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L' inflation, énergie du vide, antigravitation,


albert einstein

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D'accord; j'élabore. ;)

 

Au temps de Planck, on trouve notre univers qui est de la grosseur de la distance de Planck. Appelons l'univers de cette époque, une "singularité".

 

Disons que cette "singularité" est simplement une fréquence à longueur d'onde nulle. On sait que plus la longueur d'onde diminue, plus la fréquence est élevée. Donc à longueur d'onde nulle la fréquence est maximale. Un fréquence maximale est également une énergie maximale. C'est alors l'état de l'électromagnétisme maximal stationnaire. Aussi bien dire un photon à énergie maximal stationnaire.

 

La singularité du mur de Planck devient dans notre esprit, un photon à énergie maximale stationnaire.

 

Il n'y a que trois genre de particules qui n'ont pas de masse: le photon, le neutrino et le gluon.

 

Une masse ne peut pas surgir de la singularité; Car la masse ne peut exister dans l'ère de Planck. Et nous savons que le "champ d'action" du gluon

(10^-15m, je crois) est beaucoup plus gros que la distance de Planck. Il ne nous reste qu'un neutrino qui puisse surgir de la singularité.

 

Avant qu'il ne surgisse, la distance de la "singularité" est stationnaire. Lorsqu'il surgit, il lui faut se déplacer moins vite que la vitesse de la lumière pour produire une distance observable.. Le seul neutrino qui puisse le faire est le neutrino à hélicite contraire à son déplacement. Allant moins vite que la lumière, il détermine une distance non nulle, par conséquent: un espace.

 

Son "trajet" augmente alors la distance interne du photon à énergie maximale stationnaire. Cette augmentation est une dilatation de la métrique de ce photon primordial et c'est le neutrino qui devient responsable de l'expansion en produisant la distance par son mouvement de déplacement.

 

L'univers d'aujourd'hui est alors un Photon à énergie stationnaire "expansionné". Et ce photon "expansionné" possède une longueur d'onde de plus en plus étendue.

 

Il est même possible que celle longueur d'onde soit tellement étendue qu'elle en soit devenue presque plate; ce qui donnerait un univers (presque) plat. :laughing:

 

Amicalement

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Salut à tous;)

 

 

Merci beaucoup elie pour ton explication;)

 

Maintenant l' idée est clair;)

 

Et pour te répondre sur ce point ;

 

Avant qu'il ne surgisse, la distance de la "singularité" est stationnaire. Lorsqu'il surgit, il lui faut se déplacer moins vite que la vitesse de la lumière pour produire une distance observable.. Le seul neutrino qui puisse le faire est le neutrino à hélicite contraire à son déplacement. Allant moins vite que la lumière, il détermine une distance non nulle, par conséquent: un espace.

 

 

Je crois que le photon primordial porteur de toute l'énergie a certainement pu créer les trois couples matière-antimatière primordiaux. ;)

 

L'hypothèse s'accorderait avec celle de l'existence d'une unique singularité cosmique primordiale, puisque le photon constitue une seule particule quelle que soit son énergie.;) ;) ;)

 

 

Les trois couples matière-antimatière, électrons-antiélectrons, créés par le photon primordial, préexistaient en lui sous formes de charges de couleur non ordonnées qui, lors du Big Bang, ont permuté, créant ainsi la matière et l'antimatière selon un processus qu'on peut visualiser.;)

 

 

On considère d'abord la situation inverse :

lorsqu'un électron rencontre un positon, leur rotations opposées s'annulent et ils se transforment en photons.;)

 

Lors de la rencontre électron-positon, les rotations des triangles (a,b,c) et (a,c,B) qui symbolisent la particule et l'antiparticule s'annulent.;)

 

Puisque les trois charges de couleur, correspondant ici aux lettres a,b et c, ne tournent plus, la force centrifuge qui maintenait les triangles en leur état est annulée et, entraînées par la force centripète, les charges de couleur tombent au centre de chacun des deux triangles où elles coexisteront en un photon. :?:

 

Il s'agit d'un mini-Big Crunch (Big Crunch est l'antiBig Bang).:o

 

