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Tu t'es trompé de discussion. Ici on parle d'exo-biologie, pas de phénomène aériens. Personnellement je pense que les témoignages de phénoménes aériens non identifiés ne concernent pas un forum d'astronomie mais plutôt un forum de gendarmerie mais bon.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Tu t'es trompé de discussion. Ici on parle d'exo-biologie' date=' pas de phénomène aériens. Personnellement je pense que les témoignages de phénoménes aériens non identifiés ne concernent pas un forum d'astronomie mais plutôt un forum de gendarmerie mais bon.[/quote']

 

Oups autant pour moi......

Posté (modifié)
même si c'est seulement 1 chance sur 10^500 qu'une planète bien située finisse par être occupée par des êtres vivants, dans un univers où il y a une infinité de planètes, il y aura donc une infinité de planètes abritant des êtres vivants.

Considérons un amas de 10^500 étoiles autour de la terre, la probabilité, dans un tirage aléatoire d'une étoile de cet amas, de trouver une planète habitée est supérieure ou égale a 10^(-500), cette probabilité non nulle est produite par la présence de notre bonne vielle terre encore habitée.

Si vous faites 10^500 tirages aléatoires dans cette amas, la probabilité de trouver une planète habitée est supérieure à 0,5 : ne vous réjouissez pas trop vite c'est tout simplement la terre que vous avez trouvé.

Les tirages ne peuvent être fait au-delà de l'amas parce que dans cet ensemble la probabilité de trouver une étoile ayant une planète habité est inconnue et peut donc être nulle, la terre n'y est plus !

Morale : Dans tout ce genre de raisonnement, vous retrouverez la terre... parce que vous l'y avez mise au départ :rolleyes:

Modifié par Jean-ClaudeP
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Je suis tout à fait d'accord, et je trouve que tu as très bien expliqué.

 

Mais tu considères ce que j'appelais plus haut les probabilités "naïves", celles de la formule de Drake, où l'on divise par le nombre de planètes. Or Smith calculait différemment la probabilité : les cas possibles sont les combinaisons possibles de molécules au hasard (on va donc diviser par le nombre de combinaisons au hasard possibles). Dans ce cas, c'est pour chaque planète qu'on s'interroge sur la probabilité de vie (ou du moins pour chaque planète où ceci est possible - bonne distance, bonne taille, etc.) L'apparition des premières formes de vie me semble miraculeuse dans le sens où j'ai l'impression (impression peut-être faussée par la méconnaissance de ce qui s'est passé juste avant) qu'elles sont apparues sur un énorme coup de bol. C'est la probabilité de ce coup de bol qui était discutée hier.

Posté

Il faut peut-être faire un point d'ordre et admettre une bonne fois pour toute que l’Infini n'existe pas dans le réel.

L'infini n'est qu'une commodité mathématique

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Estonius : c'est tout à fait exact. Mais il faut savoir que dans un univers infini, tout est fini. Par exemple, dans un univers infini, il n'existe que des distances finies. C'est juste qu'elles ne sont pas bornées. Mais elles sont finies. Donc un univers infini peut être réel.

Posté

Morale : Dans tout ce genre de raisonnement, vous retrouverez la terre... parce que vous l'y avez mise au départ :rolleyes:

 

Cette variable de l'équation n'est quand même pas à balayer d'un revers de main ;)

Le fait même que nous soyons là est, on ne peut pas le nier, très important (pour nous c'est même plus que ça :p )

 

Notre présence et quand je dis "notre présence" c'est la présence de vie sur terre, est la preuve (et pour le moment la seule preuve c'est vrai) que :

- L'apparition spontanée de la vie est possible dans l'univers

- La vie peut se maintenir assez longtemps sur un astre pour créer une forme de vie intelligente

 

Ajoutez à ça que des centaines de milliards d'étoiles sont présentes dans la voir lactée et que chacune de ces étoiles abrite à coup sûr plusieurs planètes (les récentes expériences de recherche d'exoplanètes abondent dans ce sens) et vous avez tous les ingrédients pour que des formes de vie aient germés ailleurs que chez nous.

 

Reste il est vrai à connaître des termes importants de l'équation comme les chances pour que les briques élémentaires s'assemblent au départ pour donner les premiers acides aminés, protéines, éléments cellulaires et...cellule. Comme le dit Bruno, c'est peut être le terme le plus important de l'équation, celui que nous maîtrisons le moins malgré nos recherches. Pour ma part, ma conviction est que ce n'est pas un gros coup de bol mais plutôt une cascade d'événements naturels liés à l'entropie même de notre univers qui semble aller donc vers toujours plus de complexification.

