu dérouté au début par la fonction "Tours" (Visites guidées thématiques)

Celle ci fonctionne avec un système de filtres qu'il convient dans un premier temps de déterminer.

On choisit d'abord une catégorie d'objet. Une liste permet une sélection par familles: Galaxies isolées ou amas, amas globulaires, ouverts, planètes, comètes, astéroïdes ou satellites, étoiles, doubles, triples ou variables, nébuleuses planétaires, brillantes.. ou obscures, satellites, Messier, Astérismes ou "Popular".

On détermine ensuite la magnitude limite. (Comprise entre -6 et +16)

Puis on a la possibilité de limiter le tour à une seule constellation, ou bien de déterminer une zone de recherche correspondant à un cercle dont le centre correspond à la position du tube optique au moment de l'entrée dans le menu "Tours". C'est bien pratique quand une portion du ciel n'est pas accessible à cause d'un obstacle genre arbre ou bâtiment, ou si des nuages sont présents.

Très pratique une fois passée la période de prise en main, il reste qu'il n'est parfois pas facile de se retrouver dans les bibliothèques de fichiers utilisateurs. On ne peut pas par exemple en sélectionner un seul.

Il est possible de quitter la fonction tour à tous moments. On peut alors utiliser n'importe quelle fonction de l'Argo Navis, et revenir ensuite à l'endroit précis du tour où l'on était auparavant.

 

Mode IDENTIFY

 

J'avoue, c'est ma fonction préférée ! Par son mode d'utilisation en temps réel, le mode "Identify" représente probablement pour moi une des plus belles surprises de l'Argo Navis.

 

Comme pour la fonction "Tour", il faut au préalable déterminer un certain nombre de filtres.

Une fois la série de filtres paramétrés, la surprise vient du coté instantané de la recherche. Le moindre déplacement du tube optique de l'instrument se traduit aussitôt par un changement de nom d'objet à l'écran !

C'est par exemple très facile de faire un tour rapide des étoiles brillantes d'une constellation pour connaitre et apprendre leurs noms. Les pointer au chercheur est suffisant.

Si le filtre de magnitude limite est correctement configuré, on peut aussi identifier instantanément les noms individuels de plusieurs galaxies proches les unes des autres. Pratique pour remettre un peu d'ordre dans les encombrements de l'amas de la Vierge..

 

Mode RA DEC

 

Permet l'affichage en temps réel des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison pour la zone située au centre du le champ de vision de l'instrument.

Il est ainsi très rapide et facile de pointer un objet dont on connait les coordonnées. A noter que deux modes sont disponibles pour les coordonnées en ascension droite: Minutes-secondes, ou minutes-décimales.

 

Le nom de la constellation qui se trouve dans le champ s'affiche également sur l'écran.

 

J'ai pas mal utilisé cette fonction pour m'aider à me repérer rapidement au cours de mes premières nuits d'observations dans l'hémisphère sud. Les constellations peu lumineuses étaient située rapidement et cela facilitait ensuite la comparaison avec une carte papier.

Mais l'utilisation australe la plus amusante de cette fonction reste probablement le fait de voir s'afficher sur l'écran lcd le nom d'une constellation bien connue de l'hémisphère nord, alors que l'on vient justement de pointer le tube en direction d'une partie du ciel profondément inconnue, totalement mystérieuse et énigmatique.. :b:

Pas facile de s'y retrouver parfois quand tout est à l'envers.. :p

 

Mode CATALOG

 

Ce mode permet la recherche d'un objet à partir de son nom ou numéro de catalogue. On retrouve les mêmes catégories d'objets que pour le mode "Tour" ainsi que les catalogues Messier, NGC, IC.

 

L'Argo Navis contient dans sa base de données un total de 29000 objets célestes. (Tous types d'objets célestes confondus et hors objets utilisateurs)

 

argo3.jpg

Vue arrière avec les deux ports série..

