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Posté (modifié)

Hey!

 

 

On voit souvent des conversations comme celles-ci sur facebook (c'est un copié-collé):

 

 

Fares Ben the easy way to do it surement niba3thik fi blasti ti5dim xD

 

Takwa Amri ‎9otlik tu en sortiras ;) rit kifeh :)

 

Houssem Je souhaite binkom traj3ou elli 9arartou 3lih sinon rakom bech te5esrou,pour tunisair ken el marra elli fatet t3adet salamet el marra hethi non,manech johel bech y3adiwouha 3lina wela bech n5amthou 3ina comme l'autre fois

 

 

Moi ça me laisse baba. Trois langues mélangées, dont une, l'Arabe, écrite avec des lettres d'une autre langue (parce qu'ils savent où sont les caractères arabes. Alors sur un clavier qui en est dépourvu, ça donne ce que vous voyez là).

 

Et vous savez le plus incroyable? ILS SE COMPRENNENT!

 

Voilà, je trouve ça fabuleux.

 

Question: faut que je trouve un facebook chinois, pour voir.

 

 

:rolleyes:

Modifié par GéGé
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Posté

Quand je dis: je trouve ça fabuleux, je le pense vraiment. On assiste là à un brassage de cultures inouï, vivant, prolifique, qui casse les barrières.

Le monde nouveau est en train de naître sur internet, faut en prendre conscience! Demain c'est ça, voilà. Et aucune frontière n'y pourra rien, c'est une culture ou une conscience planétaire qui se développe sur la planète entière.

Putain que c'est beau!

Posté

Salut Gégé,

 

c'est de l'arabe en français.. en faite avec la prononciation... ex; 3 = haa

 

 

donc Ne b3ek + je te veux en traduction française...

 

:)

Posté
Je sais, je commence à comprendre... mais quel brassage! C'est merveilleux!

 

tu l'as dit... :) vive la mondialisation... mais bon.. nous les astronomes amateur.. ont le savais déjà...:cool:

Posté
Deep, tu as un lexique? Un mode d'emploi? ça m'intéresse!

 

je vais jetté un coup d'oeil sur le net pour toi... la.... je passe encoup de vent.. je suis rentré du taf a 22h30.. et je suis crevé:( ;.. mais je t'oublie pas... promis..;)

Posté

Quand on est :):?::mad::(:p;):D:o:rolleyes::be: (parce-que c'est aussi une forme de langage) et que l'on s'en rend compte...doit-on se mettre à l'Esperanto?

 

Allez...

 

Ĝis revido !

 

Denis.

 

Tiens...mais...Kie estas la necesejo?

Posté

...et tout ça n'est rien à côté de deux informaticiens qui parlent ensemble:D

 

Non, sans blague: c'est vraiment intéressant: ça montre bien que le langage, ce n'est pas quelque-chose de figé. C'est comme un liquide: ça prend la forme du vase qui le contient

 

PS: salut DeepSM13:p !

Posté
j'ai essayé cadre du haut quelques mots en français ,mais rien...:?:

Pareil pour moi :(

J'ai essayé français > arabe, anglais > arabe, arabe > anglais et arabe > français, nada.

 

:confused:

 

Deep, tu as une solution?

Posté

Vous fatiguez pas avec les dialectes et les langues régionales, je trouve qu'il y aura bientôt suffisamment à apprendre avec le chinois mandarin, l'anglais, l'espagnol et éventuellement l'hindi pour communiquer avec 60% de la planète (allez 70% avec le français) ... :rolleyes:

Posté
le langage... C'est comme un liquide: ça prend la forme du vase qui le contient

 

Pas mal, faudra que je la ressorte celle-là ;)

Posté
c'est Toutiet qui va être content !

:beer:

 

:D Le pauvre, il va souffrir !

 

C'est plus fort que l'Espéranto en tout cas !;)

 

ça montre bien que le langage, ce n'est pas quelque-chose de figé. C'est comme un liquide: ça prend la forme du vase qui le contient

 

Oui il faut que je la retienne celle-ci pour pouvoir briller en société ! :p

 

Albéric

Posté
Pareil pour moi :(

J'ai essayé français > arabe, anglais > arabe, arabe > anglais et arabe > français, nada.

 

:confused:

 

Deep, tu as une solution?

 

je vien de me levé et je bosse a 14h... se soir... la je passe en coup de vent...:b::)

Posté

Sauf pour le plaisir, laissez tomber les langues. Avant vingt ans vous aurez l'oreillette de traduction automatique simultanée. Avant cent ans vous aurez le truc implanté (ou le cerveau reconfiguré), mais il ne faut pas le dire, c'est hors charte, puisque c'est la réalisation du don des langues accordé aux douze ....... par le .....-......

Posté

Si c'est à cela qu'est destinée ma langue je vais vraiment me dépêcher de partir de ce pays de fous ...

Posté (modifié)

Quel pays de fous, White Sky? :confused:

 

 

On peut regretter que la langue perde peu à peu sa puissance expressive. Un imparfait du subjonctif chez François Mauriac remplace des pages de baratin. Mais comment ne pas voir l'émergence d'une conscience, d'une citoyenneté planétaire dans ce salmigondis linguistique? C'est pour ça que "j'aime", comme on dit sur facebook!

