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un T400 cet été, un T1000 pour noël: STELLARZAC


ln2d2

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Une bonne fée me l'avait prédit. La même bonne fée l'a réalisé...

Je saute le 400. J'anticipe Noël. Ca s'appelle brûler les étapes. En même temps j'y suis pour rien, on m'a forcée... :be:.

De retour de congés, je peux enfin livrer cette escapade.

 

 

 

Victime consentante, c'est donc dans ces obscures conditions que je me retrouve à arpenter les routes du Larzac. Pas bien loin de chez moi, mais j'ai tout de même l'impression d'arriver dans une autre sphère: je longe des paysages vastes à s'y perdre, je traverse des villages si calmes que forcément quelque chose s'y cache.

 

L'arrivée aux Mares signe la fin de ce voyage vers le bout du monde. Je vise un portail à fleurs... ça doit se repérer ça, un portail à fleurs... Ah ben oui. Trouvé. P'tit coup d'oeil: pas de chien à grosses canines en approche immédiate, et trois silhouettes là bas dans le fond. Je rentre. Me voici foulant le jardin coquet d'une vraie petite chaumière.

 

Je suis accueillie par Maïcé, Teepee et Diabolo. Des astrams, des vrais, des qu'on peut toucher, des à qui on peut parler. Et qui vous parlent... Impressionnée je suis!

Vient le temps des présentations, vient le temps d'un repas (pas si "frugal" que ça, pas la peine de te bourrer de gâteaux Ln...)

 

 

Bon, ce coup ci je vais essayer d'être moins prolixe question entrée en matière.

D'abord raconter ma vie et celle de mes chaises en plastique au fond de mon jardin c'est une chose, raconter celle des autres c'en est une autre... Et puis quand je vois la liste d'objets qui m'attend, je me dis que si je commence à m'étaler, on n'est pas sortis de l'auberge :b:.

Pour tout dire j'ai un peu la pression aussi: il me parait un peu vain d'essayer de retranscrire tout ce que j'ai ressenti là haut. Même si toute jeune astramette je n'ai sans doute pas perçu le quart de ce qu'un oeil exercé eût pu voir: j'ai laissé passer des détails, j'ai laissé passer des couleurs...

C'est tout de même bien ainsi, ça me montre le chemin qu'il reste à parcourir.

 

 

 

Ceci étant dit tout est posé. Moi, Ln2d2, astram niveau flocon, je plante mon cahier, mon stylo et mes chaussures taille 40/41 à Stellarzac.

 

 

 

Alors sans plus attendre, en route pour la plateforme, le saint des saints.

A ce stade là, je suis juste curieuse.

Tout est installé en deux temps trois mouvements. Et sans m'y être vraiment préparée, je me retrouve face au T1000, face à cet engin venu d'ailleurs. Bon sang que c'est grand, bon sang que c'est beau! Impressionnée deuxième. Décidément il faut que je pense à prendre des gouttes... Me voici vraiment dans le grand bain. Et j'ai oublié mes brassards.

 

 

Je crois que le premier regard, timide, hésitant, sera pour ce morceau de Lune. Tourne et tourne, et tourne pour la MAP...

Hormis la balade le long de ce clair obscur qui m'interpelle toujours, j'en retiens la puissante sensation à manipuler ce phénoménal instrument: ce contact intense avec ses tubes épais, l'impression de force et de connivence qui m'aide à le diriger, ce sentiment prenant de ne faire qu'un avec ce monstre. Alors quoi, Ln, on se laisse avoir par du matériel???

 

Mais la bête est sauvage et je suis bien novice. Place au dompteur et à ses acolytes.

Je vais me laisser emmener tout au long de la nuit d'une merveille à une autre, suivant un tracé concocté pour moi et mes quelques mois d'astro. Et qu'ai-je donc vu du haut de cet escabeau? J'y viens, j'y viens, pas de panique...

La liste est longue, j'en ai noirci ma page (pliée en deux il est vrai...). Il en manque peut être, je ne suis plus très sûre. L'ordre est un peu aléatoire également. Ah ben finalement ça va être n'importe quoi ce croa...

Mais je suis concentrée sur cette plateforme. Pour ne pas en perdre une miette. Si concentrée que je ne note pas au fur et à mesure mes observations. Grave erreur! Pour ma défense, hein, c'est que je ne pensais pas en voir autant...

Petit regret tout de même, parce que j'en ai perdu, forcément, irrémédiablement.

 

 

 

Ouverture des hostilités. Un peu tendue, un peu nerveuse, il faut l'avouer, je grimpe aux barreaux: direction le 7ème ciel.

