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Le hic avec cette méthode: comment te dis-tu qu'il faut voir du vert et de rouge (et où)?

 

Tu n'as aucune référence photographique vu que la sensibilité des capteurs n'a rien à voir avec celle perçue par l'oeil.

 

Hormis le passage sur le plus gros instrument peut-être, pour amorcer le déclic comme dit Serge.

(ou dénicher certains superbes dessins...)

 

C'est pareil en planétaire: quelqu'un qui regarde Jupiter pour la première fois, il aura une boule blanche avec deux bandes si tout va bien.

Avec l'observation vient l'expérience et vice-versa: les nuances et détails se précisent.

 

Il m'a fallu du temps avant d'enfin voir cette fameuse GTR qui n'est pas du tout si rouge qu'on le dit!

 

Patte.

Posté

naaaannn !!! rien a voir avec monsieur Coué !!!!

 

je dirais que c'est une initiation, une formation, un apprentissage, oui un dépucelage,

c'est comme pour apprécier un pinard, où tout autre chose qui n'est pas du domaine de l'évidence, où un prérequis est souvent nécessaire.

Oui, un coup d'oeil est facile, accessible à tous, mais une observation approfondie demande un certain "savoir faire".

la vision astronomique est tout sauf simpliste, c'est un exercice complexe, c'est ce qui en fait son sublime intéret.

c'est vrai pour la perception des couleurs,

mais aussi pour la très haute résolution et la perception des plus fins détails,

pour la détection des chagements de contrastes les plus ténus, les plus subtils,

pour la détection des plus faibles lumières, où il semble possible de détécter quasiment LE photon, ce qui est assez extraordinaire.

Ce type de vision n'a rien d'évident car il est plus le fait d'une ANALYSE, que de qualité même de vision en termes ophtalomologique.

Tout cela est passionnant !

Posté
naaaannn !!! rien a voir avec monsieur Coué !!!!

 

je dirais que c'est une initiation, une formation, un apprentissage, oui un dépucelage,

c'est comme pour apprécier un pinard, où tout autre chose qui n'est pas du domaine de l'évidence, où un prérequis est souvent nécessaire.

Oui, un coup d'oeil est facile, accessible à tous, mais une observation approfondie demande un certain "savoir faire".

la vision astronomique est tout sauf simpliste, c'est un exercice complexe, c'est ce qui en fait son sublime intéret.

c'est vrai pour la perception des couleurs,

mais aussi pour la très haute résolution et la perception des plus fins détails,

pour la détection des chagements de contrastes les plus ténus, les plus subtils,

pour la détection des plus faibles lumières, où il semble possible de détécter quasiment LE photon, ce qui est assez extraordinaire.

Ce type de vision n'a rien d'évident car il est plus le fait d'une ANALYSE, que de qualité même de vision en termes ophtalomologique.

Tout cela est passionnant !

 

Ah! les amis quelle nouvelle: je suis toujours vierge :);):wub:.

 

Michel

Posté (modifié)

J'ai toujours eu l'impression que la couleur était présente dans un certain nombre d'objets mais avec le sentiment que le cerveau refuse de l'admettre, qu'il semble "verrouillé". Un peu comme la perception de la 3D sur des montages photos, tant que le cerveau ne "switch" pas dans le bon mode, il n'est pas capable appréhender l'information. C'est un peu comme si pour voir la couleur il faut accepter de pouvoir la voir et forcer le cerveau à analyser cette info qui lui semble inaccessible. Le fait de voir les teintes avec aisances sur des objets bien colorés aide beaucoup à percevoir les teintes sur des objets à la couleur plus légère.

 

Après il faut bien admettre que des personnes ont des facilités dans le domaine. Un astram observait M51 au T1000 à noël et m'a dit : le centre et jaunâtre et les bras bleutés, et bien j'ai fait tout ce que j'ai pu, rien pour ma part...

 

Michel, il n'est jamais trop tard pour perdre son pucelage ;)

Modifié par Diabolo
Posté
J'ai toujours eu l'impression que la couleur était présente dans un certain nombre d'objets mais avec le sentiment que le cerveau refuse de l'admettre, qu'il semble "verrouillé". Un peu comme la perception de la 3D sur des montages photos, tant que le cerveau ne "switch" pas dans le bon mode, il n'est pas capable appréhender l'information. C'est un peu comme si pour voir la couleur il faut accepter de pouvoir la voir et forcer le cerveau à analyser cette info qui lui semble inaccessible. Le fait de voir les teintes avec aisances sur des objets bien colorés aide beaucoup à percevoir les teintes sur des objets à la couleur plus légère.

