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Posté

Bonsoir,

 

Comment se traduit, visuellement, le fait d'avoir une pupille de sortie plus grande ou plus petite que sa pupille d’œil?

 

En fait, quelque soit l'instrument et l'oculaire, je vois toujours une image du ciel dans un rond entouré de noir!

 

Christian

Posté

Bonjour,

 

Ca se résume en un mot: Champ apparent.

A partir de 70° on peut pas dire que tu butes contre le bord.

à 82° je ne crois pas qu'on voie le bord.

 

Bon ciel

Posté

Ouh la la, Leimury, ça m'étonne de toi...:(

 

La dimension de la pupille de sortie de l'instrument n'affecte en rien la dimension du champ ! Elle n'a une action que sur la luminosité des images :

- si elle est plus grande que celle de l'oeil, c'est l'oeil qui limite la quantité de lumière reçue, et tout se passe comme si on utilisait un instrument de plus petit diamètre,

- si elle est plus petite que celle de l'oeil, la luminosité des images (de surface étendue) est diminuée, d'autant plus que le grossissement utilisé est élevé, c'est à dire que la pupille de sortie est petite.

Posté

Bonjour,

 

Regardes voir la description du problème.

Il parle bien du cercle qui délimite l'image de ce qu'il voie, pas vraiment de la pupille ou de la lentille de sortie.

 

Bon ciel

Posté

Il a juste confondu pupille de sortie et champ apparent mais vu sa question il pensait effectivement au champ apparent ;) En tout cas avec vos explications j'espère qu'il a compris n'est-ce pas backel ?

Posté
Bonjour,

 

Regardes voir la description du problème.

Il parle bien du cercle qui délimite l'image de ce qu'il voie, pas vraiment de la pupille ou de la lentille de sortie.

 

Bon ciel

 

Ah ben si, sa première phrase est on ne peut plus clair : il s'interroge manifestement sur l'influence de la taille de la pupille de sortie par rapport a celle de l'oeil.

Posté (modifié)

Mais pourquoi vous répondez quand la question n'est pas claire ? J'avais compris comme Toutiet, mais en lisant Leimury je me suis rendu compte que j'avais dû mal comprendre, du coup je ne comprends plus rien... :)

Modifié par 'Bruno
Posté (modifié)

Bon,

 

Je me suis peut être mal exprimé!

 

Exemple:

 

Je regarde dans un trou de serrure (J'ai pas dis de salle de bain).

Si le trou est petit, j'en vois beaucoup les bords et un petit cercle lumineux.

Si le trou est un peu plus grand, je vois +- la même chose mais avec un cercle lumineux plus important.

Si le trou est suffisamment grand, je n'en voit plus le bord, le champs de ma vision étant inférieur à celui dont je dispose avec le trou de serrure.

 

L'agrandir encore devient inutile.

 

A-t-on le même phénomène avec les oculaires, ou voit-on TOUJOURS les bords de l'oculaire quand on y met un œil?

 

Christian

 

PS: Mes oculaires dans mon profil avec en plus un 38 70° encore non utilisé (les nuages!)

Modifié par backel
Posté

Bonjour,

 

A te lire j'ai l'impression que tu regardes de trop loin mais comme dit Bruno c'est pas très clair.

Ce nouveau message n'est pas plus claire que celui d'avant.

 

Tu peux peut être faire des recherches sur ces termes:

 

Pupille de sortie:

Dépend de la focale, du diamètre et du grossissement.

On la voit quant on pointe un truc clair (ciel bleu, mur blanc) et qu'on regarde l'oculaire à 50cm. Même sur un grand champ on voit alors un petit disque lumineux.

La pupille de sortie c'est la largeur du flux qui sort de l'oculaire. On ne la voit pas directement quant on observe mais ça peut entrainer une perte de luminosité si elle est plus grosse que la pupille.

Par exemple ton 38mm passera sur un MAK ou un SC sans réducteur de champ mais sur un newton ça revient à enlever un cinquième du diamètre en vision nocturne, le tiers en vision diurne (lune).