 

Les charges de couleur ordonnées de l'électron et du positon se sont transformées en charges non ordonnées dans les deux photons.;)

 

Le phénomène inverse qui transforme un photon d'une énergie suffisante en un électron et un positon crée, pour des raisons de symétrie, deux triangles qui, d'abord réduits à leur centre photonique, explosent en un deuxième temps pour constituer symétriquement les deux triangles tricolores. ;)

 

Il s'agit d'un mini-Big Bang, qui crée un couple de particule et d'antiparticule parce que les charges non ordonnées d'un photon se sont transformées en charges ordonnées - dotées de masse - de matière et d'antimatière. :o

 

Le boson de Higgs pourrait être le vecteur de cette transformation, comme de toute transformation identique, il serait alors symbolisé par chacune des six flèches qui partent du photon créateur (cf. figures).;)

 

Il en va de même dans le Big Bang initial mais avec, étant donnée l'extrême énergie en action, la création de trois couples de matière et d'antimatière.:?:

 

Pour déclencher le Big Bang, il a fallu que soit, dès son origine, l'univers photonique atteigne le niveau critique pour se désintégrer, soit plus probablement, qu'une désintégration locale, accidentelle, propagée à l'ensemble, ait servi de détonateur.:?:

 

 

Qu' en pense-tu elie:?:

 

Voici le texte original; http://www.photoncreateur.com/fr/tableau.php

tu devrais y jeter un coup d' oeil;)

 

 

amicalement

Posté
Les trois couples matière-antimatière, électrons-antiélectrons, créés par le photon primordial,

 

J'opterais plutôt pour dire que ce sont les neutrinos à l'intérieur de l'univers de l'époque (Photon en expansion) qui ont produit les leptons; lorsque la longueur d'onde interne du photon primordial fut assez dilatée, les gluons sont sortis de la singularité et ont participé à la formation des hadrons. Ici entre en cause les spins entiers et 1/2 qui pourraient être conséquents de la longueur d'onde. Le bozon gluon possède un spin entier peut-être parce qu'à son apparition, il remplit complètement la courbure de la longueur d'onde (10^-15cm); tandis que le neutrino (10^-38 cm), puisqu'il "pousse" cette longueur d'onde, ne remplit pas complètement cette courbure.

L'origine des fermions serait alors le neutrino. On remarque que la section efficace du neutrino est moindre que la distance de Planck (10^-33 cm). L'origine des bosons serait le gluon.

 

J'ajoute ici une note qui me semble importante pour pouvoir considérer l'univers entier comme un photon en expansion:

"

Gamow étudia les propriétés thermodynamique d’un univers issu du « Big bang ». En supposant que l’univers était un gigantesque volume parfaitement étanche ( l’extérieur de l’univers étant le néant, l’hypothèse devient alors valide) se trouvant en équilibre thermodynamique, il en tira la conclusion que, d’après la loi du rayonnement noir, l’univers devrait alors être le siège d’ondes stationnaires emplissant la totalité de son volume."

 

Évidemment le rayonnement noir est un rayonnement électromagnétique; donc un rayonnement photonique; et un rayonnement stationnaire qui remplit l'univers décrit l'intérieur d'un photon stationnaire, je pense.

 

 

Il faut nous resituer un peu.

 

La singularité primordiale se retrouve au mur de Planck et non à l'instant zéro.

 

Au mur de Planck l'énergie et la chaleur est à son maximum. Il faut donc que cette énergie et cette chaleur se soit développée durant l'ère de Planck; soit à partir de l'instant zéro jusqu'à 10^-43 sec ap zéro.

 

Habituellement lorsqu'on présente un graphique temporel à partir de l'instant zéro, on nous montre un angle qui commence à l'instant zéro et s'ouvre progressivent. En fait, notre univers espace/matière débute au mur de Planck; donc le graphique devrait montrer deux lignes qui se croisent au mur de Planck et s'étendent en s'ouvrant jusqu'à l'instant zéro d'un côté de ce point et s'ouvre également, de l'autre côté du point jusqu'à aujourd'hui. Le graphique total donne une sorte de X.

