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Voici une jolie cible, pas facile, faite de lumiere diffuse, de contraste entre poussiere noir ,nuages éclairés et etoiles multicolores. Avec beaucoup d'etoiles, et il faut bien diminuer les étoiles pour y voir quelque chose, dans ce zoom sur la voie lactée entre le Cygne et Céphée. Rien que pour le cadrage, comme il est pas dans l'asiair, et pas de grosses etoiles a coté , pas facile a cadrer autrement qu'en iteration de poses. Voici 78 subs de 5 min retenus en RVB sous un ciel bortle 4. Sur mon 200/800, reduit a 600mm. Avec ce temps et la pleine lune, j'ai le temps de faire du traitement de photos. Elle a été prise a la nouvelle lune de la toussaint sur 2 nuits. Image presque brut, juste etirée et background extraction pour que ce soit plat, propre, donc noyé dans les étoiles: Et enfin la meme image traitée, avec les étoiles réduites:18 points
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Voici une mosaic en 3 panneau de la voie lacté le 29-30 Octobre. Simplement prise avec mon apn standard, non defiltré et in objectif a F2 sur star adventurer Environ une heure par plan. celui du bas estdans la pollution lumineuse, ce qui explique les difference de gradiant / lumiere et densité d'etoiles. La comete etait encore la. Ca va de M16 (tout en bas en rose) a North America, et il doit y avoir un million d'etoile sur cette image. Je l'ai pris en 2-3h pendant que le telescope tournait tout seul.15 points
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Salut à tous, Un grand classique mais que je n'avais pas re-shooté depuis longtemps. Ma dernière image de M31 avait été faite à la 80 ed et au canon 350D astrodon; c'est dire 😅. Cette image a été prise depuis les hauts de France avec mon 2ème setup: fra 400/asi 2600mm. Les acquisitions se sont faites sur 3 sites différents: domicile, Grévillers et Radinghem entre fin aout et début octobre. Il s'agit d'une version LRVB-H en un peu plus de 28H. En plus de faire face à une météo compliquée dans le nord de la France, j'ai eu 3 gros problèmes à gérer lors du traitement de l'image: 1/ dès le début, j'ai dû cropper une partie de l'image à cause d'une rotation du cadre (une bague s'était desserrée) entre les différentes cessions 😞. 2/ j'ai également des reflets que je ne m'explique pas sur mes masters de H et de R (si qqn a une idée?) 3/ la couche H n'a pas été facile à intégrer. L'image: plus de détails et version moins compressée ici: https://www.astrobin.com/ez9cfm/ Pas de shoot depuis car le temps est couvert depuis le 5 octobre😩 Bon ciel à tous14 points
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Salut, voilà une nébuleuse que j'avais faite à l'Hyperstar avec de bons résultats, et au C14 à 4M pour des résultats pitoyables (guidage pas assez bon et C14 pas assez lumineux). C'est un sujet qui est pour moi repoussoir du à sa hauteur maximale chez moi de 23°. Alors, je me suis dit qu'il fallait que je lache le T350 dessus en première partie de nuits pour voir. J'ai donc pu faire 32 poses de 240 Sec entre hier et avant hier, et je ne suis pas mécontent du résultat, car ça reste un objet mythique pour nous autres astronomes. prise au T350 F/D4.6 sur ASI6200, guidage par DO sur ASI174MM. Guidage relativement bon à 0.5" RMS. dites moi ce que vous en pensez. a+ Serge13 points
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Hello ! Je vous partage ma photo de NGC7635, il s'agit de ma toute première image avec une caméra monochrome que je viens d'acquérir la 533MM Pro. Je possédais déjà la version couleur dont j'étais très satisfait mais je voulais avoir l'occasion de faire plus J'ai essayé de me rapprocher d'un traitement qui reste en accord avec la photo prise par Hubble que je trouve sublime. Pour faire cette photo posé un total de 20h en LRGB SHO avec des filtres Antlia 3nm. Les détails d'acquisition sont disponibles sur astrobin Ca a été un plaisir de faire ce traitement, les couches en mono sont vraiment plus définies que ce soit en SNR mais aussi sur la séparation entre elles, on peut vraiment distinguer les zones de HA de SII et de OIII ce qui permet un traitement plus précis ! En détails : Newton 130 PDS à 618mm de focale Monture EQ6-R Pro Caméra ZWO ASI 533MM Pro Filtres Antlia SHO 3nm Filtres Antlia LRGB Serie-V (non pro) Prise depuis la banlieu Lyonnaise, le HA le soir de la pleine lune (off course...) et le reste proche de la nouvelle lune.13 points
