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Posté (modifié)

23/10/2011

 

18h je suis décidé.

Regardant le ciel sans nuage.

"se soir, je passe une partie de la nuit dehors avec mon fier télescope".

J'ai une énorme envie de rencontrer le géant Orion, le chasseur qui porte suspendu à ca ceinture sa prise, une poignée de nébuleuses. Je me dirige vers mon ordinateur outil qui par défaut m'aide beaucoup. Mon orgueil me dit de m'en passer. Découvrir le ciel par soi-même comme les 1er hommes. Je me dit aussi que refuser mon héritage est d'un grand mépris. Se savoir si durement acquit et transmit. Certains sont morts sans savoir ce que leur vie leur avait donné de découvrir. Pour d'autre le prix a été la leur.

 

Une soirée à observer la voûte céleste? Est une partie de pèche? Un jeux de cache cache d'enfant? Un voyage?

Quel sentiment fort, j'éprouve quand j'arrive à débusquer, à saisir un astre.

le plaisir serait il proportionnel avec la difficulté à le trouver?

20h10 repas fini, je rejoins mon étalon qui me servira de monture à mon voyage.

quel fidèle compagnon il est. Si l'on s'en occupe bien. Il est prêt, lui! à tous donner, quelque soi le temps, la météo.

 

Orion comme tous géant, j'imagine. N'est pas un lève tôt.

Le vent souffle. Alors voilà que brille Jupiter la planète qui m'aspire.

Je remarque qu'un satellite est absent se soir, j'aimerai pouvoir dire lequel, comme ça. Mais je ne peut pas, "ça viendra avec le temps." Stelarium me dit que IO se cache derrière ça mère. Soudain comme un éclair, une idée me viens. Voir IO sortir des entrailles de la géante lumineuse. Je note l'heure de ça présumé sortie dans ma mémoire (20h50). Je retourne près de mon fidèle destrier (qui est en x150 mon maximum je possède mon 12p depuis 15jours oculaire de base).Je suis là, seul dans une nuit toute relative, l'oeil rivé à mon oculaire je n'en bougerais pas!

jusqu'à la vu de se fameux spectacle inconnu.

Le temps défile sans le sentir me glissé entre les doigts. Mes yeux sont aux aguets de la moindre petite source lumineuse qui pourrait apparaître. Mon imaginaire lui, essaye de construire se que je pourrais voir.

 

Voilà ce qu'il me dit: IO est bien trop petit, Jupiter bien trop lumineuse. Je ne peu le voir sortir. Il apparaîtra bien après sa sortie, Quand le disque de Jupiter sera bien éloigné. Je cour regarder l'heure et vérifier que je ne me trompe pas.

Il est 21h05, et oui, il sort bien à 20h50 sur se foutu logiciel!

Je cour vite recoller mon oeil. Je viens de passer 40mn devant Jupiter. "Jupiter balayerait elle d'un revers de main le temps qui passe, sans en sentir le moindre souffle?" Se sont dans ces instant là, ou l'on comprend pourquoi le confort permet l'observation. Quand on le lit, on se dit que c'est un facteur mineur, mais dans ses moment précis on réalise que le confort est the facteur. Je ne possède pas de montre. Je cour voir l'heure (21h15), vérifier ou est IO.

 

décoller l'oeil de l'oculaire se fait avec une grande hésitation, réflexion. Je suis comme devant un film. Je ne veux pas rater la scène culte. J'arrête de réfléchir et reste rivé à l'oculaire bien assis. L'envie d'une boisson chaude se fait sentir quand soudain!

 

La scène du film est la sous mes yeux! IO une pointe d'aiguille se montre sortant du disque moins d'un millimètre.

Quelle joie! quel surprise! Je suis totalement absorbé. Quel plaisir immense je vie. Oui, la réponse à une interrogation par soi même provoque en moi une joie disproportionné. Se que je vie à se moment, montre mon incapacité à comprendre se qui se passe la haut. il me faut la gifle de la démonstration. Je ne sais pourquoi je me vois à coté de Galilée. Nous nous regardons dans les yeux. Il lit dans mon regard l'émotion que lui aussi connu. Je ne sais comment exprimer mon ressentie à se moment mais il est fort. Il dure longtemps. en écrivant ces lignes il me revient. Je regarde cette tête d'épingle se séparer de sa mère, seconde par seconde. Devant moi se montre l'image d'une naissance, l'idée qui bouleversera l'humanité.