 

Lentille de sortie:

C'est le diamètre du trou ou on met l'oeil

 

Relief d'oeil, tirage d'anneau:

La distance maximum à laquelle il est conseillé de regarder dans l'oculaire.

Ca dépasse pas 2cm, mieux vaut éviter les lunettes si on est pas astygmate à fond.

 

Champ apparent:

Taille du cercle image quant on regarde dans l'oculaire.

Un plossl de 38 en 2 pouces aurait un cercle image plus petit que ton 70°

 

Essaies d'utiliser les bons termes sinon chacun comprendra quelque chose de différent.

 

Bon ciel

Posté

Bien, dans l'ensemble je comprends tout ça.

 

Je regarde pratiquement sur l'oculaire.

 

Je confond peut être rapport pupillaires avec le champs oculaire humain par rapport aux dimensions physiques de l'oculaire.

Un peu comme si je portait des lunettes aux montures trops petites qui se retrouverait dans mon champs de vision.

Quand je regarde un film à la tv je vois le cadre de l'écran, quand je vois le même film au cinéma je dois tourner la tête pour parcourir tout l'écran.

Peut on avoir les mêmes "visions" de l'image avec un oculaire.

 

Mais la question reste posée:

Comment je peux déterminer que j'ai atteint la pupille maximale pour mon oeil parce que si je peux calculer la pupille de sortie de l'oculaire, je ne peux pas mesurer ma pupille (Avec un compas à pointe et en regardant dans un miroir, dans l'obscurité! Va y avoir du matos dans les PA).

 

J'épère que c'est un peu plus clair. Parait que: Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. C'est pas de moi(Nicolas Boileau), et c'est pas sûr!

 

Christian

Posté

Bonjour,

la ps est le diamètre du tuyau par lequel la lumière arrive sur votre propre pupille.

Elle dépend de deux choses :

a) du diamètre du collecteur de lumière

B) du grossissement.

Ex: une jumelle 7x50. Ces chiffres sont respectivement le Gr. et le diamètre des jumelles en mm.

Elle s'obtient en divisant le diamètre par le gr donc 50/7=7,14mm.

La nuit, votre propre pupille (le point noir au centre de votre œil) est grand ouverte. Si vous êtes jeune, son diamètre peut aller jusqu'à 8mm. Si la pupille de sortie de votre instru est de 7, vous allez profiter pleinement de toute la luminosité de l'image (il y en aura même un petit peu trop). Si votre pupille est de 4mm, vous n'en profiterez pas, il y aura donc un manque à gagner. On dit des jumelles 7x50 qu'elles sont adaptées à l'astro car le diamètre de votre pupille la nuit est sensiblement égal à celui des dites jumelles. Des 11x80 sont également bien. La taille du champ n'a rien à voir avec ce petit calcul. Moi, j'ai 50 ans, ma pupille la nuit est de l'ordre de 5mm donc des 10 ou 12x50 sont correctes. À partir de 12x, il vaut mieux un pied car ça a tendance à danser, mais ceci est une autre histoire … ;););)

Posté (modifié)

Bonjour,

 

Tu as la formule de la pupille de sortie:

P = f / (F/D)

 

Tu peux compter sur une pupille de sortie maxi de 7 ou 8mm en vision nocturne, 6 me parait en dessous de la réalité simplement parce que ceux qui ont un SWAN33 sur un F/D de 5 ou plus petit ne s'en plaignent pas.

 

Pour connaitre le plus long oculaire sous ciel noir avec un newton à F/D de 5 par exemple:

 

Si tu es optimiste:

8 = f/(F/D) -> f = 8 x (F/D) = 40 sur un newton à F/D de 5

 

Si tu es pessimiste tu pars sur une pupille de 6 et tu as 30.

Disons qu'une pupille de 7 ne me paraît pas énorme pour quelqu'un qui utilise beaucoup plus sa vision nocturne que la moyenne.