 

Des plus et des moins:

 

-Son principal défaut serait pour moi de n'être finalement que... "Push-To"... Une fois passé le l'attrait ludique de la nouveauté qui consiste à pousser soi même le tube optique à la main en direction de sa cible, je trouve rapidement ennuyeux le fait de devoir suivre sur l'écran lcd le défilement des indicateurs de position. C'est quand même une manipulation qui ne présente pas à mon sens un grand intérêt. :p

Il est tout de même largement plus confortable de laisser des moteurs (Dans le cas d'un système "Go-To") prendre en charge ce déplacement précis. Cela permet en plus de profiter du spectacle de la voûte céleste observée à l'œil nu.. Question de goûts bien sur, mais j'ai tendance à trouver ce dernier spectacle plus enrichissant que celui de la mise à zéro de données numériques affichées sur un écran lcd de couleur orangée..

Argh... Noooon !! pas taper les pouchtoïstes !! (Tiens, c'mot là, je pense que même Bruno' n'avait pas encore osé l'inventer..) :p

 

-L'interface de commande simplifiée à l'extrême (Deux boutons poussoirs et une molette rotative) ne permet pas d'accéder rapidement à certains menus ou catalogues d'objets. Les touches d'accès direct aux catalogues Messier, NGC ou aux planètes sont celles que j'utilise le plus souvent sur la raquette Autostar. Elles manquent ici.

C'est également parfois un peu laborieux de se déplacer dans de longues listes classées par ordre alphabétique. En plus, les objets ou les fonctions les plus fréquemment utilisés ne se trouvent du coup pas forcément placés en tête de gondole.

 

-Il n'est pas possible d'isoler une liste d'objets utilisateurs précise quand on se sert de la fonction tours. Il faudrait pour cela ne charger qu'un seul catalogue en mémoire. Quand la mémoire est pleine, il peut devenir complexe de s'y retrouver.

La solution adoptée par les auteurs des listes disponibles sur le net semble être de commencer la description par un code d'identification. (Initiales de l'auteur, abréviation correspondant au type d'objet...)

 

-La syntaxe de programmation des listes d'objets utilisateurs est très facile à apprendre et mémoriser. En comparaison, la syntaxe de programmation des visites guidées Meade Autostar ressemble à un vrai langage de programmation. Il faut passer du temps à corriger les erreurs et tester les fichiers plusieurs fois dans l'Autostar avant de pouvoir les utiliser. L'Argo Navis dispose d'un mode de fonctionnement qui simplifie largement l'écriture des ces listes.

 

-La vitesse des calculs donne une impression de temps réel qui est à mon avis un des principaux atouts de cette interface.

L'Argo Navis contient deux microprocesseurs. C'est probablement ce qui permet à l'afficheur lcd de se mettre à jour au moindre déplacement du tube optique. (Et réduit au passage la durée de vie moyenne d'un jeu de piles...) C'est tellement appréciable de pouvoir lire les noms des étoiles, constellations ou objets du ciel profond qui se trouvent dans le champ de l'oculaire au hasard d'un déplacement dans le ciel !

Plus besoin de lancer une recherche et d'attendre pour savoir où l'on se trouve précisément ou pour connaître le nom et les caractéristiques d'un objet.

 

-L'interrupteur de mise sous tension a parfois une fâcheuse tendance à glisser tout seul en direction de la position "ON".. Il est donc prudent de retirer les piles ou de le sécuriser avec un morceau de ruban adhésif avant de ranger l'Argo Navis dans un sac ou une valise.

 

-L'indicateur de température (S'affiche simultanément en degrés Celsius et Fahrenheit) ne fonctionne correctement que lorsque l'on se trouve dans l'hémisphère sud ! (Le fait qu'il s'agit d'un produit australien pourrait peut-être expliquer les raisons de ce dysfonctionnement)

Les données affichées sont en effet systématiquement à un niveau largement supérieur à la température réelle constatée..

A noter également qu'un problème similaire semble toucher également mon télescope Meade (Non testé depuis l'hémisphère sud)

 

Conclusion:

Euh... J'adore ce truc ! :be:

 

 

Pour en savoir plus:

 

-Wildcard Innovations.

 

-Liste des montures et instruments compatibles.

