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Posté

Ca serait effectivement bien mais il y a tellement de paramètre à prendre en compte, à commencé par la subjectivité de chacun. Par contre dans les magasine tu trouve l'indication sur le diamètre nécessaire pour accéder aux principaux objets.

 

A++

Posté

Il y a aussi le simulateur de télescope en ligne: http://www.stelvision.com

Il suffit de choisir ses grossissements (les oculaires) pour se faire une idée sur ce que l'on peut observer sur divers objets. On s'apperçoit que le grossissement n'est pas le seul paramètre il y a aussi le champ apparent qui a une certaine importance dans le confort d'observation.

Posté

Hé oui, le problème est que c'est en grande partie subjectif.

 

Déjà, il ne faut pas parler de grossissement dans l'absolu, mais de grossissement relatif au diamètre, comme D/6, 1xD ou 2xD.

 

Certains objets, effectivement, s'observent mieux à des grossissements « précis ». Les grandes nébuleuses diffuses, la galaxie d'Andromède, les Pléiades... a priori s'observent au plus faible grossissement possible, donc D/6. Et encore : la galaxie d'Andromède contient des objets qui s'observent à grossissement assez fort, comme le nuage stellaire NGC 206 ou l'amas globulaire Mayall II (là il faut grossir à donf) ; certaines étoiles des Pléiades sont doubles, ce qui nécessite un fort grossissement.

 

Les petites nébuleuses planétaires s'obervent presque toujours à fort grossissement. Pour savoir si un nébuleuse planétaire fait partie de cette catégorie, il suffit de lire son diamètre apparent et sa magnitude (ou sa magnitude de surface). On voit bien que NGC 6826, la nébuleuse du Clignotant, est un objet lumineux et minuscule, donc s'observe à fort grossissement. Mais quel fort grossissement ? Eh bien là, ça dépend de la turbulence atmosphérique... Si on peut se permettre 2xD, c'est aussi bien, encore faut-il que le ciel le permette.

 

Beaucoup de galaxies s'observent plutôt à moyen grossissement (D/3 à D/1,5 disons). En effet, un grossissement trop faible peut les noyer dans le fond lumineux du ciel, tandis qu'un grossissement trop fort les étale et les affaiblit. Mais ce n'est pas tout à fait vrai : le noyau ou le centre de la galaxie est mieux vu à grossissement moyen, mais les extensions faibles préfèrent un grossissement lui aussi faible. Et pour peu que le diamètre soit suffisant, donc qu'il y ait des choses à voir, ça complique. Ainsi, M51 à partir de 300 mm montre ses bras spiraux, mais l'ensemble de la structure spirale se voit mieux à faible grossissement, tandis que ses régions HII se voient mieux à grossissement moyen.

 

Et les amas globulaires ? Il faut grossir pour voir les petites étoiles. Mais un grand amas genre M13 à faible grossissement, c'est très joli car il baigne dans son environnement stellaire. Et puis ça dépend du degré de condensation de l'amas.

 

Bref : il n'y a pas vraiment de règles car 1° c'est subjectif et 2° en général plusieurs grossissements sont utiles. Pour certains objets, oui, il existe sans doute un grossissement plus intéressant, mais je ne pense pas que ça vaille le coup d'établir une liste de grossissements (relatifs, pas absolus) pour chaque objet particulier. Et puis une telle liste risquerait d'encourager l'observateur à n'utiliser qu'un seul grossissement alors qu'il faut évidemment faire le contraire.

Posté
Hé oui' date=' le problème est que c'est en grande partie subjectif.

 

Déjà, il ne faut pas parler de grossissement dans l'absolu, mais de grossissement relatif au diamètre, comme D/6, 1xD ou 2xD.

 

Certains objets, effectivement, s'observent mieux à des grossissements « précis ». Les grandes nébuleuses diffuses, la galaxie d'Andromède, les Pléiades... a priori s'observent au plus faible grossissement possible, donc D/6. Et encore : la galaxie d'Andromède contient des objets qui s'observent à grossissement assez fort, comme le nuage stellaire NGC 206 ou l'amas globulaire Mayall II (là il faut grossir à donf) ; certaines étoiles des Pléiades sont doubles, ce qui nécessite un fort grossissement.

 

Les petites nébuleuses planétaires s'obervent presque toujours à fort grossissement. Pour savoir si un nébuleuse planétaire fait partie de cette catégorie, il suffit de lire son diamètre apparent et sa magnitude (ou sa magnitude de surface). On voit bien que NGC 6826, la nébuleuse du Clignotant, est un objet lumineux et minuscule, donc s'observe à fort grossissement. Mais quel fort grossissement ? Eh bien là, ça dépend de la turbulence atmosphérique... Si on peut se permettre 2xD, c'est aussi bien, encore faut-il que le ciel le permette.

 

Beaucoup de galaxies s'observent plutôt à moyen grossissement (D/3 à D/1,5 disons). En effet, un grossissement trop faible peut les noyer dans le fond lumineux du ciel, tandis qu'un grossissement trop fort les étale et les affaiblit. Mais ce n'est pas tout à fait vrai : le noyau ou le centre de la galaxie est mieux vu à grossissement moyen, mais les extensions faibles préfèrent un grossissement lui aussi faible. Et pour peu que le diamètre soit suffisant, donc qu'il y ait des choses à voir, ça complique. Ainsi, M51 à partir de 300 mm montre ses bras spiraux, mais l'ensemble de la structure spirale se voit mieux à faible grossissement, tandis que ses régions HII se voient mieux à grossissement moyen.

 

Et les amas globulaires ? Il faut grossir pour voir les petites étoiles. Mais un grand amas genre M13 à faible grossissement, c'est très joli car il baigne dans son environnement stellaire. Et puis ça dépend du degré de condensation de l'amas.

 

Bref : il n'y a pas vraiment de règles car 1° c'est subjectif et 2° en général plusieurs grossissements sont utiles. Pour certains objets, oui, il existe sans doute un grossissement plus intéressant, mais je ne pense pas que ça vaille le coup d'établir une liste de grossissements (relatifs, pas absolus) pour chaque objet particulier. Et puis une telle liste risquerait d'encourager l'observateur à n'utiliser qu'un seul grossissement alors qu'il faut évidemment faire le contraire.[/quote']

 

Merci pour avoir pris la peine de répondre aussi clairement.

En fait si je pose cette question c'est par ce que j'avais vu sur un site mais me souvient plus du quel des exemple de grossissement pour certains objet.

Posté

cela depend aussi de l`instrument

pour un meme objet on n`utisera pas le meme occulaire si on observe avec une grosse gamelle a photon genre dobson ou une lunette

 

le mieux est d`essayer avec les copains pour se faire une religion avant de sortir le chequier

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