L'instant zéro représente alors le non mouvement, la non énergie et le non-temps. Tout est nul = zéro.

 

Voici ce que donne le dessin

 

http://www.al-ci.com/upload/Big.doc

 

Le triangle appelé (a), sur le dessin, correspond évidemment à l'ère de Planck; ce serait la durée nécessaire à la "fréquence" énergie stationnaire pour s'intensifier à partir de l'instant zéro (énergie nulle) jusqu'à sa limite de vitesse (intensité) à 10^-43 sec. Et le point, au mur de Planck, est là où se manifeste le photon primordial à énergie et densité "infinies".

 

Amicalement

Posté

SAlut à tous;)

 

 

Merci beaucoup elie pour tes clarifications;)

 

Et pour te répondre sur ceci;

 

Évidemment le rayonnement noir est un rayonnement électromagnétique; donc un rayonnement photonique; et un rayonnement stationnaire qui remplit l'univers décrit l'intérieur d'un photon stationnaire, je pense.

 

Bon, parle-tu de l'explication du rayonnement du corps noir.:?:

 

Je crois qu' il suppose que l'échange d'énergie entre matière et rayonnement se fait de façon discontinue, par quanta. ;)

 

Ces quanta (ε) sont proportionnels aux fréquences (ν) du rayonnement :

 

ε = hν

avec h, une constante de proportionnalité (constante de Planck) valant : 6.62 × 10-34 joules·s-1.;)

 

La loi de Planck permet de donner la distribution de l'énergie selon la longueur d'onde (ou couleur). ;)

 

Les courbes décrivant cette distribution se retrouvent toujours sous une même forme « en cloche » et incluses les unes dans les autres. Pour chaque longueur d'onde, la luminance augmente avec la température.;)

 

Avec son quantum d'énergie introduit de façon arbitraire, cette théorie de quantification de l'énergie, vue comme simple artifice de calcul à ses débuts, permet d'intégrer les lois précédentes et deviendra vite une pièce maîtresse de la mécanique quantique.;)

 

Source;http://www.astro-rennes.com/initiation/corps_noir.php

Parlait-tu de cette loi , elie:?:

 

 

amicalement

Posté

Je rapportait les travaux de Gamow.

 

Au sujet du rayonnement de corps noir, dans le lien que tu fournis:

Max PLANCK (1858 - 1947) est l'auteur d'une théorie des quanta d'énergie (1900) et l'applique avec succès à l'explication du rayonnement du corps noir. Il suppose que l'échange d'énergie entre matière et rayonnement se fait de façon discontinue, par quanta.

 

Ces quantum d'énergie sont des photons.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Photon

 

On peut représenter au premier abord les photons par des paquets d'onde : l'onde électromagnétique n'est pas une sinusoïde d'extension infinie, il y a une zone d'amplitude importante qui est concentrée dans une zone, et cette amplitude décroît lorsque l'on s'éloigne de cette zone. La sinusoïde s'inscrit dans une « enveloppe » (représentée en pointillés ci-dessous).

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/Photon_paquet_onde.png

 

Ce paquet d'onde habituellement voyage à la vitesse de la lumière; mais s'il est stationnaire et en expansion, les longueurs d'ondes internes se dilateront.

 

Amicalement

Posté

Salut à tous;)

 

 

Merci beaucoup elie pour ton explication;)

 

Et pour te répondre sur ceci;

 

Ces quantum d'énergie sont des photons.

 

 

D' après ton lien,

Que fait-on si il y a une dualité onde-particule.:?:

 

On ne peut parler de photon en tant que particule qu'au moment de l'interaction. :?: En dehors de toute interaction, on ne sait pas — et on ne peut pas savoir — quelle « forme » a ce rayonnement. :?:

 

On peut imaginer que le photon serait une concentration qui ne se formerait qu'au moment de l'interaction, puis s'étalerait, et se reformerait au moment d'une autre interaction. :?:

 

On ne peut donc pas parler de « localisation » ni de « trajectoire » du photon.:?:

 

 

amicalement

Posté

On ne parle pas de "trajectoire" du photon, on considère la possibilité que l'univers soit un photon expansionné; un quanta d'énergie stationnaire.