 

-Pour les plus motivés: La notice de l'Argo Navis. (En Anglais et Japonais)

 

-Un test très complet en Anglais de Tom Trusock (l'auteur des Small Wonders) , dans la série Cloudy Nights Telescope Reviews.

 

Et enfin, deux fichiers de Tours destinés à l'Argo Navis.

Il s'agit de listes d'astérismes que j'avais compilées et adaptées pour l'Argo Navis il y a maintenant quelques mois.. Les descriptions du premier tour sont en Français.

 

-Le premier tour reprend l'intégralité de la liste des 67 astérismes proposés par John A. Chiravalle dans son livre "Pattern asterisms: A new way to chart the stars" paru dans la collection "PatrickMoore’s Practical Astronomy Series".

Quelques une sont ajoutés à la fin du fichier pour un total de 81.

 

-Le deuxième tour comprend une liste de 112 astérismes adaptés à partir de la liste très complète du SAC (Saguaro Astronomy Club) établie par Steve Coe.

 

-La liste de discussion Yahoo groups dédiée à l'Argo Navis.

(Inscription obligatoire pour accéder au téléchargement de fichiers)

 

:)

Un grand Merci pour toutes les explications.

 

 

Je viens d'acheter le produit directement en Australie, car je n'ai pas trouvé de revendeur en Europe.

 

J'ai dialogué avec le vendeur, j'ai eu des réponses rapides, précises et en français.

 

Je vous recommande le produit, il est comme décri parfaitement par Cémoi.

 

Attention, si vous l'achetez directement en Australie, vous aurez à payer au transporteur la TVA à 20 % + frais de douane 45 €

 

Le colis impeccable, délais livraison 8 jours, montage facile.

 

Le premier test, pointage parfait, je prends beaucoup plus de plaisir à observer avec mon Dobson 400 mm.

 

Merci encore Cémoi pour ta présentation du test de ce produit.

Posté
Un grand Merci pour toutes les explications.

 

 

Je viens d'acheter le produit directement en Australie, car je n'ai pas trouvé de revendeur en Europe.

 

J'ai dialogué avec le vendeur, j'ai eu des réponses rapides, précises et en français.

 

Je vous recommande le produit, il est comme décri parfaitement par Cémoi.

 

Attention, si vous l'achetez directement en Australie, vous aurez à payer au transporteur la TVA à 20 % + frais de douane 45 €

 

Le colis impeccable, délais livraison 8 jours, montage facile.

 

Le premier test, pointage parfait, je prends beaucoup plus de plaisir à observer avec mon Dobson 400 mm.

 

Merci encore Cémoi pour ta présentation du test de ce produit.

 

Bonjour,

 

C'est en effet une aide au pointage agréable que j'utilise à chacune de mes sorties astro, avec mon T400 sur table équatoriale motorisée.

La notice est désormais en français.

 

Outre le pointage d'un objet désigné, je te recommande le mode "tour" qui m'a fait découvrir pas mal de nouvelles cibles.

 

Michel

  • 1 mois plus tard...
Posté

Bonjour à tous,

 

J'ai une question un peu hors sujet concernant le système Servocat bien que argo Navis et Servocat vont souvent de pair.

Je suis en train de monter un dobson de 600 mm assez léger (~ 60 kg) et je voudrais l'équiper d'un argoNavis et d'un servocat.

J'avais acheté d'occasion un Servocat Junior pour un prix intéressant il y a quelques années. D'après les informations que j'ai trouvées, la différence entre le servocat Junior et le modèle normal est le couple délivré par les moteurs : le junior étant destiné pour des instruments jusqu'au ~ 400 mm.

Je voudrais l'utiliser pour le 600 :

- Est-ce que je peux utiliser un autre diamètre du galet d'entrainement afin de réduire le couple nécessaire pour faire tourner l'appareil ?

- Le servocat peut-il recevoir d'autres moteurs que ceux qui sont fournis par la firme (je dispose de moteurs issus de mon boulot qui sont prévus pour déplacer des charges de près de 200 kg sur un plan : ils devraient faire le boulot pour mon dobson) ?

 

Merci.

Posté

Bonjour,

 

J'ai installé le servocat sur plusieurs 600 et 500. Cela marche bien.