Et les moyennes sur l'age ? Regardes voir les CROAs des vieux qui ont des oculaires longs comme une apo... Quant quelqu'un observe plus de 30 ans il est ceinture noire de vision nocturne et les moyennes ne s'appliquent plus.

 

Ce qu'il y'a de beau c'est que tu peux prendre le champ apparent que tu veux, ça ne change rien à la pupille de sortie.

Un plossl de 20 et un grand champ de 20 ont la même pupille de sortie mais le grand champ montre un plus gros champ sur ciel et un plus gros cercle image.

 

Remarques qu'en général on va pas trop chipotter là dessus non plus.

Quant tu as même un 114 et que tu en perds 20% il te reste tout de même un peu plus qu'avec une paire de jumelles de 50.

Quant tu grossis pour du planétaire tu te retrouves forcément avec une pupille de sortie rikiki mais tu vas pas non plus t'en passer.

Sur les oculaires longs c'est pas la pupille de sortie le plus préoccupant mais plutôt la qualité de polissage des énormes lentilles et la coma.

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
Posté

Il me semble bien qu'il parle de champ apparent et pas de pupille de sortie.

 

Mes impressions personnelles : J'ai des oculaires de 68°, 82° et 100° de champ apparent.

A 68° je vois les bords sans bouger l'oeil,

A 82° je vois les bords en vision décalé,

A 100° je dois bouger l'oeil pour voir le bord, comme si j'avais le nez sur un hublot.

 

Maintenant, la pupille de sortie c'est aussi un paramètre très important, mais c'est un autre sujet.

Posté (modifié)
Si le trou est petit, j'en vois beaucoup les bords et un petit cercle lumineux.

Si le trou est un peu plus grand, je vois +- la même chose mais avec un cercle lumineux plus important.

Si le trou est suffisamment grand, je n'en voit plus le bord, le champs de ma vision étant inférieur à celui dont je dispose avec le trou de serrure.

 

L'agrandir encore devient inutile.

 

A-t-on le même phénomène avec les oculaires, ou voit-on TOUJOURS les bords de l'oculaire quand on y met un œil?

Donc c'est Leimury qui avait initialement bien compris. Il s'agit d'une question qui concerne le champ apparent de l'oculaire. Lorsque celui-ci est plus grand que le champ de vision de l'oeil, on finit par ne plus voir le contour de l'oculaire. Mais je crois que ça dépend des individus. J'avais lu des témoignages d'observateurs qui ne voient plus le contour d'un Nagler (82° de champ). Pour moi, il reste visible, même si effectivement ce n'est pas loin de la limite. Je n'ai jamais vu dans un Ethos, peut-être qu'alors je ne verrais plus le bord (j'espère, car c'est le but : avoir l'impression qu'on regarde directement le ciel).

 

En résumé : la visibilité du bord de l'oculaire dépend du champ apparent de celui-ci (pas du diamètre, du grossissement, de l'âge du capitaine ou je ne sais quoi). S'il dépasse le champ de vision de ton oeil, tu ne vois plus le bord de l'oculaire.

 

Important : ta question n'a strictement rien à voir avec ce qui concerne la pupille.

 

Comment je peux déterminer que j'ai atteint la pupille maximale pour mon oeil parce que si je peux calculer la pupille de sortie de l'oculaire, je ne peux pas mesurer ma pupille (Avec un compas à pointe et en regardant dans un miroir, dans l'obscurité! Va y avoir du matos dans les PA).

Rhhaaaa ! :) Et voilà que tu embrouilles tout !

 

Un conseil : n'utilise plus le mot « pupille », considère-le comme un blasphème. :)

 

Ce dont tu parles, c'est la mesure du diamètre de la pupille de l'observateur dans le noir, qui n'a strictement rien à voir avec la question de départ (visibilité du contour de l'oculaire).

 

---

Maintenant, la pupille de sortie c'est aussi un paramètre très important, mais c'est un autre sujet.