 

L'expansion serait causée par le mouvement du neutrino à vitesse intra luminique créant la possibilité d'observer la distance et le temps.

 

La dualité onde/particule n'est qu'une conséquence observationnelle selon le genre d'observation que l'on fait d'un échange entre une particule donnée et l'énergie universelle (voir plus bas).

 

On ne peut parler de photon en tant que particule qu'au moment de l'interaction.

 

Cette "particule" photon que l'on observe à l'intérieur de l'univers pourrait n'être que l'interaction entre l'énergie universelle du photon primordial sousjacent(qui est toujours en présence) et les particules existant à l'intérieur de ce photon primordial. Cette interaction devient une "soupape" permettant l'équilibre entre les énergies internes et l'énergie universelle du photon primordial. Une sorte de "homéostasie" universelle pour garder l'équilibre énergétique de l'univers.

 

On sait que rien ne se perd, rien ne se crée. L'équilibre énergétique total de l'univers est toujours constant; ce n'est que la distribution qui varie entre l'énergie universelle et l'énergie localement concentrée dans des particules. L'excitation d'une particule se stabilise en retournant une partie d'énergie de cette particule vers l'énergie universelle du photon primordial et vice versa. Cette énergie "itinérante" nous est perçu comme une particule ou une onde photonique. L'univers est UN et toutes ses composants sont en interaction constante; je pense.

 

Amicalement

Posté

Salut à tous ;)

 

Merci beaucoup elie pour ton explications;)

 

Et pour te répondre sur ceci;

 

Cette énergie "itinérante" nous est perçu comme une particule ou une onde photonique. L'univers est UN et toutes ses composants sont en interaction constante; je pense.

 

Bien que je ne sois pas assez qualifier pour te répondre correctement, je crois que tu as raison elie;)

 

Si tout se garde depuis la création ne te demande pas pourquoi que l' univers est encore si energitique aujourd' hui;)

 

amicalement

Posté

Je suis à la recherche d'info sur une theorie qui démontrerait l'inexistance du vide .

La theorie du faux -vide pourrait en être un élément.

Pouvez vous me renseigner?

 

 

 

 

 

 

 

salut à tous :lol:

 

 

voiçi un sujet qui est très intéressant pour comprendre l' inflation de l' univers ;)

 

 

 

A la fin des années 70, Alan Guth, un expert en physique des particules, s'intéresse de plus en plus à la cosmologie et surtout aux tous premiers instants du Big Bang. Il décida ainsi, en collaboration avec Henry Tye, de calculer la production de monopoles lors du big bang (Les monopoles font partie des particules hypothétiques employées dans les théories d'unification)

 

Au bout de quelques mois de calculs, les deux jeunes théoriciens se trouvent faces à d'étonnantes conclusions selon lesquelles, l'univers ne pourrait dépasser l'age de 6000 ans,

 

car les monopoles, présent en grandes quantités aux premiers instants du big bang, auraient freiné l'expansion de l'univers en raison de leur forte masse (1016 fois la masse du proton), l'univers se serait effondré du fait de l'action gravitationnelle de ces monopoles.

Or il est bien évident que l'univers à plus de 6000 ans.

 

Faut il pour autant réfuter les théories de grande unification ?!

 

Non ! car nos deux chercheurs ont imaginé un mécanisme empêchant la production de monopoles aux tous premiers instant du big bang.

 

Pour cela ils ont du emprunter à la physique quantique ce qu'on appelle un " faut vide ", en effet il s'agit d'un concept étrange qui sort tout naturellement des équations de physique des particules et qui est fort éloigné de notre expérience quotidienne.

 

Ce " faux " vide contrairement au vide normale est instable et ne peux exister que pendant un très court laps de temps, il est aussi caractérisé par une énergie très élevée et un champ gravitationnel répulsif, une sorte de gravitation " négative " ou antigravitation : remplissez un ballon de faux vide, il se dégonfle !