Je n'ai jamais utilisé le servocat junior, mais je pense qu'il devrait être bien dimensionné. De toute façon, si tu l"as déjà, cela ne mange pas de pain de faire les essais.

 

Je te conseille de mettre la base sur roulements (et pas sur téflon). Comme cela, l'effort sera très faible. Il faudra quand même prévoir un frein réglable pour éviter que le tube ne parte dans tous les sens.

 

L'entrainement de la base par galet diamanté contre le chant d'un anneau de contreplaqué bien circulaire et bien poncé, marche fort bien.

 

Pour l'entrainement sur les tourillons, je laisserais le contact par téflon. Si le telescope est équilibré, la encore, les efforts sont faibles. Si on met des roulements, les efforts seront alors très faibles, mais l'équilibrage du télescope sera plus problématique (comme il n'y a plus de frottements, on ne peut plus compenser les changements de centre de gravité lorsqu'on change d'oculaires et le tube dépointe trop facilement). Certains préfèrent quand même les roulements, c'est une affaire de goûts...

 

Dans un premier temps, il vaut mieux conserver les moteurs et les galets d'origine. A noter que sur les servomoteurs fournis par Stellarcat, il y a des encodeurs qui pilotent les moteurs; Si tu changes les moteurs, il faudrait rebrancher ces encodeurs, pas du tout évident...

 

Le servocat peut se suffire à lui-même, mais il marche bien mieux s'il est couplé à un argo navis ou autre cercles digitaux.

Posté

Merci Pierre pour votre réponse.

 

J'ai également un Argonavis et je compte l'associer au Servocat.

Malheureusement, il était fourni sans les encodeurs et je viens d'en commander 2 à 10000 pas sur Teleskopservice.de

Je vais donc essayer cette solution hybride avec une base sur roulement et des tourillons avec téflon.

 

Question naïve : si j'utilise l'argonavis avec ses encodeurs, est-ce que ceux du Servocat sont encore opérationnels et, si non, n'est-il pas alors plus facile d'utiliser d'autres moteurs ?

 

PS : Je tiens juste à faire une petite remarque. Je fréquente les forums astro depuis pas mal d'années même si je ne suis pas très actif et je tiens à remercier Pierre Desvaux pour toutes ses contributions. J'ai beaucoup appris gràce à lui et aussi quelques autres qui ne se montrent jamais avares de conseils. Je suis passé à la pratique et c'est vraiment à ce moment qu'on mesure tout le bon sens qui en découle.

 

 

 

 

Bonjour,

 

J'ai installé le servocat sur plusieurs 600 et 500. Cela marche bien.

Je n'ai jamais utilisé le servocat junior, mais je pense qu'il devrait être bien dimensionné. De toute façon, si tu l"as déjà, cela ne mange pas de pain de faire les essais.

 

Je te conseille de mettre la base sur roulements (et pas sur téflon). Comme cela, l'effort sera très faible. Il faudra quand même prévoir un frein réglable pour éviter que le tube ne parte dans tous les sens.

 

L'entrainement de la base par galet diamanté contre le chant d'un anneau de contreplaqué bien circulaire et bien poncé, marche fort bien.

 

Pour l'entrainement sur les tourillons, je laisserais le contact par téflon. Si le telescope est équilibré, la encore, les efforts sont faibles. Si on met des roulements, les efforts seront alors très faibles, mais l'équilibrage du télescope sera plus problématique (comme il n'y a plus de frottements, on ne peut plus compenser les changements de centre de gravité lorsqu'on change d'oculaires et le tube dépointe trop facilement). Certains préfèrent quand même les roulements, c'est une affaire de goûts...

 

Dans un premier temps, il vaut mieux conserver les moteurs et les galets d'origine. A noter que sur les servomoteurs fournis par Stellarcat, il y a des encodeurs qui pilotent les moteurs; Si tu changes les moteurs, il faudrait rebrancher ces encodeurs, pas du tout évident...

 

Le servocat peut se suffire à lui-même, mais il marche bien mieux s'il est couplé à un argo navis ou autre cercles digitaux.

