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Posté

Bonsoir,

 

Voici un cas pratique : sur ma commune il va y avoir un effacement de réseau avec l'installation de nouveaux luminaires.

 

Le matériel d’éclairage public qui a été proposé dans le cadre de l’effacement de réseaux est *un *Mât acier peint cylindro-conique avec pose de la lanterne en top, hauteur 8m avec une lanterne de marque Philips, modèle Iridium équipé d’une lampe sodium haute pression Couleur de l’ensemble RAL 3007 (bordeau) .*

 

Cependant suite à ma question, il se pourrait que la mairie puisse choisir entre d’autres luminaires de même gamme tels que : * * * * * * * **

- Lanterne de marque Eclatec, modèle Murena , Paleo ou Clip.

Je vous invite à me faire part de vos remarques et recommandations pour demander le meilleur éclairage parmi ces modèles si vous les connaissez !

 

"il est grand temps de rallumer les étoiles" Apollinaire

Posté

Bonjour, au niveau des éclairages, je trouve que la hauteur est trop importante, mais il faut voir avec la topo du coin.

Par contre il est important que la lampe soit à sodium HP, puissance la plus faible possible, et surtout que le luminaire ait un verre plat, transparent (et pas translucide ce qui diffuserait de la lumière ) et tourné vers le sol. A première vue la moins mauvais de ta liste est le murena bien qu'il ne soit pas horizontal, les autres ont des verres bombés qui diffuseront fatalement de la lumière.

 

Bon courage dans ton action, cordialement,

Posté

A quoi ça sert d'avoir des luminaires à plus de 2m de haut ?

Les anciens marchaient plus ?

 

Si c'est pour économiser, un plan d'extinction ou de réduction d'éclairage serait peut être plus opportun.

 

Y'a pas des nids de poule à reboucher, des trottoirs à élargir, des marquages au sol à refaire, des haies à tailler devant des panneaux ?

 

Même en admettant une économie de 30%, ça fait combien de décennies pour l'amortissement ?

 

A propos des recommandations:

http://www.anpcen.fr/WD140AWP/WD140Awp.exe/CTX_2828-9-hFBdPnZUgM/PageDebut/SYNC_36146843

 

http://www.astrosurf.com/anpcn/materiel/dossier_pollution_lumineuse.pdf

 

Bon ciel

Posté

un effacement de réseau c'est la suppression des lignes électriques aériennes donc l'enfouissement. Souvent les éclairages étaient accrochés aux poteaux donc du coup on est obligés de tout changer, et on en profite pour moderniser l'éclairage ce qui est une bonne démarche. Chez moi on remplace les anciennes lanternes sur les poteaux par des candélabres bas, ce qui permet d'utiliser des lampes de 70W au lieu des énormes lampes à mercure d'antan.

Posté
A quoi ça sert d'avoir des luminaires à plus de 2m de haut ?

 

Une règle empirique dit que l'on met trois fois la hauteur des mâts d'éclairage. Donc tu comptes 2m hauteur de mât x3 on arrive à 6 m entre deux candélabres, alors qu'avec des 8m on est à 24m, 4 fois moins de candélabres.

 

Puissance peut être plus forte, mais cette règle est appliquée à tout les chantiers que j'ai vue réalisé.

 

De toute manière les lobbies des éclairagistes sont tellement puissant que l'on ne pourra rien faire.

Posté

c'est une règle parmi tant de pseudo normes et qui n'ont strictement aucune valeur réglementaire. L'intérêt justement du questionnement de notre ami c'est qu'il peut peut-être encore agir pour faire modifier ça :) y compris l'écartement si besoin. Après il faut voir sur quel type de voie c'est prévu. Si c'est dans un lotissement ou sur une voie routière importante etc... l'important c'est qu'il intervienne auprès des éclairagistes en leur montrant qu'ils n'ont pas la loi :)

Posté

Il n'y a pas de normes sur l'espacement des luminaires, mais les éclairagistes ne font pas non plus ce qu'ils veulent, les normes d'éclairage des rues spécifient des valeurs d'uniformité de luminance de la chaussée vue par des observateurs standards représentant un automobiliste, ainsi que des limites d'éblouissement. C'est en fait celà qui détermine indirectement l'espacement, pour un type de luminaire donné.

Rien à voir avec du "lobbying", c'est une question de sécurité, surtout sur voies routières importantes.

Posté

les normes dont tu parles n'ont aucune valeur réglementaire. Il n'y a pas de réglementation sur les minima à appliquer. Seul le maire de la commune concernée a le pouvoir de décision sur l'appareillage et la puissance d'éclairage.

Les normes qui existent sont des normes, ce qui signifie que si on veut obtenir le tampon "bon élève", on règlera la puissance et l'écartement des lampadaires pour obtenir un éclairage uniforme, en fonction du revêtement de la chaussée etc...

La question de sécurité n'est régie par aucune réglementation, et du coup certaines régions comme l'ile de france ont pu couper l'éclairage sur plus de 100 km de voies autoroutières.

Je le répète, attention à la confusion entre norme et réglementation. Il peut y avoir des réglementations adossées à des normes, mais il peut y avoir des normes sans réglementation et c'est le cas pour l'éclairage public. Les boites qui font croire aux élus que les normes ont une valeur réglementaire sont des lobyistes, et c'est très très très courant.

Posté
Il n'y a pas de normes sur l'espacement des luminaires, mais les éclairagistes ne font pas non plus ce qu'ils veulent, les normes d'éclairage des rues spécifient des valeurs d'uniformité de luminance de la chaussée vue par des observateurs standards représentant un automobiliste, ainsi que des limites d'éblouissement. C'est en fait celà qui détermine indirectement l'espacement, pour un type de luminaire donné.