Les physiciens utilisent aussi le terme " champ scalaire " pour désigner ce faux vide.

 

Apres un big bang chaud et dense l'univers s'engage dans une période d'expansion et refroidissement continue .

 

Comme dans chaque système dont le température change, des transitions de phase ont lieu : une transition de phase est un changement abrupt d'une ou plusieurs propriétés physiques d'un système lors d'une variation de la température. Les exemples les plus connus son le gel de l'eau à T=0°C ou l'évaporation de l'eau à 100°C.

 

10 seconde après le big bang, alors que la température atteignait des proportions énormes, l'univers subit une transition de phase annonçant la fin de l'ère de grande unification durant laquelle toutes les interactions fondamentales (à l'exception de l gravitation) s'unifient.

 

Sauf que la présence de faux vide a du retarder d'une fraction de seconde cette transition, les monopoles n'auraient donc pas eu le temps de se formé en quantités suffisantes.

 

L'expansion de l'univers se poursuivant, son refroidissement fait que la transition de phase se produit mais à des conditions ou aucune production de monopoles n'était possible.

 

Le " séduisant " mécanisme freinant l production de monopoles massifs étant maintenant en place, il reste à nos deux hommes d'explorer les conséquences de la présence du faux vide dans les tout premiers instants de l'univers.

Guth introduisit ainsi son faux vide dans les équations standard d'un univers en expansion, il en résulte un univers explosant à partir d'une petite région de faux vide, ainsi plus l'univers se dilate, plus il se crée de faux vide, ce qui engendre une expansion ultra accéléré, avant cette spectaculaire expansion l'univers ne mesurait pas plus de 10-33 cm. Juste après, son diamètre dépassait déjà 1026 mètres.

 

Au bout d'un certain temps la transition de phase s'effectue et le faux vide se désintègre en photon, particules de lumière, et laisse la place au vrai vide freinant ainsi la dilatation démesurée de l'univers qui retrouve une expansion uniforme.

 

Guth baptisera cette phase d'expansion ultra rapide, l'Inflation.

Cette expansion inflationniste présentait d'abord l'avantage appréciable de résoudre plusieurs paradoxes du big bang standard élaboré 50 ans plus tôt.

 

Par exemple, la platitude presque parfaite de l'univers serait du au fait que nous n'en voyons qu'une infime partie. Tel un moustique à la surface d'un ballon démesurément grand, nous ne percevons plus la courbure du ballon, mais seulement une toute petite région autour de nous qui nous paraît plate.

D'autre part ce gonflement permet de résoudre un autre problème du big bang, celui de l'homogénéité de l'univers.

 

En effet le rayonnement de fond détecté pas Penzias et Wilson en 1965 a révélé un univers parfaitement homogène d'une température moyenne de 2.7 kelvins, chose que le modèle standard ne pouvait expliquer.

 

Sachant qu'aucune information, aucun signal, ne peut se propager à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, il existe donc une sorte d'horizon : c'est la distance maximal qu'un signal lumineux peut avoir traversé depuis la naissance de l'univers.

 

Or dans le modèle standard, les calculs montrent que le rayon de l'univers a toujours été plus grand que cette distance d'horizon. Ainsi des régions spatiales éloignées sont causalement déconnectées : aucun signale n'a pu relié c'est deux régions depuis la création de l'univers, ces deux régions n'on donc aucune raison d'être dans un même état thermique.

 

Dans le scénario inflatoire, l'univers observable est issu d'une région qui est beaucoup plus petite que la région prévue par le modèle du big bang. Les régions les plus éloignées de l'univers qui sont la source du rayonnement de fond que nous détectons, étaient alors en contact, et elles ont eu suffisamment de temps pour atteindre la même température avant que n'intervient l'inflation. Ainsi était résolu le problème de l'horizon.

 

Peu après, Andrei Linde élabora un nouveau scénario inflatoire "l'inflation éternelle ". En substituant une transition de phase lente à la transition soudain, il avait réussi de gommer certains défauts apparus dans la première version d'Alan Guth.

