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Posté

Bonjour,

 

Je cherche des articles en français sur cette fameuse hypothétique expérience...

 

Je ne sais plus quel "scientifique" l'avait proposée, ni quels en étaient exactement les termes.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas : c'est une expérience (dont le titre est humoristique) dans laquelle on met un chat dans une boite avec une fiole de poison, avec un détecteur de particule. Ce détecteur de particule, libère le poison si une certaine particule est captée ou si elle prend une quelconque position (c'est ça dont je ne me rappelle plus)... Ce qui tue le chat. Mais on ne peut savoir si le chat est vivant ou mort qu'en ouvrant la boite. Cette expérience parle de l'observation qui modifie l'objet observé, et de l'état du chat non mort et non vivant tant qu'on n'a pas regardé dans la boite... Ce qui implique que la lune pourrait ne pas exister, si il y avait personne pour la regarder...

 

Merci de votre aide,

 

Cordialement

Posté

Je ne connaissais pas ce nom pour cette expérience, je la connaissais uniquement sous le nom d'expérience du chat de Schrödinger. Sous ce nom tu devrais trouver pas mal de choses.

Posté

Merci mille fois :-)

 

Bien que non mathématicien, je me passionne pour l'astrophysique, la physique des particules, la physique quantique et la relativité (je lis le petit bouquin de vulgarisation, de Albert, sur la vulgarisation de cette théorie, conseillé sur ce même forum).

 

Donc, merci à vous bien amicalement

 

;-)

Posté
Je ne connaissais pas ce nom pour cette expérience' date=' je la connaissais uniquement sous le nom d'expérience du chat de Schrödinger. Sous ce nom tu devrais trouver pas mal de choses.[/quote']

 

Oui c'est très humoristique comme nom pour cette expérience, c'est la seule référence que je gardais en mémoire ;-) Je pense que tu auras compris que c'est une contrepèterie, pleine d'esprit à mon sens, avec la curiosité légendaire des chats...

Posté (modifié)
Ce qui implique que la lune pourrait ne pas exister, si il y avait personne pour la regarder...

 

 

Attention , c'est un peu plus compliqué... Lors d'une mesure, il y a "effondrement de la fonction d'onde", ce qui veut dire qu'au moment de l'observation, l'ensemble des hypothèses possibles disparaissent au profit d'une seule.

Pour certains, ces hypothèses coexistent dans la réalité avant la mesure (le chat est à la fois mort et vivant avant l'observation).

Pour d'autres, les hypothèses multiples coexistent uniquement mathématiquement (on ne sait pas si le chat et mort ou vivant). L'observation valide une hypothèse, provoquant l'effondrement mathématique de la fonction d'onde sur cette hypothèse. Ce dernier point de vue est soutenu par le principe de la décohérence quantique, pour laquelle - en simplifiant- l'état quantique d'une particule est contraint par les états quantiques des autres particules... pour imager, un chat isolé du monde pourrait être mort ou vivant, mais un chat dans le monde a un état "réduit" à mort ou vivant par son "environnement", mais on ne le sais qu'après avoir observé ( c'est à dire après avoir réduit les probabilités).

Modifié par Sebastien63
Posté

Alors merci de ces précisions, mais il est évident pour moi que c'était une figure de rhétorique, un clin d'oeil humoristique. C'est une question philosophique de savoir si la lune est là si on la regarde ou pas, à savoir si le matériel existe en dehors de notre perception, c'est métaphysique, ontologique presque comme question, le parallèle avec la 'réalité' de la physique quantique s'arrêtant là ;-)

 

C'est évidemment plus compliqué ;-) Mais merci de l'avoir souligné ;-) Et c'est très élégamment mis en exergue dans tes propos :-)

Posté
Alors merci de ces précisions, mais il est évident pour moi que c'était une figure de rhétorique, un clin d'oeil humoristique. C'est une question philosophique de savoir si la lune est là si on la regarde ou pas, à savoir si le matériel existe en dehors de notre perception, c'est métaphysique, ontologique presque comme question, le parallèle avec la 'réalité' de la physique quantique s'arrêtant là ;-)

 

C'est évidemment plus compliqué ;-) Mais merci de l'avoir souligné ;-) Et c'est très élégamment mis en exergue dans tes propos :-)

Dans le même ordre d'idée, est-ce que l'arbre qui tombe dans la forêt fait du bruit, s'il n'y a personne pour l'écouter...:?:

Posté
Dans le même ordre d'idée, est-ce que l'arbre qui tombe dans la forêt fait du bruit, s'il n'y a personne pour l'écouter...:?:

 

Il y aurra bien quelques organismes sensibles à la compression des masses d'air...;)

Posté

Le bruit, c'est l'agitation des molécules d'air. Si les molécules d'air s'agitent, ça fait du bruit (par définition) et peu importe que quelqu'un ait été sensible à cette agitation ou non.