Rien à voir avec du "lobbying", c'est une question de sécurité, surtout sur voies routières importantes.

 

Bien sur que si les éclairagistes font ce qu'il veulent, il y a des rues dans Paris même où les ccandélabres sont à 5m les uns des autres pour des hauteurs de plus de 5m, là je pense que la zone de recouvrement est largement bonne.

 

De toute manière même avec de mauvaise plage d'uniformité (je dirais entre 3 et 5m de décalage par rapport au bon écartement entre candélabres) , en zone urbaine, l'oeil humain n'a pas le temps de s'acclimaté au changement tellement rapide et infime que l'on ne les ressent pas.

 

Et puis les feux sur une voiture, je vais commencer à me demander à quoi ils servent tellement les zones urbaines ressemble à des sapin de noel.

Posté
les normes dont tu parles n'ont aucune valeur réglementaire. Il n'y a pas de réglementation sur les minima à appliquer. Seul le maire de la commune concernée a le pouvoir de décision sur l'appareillage et la puissance d'éclairage.

Les normes qui existent sont des normes, ce qui signifie que si on veut obtenir le tampon "bon élève", on règlera la puissance et l'écartement des lampadaires pour obtenir un éclairage uniforme, en fonction du revêtement de la chaussée etc...

La question de sécurité n'est régie par aucune réglementation, et du coup certaines régions comme l'ile de france ont pu couper l'éclairage sur plus de 100 km de voies autoroutières.

Je le répète, attention à la confusion entre norme et réglementation. Il peut y avoir des réglementations adossées à des normes, mais il peut y avoir des normes sans réglementation et c'est le cas pour l'éclairage public. Les boites qui font croire aux élus que les normes ont une valeur réglementaire sont des lobyistes, et c'est très très très courant.

 

Ce n'est pas tant l'absence d'éclairage qui peut poser problème que l'éblouissement et la désorientation induite par des distributions très inhomogènes, surtout sur les routes à grandes circulation (on est bien plus tolérant en pleine ville où on circule à faible vitesse). Ces normes ont une base physique.

Si j'étais maire, même sans vraie contrainte règlementaire, je m'inquiéterai quand même un peu de la responsabilité juridique en cas d'accident si l'éclairage est mis en cause. Les luminaires sont en général conçu pour un espacement compris entre 3H et 4H, si on les utilise différemment et n'importe comment, ce ne sera pas la responsabilité du fabricant.

Au passage, dans d'autres pays, ces normes ne sont pas seulement des recommandations comme en France.

Posté

L'éblouissement oui ça pose problème et d'ailleurs à ce propos les pseudos normes traitent de minima d'éclairage....

Bien sur qu'il faut se questionner sur la responsabilité juridique en cas d'accident imputable à l'éclairage public, et c'est même ce qui fait hésiter la plupart des élus à couper l'éclairage la nuit. A ce sujet la réponse est simple: s'il y a accident dans une zone non éclairée, c'est l'automobiliste qui est en cause, il est maître de son véhicule, et il a sur son véhicule des appareils qui s'appellent des phares. De même d'ailleurs pour un piéton qui se casse la figure dans une zone non éclairée: à partir du moment ou le maire a pris un arrêté réglementant les heures de fonctionnement de l'éclairage, il est dégagé de sa responsabilité. Tout ça si les dangers éventuels ont été signalés par des moyens adéquats. Une commune ou une collectivité peut être condamnée pour manque de signalisation d'un danger mais pas pour insuffisance d'éclairage si la signalisation est correcte.

Le seul cas qui peut valoir une condamnation c'est si un éclairage est en panne aux heures où il doit fonctionner et qu'il n'a pas été remplacé (et encore qu'une panne est imprévisible et peut ne pas avoir été détectée à temps)

Posté

Je ne prêche pas particulièrement pour mettre de l'éclairage partout, au contraire, l'éclairage est une calamité vers chez moi.

Mon argument concerne surtout les routes à grande circulation, où à la limite il vaut mieux pas d'éclairage du tout que des éclairages éblouissants parce que mal installés ou inadaptés.

J'expliquais d'où provient cette "règle" de 3H-4H, qui n'est pas directement une norme, ni un dictat des méchants lobbies, mais découle de la conception des luminaires et de normes (des vraies celles là) sur l'uniformité et l'éblouissement.

Mais en principe, les installateurs connaissent leur métier.

Posté

c'est clair et je suis d'accord avec toi qu'il vaut mieux pas d'éclairage qu'un éclairage inadapté, et j'ai même tendance à penser qu'un éclairage est par définition inadapté ;)

En principe les installateurs connaissent leur métier mais comme ce sont de bons commerciaux, ils forcent systématiquement, et c'est comme ça que l'on se retrouve avec des rues aux candélabres espacées de 10m, ampoules de 100W minimum... un poil de bon sens et on comprend qu'il y a surdosage. C'est là qu'est le scandale.

Et quand on commence à leur rentrer dedans en éditant un cahier des charges raisonnable, ils sortent les normes et autres arguments marchands et sécuritaires. Et c'est ce qui fait avancer la pollution lumineuse, on ne sait même plus "éclairer juste".

Enfin, il y a quand même de l'espoir, les coupures nocturnes se multiplient, et l'information qui circule sur le sujet touche de plus en plus de décideurs, tant mieux ;)

Posté

Bonjour!

 

Au minimum: prendre des luminaires à verres plats uniquement (donc pas des modèles bombés) et dont la vitre est horizontale pour éclairer vers le bas et ne pas diffuser.

Pour le détail: vois la partie technique du site de l'ANPCEN.

 

:)

  • 2 semaines plus tard...

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