Bien parlé !

Modifié par 'Bruno
Posté

Lorsque celui-ci est plus grand que le champ de vision de l'oeil' date=' on finit par ne plus voir le contour de l'oculaire. Mais je crois que ça dépend des individus. J'avais lu des témoignages d'observateurs qui ne voient plus le contour d'un Nagler (82° de champ). Pour moi, il reste visible, même si effectivement ce n'est pas loin de la limite.

[/quote']

 

C'est pour cela que j'ai parlé "d'impressions personnelles". Cela dépent sans doute du positionnement de chacun (avec l'expérience je place mieux mon oeil qu'il y a 2 ans quand j'ai débuté).

 

Du coup, je pense que le relief d'oeil (dégagement oculaire) dont parlait leimury, est un paramètre important à prendre en compte : Plus il est faible plus il est difficile de profiter du champ apparent de l'oculaire, et plus on risque de retrouver l'effet "trou de serrure".

 

Sauf à positionner parfaitement son oeil, et même avec de l'expérience, cela reste plus fatiguant car il faut maintenir son oeil au plus près de la lentille en essayant de ne pas la toucher.

 

Cela me fait penser que je préfère de plus en plus utiliser des oculaires de long rapport focal (24 par exemple), avec une barlow pour grossir (ou mieux une powermate) : je conserve ainsi le confort du relief d'oeil souvent généreux sur les longues focales, tout en grossissant (mais peut être un peu au détriment de la transmission). :refl:

Posté

Bonjour,

 

Plus tu demandes de champ à un oculaire et plus les prix grimpent pour avoir de la qualité jusqu'au bord et une bonne transmission.

Quant tu as une bonne transmission et des lentilles bien polies, reste encore le problème du respect de la géométrie, c'est pas pour rien si Televue sort des Dhelos à 72° de champ alors qu'ils font déjà les meilleurs grand champs.

Il y'a des astrams pour qui un carré doit rester un carré dun centre au bord.

 

70° c'est bien.

On trouve des oculaires corrects autour de 100E et on a un champ apparent qui fait plutôt bien oublier le bord.

 

Contrairement à ce qu'on peut croire, c'est sur les focales longues qu'on met le plus de sous, les focales courtes (en dessous de 10) posent moins de problème surtout à F/D de 5 ou en dessous.

 

Bon ciel

Posté (modifié)

Sans vouloir m'immiscer dans les réponses de spécialistes, celle de Smith me paraît pertinente :

 

Smith Il me semble bien qu'il parle de champ apparent et pas de pupille de sortie.

 

Mes impressions personnelles : J'ai des oculaires de 68°, 82° et 100° de champ apparent.

A 68° je vois les bords sans bouger l'oeil,

A 82° je vois les bords en vision décalé,

A 100° je dois bouger l'oeil pour voir le bord, comme si j'avais le nez sur un hublot.

 

Maintenant, la pupille de sortie c'est aussi un paramètre très important, mais c'est un autre sujet.

 

Avec une petite précision : je n'ai encore pas eu la chance d'observer avec un Ethos.

 

Edit : sans rancune;) réponse non constructive, certes, juste un ressenti.

P....n, j'aimerais quand même voir dans un 100°:wub: Pas de possesseur dans mon coin!:confused:

Modifié par pas03410
Posté

Bonsoir,

 

Donc c'est Leimury qui avait initialement bien compris. Il s'agit d'une question qui concerne le champ apparent de l'oculaire. Lorsque celui-ci est plus grand que le champ de vision de l'oeil, on finit par ne plus voir le contour de l'oculaire.

 

Ma question concernait bien (dans ma tête) le rapport pupillaire, mais j'ai effectivement mélangé et même confondu ce rapport avec le rapport des champs oculaire/œil, d'où la difficulté à interpréter la question.

 

J'imaginais que le premier se traduisait visuellement par le deuxième et je m’étonnais de ne jamais arriver à dépasser la vision du contour image.