 

Cette nouvelle théorie de l'inflation apporta sont lot de surprise : elle engendrait des inhomogénéités à très petites échelles qui ont été énormément étirées et amplifiées, favorisant ainsi le rassemblement de la matière en certains endroits de l'espace, ce qui a permit la création des " grumeaux " desquels sont nés les galaxies et les grandes structures de l'univers.

 

C'est aussi à c'est grumeaux que nous devons d'être là.

Mieux encore, ces hétérogénéités avaient exactement la distribution conduisant à une répartition de galaxies et des amas de galaxies semblable à celle que l'on observe maintenant.

 

 

Ces grumeaux sont perceptibles dans le rayonnement de fond cosmologique ou " rayonnement fossile ", émis 300 000 ans après le big bang lorsque l'univers était devenu transparent, ils ont été observés, en 1992, par le satellite COBE (COsmic Background Explorer)… Aussi séduisante soit elle, l'inflation ne règle que partiellement ses propres difficultés.

 

Enfin, l'inflation n'arrive toujours pas à résoudre la problème des infinis surgissant lors du big bang. Sur ce point la théorie des cordes réussit mieux …

 

 

 

 

 

source;(http://cosmosgate.free.fr/index.php?page=inflation)

 

 

 

 

amicalement

Posté
Tel un moustique à la surface d'un ballon démesurément grand, nous ne percevons plus la courbure du ballon, mais seulement une toute petite région autour de nous qui nous paraît plate.

 

Cet argument est trop facile; d'ailleurs point n'est besoin qu'un bateau s'éloigne très loin du port pour que l'on constate la courbure de la Terre. Quelques km suffisent. Et nous sommes des fourmis sur le ballon terrestre.

 

D'autre part, l'argument que tout univers à ses débuts est toujours plat n'est pas valable du tout, puisqu'un univers, à ses débuts est compressé. Donc, s'il possède une très faible courbure aujourd'hui, plus cet univers est compressé, plus la courbure est intensifiée.

 

Apres un big bang chaud et dense l'univers s'engage dans une période d'expansion et refroidissement continue .

 

Le début de l'univers est chaud simplement parce que toutes l'énergie d'aujourd'hui est là depuis le début et lorsque l'univers actuel était super compressé, il est évident que la chaleur y était proportionnellement supérieure.

 

Au bout d'un certain temps la transition de phase s'effectue et le faux vide se désintègre en photon, particules de lumière, et laisse la place au vrai vide freinant ainsi la dilatation démesurée de l'univers qui retrouve une expansion uniforme.

 

Sauf que le vrai vide ça n'existe pas.

 

Cette nouvelle théorie de l'inflation apporta sont lot de surprise : elle engendrait des inhomogénéités à très petites échelles qui ont été énormément étirées et amplifiées, favorisant ainsi le rassemblement de la matière en certains endroits de l'espace, ce qui a permit la création des " grumeaux " desquels sont nés les galaxies et les grandes structures de l'univers.

 

Dans ce cas, qu'arrive-t-il à cet univers parfaitement homogène de Penzias et Wilson? Le rayonnement de fond en question date de la libération des photons et non avant. D'ailleurs, la photo de Cobe et WMAP nous fait voir des anisotropies.

 

Quant aux "infinis", on manque de temps pour en parler. :laughing:

 

Amicalement

  • 2 semaines plus tard...
Posté

SAlut à tous;)

 

Pour te répondre elie sur ceci;

 

Sauf que le vrai vide ça n'existe pas.

 

Que veut-tu dire au juste:?:

 

 

Peut-tu élaborer:p

 

 

Merci d' avance:laughing:

 

 

 

amicalement

Posté

SAlut à tous;)

 

Bon, je ne sais même pas pourquoi qu' on appelle ça le faux vide, puisqu' il y a quelque chose:?:

 

Sûrement que les scientifiques ne se casse pas la tête pour les grands mots;)

 

Que fait-on des fluctuations quantique du vide:?:

 

Dans ce même vide, le graviton nous passe sous la figure sans qu' on le voit:?: et que dire des neutrinos:?:

 

 

amicalement

Posté
Dans ce même vide, le graviton nous passe sous la figure sans qu' on le voit

 

Le graviton? Ce n'est toujours qu'une hypothèse "vide". Le neutrino est beaucoup plus "réel". ;)

 

Fluctuation quantique du vide? Difficile à expliquer sans que l'univers entier ne soit un quanta d'énergie stationnaire, tu ne crois pas?