 

dans un livre j'ai lut "Rien ne vaut la solitude. Pour être parfaitement heureux, il me manque quelqu'un à qui l'expliquer." Ma décision est prise. Je décide de me procurer un calepin qui me servira de journal de bord. il sera le témoin de mes voyages.

Modifié par zer311
Posté

Joli récit qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

le plaisir serait il proportionnel avec la difficulté à le trouver?

Certainement! A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire!

Merci et continue à nous faire part de tes aventures!

Posté

Oui Zer, il faut un calepin, de quoi prendre des notes, dessiner.

 

Et croater, c'est une belle façon de partager!

Pas besoin d'être désolé (que du contraire) mais si je puis me permettre: faudrait "aérer" le texte.

 

Au plaisir,

 

Patte.

 

PS intéressant cette histoire de vitesse de la lumière, on replonge dans l'histoire des sciences avec Roemer: http://clubastronomie.free.fr/lois/romer.htm

Posté

Récit plein d'enthousiasme, avec une pointe d'émotion et de poésie plutôt rare dans cet exercice... J'attends impatiemment les prochains CROAs !

 

stelarium me dit que IO se cache derrière ça mère. Soudain comme un éclair, une idée me viens. Voir IO sortir des entrailles de la géante lumineuse.

 

Je regarde cette tête d'épingle se séparer de sa mère seconde par seconde. Devant moi se montre l'image d'une naissance, une idée, qui bouleversera l'humanité.

 

Ca fait un moment que je constate que beaucoup d'astrams, consciemment ou non, filent une métaphore de la maternité ou de la naissance avec Jupiter. Je l'ai fait moi-même plus d'une fois. C'est intéressant à constater, je trouve. :refl:

 

Par ailleurs, si je peux me permettre, fais attention à l'orthographe et aux majuscules, ça rendra ton récit plus facile et agréable à lire. Tout en suivant le conseil de Patte de faire d'espacer les paragraphes afin d'aérer le texte.

Posté

Merci de vos encouragements.

Mon français je le porte comme un boulet au pied.

Mais de temps en temps l'envie surpasse la gène.

 

Ça me rassure que quelqu'un parle de vitesse lumière.

j'ai réfléchi un bon moment pour en arriver à cette conclusion.

Le temps que prend la lumière de Jupiter, pour parvenir jusqu'à nous est de combien?

 

Alors, en cachette, timidement.

J'ai pris une feuille de papier et y couche le problème.

Une foi, la moyenne, de la distance de Jupiter avec celle du soleil calculé.

Je soustrais la distance de la terre au soleil.

Se qui me donne une idée de la distance de Jupiter avec nous.

 

J'applique la vitesse de la lumière par une simple division qui me donne le nombre de seconde.

Et quand je passe en minute je trouve (34mn).

Posté

Ne t'en fais pas trop pour le français, mais si tu arrives à t'améliorer (ton navigateur Internet a peut-être un correcteur intégré), la forme n'en sera que mieux.

 

Néanmoins le fond est déjà très intéressant, car tu exprimes ton ressenti de bien belle manière.

Posté

Bonjour Zer :)

J'ame bien ta façon de raconter ta sortie astro, c'est plein de suspens et on attend que tu trouve Orion, mais point d'Orion, qui est remplacé par Jupiter et Io.....d'où le charme :rolleyes:

Juste une petite réflexion, lorsque tu rédiges un CROA, ce serait interressant que tu dises avec quel matériel tu as fais tes observations et les conditions atmosphériques que tu as rencontré ;)

 

le plaisir serait il proportionnel avec la difficulté à le trouver?

Tout à fait d'accord avec toi :p

 

Bonne journée et bonnes observations :)

Posté

merci dédé

 

je n'ai pas écrit la soirée entière.

Mais je vais le faire.

Cette soirée a été très riche en contenu, en rebondissement.

Je possède un dobson 300 f/d5 avec 2 oculaires de base 25 et 10

Mon ciel le plus dégagé et:

Nord Est, Est, Sud Est.

Trop d'arbre et autres sapinette géante me cache le reste.

Je vois se contexte comme une qualité car je découvre le ciel moins vite

Lors de mes sortie loin de chez moi, je découvre un autre visage à admirer.

Posté

Je me rend compte qu'effectivement la formule:

«plus on observe la nature, plus on la trouve belle», est une réalité.

Se n'est pas une loi mystique ni une légende. C'est une évidence quand on s'y emploi.