 

 

 

Une des premières étapes marquantes NGC 7027, petite planétaire bleue (alors là je préviens à l'avance: aujourd'hui je vois tout bleu, ne me demandez pas pourquoi, j'ai fait ce soir un blocage sur le bleu)... Je disais donc petite planétaire bleue pour moi patatoïde, nimbée de son halo. La partie la plus longue s'interrompt sur une cassure que suit une épaisse virgule, un large croissant dégradé.

Aïe, ça part mal, parait que c'est un rectangle...:confused: Je n'ai jamais été très en phase avec la géométrie de haut vol. Peu importe, elle et moi, on est raccord, et c'est bien tout ce qui compte...

 

 

Je dénombre mes abattis. C'est bon, pas de vertige, l'oculaire ne m'a pas sauté à la figure (enfin si j'oublie l'attentat de début de soirée...), détendons nous, poursuivons la route.

 

 

 

Pas de tergiversations, de toutes façons je ne contrôle rien: M13 maintenant.

Eclatant en milliers d'étoiles dans l'oculaire, en couvrant chaque infime partie. Je me sens plonger au coeur de cet univers de lumière.

Sur les conseils de Maïcé je cherche le Y sombre. Le chenal qui en forme la queue est évident. Les deux bras me trahissent: je les vois mal placés, je doute. Finalement ces deux traits qui semblaient trop évasés c'était bien eux, faisant paraitre l'ensemble plus proche de l'emblème Mercedes que du Y, effectivement. Me fier à ma vision je dois.

 

Je ne suis pas prête pour ce que je vais découvrir maintenant. Et j'aurais pu, j'aurais du me méfier...

Il s'agit d'M27, la grosse Dumbell, qui s'affiche énorme, écrasante.

J'ai presque envie de prendre du recul pour détailler ce trognon. Bien qu'à ce stade on ne puisse plus vraiment isoler de trognon. Je m'émerveille de cette multitude de zones et d'intensités différentes, de ces portions inégales et dégradées, de cette alternance de pleins et de transparences mis en volume. Tant de nuances et de jeux de matières bien difficiles à replacer et à retranscrire. Reste cette ineffable présence.

 

M57 prend le relai.

Tout est énorme, démesuré, anormalement accessible cette nuit. Je suis surprise par l'épaisseur de son enveloppe, par l'extrême densité de son centre. Pointé à nouveau plus tard dans la soirée le "rond de fumée" se révèlera plus présent encore, épais et inégal, le milieu presque palpable. La centrale me demande tout de même un effort, mais elle est là, ma main à couper.

 

Puis pleine de gourmandise je redécouvre M17, M8, M20...

Et toutes les nébulosités associées qui du fond de mon jardin se cachaient aujourd'hui se dévoilent et s'étirent. Le champ explose de volutes qui moutonnent, se déchirent et se superposent. Je me balade d'épaisseurs et de rondeurs en nuages effilochés, je m'abandonne à ce foisonnement de textures et de profondeurs obscures. Je ne veux pas en perdre une once: je tourne, je les suis, je passe et repasse. Trop vite. Beaucoup trop vite. Voilà un bel exemple de ce que j'aurais du griffonner de suite, pour pouvoir livrer plus de détails sur ces géants du ciel.

 

Pas très loin se présente M11, ce magnifique amas qui m'avait tant impressionnée.

Je peux maintenant le détailler à loisir, parcourir la multitude de petits groupes d'étoiles qui le composent. C'est une approche différente. Je pense que je le préfère tout de même moins présent, faisant vibrer sa magie de kaleïdoscope dans un champ plus large. Je reste pourtant accrochée à l'oculaire.

Bon sang qu'il est dur de descendre de cette échelle! quand on y est prêt le doute s'installe: ai-je bien tout vu, tout perçu, tout imprimé? Et cette zone là, l'ai-je explorée? Je crois que c'est à ce moment là que le dessin prendrait tout son sens...

 

Petit intermède galaxies, histoire de ne pas se lasser :).

En commençant par NGC 6745. En terme de tête d'oiseau je ne verrai qu'une plume, qui prend racine sur ce point brillant, s'ébouriffe puis se range, se resserre et s'éteint.

Tiens j'ai failli oublier NGC 5907. Elle m'a marquée pourtant. J'aime suivre ce corps longiligne, je traque ce trait noir qui tente de m'échapper, je m'efforce d'accompagner au plus loin ces diaphanes extrémités fuyantes, évasées, échevelées. Vision magique que cette belle allongée traversant l'oculaire.

Une curiosité pour finir la série: Trois galaxies dans le Dragon. Alignées comme pour la parade: une par la tranche, une elliptique et une spirale vue de face (j'ai bien retenu la leçon?). Elles y mettent de la bonne volonté, et ça me plait.