 

Thérèse Desqueyroux, extrait :

 

Thérèse, beaucoup diront que tu n'existes pas. Mais je sais que tu existes, moi qui, depuis des années t'épie et souvent t'arrête au passage, te démasque. Adolescent, je me souviens d'avoir aperçu, dans une salle étouffante d'assises, livrée aux avocats moins féroces que les dames empanachées ta petite figure blanche et sans lèvres. Plus tard, dans un salon de campagne, tu m'apparus sous les traits d'une jeune femme hagarde qu'irritaient les soins de ses vieilles.

Parentes, d'un époux naïf : __ "Mais qu'a-t-elle donc ? disaient-ils. Pourtant nous la comblons de tout."

Depuis lors, que de fois ai-je admiré, sur ton front vaste et beau, ta main un peu trop grande ! Que de fois, à travers les barreaux vivants d'une famille, t'ai-je vue tourner en rond, à pas de louve ; et de ton oeil méchant et triste tu me dévisageais.

Beaucoup s'étonneront que j'aie pu imaginer une créature plus odieuse encore que tous mes autres héros. Saurai-je jamais rien dire des êtres ruisselants de vertu et qui ont le coeur sur la main ? Les "coeurs sur la main" n'ont pas d'histoire... mais je connais celle des coeurs enfouis et tout mêlés à un corps de boue. J'aurais voulu que la douleur, Thérèse, te livre à Dieu ; et j'ai longtemps désiré que tu fusses digne du nom de sainte Locuste. Mais plusieurs, qui pourtant croient à la chute et au rachat de nos âmes tourmentées, eussent crié au sacrilège.

Du moins, sur ce trottoir où je t'abandonne, j'ai l'espérance que tu n'es pas seule.

 

 

CHAPITRE I

 

 

L'avocat ouvrit une porte. Thérèse Desqueyroux, dans ce couloir dérobé du palais de justice, sentit sur sa face la brume et, profondément, l'aspira. Elle avait peur d'être attendue, hésitait à sortir. Un homme, dont le col était relevé, se détacha d'un platane, elle reconnut son père. L'avocat cria __ "Non-lieu" et, se retournant vers Thérèse :

"Vous pouvez sortir, il n'y a personne."

Elle descendit des marches mouillées. Oui, la petite place semblait déserte. Son père ne l'embrassa pas, ne lui donna pas même un regard ; il interrogeait l'avocat Duros qui répondait à mi-voix, comme s'ils eussent été épiés. Elle entendait confusément leurs propos :

"Je recevrai demain l'avis officiel du non-lieu.

__ Il ne peut plus y avoir de surprise ?

__ Non : les carottes sont cuites, comme on dit.

__ Après la déposition de mon gendre, c'était couru.

__ Couru... couru... On ne sait jamais.

__ Du moment que, de son propre aveu il ne comptait jamais les gouttes...

__ Vous savez, Larroque, dans ces sortes d'affaires, le témoignage de la victime..."

La voix de Thérèse s'éleva :

" Il n'y a pas eu de victime.

__ J'ai voulu dire : victime de son imprudence, madame."

Les deux hommes, un instant, observèrent la jeune femme immobile, serrée dans son manteau, et ce blême visage, qui n'exprimait rien. Elle demanda où était la voiture ; son père l'avait fait attendre sur la route de Budos, en dehors de la ville, pour ne pas attirer l'attention.

Ils traversèrent la place : des feuilles de platane étaient collées aux bancs trempés de pluie. Heureusement, les jours avaient bien diminué. D'ailleurs, pour rejoindre la route de Budos, on peut suivre les rues les plus désertes de la sous-préfecture. Thérèse marchait entre les deux hommes qu'elle dominait du front et qui de nouveau discutaient comme si elle n'eût pas été présente ; mais, gênés par ce corps de femme qui les séparait, ils le poussaient du coude. Alors elle demeura un peu en arrière, déganta sa main gauche pour arracher de la mousse aux vieilles pierres qu'elle longeait. Parfois un ouvrier à bicyclette la dépassait, ou une carriole ; la boue jaillie l'obligeait à se tapir contre le mur. Mais le crépuscule recouvrait Thérèse, empêchait que les hommes la reconnussent. L'odeur de fournil et de brouillard n'était plus seulement pour elle l'odeur du soir dans une petite ville : elle y retrouvait le parfum de la vie qui lui était rendue enfin ; elle fermait les yeux au souffle de la terre endormie, herbeuse et mouillée ; s'efforçait de ne pas entendre les propos du petit homme aux courtes jambes arquées qui, pas une fois, ne se retourna vers sa fille ; elle aurait pu choir au bord de ce chemin : ni lui, ni Duros ne s'en fussent aperçus. Ils n'avaient plus peur d'élever la voix.

"La déposition de M. Desqueyroux était excellente, oui. Mais il y avait cette ordonnance : en somme, il s'agissait d'un faux... Et c'était le docteur Pédemay qui avait porté plainte...

__ Il a retiré sa plainte...

__ Tout de même, l'explication qu'elle a donnée... cet inconnu qui lui remet une ordonnance..."

Thérèse, moins par lassitude que pour échapper à ces paroles dont on l'étourdissait depuis des semaines, ralentit en vain sa marche ; impossible de ne pas entendre le fausset de son père :

"Je le lui ai assez dit : "Mais, malheureuse, trouve autre chose... trouve autre chose..."

 

Sublime, mais cette littérature appartiendra bientôt à l'histoire, faute de lecteurs. L'humanité n'en n'est pas pour autant décadente, elle avance...

 

:)

Modifié par GéGé

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