Je me disais donc n'avoir jamais une pupille de sortie de l'oculaire supérieure au diamètre de ma pupille.

 

Au risque de paraître débile, je pense donc pouvoir dire qu'il n'est pas possible de déterminer par l'observation si l'on est en dessous, égal, ou au dessus du rapport 1/1

Faut calculer pour l'oculaire et estimer (arbitrairement) le diamètre de sa pupille. Vrai ou Faux?

Moi, j'ai 50 ans, ma pupille la nuit est de l'ordre de 5mm

 

Comment le savez vous?

 

Christian

Posté (modifié)

Bonjour,

 

Je vais choquer plein de monde mais on s'en fout un peu de la pupille de sortie.

Admettons un oculaire qui taille trop large avec 9mm alors que ta pupille en fait 7

Ca fera 30% de pertes.

 

Maintenant tu as ces pertes sur un 150.

Ca ramène ton scope à un diamètre efficace de 100 mais est ce que c'est si grave ?

 

A 150mm on peut encore dire que des jumelles y arrivent (70mmx1.414=99mm)

Quant tu atteins 200 et que tu dépasses, ça fait tout de même de sacrées jumelles pour obtenir le même diamètre !

 

La pupille de sortie trop large ça ne se voit pas sauf quant c'est vraiment exagéré.

C'est pour ça par exemple que tu verras l'ombre du secondaire en observation diurne (pupille plus dilatée) ou sur la Lune.

 

Sur un oculaire très long à F/D de 5 tu verras plus la coma ou les défauts optiques que la pupille de sortie qui taille trop large.

 

Disons que ça intervient comme élément de réflexion avant un achat:

un 38 ou plutôt un 33 ? Un 38 ou plutôt des jumelles de 70 ( à 150 les jumelles valent peut être mieux, au dessus l'oculaire l'emporte) ?

La pupille trop large est une petite concession qu'on peut accepter pour avoir un champ sur ciel de malade.

Autre concession dans ce cas, la limite de l'instrument lui-même.

Un scope taillé pour le visuel peut très bien être fait pour un cône de pleine lumière de 2°

Là dessus tu mets un oculaire trop long qui propose dans les 3° de champ sur ciel.

Perte de 30% d'accord mais tout de même 70% du diamètre qui reste et ça peut encore le faire.

Coup de bol, les pertes par lentille de sortie trop large et par la limite due au cône pleine lumière ne s'additionnent pas, ça va simplement au plus disant.

 

Tu vas jeter ton 38 parce qu'il taille trop large ?

Essaies le d'abord sous un ciel bien noir. Est ce que tu as un autre moyen de bénéficier de ton gros miroir pour voir aussi large ? Non.

Est ce que tu vas acheter un autre scope avec focale plus courte ? Pas juste pour ça.

Comme tu as une sacrée marge avant d'avoir l'ombre du secondaire sur les pleiades ou le double amas de persée, on peut pas dire que ce soit le bout du monde.

 

La pupille de sortie explique pourquoi on ne voit l'ombre du secondaire que sur la Lune et de jour.

C'est aussi pour ça qu'un polarisant variable ajoute peut être des couches mais la pupille se dilate moins et on peut profiter de ses oculaires pour la vue d'ensemble.

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
Posté

5mm de pupille de sortie sur un astram de longue date en vision nocturne ?

J'y crois pas.

Ca c'est la mesure moyenne sur une population donnée, c'est forcément trop pessimiste pour un astram qui a de la pratique.

 

Comment mesurer ?

Il y'a une méthode brevetée qui mériterait un label Jackass

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=57886&highlight=mesurer+pupille

 

Bref, tu devrais peut être observer avec ton 38 puisque tu l'as.

Faut pas t'attendre à un miracle au bord sur un dobson mais pour du repérage ou même voir large c'est tout de même bien mieux qu'un chercheur non ?

 

Bon ciel

Posté (modifié)
Je vais choquer plein de monde mais on s'en fout un peu de la pupille de sortie.