La lecture, une fois passé le difficile passage de la description.

Transformer les lettres en mot, mots en phrase.

Les phrases deviennent image, les images se font film.

Le simple/bel exemple, le ciel à l'œil nu.

 

Après 2, 3 soirs à reconnaitre les constellations, l'on trouve le ciel plus clair.

Si comme moi l'on sort quasiment toujours dans la même tranche horaire 20h/22h/00h

pendant un mois. Le ciel devient un peu comme une part de nous même.

On s'y retrouve, on navigue, on remarque les légers déplacements, les positions d'objets.

Alors ont veut observer/découvrir encore.

(Orion et mars le 24/10. Pour etre tranquille je table sur 4h du matin.)

Donc 4h00 je me réveille, dificile de sortir de mon lit.

Je suis encore dans les images vécu précédament. Comment tranformer une seance de reglage en éblouissement.

Un peu au radar je sort, je lève la tête et Paf la claque...

Quel choc donne le ciel seulement 4 voir 5h plus tard.

On se dit mais ou est passer mon ciel? je suis ailleurs? On m'a déplacé durant la nuit?

La grande d'ours est quasi perpendiculaire à l'horizon!

Orion! Qu'elle constellation, un géant ok mais surtout il est seigneur de la nuit profonde.

Syrius elle brille tellement que je me penche sur son identité en 1er.

Est que dire du carré devant moi à l'Est, qui me regarde d'un air hautin.

Pégase sans Andromède?!?

 

Pourtant mon cerveau trace un très net carré, mais qu'esse donc?

Je ne vois aucun carré sur ma carte. Pégase a survolé la frontière depuis longtemps.

Je décide de dégrossir se carré aux jumelle!

Il y a bien des nuances de couleurs. 2 jaune/orange, 2 blanche/bleu.

Les 2 oranges me paraissent grosse, un peu comme Bételgeuse.

«Mars est orange/rouge» Je pointe sur celle qui me semble la plus brillante.

Je reste longtemps, je monte en x150 pas mieux. C'est une étoile bien brillante.

Bon je suis un peu perdu là, comment trouver Mars quand on ne trouve quasi aucune constellations.

Il me faut un café, en profité pour potasser les cartes.

 

Après cette courte pause en regardant le ciel:

les circumpolaires OK! Même si leurs positions sont digne d'un film Japonais.

Je trouve le beau rectangle des gemmaux. Le petit chien très net.

Cancer, petit lion, lynx, hydre ne veule pas se montrer.

Il faut que je précise que mon champ de vision se cantonne, sur l'Est..

Je suis dans une brume plutôt massive ca dégouline de partout bref l'enfer.

Mais il m'en faut plus pour me décourager!

«Bélier spoted sous l'influance de jupiter ca donne»

Le lion il a beau rugir devant mes yeux, il reste invisible …

«pas de lion pas de mars» tien ca me fait penser à une blague.

On me fait une blague ou quoi! Bon, le ciel veut la jouer hard, OK on va la jouer hard!

J'allume mon ordi, j'ouvre stelarium. Désillusion totale, il me donne rien de plus,

«Mais ou est se carré que seul mes yeux font vivre.»

Et paf les neurones s'allume enfin, une idée de génie me viens.

«Retirer les trais des constellations de stelairums.

Je fais peut être comme d'autres civilisations qui relient les constellations autrement.»

Je désactive tous! et le carré est devant mes yeux, enfin!

Les plus longues blagues, sont celles que l'on se fait sois même.

Mon carré est composé de 3 étoiles, Epsilon du lion, Algieba et Regulus et Mars la 4eme.

Le comble est que j'avais pointé Algieba, sans prendre 2 sec pour pointer l'autre étoile qui etait Mars!

Comme quoi, les plus terribles échec sont ceux qui frôle avec la réussite.

Mon visage s'illumine de feu, mes cheveux se dresse sur ma tête, Eurêka j'ai trouver!!

Meme si Mars en x150 reste une bille je suis excité comme une puce de ma découverte.

Les canaux sur Mars ne se montrerons pas se soir mais mon plaisir est ailleurs.

 

Les arbres ont enfin ouvert la porte sur Orion.

La brumes retombe un peu, du moins suffisamment pour que je pointe Orion.

Posté

Magnifique, très beau récit. Le style me plait beaucoup! Continue!

Si tu fais un petit effort sur l’orthographe, ce sera parfait!

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