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Posté

Bjr,

 

J'ai une question de (tout) débutant !

 

Où doit être placé l'occulaire sur un newton, au point focale ou bien à la distance correspondant à un diamètre de cone de lumière que l'on souhaite, par exemple 20mm en visuel ? :?:

 

 

Dit autrement,

 

le point focale est il après l'occulaire ou pile dedant ? (avec la latitude en +/- donnée par le porte occulaire. exemple : avec une focale de 2033 pois je placer l'occulaire à environ 2033 mm ou bien avant pour avoir un cone de lumière de 20 mm par exemple en visuel.

 

Merci pour vos réponse avant que je ne lance ma fab de telescope...

 

J'espère être clair !

 

Hervé

Posté (modifié)

Bonjour,

 

Chaque fabricant a ses recettes et tu as des positions de MAP bien différentes d'un oculaire à l'autre.

Rien ne remplace les tests.

 

Si tu pars d'un scope tout fait reprends les cotes d'origine et là tu prends pas trop de risques.

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
Posté

Merci pour cette réponse.

 

En fait, je construis le télescope en totalité (hors optique!).

 

La MAP se fait elle au point focale, où est elle réalisable avant?

 

Cordialement

 

Hervé

Posté

Si tu parles du point mesuré avec la lune sur une feuille de calque, tu risques d'avoir des surprises en passant d'un oculaire à l'autre.

 

Pas compliqué, j'ai déjà une différence pas négligeable entre un plossl Sirius de 25 et un plossl Televue de 25.

Même formule optique, même nombre de lentilles et pourtant tu as une différence.

 

Un bloc optique joue avec la lumière, impossible de prévoir sans tester.

 

Bon ciel

Posté (modifié)

Le dégagement arrière, la course ou le back focus si tu préfères relatif au foyer qui permettra de choper la MAP avec ton oculaire est généralement de 2'' soit 50,8mm sur un Newton, ce qui te laisse une marge de ...... 50,8mm donc peu importe si ton cône se situe juste après la lentille da sortie ou au milieu de l'oculaire lui même, puisque tu as une marge d'erreur de 2'', a partir du moment ou ton oculaire avec sa jupe ne mesure pas plus de 2''. Si j'ai bien comris ton problème.

De toute façon, ton cône de Lumière doit être égale au diamètre de la lentille de sortie de ton oculaire, comme si le cône s'imbriquait dans l'oculaire.

Au pire réalise un shema taille réelle en traçant le cône, et tu pourras te faire une idée plus précise.

 

Yannick

Modifié par McFly
Posté

Voici un schéma en vue de coté de la cage du secondaire .

 

On voir le porte oculaire et le débattement du tube, et le point de convergence des rayons lumineux, placé largement après.

 

Est correct (en gros) avant de lancer la fab ?

 

Cordialement

 

Hervé

Posté

heu, j'crois pas que ca fonctionne comme ça - même si j'ai du mal à bien saisir ta question

- la focale de l'objectif (du miroir), c'est la focale ! c'est a dire la distance où convergent des rayons paralelles venant de l'infini,

- le champ de pleine lumière EST sur le pan focal, il en fait partie.

- les oculaires on leur porpre foyer qui généralement se situe à l'interieur du corps, avec des cotes par rapport à leur jupe (l'épaulement qui s'ajuste sur le PO) qui est propre à chacun (merci télévue qui est bien le seul à nous fournir ces précieuses indications !!!).

- a cela, il faut ajouter une latitude+/- de débattement de PO pour s'adapter à la vue de chacun.

 

de cela, pour placer un PO, il faut

- mesurer la position foyer/juppe de TOUTE sa gamme d'oculaire, ou ceux qu'on se promet d'utiliser un jour,

- voir ce que ça fait avec des additifs optiques (barlow, powermat, paracord, etc...)

- de la on récupère un débattement mini/maxi,

- auquel on ajoute une tolérance de mise au point visuelle (5 mm est bon pour 2 m de focale) et peut être quelques accessoires comme un passe filtre intégré.

- cette chaine de cote est à placer sur l'épure optique, en n'empiétant pas sur le chmap du miroir.

Voir par exemple ici :

http://www.astrosurf.com/magnitude78/T400/principes.html

et ce schéma :

p_schema1.jpg

 

l'utilisation du champ de pleine lumière est encore une autre problématique, dictée par la taille du secondaire et l'écart entre le foyer sorti et l'axe optique du miroir. Bien voir que la lumière n'est pas brutalement coupée et qu'elle diminue progressivement. C'est le vignettage et il est bon d'analyser finement cela :

p_schema2.jpg

 

tout cela est essentiel, simple - et pas simple de prime abord.

Fô bien s'impregner du sujet.

Posté

Faut pas voir ça comme ça, Platynota.