 

Poursuivant dans ce secteur nous arrivons sur l'Oeil de Chat.

C'est un phare très coloré, un bleu intense et envoutant. La centrale est là de suite: évidente, fière, éclatante.

Je l'ai tant cherchée cette nébuleuse avant de la trouver! Et aujourd'hui elle me nargue: "Vois comme je suis là, vois comme j'étincelle, vois la profondeur de mon bleu...".

Y ai-je vu des détails je ne sais plus. Mais je me souviens de cette couleur si prenante, de cette centrale insistante. D'une présence à me faire baisser les yeux.

 

 

 

La nuit avance, inexorablement.

Maïcé et Teepee partent les premiers pour une pause casse-croute.

Je reste avec Frédéric sur la Plateforme. Inlassablement il m'explique, me montre, me conseille. Sans se décourager malgré mon air placide et ce sens tout personnel de la communication qui me caractérise, façon iceberg en goguette... Il m'offre les Dentelles. Je les découvre ce soir sur ce terrible engin.

 

La Petite pour commencer.

Je l'attaque par la gauche (c'est pas très scientifique comme approche, je sais...). Longue patte d'insecte étendue là pour moi. Je remonte ses volutes serrées, enroulées. On les dirait encapsulées dans une gangue invisible: tournant, s'enroulant, cherchant à s'échapper. Je les suis jusqu'à cette étoile si brillante puis jusqu'à cet évasement soudain, ce déchirement en mille lambeaux.

Cette longue remontée me fascine, me secoue: j'aime ce déchainement brumeux, ce long cheminement spectral. Oui, c'est ça: Spectral.

 

Lorsqu'enfin je veux bien lâcher l'escabeau il m'emmène sur la zone du milieu, entre les deux stars (oups, encore du très scientifique, que les puristes me pardonnent...).

Il m'avait prévenue, et bien je me suis tout de même perdue dans cette phénoménale partie de saute-mouton. Fred?... j'suis paumée... j'ai perdu le fil...

 

Mon cas est désespéré: recadrage sur la Grande Dentelle.

C'est reparti pour la fuite en avant, d'un écheveau filamenteux à l'autre, de gués en passerelles, d'épaisseurs en transparences, indéfiniment. Indéfiniment, non... parce qu'en bas de l'échelle le tonnerre gronde, la famine guette. Bon, bon, on y va... En route pour la chaumière... Hop! évite la ronce embusquée, gaffe aux trous mutins et aux cailloux baladeurs...

Abricot et gâteau aux noix (fort bon d'ailleurs) pour les plus timorés, des tonnes de pâté et de tartines pour les autres (des noms, des noms!). Il est bientôt temps de s'y remettre (Aaaahhh!). Je plaisante, hein, c'était tout bien...

 

 

 

Les estomacs sont apaisés, retour sur les nourritures célestes.

NGC 7009, Saturn Nebula, comme plat de résistance.

Un met de choix, un entrelacement d'anneaux, une structure complexe qui dessine un patchwork de zones bleues pâles et nuancées. Bel empiècement maintenu par ses deux poignées: deux petites zones brillantes qui diffusent, reliées au reste par de minces filets.

Une vision en gros plan, hypnotique, je pourrais presque la toucher. Exactement semblable aux photos que je verrai plus tard. Faut il l'avouer je crois qu'à ce moment j'aurais voulu être seule, pouvoir rester là haut, ne pas devoir descendre... Ln ressaisi toi, tu dérailles.

 

Photographique toujours et dans le bleu encore pour NGC 7662, Blue Snow Ball.

Vue de si près c'est un iris que je contemple: un petit cercle soulignant la brillance du centre, enchâssé dans une autre cercle mince et inégal qui lui enserre une zone nervurée. Jeu de regards, échange croisé de bleus: qui regarde qui à travers cet oculaire?

 

Nouvel intermède galactique, je suis face à NGC 891. Elle me montre sa tranche: longue, si longue... Au centre la ligne noire est très marquée, elle contraste étrangement avec cette fine nébulosité diaphane, elle souligne parfaitement cette transparence étonnante. Un tel diamètre, ce n'est pas une bonne idée pour qui voudrait se désintoxiquer des galaxies...

 

 

 

J'en ai gardé une autre pour la fin. Chronologiquement elle n'est pas à sa place, mais j'ai eu tellement de mal à la quitter!

Quand je monte à l'escabeau je sais que je vais découvrir M33.

Mais on est loin de la tâchouille, on est loin de la nébulosité fugace...

Pourtant elle est discrète. Malgré sa taille, malgré l'extraordinaire déroulement de ses bras. Elle ne s'impose pas elle se devine, comme une estampe pastelle et transparente, comme juste déposée en sur-impression sur un arrière plan étoilé. Je peux suivre le contour de ses bras fantomatiques et translucides, détailler les nodosités qui s'y sont accolées, m'émouvoir de ses nébulosités si lointaines.