 

Parce qu'ensuite tout semble joué, encore une fois, notre labo (le seul) qu'est la terre nous montre que la vie, une fois créée présente une formidable capacité d'adaptation et de survie jusqu'à coloniser toute la planète et des milieux qu'on pensait jusque là infertiles tels que fond des océans, roches profondes, glace, pentes des volcans, sources chaudes, déserts etc, etc...

Posté
Il faut peut-être faire un point d'ordre et admettre une bonne fois pour toute que l’Infini n'existe pas dans le réel.

L'infini n'est qu'une commodité mathématique

 

Dit cela aux cosmologistes. Moi je n'ai que l'opinion d'un lecteur d'ouvrage de vulgarisation, donc qu'un univers infini en taille fait partie du champ des possibles. Et c'est d'ailleurs ce qu'indique le modèle standard de cosmologie actuel (courbure nulle pour l'univers observable). Ce n'est pas en écrivant en gras que tu pourras le rayer des options possibles ;)

 

Attention, je ne parle pas d'univers fini sans bord (à courbure positive, donnant un univers "fermé" sur lui même), comme l'évoque Bruno. Je parle bien d'univers spatialement infini.

Posté
Dit cela aux cosmologistes. Moi je n'ai que l'opinion d'un lecteur d'ouvrage de vulgarisation, donc qu'un univers infini en taille fait partie du champ des possibles. Et c'est d'ailleurs ce qu'indique le modèle standard de cosmologie actuel (courbure nulle pour l'univers observable). Ce n'est pas en écrivant en gras que tu pourras le rayer des options possibles ;)

 

Attention, je ne parle pas d'univers fini sans bord (à courbure positive, donnant un univers "fermé" sur lui même), comme l'évoque Bruno. Je parle bien d'univers spatialement infini.

 

J'entends bien et la nuance (de taille) qu'apporte Bruno est parfaitement valable.

Ce que voulais réfuter, c'est une sorte de théorie implicite qui dit a peu près ceci "puisque l'univers est infini, le nombre de système l'est donc aussi"

Or, non : le nombre de système n'est pas infini (ou alors quelque chose m'aurait échappé)

Posté
J'entends bien et la nuance (de taille) qu'apporte Bruno est parfaitement valable.

Ce que voulais réfuter, c'est une sorte de théorie implicite qui dit a peu près ceci "puisque l'univers est infini, le nombre de système l'est donc aussi"

Or, non : le nombre de système n'est pas infini (ou alors quelque chose m'aurait échappé)

 

En fait il me semble que l'on en sait rien (de ce que j'ai compris de mes lectures): Planck confirmerait que notre univers observable est plat, donc que l'univers entier serait infini spatialement. Mais si le rayon de courbure positif est si faible qu'il ne serait détectable qu'avec un horizon cosmologique de 500 milliards d'AL (contre 92 milliards aujourd'hui), alors l'univers n'est pas spatialement infini (Et si la courbure est négative, l'univers serait également infini). Mais seuls nos descendants cosmologistes dans 500 milliards d'années pourront observer cette courbure et établir que l'univers n'est pas infini.

Posté (modifié)
Attention, je ne parle pas d'univers fini sans bord (à courbure positive, donnant un univers "fermé" sur lui même), comme l'évoque Bruno.

Non, non, je parlais d'univers infini dans le sens de la cosmologie, c'est-à-dire notamment le modèle parabolique (un modèle fermé est fini, forcément).

 

Ce que voulais réfuter, c'est une sorte de théorie implicite qui dit a peu près ceci "puisque l'univers est infini, le nombre de système l'est donc aussi"

Or, non : le nombre de système n'est pas infini (ou alors quelque chose m'aurait échappé)

Voilà, tout pareil, +1, bien dit ! :)

 

Du coup j'ai eu tort plus haut de dire que dans un univers infini et si l'apparition de la vie était un processus probabiliste il y aurait une infinité de planètes abritant la vie, c'était un raccourci de langage trompeur. Ce qu'il faut dire, c'est plutôt qu'il n'y aurait alors pas de limite au nombre de planètes abritant la vie, autrement dit qu'il serait toujours possible d'en trouver une de plus en parcourant la distance requise.

 

(Bien sûr, l'hypothèse probabiliste - genre : il y a 1 chance sur 10^500 que la vie apparaisse lorsque les conditions sont favorables - n'est qu'une hypothèse et quelque chose me dit que c'est plus compliqué...)

