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Amis AmstramGram, bonsoir!

 

Cela fait quelques jours que j'observe en mode urbain :cry: en laissant le matos sur le balcon (couvert) prêt à dégainer. :be:

Lundi matin, je me suis levé pour observer le rapprochement entre la Lune et Saturne. Pas mal du tout! ;)

 

J'ai pointé plusieurs soirs d'affilé un même objet (Mars!) histoire d'évaluer les conditions d'observation et les turbulences... mais comment faîtes-vous pour évaluer la turbu? Y a-t-il une échelle de la turbu? :b:

 

Pour ma part, je défocalise à fond l'objet et j'observe si "ça bouge beaucoup ou pas". Si cela bouge trop, l'image est apparemment pas terrible. Qu'est-ce qui bouge en fait? Ce sont bien les couches d'air?

 

 

Voilà,

Avis aux intéressés pour éclairer mon étoile.

 

Bon ciel.

Posté

Il y a trois sources de turbulence:

 

- l'atmosphère. On l'évalue déjà à l'oeil nu par le scintillement des étoiles.

Avec un instrument mis en température, sans autres sources de turbulence (voir infra) il y a l'échelle de Pickering pour l'estimation:

http://www.astrosurf.com/thomastro/Technique/pickering/pickering.html

Sur le limbe de la lune, on verra des "petites" vagues par turbulence.

Impossible de s'affranchir de cette turbu, si ce n'est de limiter les grossissements.

Certains sites météo, comme meteoblue, donnent des estimations et prédictions.

Il s'agit bien de l'instabilité des couches atmosphériques (très compliqué...)

 

- l'instrument: la turbulence engendrée par les différences de température instrument versus air ambiant.

En défocalisant fortement un étoile, on verra des "grandes" vagues.

Ventilateur, stocker l'instrument au frais, le sortir à l'avance...on a des moyens pour s'en affranchir.

 

- la turbulence locale, ici c'est l'environnement qui perturbe les choses, en hiver typiquement le chauffage des maisons voisines, en été une accumulation de chaleur d'une surface style tarmac. L'idéal reste la campagne, où la terre et le ciel se mettent vite d'accord.

(note qu'on peut avoir d'excellentes conditions en milieu urbain, légende? Je ne pense pas: à condition de ne pas avoir les perturbations locales, la stabilité atmosphérique des couches basses en métropole peut s'avérer meilleure qu'en campagne)

 

Patte.

Posté

Un balcon n'est pas idéal pour observer, et qui dit balcon dit toits ce qui indiquent des chaleurs provenant de toutes ces batisses aux alentours. D'autre part en hivers les chauffages sont allumés.

 

Le mieux c'est de s'éloigner des villes, malheureusement ce n'est pas si facile à faire!

Posté (modifié)

J'ai eu quelques bons moments de plaisir en ville avec mes instruments, surtout le T300

 

Faut dire aussi que la vue était dégagée (ici les jumelles, vraiment pas le pied en ville les jumelles: faut grossir et planétariser!)

 

794-1213352594.jpg

 

Il est vrai que si on est entouré de bâtisses, euh...ben soit on s'enfuit, soit on passe à autre chose.

 

Patte.

Modifié par syncopatte
Posté

Merci Patte pour les infos et le lien: au top!:be:

Spéciale cacedédi: je commence de plus en plus à penser au Strock250 maison...:rolleyes:

 

Oui, VNA, observer en ville des étoiles et autres est une aberration!

 

Bon ciel!

Posté

Bonjour,

 

Merci pour ce sujet intéressant et véritablement "casse-tête" pour les observateurs.

Le point commun entre les 3 types tiennent aux différences de températures, non?

Quitte à ne pas pouvoir y changer grand-chose, sauf à éviter des sources de chaleur proches et laisser l'instrument se mettre en température, existe-t-il en fonction des saisons des horaires privilégiés pour l'observation de tel ou tel objet céleste?

P. ex.: en hiver, je remarque qu'en observant Jupiter, disons vers le coup de +/- 17:00, au même endroit d'observation et avec une bonne mise en température, je constate une image plus stable que pour l'observation plus tardive: le froid nocturne n'est pas encore tombé et les dégagements de chaleur de la surface terrestre ne sont pas encore aussi importants? Pure coïncidence? Critères finalement très difficiles ou aléatoires à apprécier.

D'un autre côté, inutile aussi de trop se casser la tête: on installe, on y va et on regarde ce qu'il y a à voir dans des conditions plus ou moins bonnes et basta, toujours dans l'attente de nuits meilleures. :) (bravo au premier malin qui démocratisera des optiques adaptatives pour astrams, mais c'est pas pour demain. :( )

Posté

Il y a plein de choses à observer en ville: Soleil, Lune, planètes, étoiles doubles, amas, nébuleuses planétaires. C'est vrai qu'il faut trouver un coin/heure ou la turbu est raisonnable pour en profiter ou alors adapter le grossissement/l'objet observé. Par exemple sur le soleil en Ha à dans les 30x-60x, il y a déjà plein de détails à observer quasiment quelle que soit la turbu :cool::cool:

Posté

Perso, j'ai une petite astuce pour évaluer grossièrement la turbulence: regarder comment scintillent les étoiles!

Plus elles scintillent, plus la turbu est forte ;)

Posté
Perso, j'ai une petite astuce pour évaluer grossièrement la turbulence: regarder comment scintillent les étoiles!