 

Michel, il n'est jamais trop tard pour perdre son pucelage ;)

 

Fred, tu sais que je compte sur toi :merci:

 

Michel

Posté
J'ai toujours eu l'impression que la couleur était présente dans un certain nombre d'objets mais avec le sentiment que le cerveau refuse de l'admettre, qu'il semble "verrouillé". Un peu comme la perception de la 3D sur des montages photos, tant que le cerveau ne "switch" pas dans le bon mode, il n'est pas capable appréhender l'information. C'est un peu comme si pour voir la couleur il faut accepter de pouvoir la voir et forcer le cerveau à analyser cette info qui lui semble inaccessible. Le fait de voir les teintes avec aisances sur des objets bien colorés aide beaucoup à percevoir les teintes sur des objets à la couleur plus légère.

 

Après il faut bien admettre que des personnes ont des facilités dans le domaine. Un astram observait M51 au T1000 à noël et m'a dit : le centre et jaunâtre et les bras bleutés, et bien j'ai fait tout ce que j'ai pu, rien pour ma part...

 

Michel, il n'est jamais trop tard pour perdre son pucelage ;)

 

Effectivement, il faut pas mal d'attention pour distinguer quelques nuances colorées. Celui qui s'attend à voir une photo risque quelques déceptions :(.

Perso, avec mon 400 et même sous un très bon ciel, j'ai mis vraiment du temps, émerveillé déjà par les volutes des grandes nébuleuses; la couleur n'était pas mon but initial et je dirais même qu'elle ne m'apporte que peu d'émotions.

 

Michel

Posté

Oui, ce n'est pas du tout une question d'imagination et encore moins de méthode Coué. Le problème est que chaque individu ne perçoit pas forcément les mêmes couleurs lorsque la luminosité est très faible. Les observateurs d'étoiles doubles du 19è siècle l'ont constaté : ils décrivaient la couleur des composantes, mais ça ne collait pas toujours d'un observateur à l'autre. On peut lire quelques-unes de ces descriptions dans l'annexe du catalogue d'étoiles doubles du Sky Catalogue 2000.0, volume 2.

 

Et c'est pareil pour nous. Il y a des gens qui voient des couleurs dans les nébuleuses que d'autres voient en noir et blanc. Par exemple M42, je la vois verte, et d'un vert qui m'a frappé la première fois que je l'ai vue (ce n'est même pas une question d'éducation) au 115/900. Le vert est évident, c'est même la première chose que je vois. Pourtant, je connais des tas de gens qui ont besoin de 200 mm ou même 300 mm pour voir M42 en vert. Par contre, j'ai du mal à déceler autre chose que du vert. Dans M42, je devine l'ocre au 300 mm, mais je sais qu'à ce diamètre d'autres voient plus de couleurs. Et ainsi de suite pour chaque individu.

 

Quant à l'éducation de l'oeil, pensez à la Tache Rouge de Jupiter. En général, on a du mal à la détecter la première fois, mais une fois qu'elle a été vue, on sait ce que c'est et on la verra facilement la prochaine fois. En fait, l'oeil la voyait dès le début, mais le cerveau n'y faisait pas attention. Il faut donc forcer l'oeil à faire attention, par exemple en observant au lieu de simplement regarder. Rien à voir avec l'imagination ou la méthode Coué.

Posté (modifié)

Un autre exemple de "déclic", et qui se répète...

 

Une belle étoile bien rouge, comme la Hind's Crimson Star de saison, ou la T Lyrae.

Ben je sais ou mettre le viseur point rouge pour l'avoir à coup sûr dans mon grand champ, et trèèèèèèèès souvent, faut que je scrute scrute et scrute pour la voir.

Une fois repérée, le rouge devient brillant et saturé.

Comment donc se fait-ce que bing elle ne saute pas rouge brillante et saturée aux yeux quand elle est là quelque part dans le champ?

 

Ici je pense que c'est la vision directe qui intervient, vraiment directe comme regarder droit dans les yeux. Et ce n'est que quand on la voit vraiment, identifiée parmi les autres, qu'elle se montre extrêmement flattée.

 

Pour la perception des couleurs, la vision décalée, c'est surtout pas ça qu'il faut, que ce soit une source ponctuelle ou une "nébuleuse".

D'où aussi le besoin d'une très bonne transparence du ciel.

 

Patte.

Modifié par syncopatte

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