C'est dit de façon un peu abrupte, mais je trouve que, vu le contexte de la discussion (confusion pupille de sortie / champ de l'oculaire), c'est ce qu'il y a de mieux à dire.

 

Personnellement je me fous de savoir quelle est la pupille de mon oeil. Je sais, ça serait utile pour déterminer le grossissement minimum. Mais non : c'est la pratique qui me dit quel est le grossissement minimum (pour mes goûts). Je n'aime pas avoir un fond du ciel lumineux, du coup j'évite de grossir trop faiblement. Ce n'est pas une question de pupille, mais d'avoir essayé divers grossissements.

 

Je pense qu'il faut considérer la pupille de sortie comme rien d'autre qu'un rapport grossissement/diamètre. D'ailleurs je répugne souvent à employer l'expression et je vous conseille de faire de même. Quand on dit « le grossissement résolvant est de 2xD », eh bien c'est pareil que de dire « le grossissement résolvant correspond à une pupille de sortie de 2 mm » : le coefficient 2, c'est le rapport G/D et c'est tout (*).

 

Je sais, ce nombre est aussi le diamètre du faisceau lumineux issu de l'objectif, mais cette information ne sert pas à grand chose (elle sert, oui, mais pour des questions très précises - par exemple pour comprendre pourquoi avec un fort grossissement les défauts de l'oeil sont moins visibles).

 

----

(*) Erratum (merci Toutiet d'avoir corrigé, j'avais en effet inversé les chiffres) : le grossissement résolvant est D/2, et ce coefficient 2 correspond à ce qu'on appelle la pupille de sortie, qui est ici juste le rapport D/G.

Modifié par 'Bruno
Posté

Bref, tu devrais peut être observer avec ton 38 puisque tu l'as.

Faut pas t'attendre à un miracle au bord sur un dobson mais pour du repérage ou même voir large c'est tout de même bien mieux qu'un chercheur non ?

 

Le 38, c'est pour le 200 f9

 

Mais je ne vais plus me casser la tête avec ce problème auquel j’attachais sans doute trop d'importance, importance théorique puisque que je n'ai jamais pu l'apprécier réellement.

 

Christian

Posté
C'est dit de façon un peu abrupte' date=' mais je trouve que, vu le contexte de la discussion (confusion pupille de sortie / champ de l'oculaire), c'est ce qu'il y a de mieux à dire.

 

Personnellement je me fous de savoir quelle est la pupille de mon oeil. Je sais, ça serait utile pour déterminer le grossissement minimum. Mais non : c'est la pratique qui me dit quel est le grossissement minimum (pour mes goûts). Je n'aime pas avoir un fond du ciel lumineux, du coup j'évite de grossir trop faiblement. Ce n'est pas une question de pupille, mais d'avoir essayé divers grossissements.

 

Je pense qu'il faut considérer la pupille de sortie comme [b']rien d'autre qu'un rapport grossissement/diamètre[/b]. D'ailleurs je répugne souvent à employer l'expression et je vous conseille de faire de même. Quand on dit « le grossissement résolvant est de 2xD », eh bien c'est pareil que de dire « le grossissement résolvant correspond à une pupille de sortie de 2 mm » : le coefficient 2,

c'est le rapport G/D et c'est tout.

 

Je sais, ce nombre est aussi le diamètre du faisceau lumineux issu de l'objectif, mais cette information ne sert pas à grand chose (elle sert, oui, mais pour des questions très précises - par exemple pour comprendre pourquoi avec un fort grossissement les défauts de l'oeil sont moins visibles).

Tu ne veux pas plutôt dire que Gr = D/2, au lieu de 2xD, et que 2 = D/G....?