Plus elles scintillent, plus la turbu est forte ;)

 

Bonjour,

Eh ben voilà! Simplement ne pas faire le test sur Sirius ou sur des étoiles plus rapprochées de l'horizon car sinon, on ne sort pas le scope :D.

Salut Deneb64, ça faisait un bail! :)

Posté (modifié)

observer en ville n'est pas une utopie; loin de là !

les conditions sont souvent favorables en termes de turbulence.

Le meilleur indice, c'est celui de la qualité de l'air : quand c'est dans le rouge, quand on inhale des saloperies, quand on conseille aux vieux de ne pas sortir, aux jeunes de pas faire de sport, alors c'est qu'on a fermé le couvercle et que l'amosphère est remarquablement stable - du-t-elle nous empoisonner !

En regardant le baromètre, un bon anticyclone permet cela, la présence de légères brumes sont de précieux indicateurs.

Bien sûr, cela à a voir avec la turbu atmosphérique,

pour les autres turbu, c'est le bon sens qui permet de gérer cela.

Moralité : sauf à être dans une agglomération sujète à des condtions venteuses turbulentes (ville de fond de vallée), on y fera de très bonnes observations planétaires, solaires, lune, doubles, NPpétantes, variables , etc.....

Modifié par serge vieillard
Posté
observer en ville n'est pas une utopie; loin de là !

les condstions sont souvent favorables en termes de turbulence.

Le meilleur indice, c'est celui de la qualité de l'air : quand c'est dans le rouge, quand on inhale des saloperies, quand on conseille aux vieux de ne pas sortir, aux jeunes de pas faire de sport, alors c'est qu'on a fermé le couvercle et que l'amosphère est remarquablement stable - du-t-elle nous empoisonner !

En regardant le baromètre, un bon anticyclone permet cela, la présence de légères brumes sont de précieux indicateurs.

Bien sûr, cela à a voir avec la turbu atmosphérique,

pour les autres, c'est le bon sens qui permet de gérer cela.

Moralité : sauf à être dans une aglomération sujète à des condtions venteuses turbulentes (ville de fond de vallée), on y fera de très bonnes observations planétaires, solaires, lune, doubles, NPpétantes, varaiables , etc.....

 

Bonjour,

 

Merci pour ces indications.

Mais ce qu'on gagne en stabilité, ne risque-t-on pas parfois de le perdre en transparence? (mais c'est un autre débat): ceci dit, l'impact pour les observations luniare, solaire ou planétaires reste limité, je pense.

Posté

Bonjour,

 

Voui, merci Serge, des choses intéressantes et étonnantes de ce que tu nous racontes... Alors, vive la pollution? :p Non, je rigole!

 

Le scintillement des étoiles à l'oeil nu pour évaluer la turbulence, ok.

Et dans le scope? Patte a déjà briefé pas mal, mais au niveau de la description des figures vues. J'aimerais un peu plus de détails...

 

Bon ciel!

Posté

En fait en ville, le principal souci en terme de turbulence c'est souvnet le fameux effet local dont parle Syncopatte. Durant la période de grand froid qui vient de passer, il y a eu un ou deux soirs avec un ciel assez stable et peu de vent, mais la convection au dessus des toits des maisons et immeubles était telle qu'elle limitait les observations à des objets très hauts dans le ciel..manque de pot !!! (Vénus était trop basse sur l'horizon, Jupiter et Mars limites selon le champ visible au dessus des immeubles)

Posté

J'ai lu dans quelque livre, que les villes créaient des "cloches thermiques", rendant ainsi la turbulence atmosphérique moins importante ;)

C'est pas pour rien que les meilleurs photos planétaires sont prises en ville!

 

Pour ce qui est du scintillement des étoiles, j'observe bien évidemment les étoiles situées presque au zénith! ;)

 

En effet, Starac, voilà un petit bout de temps que je ne suis pas passé par là ;)

Posté
...

En effet, Starac, voilà un petit bout de temps que je ne suis pas passé par là ;)

 

Bonjour,

 

Tu l'as échappé belle; encore un peu, et il fallait repasser par la case "présentation" :lol:

Bon ciel à toi.

Posté

:D

On va dire que chaque année c'est pareil, j'observe et passe très peu sur le forum durant l'hiver, et je redevient frénétique dès la montée des températures ;)

 

Bon, maintenant, on arête le flood :D

Posté
Yes! C'est vrai.

Et c'est à la turbulence que je m'interresse tout particulièrement.

 

C'est clair que quand le ciel est pollué et turbulent, pourquoi pas observer la turbulence:be::be: Quand le ciel est couvert, je me surprend même à observer les nuages de la Terre depuis les satellites IR.:wub:

Côté mesure de turbu, y compris en défocalisant, ce site est très pédagogique:

http://www.handprint.com/ASTRO/seeing2.html

  • 3 semaines plus tard...
Posté

Moi j'habite en plein centre-ville de st malo entourés de lampadaires. Et quand j'observe Jupiter à 260x j'ai l'impression qu'il y a comme un espèce de reflet, et que la planète à tendance à danser. Et quand je regarde la lune j'ai l'impression de voir des vagues sur le bord ?

 

Tout ça à cause de la turbu j'imagine ?

Posté

Oui, mais cela peut aussi être dû à une mauvaise mise en température, un grossissement trop élevé...

Posté

Ben ça passe normalement!

C'est soi un problème de collimatation, soit un problème de hauteur dans le ciel, comme c'est le cas pour jupiter en ce moment.

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