 

------

Du coup je vais détailler un peu ce qu'on entend par univers infini, si j'ai bien compris. Quand les cosmologistes parlent d'univers infini, c'est par rapport à un modèle mathématique. Le modèle parabolique, par exemple, décrit un espace-temps infini (en fait c'est même un peu plus compliqué, mais disons que l'espace-temps infini est une possibilité, la plus simple en un certain sens). Mais qu'est-ce que c'est qu'un espace infini ?

 

Dans un espace quelconque, on appelle diamètre, au sens large, la plus grande distance possible entre deux points. Si on regarde la surface de la Terre considérée comme espace indépendant du reste (interdit de creuser à l'intérieur ou de s'envoler à l'extérieur), son diamètre est de 20.000 km (distance entre deux points aux antipodes l'un de l'autre). Si on veut s'éloigner de plus de 20.000 km, en fait on va se rapprocher ("par l'autre côté"). Un tel espace a un diamètre fini, on dit qu'il est fini. (En fait il peut exister des espaces où le diamètre est une limite non atteignable, donc le diamètre est plutôt la borne supérieure des distances possibles.) Dans un espace infini, on ne peut pas définir un tel diamètre (sa borne supérieure est infinie) : il est toujours possible de s'éloigner encore plus.

 

Donc dans un univers infini, si la création de la matière a eu lieu partout, il est toujours possible de trouver d'autres planètes, le nombre de planètes n'est pas borné. Mais on ne peut pas dire qu'il y a une infinité de planètes, ça n'a pas de sens (l'infini n'est pas un nombre), sauf en tant que raccourci de langage (pour dire que ce n'est pas borné). Si l'apparition de la vie est un phénomène probabiliste avec une probabilité non nulle (genre 1 chance sur 10^500 que, sur une planète donnée, la vie apparaîsse quand c'est possible ie quand les conditions sont favorables), alors on pourra toujours trouver autant d'autres planètes qu'on veut où la vie est possible, donc un nombre suffisamment grand pour que parmi elles il y ait une planète de plus avec la vie (1 planète : au moins dans un sens statistique). Finalement c'est le même raisonnement que lorsqu'on disait qu'il y avait une infinité de planètes, mais cette phrase était trompeuse.

Modifié par 'Bruno
Posté (modifié)
Donc dans un univers infini, si la création de la matière a eu lieu partout, il est toujours possible de trouver d'autres planètes, le nombre de planètes n'est pas borné. (...). Si l'apparition de la vie est un phénomène probabiliste avec une probabilité non nulle (genre 1 chance sur 10^500 que, sur une planète donnée, la vie apparaîsse quand c'est possible ie quand les conditions sont favorables), alors on pourra toujours trouver autant d'autres planètes qu'on veut où la vie est possible, donc un nombre suffisamment grand pour que parmi elles il y ait une planète de plus avec la vie (1 planète : au moins dans un sens statistique). Finalement c'est le même raisonnement que lorsqu'on disait qu'il y avait une infinité de planètes, mais cette phrase était trompeuse.

Ah, INFINI quand tu nous tiens :rolleyes:

Nous sommes dans ce qu'on appelle des probabilités dénombrables, on peut associer chacune de tes planètes à un nombre entier, puisque tu dis:

alors on pourra toujours trouver autant d'autres planètes qu'on veut

 

On est donc dans le cas où il y a un nombre infini de résultats possibles. Si, Si.:b:

Si tu supposes que la probabilité de trouver la vie sur une planète est de 10^(-500) alors la probabilité de trouver la vie dans ton univers est >1.

Il suffit de considérer l'évènement "trouver la vie parmi 10^501 planètes" dont la probabilité est supérieure à 1 :b:

C'est pas de la tarte les probabilités !

Modifié par Jean-ClaudeP
Posté (modifié)
Si tu supposes que la probabilité de trouver la vie sur une planète est de 10^(-500) alors la probabilité de trouver la vie dans ton univers est >1.

Non, elle est égale à 1.

 

Il suffit de considérer l'évènement "trouver la vie parmi 10^501 planètes" dont la probabilité est supérieure à 1

Non, elle est égale à 1 - [ 1 - (1/10^500) ]^(10^501) ~ 1 - (1/e^10) = 0,999.954.600.070...