Posté
Le bruit' date=' c'est l'agitation des molécules d'air. Si les molécules d'air s'agitent, ça fait du bruit (par définition) et peu importe que quelqu'un ait été sensible à cette agitation ou non.[/quote']

Je vois que tu es insensible aux réflexions philosophiques... :confused::)

Posté

lol oui légèrement :-)

 

Toutiet... la question ne serait pas de savoir si l'arbre a fait du bruit en tombant, mais de savoir quelle est la probabilité qu'il soit tombé ? Est-il dans un état vertical ou horizontal ? Seul le fait de regarder tranchera ;-) Par contre si tu es sous l'arbre quant il tombe, même en regardant bien, tu n'en sauras rien :-D

 

Tiiiiiiiiiiiiiiiiiimber ! timber-140x140.jpg

Posté
Le bruit' date=' c'est l'agitation des molécules d'air. Si les molécules d'air s'agitent, ça fait du bruit (par définition) et peu importe que quelqu'un ait été sensible à cette agitation ou non.[/quote']

 

Clairement, si tu définis ainsi le bruit, c'est assez simple. Le problème, c'est que le bruit, on peut aussi le définir comme ce qu'on entend...L'agitation des molécules d'air n'en est plus que le support...

 

C'est une première "complication" : Pour qu'il y ait bruit, il faut un récepteur (un tympan), qui transforme l'agitation des molécules d'air en signal nerveux...

 

C'est encore concevable "objectivement", un dispositif physique (arbre qui choit, air qui vibre, organisme vivant qui reçoit un signal nerveux...).

 

Seconde complication, le bruit est une sensation... C'est un élément de ma réalité sensible, subjective, qui est alimentée par le signal en provenance des tympans...Et là, rien ne va plus... Cette sensation n'existe que subjectivement, et en l'absence de sujets auditifs aux alentours de l'arbre, plus de bruit (sensation)... ;)

 

On peut s'amuser à transposer sur un cas plus "parlant". On prend un Teppaz dans le désert (alimenté par des panneaux solaires), qui joue la 9ème symphonie de Beethoven. Personne à des dizaines de kms à la ronde...

 

Il y a des vibrations de l'air, pas de doute...

 

Mais y-t-il une symphonie de Beethoven ?

 

 

(Pour la faire apparaitre, il faut un observateur récepteur...mais qui soit en plus accessible au sens de qu'il perçoit comme bruit)...

Posté
Le problème, c'est que le bruit, on peut aussi le définir comme ce qu'on entend...L'agitation des molécules d'air n'en est plus que le support...

Je ne vois pas l'intérêt d'utiliser une définition aussi tordue... Ah si, ça sert à soulever le genre de question que tu soulèves, mais ces questions sont artificielles puisque liées à la définition tordue. Bref, ce ne sont pas de vraies questions.

 

Il y a des vibrations de l'air, pas de doute... Mais y-t-il une symphonie de Beethoven ?

Ben non. La symphonie de Beethoven est un objet intellectuel qu'on interprète ; l'interprétation de la symphonie fait de la musique ; et la musique, on l'entend, par exemple grâce à l'appareil (qui fait vibrer l'air).

Posté
Je ne vois pas l'intérêt d'utiliser une définition aussi tordue...

 

Cette définition n'est pas tordue' date=' dire qu'un bruit est la perception d'un son (de l'air qui vibre) ne me semble pas particulièrement insensé (*)... C'est encore plus flagrant si le "bruit" en question est la 9ème de Beethoven.

 

Peut-être une analogie avec la lumière sera plus parlante : On peut donner à la lumière une définition scientifique "objective", par exemple un rayonnement électromagnétique, par contre si on veut parler de couleur, force est de constater que l'on est dans le domaine de la perception sensible, et qu'il serait délicat de parler de couleur en l'absence de tout observateur vivant : On ne pourrait constater/détecter que la présence de rayonnement de différentes longueurs d'onde. Ce qui n'est pas la même chose...

 

mais ces questions sont artificielles puisque liées à la définition tordue. Bref, ce ne sont pas de vraies questions.

 

Questions "artificielles" ? Pas de "vraies" questions ? Comment ça ? Quelle est ta définition des vraies questions ? :?:

 

 

 

 

 

(*) Note que Feynman, qui ne pourrait certainement pas être soupçonné de complaisance envers les questions "tordues" des philosophes, aborde ce sujet de l'arbre qui choit dans la forêt déserte (au début de son cours de physique, dans le volume sur la MQ), et considére entre autres une définition de bruit correspondant à une sensation, auquel cas son "existence" devient conditionné à la présence d'un auditeur sensible.

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