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Devinez d'où ça vient


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Invité Julie Charland
Posté

Merci Bruno :)

 

De ce lien:

http://fr.wikipedia.org/wiki/And%C3%A9site

 

L’andésite est une roche magmatique volcanique, de composition intermédiaire et généralement de couleur grise. Appartenant à la série magmatique calco-alcaline, elle est caractéristique du volcanisme des zones de subduction (convergence).

 

L'andésite, comme la plupart des roches volcaniques, présente une texture microlitique. Les andésites sont souvent riches en phénocristaux de feldspaths plagioclase et de minéraux ferromagnésiens (hornblende brune, pyroxènes…), noyés dans une pâte.

 

L'andésite est l'équivalent volcanique de la diorite plutonique.

 

 

mini_120725052703148491.jpg

 

 

Et de ce lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diorite

 

La diorite est une roche magmatique plutonique grenue composée de plagioclase, d'amphibole verte (hornblende), de mica et de biotite plus rare. Elle se distingue du gabbro par l'absence d'olivine.

 

 

La diorite est réputée pour être la roche la plus dure connue sur terre.

 

La diorite est l'équivalent intrusif de l'andésite qui est extrusive.

 

mini_120725053303278201.jpg

Invité Dudulle
Posté
Je ne connais pas les détails' date=' mais je suis persuadé qu'effectivement il est possible de déterminer les conditions de formation (températures, etc.) des roches volcaniques et que c'est même un outil de base de la géologie.

 

À mon avis tu trouverais facilement plein d'informations sur Internet. Par exemple je sais que des roches appelées andésites sont associées au volcanisme de subduction (mais je serais incapable d'en reconnaître une). Voir "andésite" sur Wikipédia, et c'est parti ![/quote']

 

Bonjour

 

Il existe une méthode en particulier : La diffraction X. On envoie un faisceau de rayon x sur un échantillon de roche réduit en poudre, le faisceau se réfléchie avec certains angles (qui correspondent en fait aux dimensions des réseaux cristallins). En comparant ces angles avec une base de donnée on peut savoir de quelle roche il s'agit, et si elle est de nature terrestre ou pas.

En complément il y a également la micro-analyse X, qui permet de d'étudier la répartition des éléments dans un échantillon. Cette fois on balaye l'échantillon avec un faisceau d’électrons très fin dans un MEB et on mesure l’énergie des photons qui sont ré-émis par les éléments. Connaissant l’énergie des raies alpha de chacun des éléments on peut véritablement faire une cartographie, dire par exemple qu'il y a plus de fer dans cette zone, qu'il a été refroidit à telle vitesse parce qu'il est cristallisé de telle façon etc.

Cette technique a par exemple permis il y a quelques années de démontrer que de nombreux rivets du Titanic avaient été mal trempés.

Invité Julie Charland
Posté
Bonjour

 

Il existe une méthode en particulier : La diffraction X. On envoie un faisceau de rayon x sur un échantillon de roche réduit en poudre, le faisceau se réfléchie avec certains angles (qui correspondent en fait aux dimensions des réseaux cristallins). En comparant ces angles avec une base de donnée on peut savoir de quelle roche il s'agit, et si elle est de nature terrestre ou pas.

 

 

Merci beaucoup, Dudulle, pour ces explications :)

 

Mais s'il existe, ailleurs que sur Terre, des roches identiques à celles que l'on trouve sur Terre, serait-il possible de distinguer la météorite de la roche volcanique ? Après tout, elle ne brûlent pas à la même température, ni le même laps de temps, ni de la même façon.

Invité Dudulle
Posté

Ces analyses permettent de voir sa composition atomique (si elle contient 80% de fer, 12% de nickel etc), la répartition de ces éléments dans l'échantillon. L'exemple typique est celui de l'iridium, qui a une origine essentiellement extra terrestre.

On peut aussi voir la structure cristalline, donc le "vécu" de la roche ; si elle est montée au delà d'une certaine température, si elle s'est refroidie lentement...

 

On peut également mesurer les proportions des isotopes des éléments de la roche. Si par exemple on prend un morceau de minerai de fer dans une mine sur terre celui ci contiendra exactement 91.7% de fer 56, et des proportions stables pour les autres isotopes également.

Par contre une météorite qui est restée longtemps hors de l’atmosphère est soumise à un plus grand bombardement de particules, qui vont modifier ces proportions.

Il y a également un cas particulier : Les météorites qui viennent de Mars, et qui ont été expulsées suite à un impact, pour finalement retomber sur Terre. Cette fois la détermination de l'origine se fait principalement à partir de petites bulles de gaz (provenant de l’atmosphère martienne) piégées dans la structure de la roche.