 

Amicalement

Posté

Salut à tous;)

 

Salut elie;)

 

Pour te répondre sur ce point elie;

 

Difficile à expliquer sans que l'univers entier ne soit un quanta d'énergie stationnaire, tu ne crois pas?

 

Exactement elie;) ou un énorme photon:D

 

 

amicalement

Posté

Salut,

 

Fluctuation quantique du vide? Difficile à expliquer sans que l'univers entier ne soit un quanta d'énergie stationnaire, tu ne crois pas?

 

L'univers un quantum d'énergie? Que veux-tu dire par là? Et aussi de "stationnaire"?

Posté

Salut,

 

Je ne sais vraiment pas ce que c'est que cette énergie électronique stationnaire, bien que je sache qu'albert et toi aviez parlé de cela à quelques reprises. Est-ce une de vos interprétations, une hypothèse ou bien un fait généralement admis par la communauté scientifique? Dans ce dernier cas, je serais bien curieux d'en savoir plus.

 

Quant au quantum d'énergie universel... Je ne vois pas le sens que cela aurait. Je signifie qu'on peut dire qu'un quantum est une quantité (d'énergie ici) et que dans ce cas, l'Univers en aurait bien une quantité d'énergie, mais nous sommes loin du monde atomique en traitant de quantum l'Univers...

Posté

Voir:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_stationnaire

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Structure_ondulatoire_de_la_mati%C3%A8re

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectron

 

Je signifie qu'on peut dire qu'un quantum est une quantité (d'énergie ici) et que dans ce cas, l'Univers en aurait bien une quantité d'énergie, mais nous sommes loin du monde atomique en traitant de quantum l'Univers...

 

Déjà, si tu es d'accord que l'univers, possédant une "quantité d'énergie stable et définitive" sans diminution ni augmentation, peut être considérée comme un quanta d'énergie, tu es très près de voir l'univers comme un quanta d'énergie en expansion (Ce qui n'est pas loin d'un photon en expansion avouons-le). Quant à "se trouver loin du monde atomique", ce n'est qu'une erreur de perception puisque la "dimension" microscopique ou macroscopique en question n'est que relative à l'observateur et ne doit pas entrer, ici, en ligne de compte. La vie d'une mouche est "relativement" aussi longue que celle d'un homme. ;)

 

Amicalement

Posté

Merci pour les liens Elie, je vais les regarder attentivement.

 

Déjà, si tu es d'accord que l'univers, possédant une "quantité d'énergie stable et définitive" sans diminution ni augmentation

 

C'est un peu le principe de conservation de l'énergie...

 

La vie d'une mouche est "relativement" aussi longue que celle d'un homme.

 

Je sais qu'il y a eu bien de générations de mouches d'une même famille dans ma vie. Quant à une mouche elle se dirait "quand je suis née dans cette poubelle, il y avait déjà cet humain et là, il tient cet espèce de rouleau de papier!". Juste pour dire que relativement, pour chacun de nous, la vie de la mouche est plus courte que celle de l'humain ^^. Mais, je comprends ce que tu veux dire, c'est donc parler pour rien dire :p

 

Amicalement

_________________________________

 

En lisant tes liens, j'ai repensé à quelque chose que j'avais lu concernant la dualité onde-corpuscule.

 

En fait, cela disait que lorsque la particule (cette chose qui peut être soit sous forme de corpuscule, soit sous forme d'onde) était d'une échelle bien inférieure à l'observateur (c'est assez vulgarisé, je ne sais plus où j'ai lu ça et ne répète donc que ce que j'ai interprété et mémorisé) , cet observateur le verrait comme corpuscule, mais lorsque les deux échelles s'égalait, la particule devenait onde.

 

Voilà...