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Bercées de poussières cosmiques et d'hydrogène, les pépinières stellaires de la constellation d'Orion sont l’une des plus belles régions du ciel d’hiver ! Dans la mythologie grecque, Orion représente un chasseur légendaire qui se vantait de pouvoir tuer n'importe quel animal. Dans certaines versions de la légende, il fut tué par le Scorpion, qui a été placé à l'opposé de la voûte céleste par les dieux qui les ont ainsi séparés afin qu'ils ne soient jamais au-dessus de l'horizon en même temps. - La grande nébuleuse d'Orion ou Messier 42 est l'un des objets célestes les plus faciles à observer. Elle se trouve dans l’Épée de la constellation d'Orion, juste en dessous de sa ceinture qui, formée de trois étoiles très serrées et alignées, se repère facilement. Elle est une des nébuleuses les plus spectaculaires, et la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord. - La nébuleuse de la Tête de Cheval, officiellement connue sous le nom de Barnard 33 (IC 434 désigne la nébuleuse émissive à l'arrière-plan), est une nébuleuse obscure dans la constellation d'Orion. La nébuleuse est située juste en dessous d'Alnitak (ζ Ori), l'étoile la plus à l'est de la ceinture d'Orion. Elle est facilement reconnaissable par la forme en tête de cheval qui lui a donné son nom et qui se découpe dans la nébuleuse. En effet, derrière la nébuleuse se trouve de l'hydrogène qui, ionisé par l'étoile brillante proche Sigma Orionis, donne une couleur rouge. L'obscurité de la tête de cheval est causée par la présence d'un nuage dense de gaz et de poussière. Cette dernière absorbe fortement le rayonnement visible émis par le gaz ionisé d'arrière-plan. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm, Antlia ultra RVB : 61x300" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : env Lyon : Bortle 5.9 : 28-29/10 , 04/11/2024 La version full https://flic.kr/p/2qss3DV12 points
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12 points
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Bonjour à tous, Sur la même période que mes prises de M33 et LBN633 la semaine dernière ou le ciel était bien clair, j'ai pu tenter Jupiter. J'ai d'abord tout sorti pour imager Saturne (que je n'ai pas encore traité) en début de soirée et levé à 1h30 pour ma première Jupiter de l'année. J'ai fait 13 vidéos de 100s, gain dans les 360, gamma à 50 et expo autour des 5-8ms si je me souviens bien. Acquisition autour de 40 images/s Soit 4000 images/vidéos Plus de 50000 images au total et j'en ai gardé 25% Donc un total pour cette photo de 13000 images empilées J'ai d'abord traité chaque vidéos (acquisition Firecapture) avec Autostakkert puis derotation Winjupos, La derotation fait vraiment la différence avec beaucoup moins de bruit. Par contre je n'ai pas trouvé comment faire une animation avec Winjupos, enfin j'ai trouvé quelques petites choses mais je n'ai pas réussi Alors si quelqu'un a un bon tuto à me proposer je le remercie. Je suis content du résultats par rapport a la qualité des brutes que je ne trouve pas top Voici le résultat A+ Manuel.11 points
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Bonsoir ! Avant de partir dans le Nordland ou je suis encore, j'avais réussi à compléter et traiter le cœur de la nébuleuse de l'âme, que je vous présente en format pano pour voyage horizontal ! Prise avec l'Akar 103 et Altair 26m sur eq6r Filtres S/H/O askar 3nm 65x300" Ha 35x300" chaque S2 et O3 Reprocess siril+sirilic Process pix Align et crop avec ha des deux autres Blurx/noisex Stretch EZ soft sur la Ha clonee Extraction des étoiles S2 Ha et O3 StarX Assemblage et stretch via Seti NB stars Stretching de chaque image full (undo starX) Stretch soft via stf et histo Alignement du niveau de fdc via histogramme StarX (sans stars générées) Channel combination des 3 starless Narrowbandcolorcalibration Atrouwevelets Imageblend Ha et sho Ajustements selectivecolorcorrection Export ps tiff de lrgb et des etoiles Ajustements Ps de la LSHO, dont léger denoise+sharp Combinaison avec les étoiles Starpikes leger Crop sur la région en mode 3:1 Voilà donc cette image entre vos mains/yeux, n'hésitez pas à faire les critiques nécessaires. Je retourne au fond de mon Fjord !11 points