 

Enfin il existe aussi des analyses plus élémentaires, simplement basées sur l'observation de l'aspect extérieur et des coupes de la roche.

Invité Julie Charland
Posté

Bonjour Dudulle :)

 

Franchement très intéressant :wub: Il me faut absolument montrer ce poste à ma fille. La minéralogie, elle aime ça !

 

L'iridium provient donc essentiellement d'ailleurs que de notre planète. Je l'ignorais totalement. Tu sais d'où ? Et y en aurait-il qui soit d'origine terrestre ?

 

 

Passionnant, regarde ce que je viens de copier-coller de wikipédia sur l'iridium:

 

il est quasiment absent de la surface de la Terre mais pas des météorites métalliques, et la présence d'iridium à la limite des couches géologiques Crétacé-Tertiaire est un élément essentiel appuyant la théorie d'un impact météoritique (peut-être celui du cratère de Chicxulub) à l'origine de l'extinction du Crétacé, dont celle des dinosaures.

 

 

Mais pour revenir à la présence de bulles de gaz piégées dans la structure de la roche, comment est-il possible de les évaluer ? J'imagine que dès qu'on a accès à ces bulles, elles s'échappent de la roche et avant même qu'on ait eu le temps de crier garde, non?

Invité Dudulle
Posté (modifié)
Mais pour revenir à la présence de bulles de gaz piégées dans la structure de la roche, comment est-il possible de les évaluer ? J'imagine que dès qu'on a accès à ces bulles, elles s'échappent de la roche et avant même qu'on ait eu le temps de crier garde, non?

 

Bonjour, et désolé je n'avais pas vu ta question avant.

 

Pour les analyser il faut commencer par briser la roche dans une atmosphère connue (de l'azote pur par exemple). On recueille un échantillon de gaz (qui sera donc un mélange d'azote et des gaz présent dans la roche) que l'on analyse en spectrométrie de masse : Le principe de cet appareil est de faire passer les molécules par une petite ouverture vers un tube soumis à un champ électrique.

 

En entrant ces molécules sont chargées électriquement, et elles vont suivre une trajectoire qui va être fonction de leur masse atomique. On pourrait par exemple se représenter des billes en acier de différentes tailles que l'on fait rouler sur une pente à proximité d'une barre aimantée, les billes les plus légères iront rapidement se coller à la barre, tandis que les plus lourdes iront plus loin.

 

On mesure les distances des trajets de ces molécules et on comptabilise le nombres d'impacts à chaque distance.

 

Si on faisait passer un échantillon de l'oxygène de notre atmosphère dans cet appareil on observerait environ 500x plus d'impacts pour une masse de 16 que pour une masse de 18, car il y a 500x plus d’oxygène 16 que d’oxygène 18 dans l’atmosphère terrestre.

 

Les proportions de ces isotopes sont conditionnées par les rayonnements reçus, la radioactivité naturelle si il y en a, comme sur terre, ou le rayonnement du soleil.

Mars n'ayant pas de champ magnétique les particules du soleil sont beaucoup plus nombreuses à bombarder le sol martien donc les proportions des isotopes sont différentes. Par ailleurs le rapport des gaz entre eux est aussi une indication car il est très différent également (sur Terre il y principalement de l'azote, tandis que l’atmosphère martienne contient surtout du CO2).

 

De la même façon on pourra savoir si la météorite est restée longtemps dans l'espace, exposée au vent solaire.

 

J’espère que je ne suis pas trop brouillon dans mes explications...

Modifié par Dudulle
Invité Julie Charland
Posté

 

J’espère que je ne suis pas trop brouillon dans mes explications...

 

Bonjour Dudulle :)

 

Pas du tout ! Tes explications me sont accessibles et très intéressantes ;)

 

Merci :)

Invité Julie Charland
Posté
Je viens de tomber sur cette page : http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/10295-atterrissage-du-rover-curiosity-sur-mars-en-direct-le-6-aout-.php

 

Si tu regarde la 2eme vidéo en bas tu aura quelques explications sur certaines analyses (notamment la diffraction de rayons X). Le rover embarque aussi un spectro de masse, mais ils n'en parlent pas sur la vidéo.

 

Merci beaucoup Dudulle :merci:

 

Il s'agit de la deuxième vidéo de la deuxième vidéo.

 

C'est tellement intéressant que j'ai copié-collé ton lien sur le poste ''Mars sciences Laboratry'' en disant que c'était de toi sur un autre poste. J'ai regardé les trois premières vidéos de la deuxième et elles sont toutes passionnantes :wub:

 

Plus de co-forumeurs pourront l'apprécier :cool:

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