Posté

J'en entends souvent parlé aussi, mais je ne vois pas le Terre comme une onde... À moins que ce soit l'inverse, ce qui est petit est sous forme d'onde, tandis que ce qui est grand est sous forme de corpuscule :s . Je vais vérifier avant d'en dire plus.

Posté
albert tu as comprit le problème.

 

Universus:

 

"Stationnaire" comme l'énergie électronique.

 

Quantum d'énergie comme une "particule" appelée photon. ;)

 

Amicalement

Rappel : Ce n'est pas l'énergie qui est quantifiée, mais l'action. Elle se compte en joule.seconde si macroscopique, non quantifiée, mais son quantum, de Planck, est en joule.seconde par radian ou en joule.seconde par cycle. C'est le quotient, fixe et universel, de l'énergie par la fréquence, pour tout quanton, avec ou sans masse au repos.

Posté
Ce n'est pas l'énergie qui est quantifiée, mais l'action

 

Donc, un photon n'est pas un quantum (paquet)d'énergie mais un quantum (paquet) d'action.

 

Mais un photon est également la fréquence de la lumière. Cette fréquence est le nombre d'oscillations d'une onde lumineuse par seconde. Elle se mesure en hertz. Plus la fréquence est élevée, plus son énergie est importante.

 

La frequence est liée à l’énergie par la formule fondamentale h x nu ou h est la constante de Planck donnée en joule-seconde.

 

Peut-on dire alors qu'un photon est un paquet d'oscillation par seconde?

 

Tout cela n'est pas très clair dans mon esprit mais je tente de clarifier. :?:

 

Amicalement

Posté
Donc' date=' un photon n'est pas un quantum (paquert)d'énergie mais un quantum (paquet) d'action.

 

Mais un photon est également la fréquence de la lumière. Cette fréquence est le nombre d'oscillations d'une onde lumineuse par seconde. Elle se mesure en hertz. Plus la fréquence est élevée, plus son énergie est importante.

 

La frequence est liée à l’énergie par la formule fondamentale h x nu ou h est la constante de Planck donnée en joule-seconde.

Peut-on dire alors qu'un photon est un paquet d'oscillation par seconde?

Tout cela n'est pas très clair dans mon esprit mais je tente de clarifier. :?:

Amicalement

 

Jusque très récemment, je ne mesurais pas l'ampleur du désastre dans la vulgarisation et une grande part de l'enseignement de la quantique.

 

J'ai donc commencé la rédaction d'un "Quantique pour les nuls", couplé à un sottisier. C'est inachevé, c'est en cours, mais c'est déjà en ligne, en l'état, à http://lavaujac.club.fr/Quantique_pour_les_nuls.html .

 

L'écologie des concours de bites et de la concurrence pour le territoire étant ce qu'elle est, la communauté scientifique a loupé de nombreuses occasions de corriger ses bévues.

 

Après pas mal d'autocensure, je n'ai finalement presque rien publié sur la transaction entre émetteur et absorbeur pour transfert synchrone d'un photon, la poignée de main préalable, et le décrochage final. L'essentiel avait pourtant déjà été décrit par Erwin Schrödinger en 1926, puis jeté au trou de Mémoire par les vainqueurs. Il a fallu attendre John Cramer pour reprendre cela en 1986. Il avait fallu que la voie soit frayée dans les années 40 par Dirac, Wheeler et Fenman, qui furent les premiers à considérer les ondes avancées.

 

J'ai rassemblé la plupart des références, en annexe à mon article de 1999 :

http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm

  • 1 mois plus tard...
Posté

bonjours

 

 

Sujet passionnant ;)

 

merci jacques pour le lien , car je suis vraiment nuls en astrophysique, j' ai meme de la difficulter a écrire le mot correctement:laughing:

 

Parcontre je n' ai rien compris sur le transfert synchrone d'un photon:?:

 

quelqu' un en connait-il un bout sur le sujet:?:

 

 

chaos

Posté

««Bonjours«

 

Le photon a-t-il vraiment une masse:?:

 

pourquoi parle-t-on du photon comme si il avait une masse:?:

 

 

chaos

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