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Bonjour à tous, J'ai profité l'autre jour d'une sortie astro pour shooter la comète pour continuer la soirée sur les Pléiades avec 45x120s. La nuit dernière j'ai pu compléter avec 116x120s avant que les nuages n'arrivent. Au final j'ai donc environ 5h30 de données avec une qualité très variable (M45 est encore très basse en début de nuit). Le matériel utilisé est le suivant: Lunette Askar FRA400 Camera ASI2600MC + filtre Player One UV/IR Cut "Anti Halo" guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un ASiair Je suis content du résultat car, par le passé, j'avais toujours eu des problèmes de halo sur cette cible. Ici, je trouve que le filtre "Anti Halo" de PlayerOne a bien rempli son rôle. Nico11 points
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... j'ai traité les images des potes… j'ai traité l'image des data RAW de mon camarade d'AVEX : Guillaume Merceron SI cela vous intéresse, pendant 1 mois je traite vos BDR (gratuitement) (je suis en train de monter une structure dans ce sens : datalux ) FSQ106 ZWO2600 M Filtre LRVBHa pas de dark - pas de flat - offset synthétique Tous les pixels : https://www.astrobin.com/ds3tfg/0/10 points
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Salut tout le monde. Il y a de ca quelques années, j'avais eu une lunette japonaise que j'avais acheté dans un lot de telescopes a pas cher. De tout le lot que j'avais acheté, je n'ai gardé que cette lunette et un oculaire Baader Eudiascopic. La lunette en question? une SYW 76/910. Lorsque je l'ai eu, elle etait dans un triste etat. Toute rayée, pieces manquantes, pas d'oculaires, pas de renvoi coudé, pas de chercheur, trepied rouillé etc... En bref, une lunette qui aurait finie a la poubelle si elle etait arrivé chez quelqu'un qui n'aurais eu aucune patience. La lunette avant restauration. Mais son optique s'est averée etre la seule et unique chose encore en tres bon etat. Et apres une monstrueuse claque qu'elle me fila sur la Lune, je me decida de me lancer dans le projet de redonner une seconde jeunesse a cette lunette. J'ai fait un premier post a son sujet (voir le sujet "Restauration d'une Perl SYW 76/910") Mais ce premier post se terminait un peu sur un cliffanger car a ce moment, la lunette n'etait pas terminée. Depuis, il y a eu du nouveau. Aujourd'hui, la lunette... est enfin terminée! Je m'etais lancé dans cette idée il y a 4ans! certes entrecoupé de longues pauses mais j'ai quand meme persisté alors qu'a plusieurs moments, j'ai failli abandonner. Voici donc la suite et la fin de la restauration de cette lunette. Avant de continuer la restauration, j'ai procedé a une upgrade de la lunette : j'ai changé sa monture. Certains vont me dire : Mais enfin! pourquoi avoir enlevé la monture d'origine?! tu es cinglé! Certe, je le suis probablement mais pour une bonne raison. la monture d'origine, bien qu'entierement restauré par mes soins et aussi fluide qu'a son premier jour n'etait pas a la hauteur de la lunette. Trop legere, pas assez stable, elle etait ultra chiante a chaque fois que je commencait a grossir plus de 50 fois. vibrations enervantes et instabilité ont fait que j'ai voulu me trouver une autre monture un peu plus solide. Et la, au moment ou je vais recuperer le Pierre Bourge de Jorris, il me montre un peu de bazar qu'il vendais, et que vois-je? une monture Royale astro avec trepied et dont le collier correspondait parfaitement a un tube de lunette de 76mm. Ca alors! quel hasard! Et en plus, Jorris m'annonce qu'il l'avait restauré. ca se voyait, la monture n'avait pas d'eclat et la peinture semblait recente. Du coup je lui achete. La seule chose que je change sur la monture sont les flexibles. ceux d'origine etaient nul