Posté

Merci! ;) J'ai aussi beaucoup appris de la part des amateurs de tous pays, qui partagent leurs idées et leur savoir-faire, alors je partage à mon tour.

 

Pour les doubles encodeurs, je ne sais pas comment cela fonctionne, en effet. Le mieux serait de prendre contact avec Stellarcat. Gary est très réactif. S'il y a un problème de langue, je peux le lui demander.

 

Pierre

  • 5 mois plus tard...
Posté

Salut le Dobsonniens, c'est un équatoralien vous parle...

J'ai acquis récemment une monture takahashi EM200 USD qui tourne comme une horloge. Avez-vous des retours concernant l'utilisation de l'AN avec une équatoriale? Ca me plait bien d'avoir un systéme d'aide au pointage silencieux et performant. J'ai vu sur le site de Wildcat qu'ils proposent un système pour adapter sur différentes montures équato, mais je suis un peu inquiet concernant la solidité de l'installation, et je crains que ce soit trop exposé aux chocs.

Quelqu'un sur le forum utilise-t-il AN en equato?

Eric M.

Posté
Salut le Dobsonniens, c'est un équatoralien vous parle...

J'ai acquis récemment une monture takahashi EM200 USD qui tourne comme une horloge. Avez-vous des retours concernant l'utilisation de l'AN avec une équatoriale? Ca me plait bien d'avoir un systéme d'aide au pointage silencieux et performant. J'ai vu sur le site de Wildcat qu'ils proposent un système pour adapter sur différentes montures équato, mais je suis un peu inquiet concernant la solidité de l'installation, et je crains que ce soit trop exposé aux chocs.

Quelqu'un sur le forum utilise-t-il AN en equato?

Eric M.

 

ça marche très bien sur la monture MESU 200. J'en suis très satiafait, mais la monture est livrée de base avec, donc je ne sais pas ce que ça peut donner en retrofit

  • 4 années plus tard...
Posté

J'en profite pour faire remonter ce topic car je souhaite m'équiper prochainement d'un dobson ES 12" et je viens de voir qu'il existe un kit fait exprès pour ce dobson avec l'argo navis.

 

Ma question ou puis je l'acheter car apparemment si je le prend sur le site en Australie directement j'aurais en plus à payer la TVA à 20% plus des frais de douanes donc pas si intéressant que cela...

Et d'ailleurs en passant si certains l'ont déjà monté sur un ES et qu'ils on encore les plans ça m’intéresse :)

 

Merci.

  • 1 année plus tard...
Posté (modifié)

Bonjour,

Je viens de récupérer une monture avec un Servocat Gen 2 et un ArgoNavis.

Malheureusement, il n'y a ni les CDs ni les câbles RJ11-DB9.

J'ai l'intention d'utiliser les drivers Ascom créés par Eschman.

Pour cela, il faudrait que le Servocat et l'Argonaivs soient à jours.

Merci à moebius9 pour la traduction du manuel de l'ArgoNavis, on y trouve le schéma de câblage du port RJ11 <> Serial permettant de le brancher à l'ordinateur.

1778750927_Argo-NavisRJ11Wiring.JPG.5a46c94e893f24aeb7181c798bea5bae.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai ainsi pu sauvegarder les paramètres, le mettre à jour en version 3.0.4 et restaurer les paramètres.

 

Par contre, je ne trouve rien pour le Servocat:

http://www.stellarcat.com/Graphics/servocatv6.pdf

Dans le manuel, il est indiqué qu'il y a un câble RJ11 avec 4 fils (6p4c) pour la connexion/contrôle au pc et un câble RJ11 avec 6 fils (6p6c) pour l'upgrading.

 

Servocat-PCPort.JPG.f4e4d1488603d844ac7be1b82cdf0063.JPG

 

 

J'ai juste trouvé cela dans le manuel de Sky Fi qui pourrait convenir pour le câble de contrôle:

 

ServocatWiring.JPG.cfb414a4bc09dda33c3eba004e792c50.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce que quelqu'un connaît le câblage de ces 2 câbles (surtout pour l'upgrade)?

Merci par avance.

Modifié par planetibo

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