Je suis captivée par cette chaleur toute proche, incroyablement dessinée et pourtant si estompée, si fine, si délicate.

 

 

 

Ah bon sang qu'il est dur de tout retranscrire, de livrer chaque détail, chaque nuance perçue...!

Et j'en oublie, je saute des étapes qui me reviennent maintenant: M51 comme jamais je ne l'ai vue, pleine de bras; M76 cette nébuleuse torturée, ce coeur allongé, écartelé par ces deux extrémités brillantes, TLyrae (?) ma première carbonée, petit point incongru à la couleur incroyable; NGC 253 la Galaxie du Sculpteur qui m'évoque les méandres du Makowiec - gâteau polonais auquel il faut ABSOLUMENT avoir goûté - ; Le Quintet de Stephan, série de tâchouilles apparemment mythiques qui réveille mes premiers émois galactiques...

Une liste infinie de splendeurs autour desquelles je vais flotter. Incroyablement présentes, incroyablement définies.

 

 

 

 

Il est pourtant l'heure de rentrer, le jour est proche maintenant. Une nuit est passée.

En remontant le chemin qui mène à la maison, seule dans le noir (oui M'sieurs, Dames, seule et sans peur!), je commence à digérer cette nuit. Et l'émotion monte. Elle déborde même un peu, il faut bien le dire...

 

Je m'arrête une dernière fois sur un muret pour admirer ce ciel.

Je n'ai pas parlé de ce ciel extraordinaire, un ciel comme je n'en connaissais pas. Un ciel dément, étincelant, constellé de brillants. Un ciel coupé en deux par cette Voie Lactée moutonneuse: si longue, si large, si captivante... Ce soir pour moi le voile s'est déchiré sur notre propre galaxie.

 

 

Assise sur ce muret je me repasse le film de la nuit.

Je repense d'abord à eux trois. Eux qui m'ont si gentiment, si simplement guidée. Je les revois s'extasier comme des gosses sur la qualité du ciel, sur l'aspect de tel ou tel objet.

Alors contemplative au pied de l'escabeau je les ai sentis vibrer et j'ai vibré avec eux. A ce moment là j'ai souri. Parce qu'à ce moment précis, plongée dans mes pensées, devant tant d'expérience et de candeur réunies mon sort était scellé, j'ai su que j'étais perdue, j'ai su que je venais d'en prendre pour perpète.

 

 

 

Autant de bonnes choses à vous aussi,

 

 

Ln

 

 

 

 

Pour une approche plus pointue et surtout largement mieux illustrée... http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=98283

Modifié par ln2d2
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Bonjour Hélène :)

 

Que répondre sur ce compte-rendu :refl: ....... Il y aurait tant de chose à dire :o

Tout d'abord :

un T400 cet été, un T1000 pour noël

Sur le coup, j'ai pensé que tu avais fait des folies en cassant ta tirelire :D

 

Je suis accueillie par Maïcé, Teepee et Diabolo. Des astrams, des vrais, des qu'on peut toucher, des à qui on peut parler. Et qui vous parlent... Impressionnée je suis!

C'est ce qui fait la grandeur de Webastro, des amateurs chevronés qui accueillent avec plaisir des débutants pour partager leur passion ;)

 

Mais je suis concentrée sur cette plateforme. Pour ne pas en perdre une miette. Si concentrée que je ne note pas au fur et à mesure mes observations. Grave erreur! Pour ma défense, hein, c'est que je ne pensais pas en voir autant...

Petit regret tout de même, parce que j'en ai perdu, forcément, irrémédiablement.

Ne pas avoir de regrets, l'essentiel restera gravé à tout jamais dans ta tête :rolleyes:

 

Poursuivant dans ce secteur nous arrivons sur l'Oeil de Chat.

C'est un phare très coloré, un bleu intense et envoutant. La centrale est là de suite: évidente, fière, éclatante.

Je l'ai tant cherchée cette nébuleuse avant de la trouver! Et aujourd'hui elle me nargue: "Vois comme je suis là, vois comme j'étincelle, vois la profondeur de mon bleu...".

Y ai-je vu des détails je ne sais plus. Mais je me souviens de cette couleur si prenante, de cette centrale insistante. D'une présence à me faire baisser les yeux.

:wub: NO COMMENT !

 

Lorsqu'enfin je veux bien lâcher l'escabeau il m'emmène sur la zone du milieu, entre les deux stars (oups, encore du très scientifique, que les puristes me pardonnent...).