et en mauvais etat. je les remplacent donc par ceux de ma monture SYW qui eux, etaient comme neuf. Par contre, si la monture est comme neuve, ce n'est pas le cas du trepied. Celui ci est plus massif que le SYW et bien plus stable mais les pieces metalliques sont un poil rouillé, le vernis est en mauvais etat et des traces de chocs sont present. Pas grave, j'etais content et ma lunette allait enfin avoir la stabilité qu'elle meritait. Une année s'ecoule, deux années... Nous arrivons en 2024, la lunette etait restée telle quel durant tout ce temps et ne sortait plus beaucoup car les pieces manquantes me frustrait. C'est le coeur un peu lourds que je me decide a la mettre en vente car un besoin d'argent se fait ressentir a ce moment la. Je depose l'annonce et apres une touche, je fait une verification globale pour etre sur que l'acheteur ne sera pas decu. Et la, l'horreur! La lentille est attaqué par des champignons. La peur m'envahit, je ne savait pas comment regler ce probleme. Du coup j'enleve mon annonce et je demande a l'aide sur ce forum (la aussi, j'ai fait un sujet dessus) Un membre vient a mon secours. je ne dirais pas qui c'est car il m'a demandé de ne pas crier son nom sur les toits, il s'identifiera de lui meme si il le souhaite. Toujours est il que je lui envoi le barillet et il me fait une revision complete de l'optique. nettoyage des champignons, recalage de l'optique et changement des cales. Porté par ce sauvetage, je me sens pousser des ailes et me relance pour la enieme fois a la recherche d'un chercheur pour la lunette. Ca faisait 4 ans que j'en cherchait un, autant dire que j'avais perdu espoir. Et... miracle! j'en trouve un! j'en trouve un!!!! La piece manquante a ma lunette, le dernier element, il est la et je l'ai enfin trouvé! J'aime autant vous dire que je suis devenu fou a l'idée d'avoir enfin ma lunette complete. La facon dont j'ai vu l'arrivée de la piece manquante Certes, le chercheur ne va probalement pas beaucoup servir car je trouve ces chercheurs nuls, mais l'idée ici etait de reussir a avoir le setup complet. Vu que tout s'enchaine a ce moment la. j'en profite pour me lancer a repeindre le tube optique de la lunette qui ne payait vraiment pas de mine, des rayures partout, couleur qui virait legerement vers du terne etc... Decapage du tube et peinture. si la partie blanche fut relativement simple a repeindre, ce ne fut pas le cas du pare bué qui m'a ete compliqué de peindre de maniere uniforme. a chaque fois, il y avait un probleme, une coulure, une partie plus sombre ou moins brillante, ce fut un cauchemars a refaire. meme maintenant, je n'en suis pas pleinement satisfait et j'ai presque envie de le refaire a nouveau. Bref, vu que tout a l'air d'aller bien, je me lance donc dans la restauration du trepied. C'est pas compliqué, j'ai refait exactement la meme chose que lors de la restauration du trepied d'origine SYW. la meme chose a la virgule pres. vu que ca avait bien marché sur le trepied d'origine, je me suis dit que ca allait aussi marcher la aussi. Bingo! ca fonctionna et le resultat est parfait. Trepied ciré, teinté avec une cire couleur chataigner et une deuxieme couche de cire neutre. La petite difference que j'ai faite a ete de mettre les pattes du trepied au dessus du feu afin de fluidifier la cire pour la lustrer, donnant un brillant encore plus eclatant. Et voici desormais le moment de l'assemblage final. Tout se monte tranquillement, j'ai un grand sourire aux levres a l'idée d'avoir la lunette complete. Je fait un bourde durant l'assemblage et je fait une rayure au tube. pas grave, je ne vais pas le refaire pour le moment, la je profite du remontage. cependant je remarque que la peinture utilisé a tendance a failement marquer, il faudra donc etre prudent lors des utilisations ou alors, trouver une peinture plus resistante a l'avenir. Modification du coulant pour la faire passer en 31,75mm tout en gardant la bague et le renvoi coudé en 24,5 que j'avais acheté il y a longtemps. Rajout d'un renvoi coudé Scopetech en 31,75mm Et Tadaa! la voici La lunette une fois terminée. La restauration est donc achevée. Il est fort probable que je cherche a ameliorer certains points qui ne sont pas parfait mais pour l'instant, c'est fini! Je n'ai plus qu'a me trouver un set d'oculaires en 24,5 et un en 31,75mm afin de l'exploiter au maximum10 points