Faut placer l'oculaire là où l'image sera nette quand tu regarde à l'infini.

En pratique, tu détermines rapidement la focale de ton primaire, puis tu fais un 1er montage avec des barres que tu penses être environ 10 à 15 cm trop longue et tu testes.

Puis tu recoupes et tu testes.

Tu verras en 1er des objets proches de toi, puis progressivement, plus tu enlèveras de la longueur, plus tu verras net à l'infini.

Le télescope est un système afocal, c'est à dire que pour qu'il fonctionne bien, l'image d'un objet à l'infini doit se trouver au foyer image du scope, qui doit être lui-même le foyer objet de l'oculaire.

C'est pour celà que le PO bouge: on déplace l'oculaire pour que son foyer objet puisse venir coïncider avec le foyer image du primaire.

 

Néanmoins, map dépendent des formules optiques des oculaires, même s'ils donnent une même focale en mm: mon W70 9,7mm n'est jamais passé sur mon 114 alors que le nag 9 y allait très bien.

Posté

Bonjour et merci pour ces réponses.

 

Si j'ai bien compris, la mise au point n'est possible qu'au point focale souvent indiqué "F".

 

Dans ce cas, je ne comprend pas pourquoi on parle de champ de pleine lumière de 20 MM ou plus dans le cas de pfotographie; puise que ce F correspond à un unique point de convergence ?

 

(je dois être particulièrement dur de la feuille...)

 

Cordialement

 

Hervé

Posté (modifié)

Des rayons parallèles ne signifient pas des rayons parallèles à l'axe optique, sinon, en effet, l'image au foyer ne serait qu'un point. Il entre dans le télescope des rayons qui ne sont pas parralèles à l'axe optique (quand bien même les rayons relatifs à ces objets sont parallèles entre eux vu la distance qui nous en sépare).

 

Donc tous ces rayons "convergent" au plan focal, le point focal ne rassemblant que l'image du point à l'infini situé parfaitement dans l'axe du système optique

 

C'est d'ailleurs pour ça que les miroirs sont courbés selon une parabole, d'autant plus nécessaire que le F/D est faible: parce-que ça donne un plan focal...plan, à l'inverse du miroir sphérique pour lequel il est courbé

Modifié par moonmaniac
Posté

oui les amis,

mais +/- la correction dioptrique propre à chacun ! (quand on est myope, c'est bon d'avoir un peu de tirage en moins (je crois que c'est le bon sens dans ce cas)

"d" ou champ de pleine lumière se trouve sur le PLAN FOCAL (ni devant, ni derrière !!!)

Posté

Aussi aucun oculaire étant parfait, la map ne sera pas exactement la même (au chouilla près bien sûr) si l'on cherche à rendre net un objet pile au centre ou un objet proche du bord pour peu que celui ci soit corrigé évidement.

Posté

Les oculaires sont en gros des 'loupes' pour 'agrandir' l'image sortant du télescope.

 

Sur les infâmes oculaires 10mm d'origine de SkyWatcher, le plan focal de l'oculaire se trouve en-dehors du bloc optique, ce qui permet de les réticuler facilement:

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=68205

 

On peut même en faire une (mauvaise) loupe pour sortir les échardes du doigt. :be:

Par contre, sur mon Hypérion 17mm le plan focal est à l'intérieur: même en collant le doigt sur la lentille, pas moyen de voir l'écharde. ;)

Posté

platynota,

ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'image donnée par l'objectif d'un instrument se forme dans le plan focal, plan perpendiculaire à l'axe optique de l'objectif et situé au niveau du foyer. Chacun des points de l'image reçoit un cône de rayons lumineux issus de la totalité de l'objectif. Le cas le plus simple est celui de l'observation d'une étoile dont l'image est obligatoirement ponctuelle, située précisément sur l'axe optique et au niveau du foyer.

Un objet étendu, tel que la Lune aura une image étendue, au niveau du foyer. La "pleine lumière" correspond à la taille de l'image (ici un cercle) dont chaque point reçoit de la lumière issue de la totalité de l'objectif. Ce n'est pas nécessairement le cas si un "diaphragme" est interposé dans le faisceau lumineux issu de l'objectif. Ainsi, le miroir secondaire d'un Newton se comporte comme un diaphragme, de sorte que s'il est sousdimensionné, il interceptera, par sa périphérie, une partie de ce faisceau lumineux. Cela aura pour conséquence, non pas de réduire le champ, mais de réduire la lumière sur les bords du champ observé, qui ne fonctionneront plus en "pleine lumière". Il apparaîtra un "vignetage" à la périphérie du champ observé.

Dans la pratique et les calculs de dimensionnement d'un miroir secondaire, on s'arrange pour avoir un champ dit "de pleine lumière" égal au champ de la pleine Lune, soit environ une trentaine de minutes.

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