Il m'avait prévenue, et bien je me suis tout de même perdue dans cette phénoménale partie de saute-mouton. Fred?... j'suis paumée... j'ai perdu le fil...

Le Triangle de Pickering ;)

J'aime tes descriptions pleines d'enthousiasme :cool:

 

(alors là je préviens à l'avance: aujourd'hui je vois tout bleu, ne me demandez pas pourquoi, j'ai fait ce soir un blocage sur le bleu).......

......

......TLyrae (?) ma première carbonée, petit point incongru à la couleur incroyable

Heuuuu, rassures-moi, tu ne l'as pas vu bleue cette carbonée :refl:

:D

 

Assise sur ce muret je me repasse le film de la nuit.

Je repense d'abord à eux trois. Eux qui m'ont si gentiment, si simplement guidée. Je les revois s'extasier comme des gosses sur la qualité du ciel, sur l'aspect de tel ou tel objet.

Alors contemplative au pied de l'escabeau je les ai sentis vibrer et j'ai vibré avec eux. A ce moment là j'ai souri. Parce qu'à ce moment précis, plongée dans mes pensées, devant tant d'expérience et de candeur réunies mon sort était scellé, j'ai su que j'étais perdue, j'ai su que je venais d'en prendre pour perpète.

C'est si bien dit comme tout le reste d'ailleurs......

Merci Hélène pour ce compte-rendu qui a d'ailleurs des allures de conte de fée :wub:

 

Et surtout ne délaisses pas ton télescope et ta chaise de jardin en te disant qu'ils te donneront que des images fades du ciel, tu t'emerveilleras tout autant avec ton simple instrument :)

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Bonjour LN,

Ton CROA est pleinement digne du T 1000, il est comme lui, GEANT! Je viens de passer quelques minutes délicieuses à le déguster et je reste bouche bée devant un tel spectacle, car j'avais vraiment l'impression d'y être!;)

Merci Hélène pour ce moment passé en ta compagnie.

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Invité Julie Charland
Mais la bête est sauvage et je suis bien novice. Place au dompteur et à ses acolytes.

Je vais me laisser emmener tout au long de la nuit d'une merveille à une autre, suivant un tracé concocté pour moi et mes quelques mois d'astro. Et qu'ai-je donc vu du haut de cet escabeau? J'y viens, j'y viens, pas de panique...

La liste est longue, j'en ai noirci ma page (pliée en deux il est vrai...). Il en manque peut être, je ne suis plus très sûre. L'ordre est un peu aléatoire également. Ah ben finalement ça va être n'importe quoi ce croa...

Mais je suis concentrée sur cette plateforme. Pour ne pas en perdre une miette. Si concentrée que je ne note pas au fur et à mesure mes observations. Grave erreur! Pour ma défense, hein, c'est que je ne pensais pas en voir autant...

Petit regret tout de même, parce que j'en ai perdu, forcément, irrémédiablement.

 

 

Bonjour ln :)

 

Ce CROA est tout sauf n'importe quoi :wub:

 

 

 

La nuit avance, inexorablement.

Maïcé et Teepee partent les premiers pour une pause casse-croute.

Je reste avec Frédéric sur la Plateforme. Inlassablement il m'explique, me montre, me conseille. Sans se décourager malgré mon air placide et ce sens tout personnel de la communication qui me caractérise, façon iceberg en goguette... Il m'offre les Dentelles. Je les découvre ce soir sur ce terrible engin.

 

Les qualités d'un bon maître :cool:

C'est la meilleure et la plus plaisante façon d'apprendre que de se retrouver seule ou en petit groupe avec des gens plus expérimentés, patients et voulant partager leurs connaissances.

 

 

 

Alors contemplative au pied de l'escabeau je les ai sentis vibrer et j'ai vibré avec eux. A ce moment là j'ai souri. Parce qu'à ce moment précis, plongée dans mes pensées, devant tant d'expérience et de candeur réunies mon sort était scellé, j'ai su que j'étais perdue, j'ai su que je venais d'en prendre pour perpète.

 

 

 

Tant pis pour toi ! :p:D

 

 

Très bon CROA :wub:

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Et bien merci à vous Roger63, Skydoom et Pipique (tu n'as pas eu le temps de trouver la petite bête cachée, c'est bon signe...)

 

 

 

Sur le coup, j'ai pensé que tu avais fait des folies en cassant ta tirelire :D

:D je ne fais pas de bêtises à chaque fois quand même... De toute façon, y'en a pas de tirelire! :p

 

Le Triangle de Pickering ;)

J'aime tes descriptions pleines d'enthousiasme :cool:

Vi, ça me parle ça, comme nom...