Modifié par 'Bruno
Posté

Bruno, ton univers est infini, il est alors inconcevable que la probabilité d'un évènement élémentaire quelconque soit plus grand ou égal à une quantité donné, par exemple 10^(-500). En effet dans cet univers une étoile est un résultat possible, il y en a une infinité, or la somme des probabilités de tous les évènements élémentaires associés à chaque résultat possible doit être égale à 1, malheureusement ce ne pourra être le cas ici.

En fait, dans ce genre de probabilité dites dénombrables, la somme des probabilités de tous les évènements élémentaires doit être une série convergente de somme 1 dont le terme général tend nécessairement vers 0.

Dit d'une autre façon, une probabilité aussi petite que l'on veut étant posée, il est impossible de trouver dans cet univers un nombre aussi grand que l'on veut d'étoiles ayant au moins cette probabilité. Dans le meilleur des cas on ne pourra en trouver qu'un nombre fini.

Ton deuxième résultat correspond à 10^501 tirages aléatoires avec remise dans un ensemble fini de 10^500 étoiles. La probabilité de tomber sur une étoile à planète habitée est de 10^(-500), il ne fait pas apparaître la contradiction due à l'univers non fini considéré.

Posté (modifié)

Je ne comprends rien à ce que tu dis (peut-être à cause de l'heure tardive ?) En fait j'ai l'impression que tu raisonnes de travers. Est-ce que tu ne serais pas en train de faire des statistiques (puisque tu comptes les étoiles) ? Le 1/10^500 ne correspond pas à une étoile sur 10^500 possibles. On ne dit pas qu'il y a 1 chance sur 10^500 de trouver de la vie sous prétexte que sur N planètes observées, 1/10^500 de N abritait de la vie (ça, c'est des stats). Pas du tout.

 

Par exemple mon deuxième résultat correspond à l'examen de 10^501 planètes. C'est peut-être analogue à un tirage avec remise, mais ce n'est pas ce que j'ai fait. J'ai pris les 10^501 planètes en question et, pour chacune d'elles, j'ai calculé la probabilité qu'elle soit à la bonne distance, qu'elle ait la bonne atmosphère, que les bonnes molécules apparaissent et que ces molécules se joignent pile poil comme il faut, probabilité que j'ai supposée être égale à 1/10^500 pour chaque planète (ça se calcule si on sait comment se forment les planètes et comment s'assemblent les molécules, etc.). Pour chaque planète, cette probabilité est bien sûr indépendante (le fait qu'il y ait de la vie sur Terre ne va pas causer une diminution de la probabilité qu'il y en ait autour des étoiles voisines).

 

D'où le résultat que j'ai calculé. Ce résultat ne dépend pas de savoir si l'univers est fini ou non, tout ce qui est importe est d'avoir à disposition 10^501 planètes. Il se trouve que si l'univers est infini, on les trouvera (puisqu'il n'y a pas de limites).

 

Maintenant, si tu veux connaître la probabilité qu'il y ait au moins une planète abritant la vie dans l'univers infini, il suffira de faire tendre le nombre de planètes vers l'infini (puisqu'il peut être aussi grand qu'on veut), et il se trouve que la formule donne 1.

Modifié par 'Bruno
Posté
Par exemple mon deuxième résultat correspond à l'examen de 10^501 planètes. C'est peut-être analogue à un tirage avec remise' date=' mais ce n'est pas ce que j'ai fait. J'ai pris les 10^501 planètes en question et, pour chacune d'elles, j'ai calculé la probabilité qu'elle soit à la bonne distance, qu'elle ait la bonne atmosphère, que les bonnes molécules apparaissent et que ces molécules se joignent pile poil comme il faut, probabilité que j'ai supposée être égale à 1/10^500 pour chaque planète (ça se calcule si on sait comment se forment les planètes et comment s'assemblent les molécules, etc.). Pour chaque planète, cette probabilité est bien sûr indépendante (le fait qu'il y ait de la vie sur Terre ne va pas causer une diminution de la probabilité qu'il y en ait autour des étoiles voisines.[/quote']

Au temps pour moi, je n'avais pas compris le calcul.

Si p est la probabilité pour une étoile quelconque d'avoir une planète habitée, aussi petite soit-elle, on peut trouver un suffisamment grand nombre d'étoiles, si on suppose l'univers non limité, pour laquelle la probabilité de trouver au moins une étoile avec planète habitée est aussi proche que l'on veut de 1.

Il s'agit d'une variation du paradoxe énoncé par E Borel en 1909 et intitulé le singe dactylographe.

Un singe est placé devant un clavier d'ordinateur, à chaque seconde il appuie de façon aléatoire sur une touche, la probabilité qu'il écrive en 43 secondes la phrase ''la recherche de la vérité gouverne le monde'' est de l'ordre 10^(-62).

