Aller au contenu

Messages recommandés

Posté (modifié)

Bonsoir à toutes et à tous,

 

Hier soir, rentrant d'une réunion assez tardive, je me suis branché sur le net pour consulter les dernières infos avant d'aller me coucher....

L'horreur, un bus revenant des sports d'hiver, deux classes de deux écoles différentes (une de Heverlee d'où je proviens en-fait et une autre de Lommel), vient s'écraser sur un mur dans un tunnel!

28 morts dont 22 enfants, la plupart aux alentours de 12 ans ainsi que 4 instituteurs et deux monitrices.

Selon les dernière nouvelles, l'école de Lommel compte le plus de victimes.

Demain, jour de deuil natonal dans le pays qui m'a vu naitre.

Ce matin, collègues et parents - déjà au courant - venaient témoigner leur compassion envers toutes ces victimes innocentes.

Puis, avec les pieds de plomb j'entre dans la classe, je vois tous ces petiots, la boule à la gorge et, bien que ce n'est pas ma branche, je déroule la carte de l'Europe et montre l'endroit où des enfants de leur âge ont perdu la vie hier soir.

Fusent les questions, le mouvement de ma tête me donne l'impression de regarder une finale à Roland-Garros, je ne sais pas quoi répondre et surtout par où commencer.

La deuxième fois dans ma longue carrière après l'affaire dutroux (pas de majuscule) que je suis confronté à de telles injustices et que les réponses aux questions posées sont vagues, noyées dans un chagrin intérieur.

Puis, dans ce brouhaha, une petite voix à l'arrière de la classe...

"Wees gerust. Dan zullen we de trein nemen als we ooit moeten weggaan"...

Traduction : "Soyez rassuré. Alors nous prendrons le train si ne devons partir un jour"

Pendant la récré, j'ai craqué et ai demandé à ce que l'on me remplace.

Je reviendrai demain avec le coeur dans les chaussettes et les yeux sans doute encore rougis, mais je dois continuer. Il le faut, rien que pour ces petiots qui ne demandent qu'à rire, apprendre, vivre...

 

Voilà,

 

Denis.

 

 

Je rajoute un poème de W.H.Auden qui me tient à coeur et dont j'ai mis les sujets au pluriel:

 

Stop all the clocks, cut off the telephone.

Prevent the dog from barking with a juicy bone,

Silence the pianos and with muffled drum

Bring out the coffin, let the mourners come.

 

Let aeroplanes circle moaning overhead

Scribbling in the sky the message they're dead,

Put crêpe bows round the white necks of the public doves,

Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

 

They were my North, my South, my East and West,

My working week and my Sunday rest

My noon, my midnight, my talk, my song;

I thought that love would last forever, I was wrong.

 

The stars are not wanted now; put out every one,

Pack up the moon and dismantle the sun.

Pour away the ocean and sweep up the wood;

For nothing now can ever come to any good.

 

 

PS: il y a des livres de condoléances online pour l'école " Sint-Lambertus school " Heverlee ( http://www.stipdc.com/rouwregister/ ) et " 't Stekske Lommel " ( http://npl.lommel.be/steunbetuiging/ ) en Français, Anglais, Néerlandais, peu importe...ce serait gentil de votre part, merci!

Modifié par Siriusdenis
Rajout d'un poème
Posté

L'année dernière, mon fils était allé en Suisse (en partant de Bruxelles) par le train. Accident de train... Un caténaire avait laché et les fils électrique ont tapé sur les wagons. Convoi bloqué pendant plus de 12 heures mais aucun blessé.

 

En Belgique, les conflits communautaires sont effacés pour le moment par cette tragédie qui touche le pays.

 

Pas grand chose à dire sur ce drâme :(

Posté

Bonsoir,

 

Cette tragédie nous bouleverse tous. J'ai appris la nouvelle ce matin sur Europe 1, et j'observais à 8 h les gosses du collège de ma fille entrer dans l'établissement à peu près de l'âge de ces pauvres 22 enfants, en me disant que cela aurait pû être eux. Je suis resté plus que de raison à les observer.

Invité Julie Charland
Posté

J'ai rapidement écouter les nouvelles aujourd'hui et il n'était pas fait mention de cette tragédie. Perdre un enfant, c'est tout simplement contre-nature. S'il fallait que je perde ma fille, je ne crois pas que je pourrais continuer à vivre.

 

22 enfants d'un coup! Quelle tragédie!!!

Posté

Il y a un mot en français et je pense dans les autres langues pour nommer les enfants qui ont perdu leurs parents et si l'Humain l'a créé, c'est que ça existe et que ç'est (presque) normal. Aucun mot n'a été créé dans aucune langue pour nommer les parents qui perdent un enfant ce qui tendrait à dire que ce n'est pas "naturel" ni dans l'ordre des choses...

J'ai comme toujours en pareille tragedie une pensée emue envers ceux qui ont perdu qui un enfant qui un proche...

De tout coeur avec les familles.

Posté

Il n'y a pas de mot pour parler de cette horreur. Alors je voudrais simplement exprimer ma sympathie aux parents, et au peuple Belge dans son ensemble.

 

GG

Posté

Ma compagne est Belge, et nous avons, comme tout le monde, été atterrés par cette tragédie ! Bien que ne connaissant aucune de ces victimes, je puis vous assurer que des larmes ont coulés ce soir là, et à l'instant encore en regardant BFM et le reportage sur la journée de deuil national en Belgique ! Il n'y a pas de mot effectivement, pour décrire ce que l'on ressent en ces instants.

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.