 

Heuuuu, rassures-moi, tu ne l'as pas vu bleue cette carbonée :refl:

:D

Non, effectivement.... Mais cette couleur est difficile à définir.... Rouille peut être? Je comprends en tout cas que les carbonées t'interpellent, c'est vraiment surprenant et hypnotique cette couleur.

 

Et je n'appréhende pas du tout le retour au 250, au contraire (même si en ce moment c'est ric-rac niveau temps...), ça n'est pas la même démarche, ce gros diamètre c'est un peu comme regarder de jolies photos, ça aidera plutôt à mieux chercher par la suite face à une tite tâche je pense... Je suis bien aussi toute seule sur mes chaises, à me casser la tête pour trouver un objet... ce sont deux approches différentes.

Pas de regrets à ce niveau là, bien au contraire, un très grand moment!

 

 

 

 

Bonjour Ln :).

Ah, pouvoir profiter du T 1000 de Diabolo,un véritable rêve,et ton superbe CROA nous permet d'y participer un peu :wub:.

En même temps si j'ai bien tout compris, l'avantage c'est qu'il est accessible ce T1000... ;)

 

 

 

 

Les qualités d'un bon maître :cool:

C'est la meilleure et la plus plaisante façon d'apprendre que de se retrouver seule ou en petit groupe avec des gens plus expérimentés, patients et voulant partager leurs connaissances.

 

Bonjour Julie!

Oui c'était très agréable et très instructif. Un grand bond en avant...

 

Tant pis pour toi ! :p:D

:D C'est sur, je l'ai bien cherché...

 

Merci à toi.

 

 

 

Bon ciel à vous tous également,

 

Ln

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Bonjour LN,

 

CROA MERVEILLEUX LN. Je suis vraiment touchée par ton récit. Tu as su trouver les bonnes personnes pour te guider.

 

Un grand bravo à toi et un grand bravo à eux 3 qui ont su capter ton intérêt pour l'astronomie;)

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Bonjour pas03410, bonjour bb98,

 

Pour les objets que je connaissais déjà c'est vrai c'est une véritable claque tant de détails, pour les autres de terribles découvertes. Et oui, même si je ne suis d'habitude pas très portée sur le matériel, je dois bien reconnaître que c'est un très bel instrument...

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Bonjour LN,

 

CROA MERVEILLEUX LN. Je suis vraiment touchée par ton récit. Tu as su trouver les bonnes personnes pour te guider.

 

Un grand bravo à toi et un grand bravo à eux 3 qui ont su capter ton intérêt pour l'astronomie;)

Merci vivi, tu as mis le doigt sur ce qui m'aura sans doute le plus marquée... De quoi me faire passer l'envie d'être une sauvage...

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Bon sang, déjà que j'adore te lire, mais alors là, dans un contexte pareil, avec des découvertes exceptionnelles, des visions comme seuls de rares mortels en ont vécues, on touche au nirvana.

 

Encore LN, encore ! En tout cas si le concours se fait encore l'an prochain, je sais pour qui je vais voter pour le meilleur CROA.

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Bonjour LN:) !

 

Tu as goûté aux observations au T1000; ç'est sans aucun doute "grandiose !":o.

Tu as pu voir autrement des merveilles du ciel...:rolleyes:

 

Bravo à toi pour ce Croa, et pour le partage:cool:.

Bonne continuation:D.

A plus, et bon ciel ;)!

 

Philippe.

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Hello,

 

CROA extraordinaire, à la hauteur de l'expérience semble-t-il ;). Un beau talent pour l'écriture, soit dit en passant, qui s'accorde bien avec l'activité de chasseur(euse) de merveilles célestes.

 

A ce moment là j'ai souri. Parce qu'à ce moment précis, plongée dans mes pensées, devant tant d'expérience et de candeur réunies mon sort était scellé, j'ai su que j'étais perdue, j'ai su que je venais d'en prendre pour perpète.

 

Là, ça résume tout... ça s'appelle la passion :cool:

 

Au plaisir de te lire.

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Je saute le 400. J'anticipe Noël.

Le problème, c'est qu'à Noël, on n'est pas loin de la pleine lune , tu as bien fait d'anticiper :D

 

 

Vient le temps des présentations, vient le temps d'un repas (pas si "frugal" que ça, pas la peine de te bourrer de gâteaux Ln...)

La faute à mes références littéraires sans doute belges.gif pour ceux qui connaissent;)

 

 

Même si toute jeune astramette je n'ai sans doute pas perçu le quart de ce qu'un oeil exercé eût pu voir: j'ai laissé passer des détails, j'ai laissé passer des couleurs...

C'est tout de même bien ainsi, ça me montre le chemin qu'il reste à parcourir.

Jeune astramette, mais qui sait observer, prendre le temps! Là où tant d'autres jettent un simple coup d’œil, tu t'arrêtes, tu détailles, tu photographies, tu t'imprègnes en silence, avec recueillement ou concentration?