Posté

Je pense qu'il faut considérer la pupille de sortie comme rien d'autre qu'un rapport grossissement/diamètre. D'ailleurs je répugne souvent à employer l'expression et je vous conseille de faire de même. Quand on dit « le grossissement résolvant est de 2xD »' date=' eh bien c'est pareil que de dire « le grossissement résolvant correspond à une pupille de sortie de 2 mm » : le coefficient 2, c'est le rapport G/D et c'est tout.[/quote']

 

Petit boulette : la pupille de sortie à 2D vaut 0,5mm ! ;)

 

Vachement important la pupille de sortie ou le grossissement relatif (c'est bien la même chose).

C'est un paramètre clé dans la pratique.

 

Amicalement Vincent

Posté

Oui, c'est un paramètre clé, mais ce qui est un paramètre clé n'est pas une histoire de pupille, c'est une histoire de rapport D/G. Le mot « pupille » induit en erreur.

Posté (modifié)
Oui' date=' c'est un paramètre clé, mais ce qui est un paramètre clé n'est pas une histoire de pupille, c'est une histoire de rapport D/G. Le mot « pupille » induit en erreur.[/quote']

 

Pour moi au contraire les deux expressions, G relatif (G/D) ou pupille de sortie (D/G), sont bien claires.

Pout le G relatif je le vois comme l'exploitation du potentiel d'un instrument, et fais le lien avec diverses limitations connues ; ex Jupiter et ses bandes 1,2D bon maximum, ou 0,8D pour faire péter les contrastes.

Pour la pupille de sortie, je visualise ce petit cylindre de rayons et vois ça comme l'exploitation de l'instrument du point de vue de la luminosité. Du coup ça parle immédiatement pour une utilisation de filtre interférentiel.

Ex : filtre Oiii entre 3 et 6mm de ps sur des nébuleuses ( sauf NP). Pas la peine du coup de zoomer sur les dentelles, elles s'éteignent vite derrière le oiii à 1mm de ps. On sent bien ici une histoire de luminosité.

 

Je trouve que ces deux rapports ont une appellation très concrète et "visuelle".

 

Je visualise mieux pourquoi une petite ps rend visible nos corps flottants. Ici parler de fort grossissement relatif ne permettrait pas une compréhension directe / visuelle du phénomène.

Ou encore quand on essaie de comprendre le gain en confort sur le relief d'oeil avec une petite ps et un oeil bien dilaté.. Vaut mieux imaginer un petit faisceau cylindrique rentrant par notre pupille dilatée. Et lpourquoi sur la Lune il est plus difficile d'embrasser tout le champ de l'oculaire...

 

A l'inverse dès qu'on évoque la qualté optique, la turbulence... le grossissement est plus parlant.

 

Amicalement Vincent

Modifié par Daube-sonne
Posté
je visualise ce petit cylindre de rayons et vois ça comme l'exploitation de l'instrument du point de vue de la luminosité.

Ça m'a l'air trompeur. La clarté des objets étendus dépend effectivement de la pupille de sortie, mais là encore je trouve plus clair de dire : la clarté dépend du rapport D/G.

 

Ex : filtre Oiii entre 3 et 6mm de ps sur des nébuleuses ( sauf NP). Pas la peine du coup de zoomer sur les dentelles, elles s'éteignent vite derrière le oiii à 1mm de ps. On sent bien ici une histoire de luminosité.

Tout à fait. Et plus précisemment de clarté. Pas de pupille. Le fait que la clarté est plus grande n'a rien à voir avec la largeur du faisceau lumineux, ça s'explique par le grossissement plus faible, qui permet de concentrer plus de lumière d'uin objet étendu dans un même champ apparent. D'ailleurs rappelons que la pupille de sortie, c'est-à-dire le diamètre du faisceau lumineux issu d'une étoile, c'est défini justement par rapport à une étoile, pas un objet étendu (ou alors une portion ponctuelle d'un objet étendu), tandis que la clarté dont on parle est la clarté des objets étendus, pas des objets ponctuels.

 

(Pour les autres exemples, par contre, je suis d'accord.)

Posté (modifié)

Bonjour,

 

Bruno, quant je lis souvent que tu conseilles d'utiliser tous les grossissements c'est en fait de la pupille de sortie pragmatique.