Le calcul montre que si le singe répète un certain nombre de fois l'expérience précédente, la probabilité qu'il écrive au moins une fois cette phrase pourra être rendue aussi proche de 1 que l'on veut. La seule difficulté est qu'il faudra attendre 10^54 années pour que la probabilité qu'il écrive la phrase soit supérieure à 0,5. C'est une durée sans commune mesure avec l'age admis actuellement pour notre univers (~10^10 années). Ce paradoxe illustre le danger de raisonner sur des nombres tellement grand qu'il n'ont plus de signification à notre échelle et donc que les évènements qu'ils annoncent sont totalement illusoires.

Posté

Ah oui, c'est un peu le même genre de problème. Dans le cas des calculs de probabilité de vie extra-terrestre, c'est plutôt la distance qui devient un grand nombre (du moins avec les pessimistes comme moi ! :))

Posté

Un singe est placé devant un clavier d'ordinateur, à chaque seconde il appuie de façon aléatoire sur une touche, la probabilité qu'il écrive en 43 secondes la phrase ''la recherche de la vérité gouverne le monde'' est de l'ordre 10^(-62).

 

Je commence l’expérience.

Notez, cependant, que j'ai un clavier AZERTY!

Posté
Si l'apparition de la vie est un phénomène probabiliste avec une probabilité non nulle (genre 1 chance sur 10^500 que' date=' sur une planète donnée, la vie apparaîsse quand c'est possible ie quand les conditions sont favorables), alors on pourra toujours trouver autant d'autres planètes qu'on veut où la vie est possible, donc un nombre suffisamment grand pour que parmi elles il y ait une planète de plus avec la vie (1 planète : au moins dans un sens statistique). Finalement c'est le même raisonnement que lorsqu'on disait qu'il y avait une infinité de planètes, mais cette phrase était trompeuse.[/quote']

 

Oui mais... on a bien dit que le nombre de planètes constituait un système fini. Et le système qui nous intéresse est bien le nombre de planète puisque les probabilité sont calculées par planète comme tu l'as justifié dans un message plus haut. Par conséquent on travaille dans un univers probabiliste fini : le nombre de planète? Le système peut donc admettre une solution unique? Nous?

Posté

En fait, si ce sont des probabilités, tout est possible, y compris l'improbable. Je m'étonne d'ailleurs d'avoir écrit la phrase que tu cites (j'aurais dû m'arrêter à "on pourra toujours trouver autant d'autres planètes qu'on veut où la vie est possible").

Posté (modifié)
Petite parenthèse pour ceux qui seraient intéressés par cette conférence portant sur les conditions (probables) nécessaires à l'apparition de la vie.

 

http://www.canal-u.tv/video/cerimes/a_la_recherche_de_planetes_propices_a_la_vie.10218

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Oui c'est vrai, 'probablement' que la question vient trop tôt pour la science :)

 

Merci pour le partage.:)

 

Exelent,objectif ,j'ai beaucoup apprécié.

Modifié par bang*gib
Posté

Bonsoir à tous.

 

Dans la salle le climat était un peu bruyant le temps de s’asseoir.

Au tableau noir était écrit le sujet d’échange en perspective.

Le thème proposé semblait produire une moue presque générale.

Une fois tout le monde installé, soit vingt-cinq personnes, un « ouais » dubitatif à la première rangée amorça le débat.

Derrière, quelqu’un se leva et eut l’audace d’une phrase que tous essayaient de comprendre.

<<Parfois une question est si puissante qu’elle peut engloutir toute possibilité de réponse. >>

- "C’est-à-dire?" interrogea-t-on sur la gauche.

Maintenant, on sentait bien que la séance était belle et bien ouverte.

Pour enrichir cette réflexion justement, un autre proposa, bien dans le ton, une anecdote.

 

"Hier, j’avais un rendez-vous important en ville, j’étais juste dans les temps.

A ma sortie de voiture, je m’apprêtais à introduire dans un horodateur mon unique pièce de monnaie.

Elle devait suffire pour me garer en toute quiétude le temps de mon rendez-vous.

Bien qu’engagée la pièce tomba sur le sol parfaitement lisse et roula assez loin.

Elle s’arrêta en bord et en haut de trottoir.

Là, à quelques mètres devant moi, bien verticale sur la tranche, elle s’était figée.

Plus bas qu’elle une bouche sombre l’attendait bien décidée à l’avaler de toute évidence.