 

Me voici vraiment dans le grand bain. Et j'ai oublié mes brassards.

Ava, tu as mieux que flotté!

 

 

Bon sang qu'il est dur de descendre de cette échelle! quand on y est prêt le doute s'installe: ai-je bien tout vu, tout perçu, tout imprimé? Et cette zone là, l'ai-je explorée? Je crois que c'est à ce moment là que le dessin prendrait tout son sens...

:wub:Oh oui, fais nous un son et lumière!

 

Petit intermède galaxies, histoire de ne pas se lasser :).

En commençant par NGC 6745. En terme de tête d'oiseau je ne verrai qu'une plume, qui prend racine sur ce point brillant, s'ébouriffe puis se range, se resserre et s'éteint.

C'est exactement ça!

 

Abricot et gâteau aux noix (fort bon d'ailleurs) pour les plus timorés, des tonnes de pâté et de tartines pour les autres (des noms, des noms!). Il est bientôt temps de s'y remettre (Aaaahhh!). Je plaisante, hein, c'était tout bien...

On avait dit frugal, y avait pas de plat en sauce :o

NGC 7009, Saturn Nebula, comme plat de résistance.

Un met de choix, un entrelacement d'anneaux, une structure complexe qui dessine un patchwork de zones bleues pâles et nuancées. Bel empiècement maintenu par ses deux poignées: deux petites zones brillantes qui diffusent, reliées au reste par de minces filets.

Une vision en gros plan, hypnotique, je pourrais presque la toucher. Exactement semblable aux photos que je verrai plus tard. Faut il l'avouer je crois qu'à ce moment j'aurais voulu être seule, pouvoir rester là haut, ne pas devoir descendre... Ln ressaisi toi, tu dérailles.

Ah ça ! On s'est tous laissés envoûter par la magie de NGC 7009.Et l'un après l'autre on aurait voulu arrêter le temps pour la conserver à jamais.

 

 

Pourtant elle est discrète. Malgré sa taille, malgré l'extraordinaire déroulement de ses bras. Elle ne s'impose pas elle se devine, comme une estampe pastelle et transparente, comme juste déposée en sur-impression sur un arrière plan étoilé. Je peux suivre le contour de ses bras fantomatiques et translucides, détailler les nodosités qui s'y sont accolées, m'émouvoir de ses nébulosités si lointaines.

Je suis captivée par cette chaleur toute proche, incroyablement dessinée et pourtant si estompée, si fine, si délicate.

La prochaine fois, il te faudra observer M101 avec ses chapelets de zones HII, tu atteindras l'expérience mystique.:god:

 

 

NGC 253 la Galaxie du Sculpteur qui m'évoque les méandres du Makowiec - gâteau polonais auquel il faut ABSOLUMENT avoir goûté - ;

Voilà, plutôt que de le manger seule dans ta voiture, tu aurais dû nous le faire goûter pour compenser la frugalité du repas.

 

 

Et l'émotion monte. Elle déborde même un peu, il faut bien le dire...
La même perle inoubliable que la première fois que je suis montée sur l'escabeau, la voir briller dans les yeux de quelqu'un d'autre, c'est le plaisir de s'émerveiller des mêmes choses.

 

Alors contemplative au pied de l'escabeau je les ai sentis vibrer et j'ai vibré avec eux. A ce moment là j'ai souri. Parce qu'à ce moment précis, plongée dans mes pensées, devant tant d'expérience et de candeur réunies mon sort était scellé, j'ai su que j'étais perdue, j'ai su que je venais d'en prendre pour perpète.

 

Bienvenue sœurette!

 

Maïcé

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Merci Will, merci Nathan, merci Dob Bleu (heureusement que tu étais là pour me souhaiter une bonne fête! :rolleyes:). Je suis ravie d'avoir pu faire partager tout ça...

 

 

 

Bon sang, déjà que j'adore te lire, mais alors là, dans un contexte pareil, avec des découvertes exceptionnelles, des visions comme seuls de rares mortels en ont vécues, on touche au nirvana.

Encore LN, encore ! En tout cas si le concours se fait encore l'an prochain, je sais pour qui je vais voter pour le meilleur CROA.

Et ben dis donc... Bon, ça me fait déjà une voix (désolée Dédé :D).

Merci Vakoran :blush:

 

 

 

 

Tu as goûté aux observations au T1000; ç'est sans aucun doute "grandiose !":o.

Tu as pu voir autrement des merveilles du ciel...:rolleyes:

Bonjour Philippe!

"autrement", oui, c'est le mot. "grandiose" aussi d'ailleurs: tu as tout bon!