 

Pour ma part ce paramètre là n'intervient que quand par exemple on cherche un oculaire de repérage le plus large possible et qui permettra tout de même de voir des cibles faibles.

Ca avait influencé mon choix: J'étais parti sur un Panaview de 38, puis sur un SWAN de 33 et finalement j'ai préféré en rester au Panaview de 26.

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=81695

Je ne regrette pas d'avoir écouté, dans le ciel de St Denis cet oculaire là me permet de repérer et voir des objets faibles même si ensuite je préfère quelquefois le 12.5, le 6 ou même le 3 pour observer.

 

En pratique on a qu'un seul instrument et on y monte les accessoires pour voir.

En dehors du choix de matériel, en observation, est ce qu'il vaut mieux s'occuper consciemment de la pupille de sortie ou simplement essayer tous les grossissements ?

 

Je trouve que simplement en essayant tous les grossissement on s'occupe de la pupille de sortie sans le savoir.

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
Posté
Ça m'a l'air trompeur. La clarté des objets étendus dépend effectivement de la pupille de sortie' date=' mais là encore je trouve plus clair de dire : la clarté dépend du rapport D/G.

 

 

Tout à fait. Et plus précisemment de clarté. Pas de pupille. Le fait que la clarté est plus grande n'a rien à voir avec la largeur du faisceau lumineux, ça s'explique par le grossissement plus faible, qui permet de concentrer plus de lumière d'uin objet étendu dans un même champ apparent. D'ailleurs rappelons que la pupille de sortie, c'est-à-dire le diamètre du faisceau lumineux issu d'une étoile, c'est défini justement par rapport à une étoile, pas un objet étendu (ou alors une portion ponctuelle d'un objet étendu), tandis que la clarté dont on parle est la clarté des objets étendus, pas des objets ponctuels.

 

(Pour les autres exemples, par contre, je suis d'accord.)[/quote']

 

Hum après tout c'est presque une question de goûts et de couleurs...

Dans le sens où chacun se fabrique ses propres représentations mentales.

 

Je perçois la clarté comme un même flux (dépendant de la source ; étoiles, planètes, objet diffus entendus...) qui serait contraint de passer par une taille de cylindre définie ; la pupille de sortie.

 

Une analogie à la tuyauterie avec comme différence qu'ici la vitesse de l'eau est constante et dépend de la source. Donc pas d'accélération dans des canalisations plus petites par le jeu des pressions.

Du coup si la canalisation se rétrécie (pupille de sortie plus petite) le débit diminue. Ainsi on reçoit moins de photon par "point-image" ça donne moins de clarté.

 

Ce qui me gêne dans la simplification que tu proposes, donc si on se contente de donner un rapport D/G, (je ne parle pas pour toi qui a tes propres représentations mentales mais à ceux qui selon toi peuvent être enduit d'erreur :be: avec cette idée de pupille de sortie), c’est qu’on perd quand même l'information qu'il s'agit d’une taille.

On perd selon moi sa représentation concrète ; un faisceau cylindrique d'un certain diamètre, partant de l'oculaire et allant dans notre œil.

Ce faisceau est la concentration par l’optique du faisceau d’entrée issu d’une source. Y a quand même cette idée de concentration par le miroir de ce qu’il a récolté sur sa surface en un faisceau cylindrique de taille adaptée à notre œil.

Y a cette idée de « connexion » à l’œil. Pas innocent ce terme de pupille. Un peu comme les prises mâles et femelles ; ici la pupille de sortie c’est la pupille male, notre œil est la pupille femelle.

 

D’ailleurs quand il s’agit de projeter sur un capteur CCD, on ne parle plus de pupille de sortie, ce terme perd son sens.

 

Et enfin cette représentation (faisceau cylindrique) est utile pour comprendre (en fait se représenter) d'autre fonctionnement de l'optique géométrique.

 

Amicalement, Vincent

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