Au moindre effleurement, au moindre petit courant d’air, au moindre faux pas de ma part, elle pouvait plonger vers l’égout, disparaître au travers d’une grille encastrée dans le caniveau."

 

A présent dans la salle, l’ambiance était telle qu’aucune mouche ne volait.

Tous étaient captivés presqu’au recueillement.

Mais une exception parmi tous, semblant ne pas supporter le moindre suspense d’une histoire, troubla un peu l’auditoire par un :

- "Hé alors, qu’est devenue la pièce ?"

Un "Chuuuut" général lui rappela une règle et son voisin avec des gros yeux lui conseilla de prendre une petite dose de patience et lui offrit un bonbon.

Le raconteur reprit son récit, prenant un temps nécessaire à l’explication des péripéties.

Il faisait revivre avec force détails l’événement de la veille.

Puis il revint à la question tant attendue de tous selon lui.

 

- "Qu’est devenue la pièce? Voudriez-vous sans doute savoir. Eh bien j’y viens…"

 

Avant un début de réponse de sa part une question fusa :

- "L’avez-vous récupérée ?"

 

-"Hélas pour elle j’ai pu que... "

 

La révélation qu’il allait faire fut empêchée de nouveau par un « quel dommage » impatient, mais un regard collectif bien ciblé força au silence.

Le raconteur poursuivit.

 

- "Voici ce qui se dessinait pas à pas, déjà, malgré d’infinies précautions prises par moi, pour un rapprochement au plus près d’elle.

Une fois à portée de main, au moment de l’attraper, de la toucher, je vis par les espaces de la grille, pile et face de mon RDV, quelques brillances au travers d’une eau troublée par la saleté présageant un mauvais signe vers l’abîme.

Instantané à mon dernier geste, à mon dernier regard je n’aurais pu empêcher un trop tard.

Un verdict serait rendu pour de bon à ce dernier instant.

La pièce serait tombée, aurait glissé, serait partie rejoindre et partager son sort dans un stock avec des semblables.

La destinée monétaire de ma pièce aurait alors été scellée dans une cavité, un sombre fond.

 

A cette nouvelle, un "Oooooooh" s’éleva de la salle, aussitôt répliqué par un "Chut !" plus incisif.

 

- "Hé oui, dommage! Rattrapée par son destin, cette fois-ci, elle y était passée. Au moment où je la vis disparaitre dans un étroit passage, elle céda un message sonore, un cliquetis, une sorte de plainte mécanique, une dernière fonction abandonnée à son parcours. Je n’ai rien pu faire de mieux… mes amis."

 

Quelqu’un vers le fond de la salle se moucha discrètement.

Tout en poursuivant, le raconteur fouilla la poche de sa chemise pour en sortir quelque chose et s’exclamer ensuite :

 

- "Mes amis voici un ticket gagnant !!! C’est le ticket de parcmètre que j’ai pu obtenir grâce à ma pièce de 2 euros."

 

Cette révélation partagea en deux le cercle d’amis.

Le raconteur fut acclamé tel un sauveur par certains alors que les autres furent presque indignés.

Les déçus auraient préféré voir cette pièce, la regarder, la toucher comme un sou fétiche, un porte-bonheur qu’elle aurait dû devenir.

Une remarque bien appuyée tel un reproche fut lancée :

- "Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une pièce en équilibre sur sa la tranche, il eut été raisonnable de la garder."

Un net:

- "Oui bon ça va…"

se fit bien comprendre aussitôt enchainé par une blague à 2 balles :

- "En fait sur ce ticket qui fera date, la date et l’heure ont été imprimées, ta pièce a été euro datée

Mais cela amusa et permit d’estomper l’émotion.

Puis un flot de commentaires, d’hypothèses s’enchaîna dans un ordre aléatoire laissant place à qui avait une idée.

 

- "T’aurais pu louper l’heure de ton rencard si…"

- "Il s’en est fallu d’un cheveu que t’attrapes une douille !"

- "Ça aurait pu être pire comme situation…"

- "Comment ça ?"

- "Imaginons que la pièce tombe du trottoir sur un des barreaux de la grille. L’épaisseur des barreaux serait égale à trois fois celle de la pièce de monnaie et l’espace entre eux équivalant à celui d’une pièce à plat."

- "En quoi serait le pire et pour qui ?"

- "Une probabilité de salut encore plus incertaine."

- "En effet, sauvetage impossible, pièce perdue d’entrée de jeu !"

- "Pourquoi ?"

- "A cause du dévers."