 

 

 

 

J'ai relu encore une fois ton récit plein de pudeur et d'humilité.

Le ciel de "chez toi" doit te paraître petit et grand à la fois.

Faut juste se dire que c'est le même ciel tout compte fait... et avoir un peu d'imagination :rolleyes:

 

 

 

 

CROA extraordinaire, à la hauteur de l'expérience semble-t-il

Une expérience extraordinaire, et un CROA je l'espère à la hauteur...:p

Merci à toi.

 

 

 

Plein de bonnes choses à vous aussi,

 

Ln

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Le problème, c'est qu'à Noël, on n'est pas loin de la pleine lune , tu as bien fait d'anticiper :D

Tu vois, c'est à ça qu'on reconnait les pros: je suis bien incapable de te dire comment sera la Lune à noël...:be:

 

 

 

Jeune astramette, mais qui sait observer, prendre le temps! Là où tant d'autres jettent un simple coup d’œil, tu t'arrêtes, tu détailles, tu photographies, tu t'imprègnes en silence, avec recueillement ou concentration?

:) En silence parce que concentrée, pour une fois calme, et un peu partie... mais j'entends les bêtises qu'on raconte en bas de l'escabeau ...

 

 

 

 

:wub:Oh oui, fais nous un son et lumière!

 

...Ah ça ! On s'est tous laissés envoûter par la magie de NGC 7009

Pour le son ça va être dur... et la lumière c'est pas conseillé...

Par contre tu vois, j'aurais du mettre dans le croa les photos regardées après, je pense notamment à Saturn Nebula et Blue Snow Ball, pour illustrer et montrer à quel point c'était bluffant... pas eu le temps :confused:

 

 

 

On avait dit frugal, y avait pas de plat en sauce :o

 

...Voilà, plutôt que de le manger seule dans ta voiture, tu aurais dû nous le faire goûter pour compenser la frugalité du repas.

Oui mais ça c'était juste la pause casse croute!

 

Et pour qui tu vas me faire passer?? J'ai mangé une pauvre demi gaufre sur la route! Si j'avais eu du Makowiec, je l'aurais ramené! (quoique... :be:)

 

 

 

La même perle inoubliable que la première fois que je suis montée sur l'escabeau, la voir briller dans les yeux de quelqu'un d'autre, c'est le plaisir de s'émerveiller des mêmes choses.

 

...Bienvenue sœurette!

:wub:

 

Merci à toi bonne fée...

 

 

 

Ln

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Dis donc toi, je t'y prends !

 

Tu as profité de mon absence pour pondre un CROA qui risque fort de figurer en tête des Top CROA de Dédé là tu sais, déjà que j'avais raté le précédent (celui du loup:p) Outre une passion astronomique qui se développe rapidement, tu as un vrai talent de conteuse, alors je me suis laissé porter par ton récit...comme d'hab quoi.

 

Bien sûr il y aurait des tas de questions à te poser dessus, (certaines l'ont déjà été d'ailleurs), par exemple savoir que tu as forcément bien vu le pont de M51, que la pomme de Dumbell était entière, si M8 et M20 sont vraiment bleues, si tu as aussi vue la centrale de Blue Snowball...ou bien, un peu plus difficile combien tu as compté d'étoiles dans M13 :?: ou s'il y avait de quoi te faire un châle pour tes épaules dans les Dentelles ?

 

Evidemment on aimerait que tu nous parles un peu plus aussi de ce formidable matériel, des oculaires qui vont avec et t'ont plongée dans cette extase ou de ce que tu as ressenti en manipulant le monstre...

 

Mais tout ça c'est secondaire comme dirait Newton (ou Cassegrain, suis pas sectaire moi..;)), devant l'émotion palpable de ton récit et c'est ça qui compte, plus que les objets que tu as vus c'est la façon dont tu les a vus, et comment tu nous le livres, qui importe. A ce sujet, si tu ne l'as pas encore fait, j'aimerais bien que tu nous livres tes sensationq uand tu vas retrouver ton 250...Loin d'être déçue:confused: je te parie que tu vas lui trouver des qualités nouvelles:), que tu vas mieux voir encore les objets que tu as vus au T1000 et les autres! Essaie si tu ne me crois pas :mad:

 

Bison

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Inlassablement il m'explique, me montre, me conseille. Sans se décourager malgré mon air placide et ce sens tout personnel de la communication qui me caractérise, façon iceberg en goguette...

 

Fabuleux récit dont la formule ci-dessus donne, par contraste, tout le sel :)

 

L'instrument n'y est certainement pas pour rien, ainsi que les accompagnateurs, mais si tous les icebergs avaient ce talent de raconter les choses...:)

 

Mille mercis

 

Cordialement,

Claude

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