- "Ah oui ! Même plan en dévers de la grille et du caniveau prévu pour l’écoulement de pluie."

- "Donc mauvais plan probable, pour un équilibre et la stabilité d’une pièce sur la tranche."

- "NOOOON! Avec un élan combiné des chutes, la pièce remonte le barreau jusqu’en bordure de la chaussée. Même trajectoire en sens inverse par gravité sur le barreau, puis léger rebond sur le petit mur, stabilisation avec deux points d’appui, un sur un bord des barreaux, l’autre sur le petit mur du trottoir du caniveau."

- "Quoi? Deux chutes successives vers une verticalité..."

- "Après tout, hum…pourquoi mais…"

- "SI ÇA, CE N’EST PAS UN GROS COUP DE CHANCE !!! "

- "Lequel ?"

La discussion allait bon train maintenant, tout le monde proposait quelque chose.

- "La chance c’est quelque chose qu’on n’a pas d’abord puis qu’on a ensuite en plus."

- "C’est pareil pour la guigne. Là, t’as pas de problème, puis survient la malchance, t’as plus de pièce, ton RDV pour l’entretien d’embauche est raté, et une amende t’attend en prime sur le pare-brise."

- "Ah, je dis que t’as été heureux que ça ce soit arrêté là. T’as échappé à la loi des séries, à quelque sort probable à la constance de Lourdes…"

 

- "Justement, c’était" là-bas que…" avant la fin de la phrase, s’ensuivit une franche rigolade.

-"Bon ça va les gars…

 

 

Un Driiiiiing intempestif venant de l’école voisine nous renseigna sur le temps passé ici depuis ce matin et qu’il était l’heure de partir maintenant vers la cafet'.

- "Allez les gars, c’est fini pour aujourd’hui, allons-nous restaurer.

- La prochaine fois une petite expérience sera organisée."

En sortant, ça réfléchissait encore et l’échange se poursuivait.

- "A quoi peut parfois tenir le destin."

Je parie qu’un coup de pile ou face serait moins hasardeux qu’une pièce sur la tranche.

- "Bien évidement."

- "Pas sûr; si tu fais tomber une pièce 1 milliard de fois de telle sorte qu’elle tombe sur la tranche, elle s’affaissera obligatoirement, aura une forme différente, une nouvelle épaisseur et finira par tenir d’elle-même sur sa nouvelle tranche."

- "Je me demande la différence entre statistique et la preuve par cette statistique."

- "Hein ?"

- "Non rien, mais a-t-on une preuve ou a-t-on déjà vu une pièce tomber sur la tranche ?"

- "Non, mais pourtant des pièces il y en a. Demain peut-être si on commence à faire tomber une pièce maintenant."

- "Pourtant les statistiques…"

- "Ouais, plus ou moins valables, on leur fait dire que ce que l’on sait que ce que l’on y met."

 

A présent bien assise dans un coin, la belle équipée se restaurait bien comme il fallait.

Personne n’avait abandonné sa pensée entre deux coups de fourchette et les commentaires allaient bon train dans une conversation à bâtons rompus.

 

- "Tiens, crois-tu cela possible qu'une main innocente d’un enfant de cinq ans passé, jouant avec quelqu’un en face de lui et lançant dix fois un dé alternativement, obtienne un score de :

Sur les dix lancés, l’enfant fait un "six" à chaque fois. Il s’arrête là de jouer trop inquiet par cette tournure imposée par le jeu.

Une autre fois, sur une application de tel portable qu’il fallait secouer pour jouer avec deux dés ce même enfant, cette petite fille, décide de faire des paires : même exploit. Elle en fait dix paires différentes mais successivement cette fois-ci."

- "Tu veux dire qu’il y aurait influence de l’esprit sur la matière? N’importe quoi!"

- "Il y a plus extraordinaire encore mais je m’arrête, je sens grandir une certaine incrédulité, je m’en serais douté."

 

Au centre de la table on était passé déjà à déguster une bonne coupe de glace, on parlait moins mais en bout de table autour d’une tranche de gâteau c’était autre chose.

- "Ouais, on peut tout mettre en équation, même la vie."

- "La vie ne s’est pas embarrassée de calculs pour sa présence."

- "Quoi ?"

- "C’est la vie le qui décide du calcul pas l’inverse."

- "Si tu veux."

- "Tout à fait; sans conscience pas de théorie reprit un voisin de la tablée et un autre questionna:

- "Comment comparer, à partir du chiffre 1 en tant qu’unique modèle de référence, pour une recherche de vie ailleurs que sur Terre ?"

- "Je n’ai pas de réponse à une question si profonde mais il y a supérieur à la statistique pour y répondre. Il y a la chance ou l’imagination. Aussi vertigineuse que puisse être une question, si elle est de bon sens, elle offrira toujours un pressenti."

- "Un pressenti. Quel drôle de science!"

- "Mais non ! Un pressenti est un principe directeur, enfin bref quoi…"

- "Il y a de ces choses en science, couillon, incroyables, hallucinantes."

Subite, cette façon de parler en interloqua plus d’un un instant.

- "En M.Q., le simple fait d’observer la matière, une particule, la pousse à jouer à cache-cache à nous jouer des tours, à nous défier."

- "L’esprit influencerait la matière par son observation, la matière aurait un comportement intelligent ?"

- "Va savoir, couillon."

On comprit à l’accent que l’intervenant était du midi, et que son expression était surtout affectueuse.

Les chaises grinçaient sur le sol, les premiers prêts à partir se levaient.

- "Juste avant de partir les gars, savez-vous qu’on a trouvé des molécules pré-biotiques interstellaires ?"

A grand pas la discussion arrivait à son terme. Et une certaine surenchère accéléra la fin du débat qui avait épuisé un temps plus que nécessaire.

- "...Et que des chercheurs ont mis en évidence, au sein du noyau atomique, des comportements moléculaires..."

- "Pas possible!"

- "Même que la vie a su récupérer dans le programme de départ ses informations."

On était tous dehors maintenant à se dire "à bientôt".

Le dernier commentaire fut de l’animateur du jour.

 

- "Maintenant et désormais vous ne regarderez plus une pièce de monnaie de la même façon."

 

Ceci n’est qu’une fiction, toute ressemblance avec des images ou similitude avec des personnes, personnages ayant existé serait fortuite et involontaire. Sauf 2 petites choses.
Posté

Bonjour !

Je me permets d'ajouter mon grain de sel:

Il est pour moi irréfutable qu'une quelconque vie extraterrestre (intelligente ou non) vive ou ai déjà vécu dans l'univers. Seulement, on peut considérer au regard de notre technologie et de notre capacité à voyager dans le cosmos que l'univers est un espace infini encore très loin de notre portée. Ainsi, c'est vraiment frustrant de penser ça mais c'est la vérité, il nous faut pas moins de 5 ans pour atteindre ( à la vitesse de la lumière ) l'étoile la plus proche du Soleil, 25 000 ans pour qu'un minable message radio atteigne l'amas d'Hercule...

Maintenant quand on regarde la durée de la civilisation humaine, l'homme anatomiquement moderne, je parle d'Homo Sapiens Sapiens est apparu autour d'il y a 200 000 ans, cela fait seulement 3 000 ans que nous avons inventé l'agriculture, et a peine un siècle que nous sommes en mesure d'envoyer des signaux de notre présence dans l'espace. Imaginons que les civilisations extraterrestres suivent le même processus d'évolution que nous, il est fort probable que même si aujourd'hui une forme de vie intelligente peuplait notre bras de la Voie Lactée, elle aurait disparu avant de nous avoir rencontré (soit par cause "naturelle", mort d'une étoile, cataclysme planétaire, ou par cause "artificielle" (ce qui est plus probable dans le cas de notre civilisation), prédations militaires...). Quand on voit la bêtise humaine, je pense (désolé si je suis pessimiste), que pour l'humanité du moins, on aura fait péter la planète depuis longtemps avant d'avoir atteint la technologie nécessaire pour voyager entre les étoiles rapidement et explorer le cosmos.

 

Maintenant, il ne fait aucun doute que la vie extraterrestre existe, il suffit de regarder dans notre système solaire! Même si elle n'a jamais été démontrée, de nombreux satellites de Saturne et Jupiter (Encelade...) semblent posséder de l'eau liquide sous la surface. Sur Encelade, les interactions avec le noyau permettrait de maintenir l'eau à l'état liquide et la proximité avec la planète géante favoriserait des interactions internes au niveau géologique, et dégagerait les nutriments nécessaires au développement d'une forme de vie ! Même sur Terre, nous découvrons des espèces capables de vivre à des profondeurs titanesques et parfaitement adaptées à leurs milieux !

Il ne fait donc aucun doute, la vie extraterrestre existe, seulement, compte tenu de l'extrême inventivité de la nature, la forme qu'elle peut prendre dépasse surement toutes nos imaginations. Maintenant, arriverons nous à la découvrir a temps ?

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