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On enchaîne avec le soleil! Ciel bien bleu ce matin!!!! la petite lunette crache enfin ses flammes, ça pète dans tous les sens, on peut grossir de façon éhontée (ethos 8 sur powermate 2,5x soir 130x) , un régal!!!! D'abord une vue d'ensemble à 9h30 : Bino sur powermate 2,5x (donc 2x avec le tirage de la bino) : 35x Puis on détaille la protu bien large du bas , délitement 11 sur la bino ( 75x) Et enfin la protubérance bien vive en haut , en poussant le grossissement à 130x en mono :10 points
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Bonjour à tous. Pour le rodage de la 585mc, j'ai orienté mon petit newton de 150mm vers ngc1333. Cette nébuleuse n'est pas bien grande mais le petit capteur permet un cadrage serré malgré la faible focale. Du coup, j'ai passé 6 nuits à l'imager pour essayer de faire ressortir un maximum de détail. Ce fut quand même une belle galère à traiter avec pas mal de bruit et des zones claires très peu contrastées mais je pense avoir atteint un bon résultat après une bonne quinzaine de versions. Détails de prise de vue: 433*3min gain 252 0°c. 274*5min gain 252 -10°c. Total 44.5 heures. J'aurais dû tout faire à -10°c et 5min de pause. Matériel: Newton 150mm f4 sur advanced VX, zwo 585mc plus filtre ir/uv, asiair. Traitement: Siril, dxophotolab6, graXpert, topaze denoise, photoshop. Le résultat est sympa mais je la referais un jour avec un plus grand diamètre et la zwo 2600MM. La 585 est peut-être plus adaptée aux galaxies et pour la lune. Bon ciel et A+.9 points
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... serait-ce l'équation du bonheur ? 🤔 L’automne est une saison parfois très mitigée en Ardèche. En général assez venteux et humides, les mois d’octobre et novembre peuvent parfois nous réserver de bonnes surprises à nous, observateurs des objets célestes. Cette année, la météo nous a accordé un automne jusqu’ici assez tiède, avec un nombre correct de soirées exploitables pour de l’observation astronomique. Qui dit température correcte, dit absence de neige ou glace sur les reliefs. Une bonne nouvelle : cela signifie que mon site de crête favori, sis à ~1000m d’altitude, est encore accessible ! Plutôt que de fêter Halloween, nous nous dirigeons donc, moi avec mon 300 et mon ami et son dobson 250, vers mon site fétiche. L’idée : baptiser nos dobsons sous des cieux bien sombres, et pour une fois ne rester qu’entre nous ! Pas de partage ou d’initiations, de présentation du matériel et des objets classiques à des néophytes venus découvrir notre passion. Non, en ce 31 octobre, nous décidons d’être égoïstes et de profiter – pour une fois – de nos observations sans interruption extérieure. Entendons-nous bien, le partage dans l’astronomie est un des aspects que j’aime le plus, mais j’ai besoin aussi, de temps à autres, de me retrouver en paix avec mon télescope, sans contrainte et pouvoir passer un quart d’heure à chercher une cible complètement pâlichonne. Et d’ailleurs, c’est précisément comme ça que j’ai commencé la soirée ! Je vous fais grâce de la demie heure de Tetris pour caser un 300 et un 250 tubes pleins ainsi que tout notre matériel dans ma bagnole, ainsi que des 45 minutes de route qui ont suivi pour accéder au site. Nous sommes en place vers 21h20, il n’y a pas de vent, il fait frais (moins de 10°C) et le ciel au-dessus de nos têtes est… spectaculaire ! En sortant de la voiture, sans aucune accoutumance à l’obscurité, la Voie Lactée nous saute déjà aux yeux d’un horizon à l’autre, ou presque ! L’horizon sud, sur une bonne vingtaine de degrés de hauteur, est visiblement chargé d’humidité et très clair : nous avons bien fait de prendre un peu d’altitude 😊 Je disais donc que j’avais commencé la soirée par passer un quart d’heure à chercher une cible : galérer serait le terme plus approprié. L’amas globulaire M72 et l’amas ouvert M73 m’échappaient inlassablement… Que ce soit en partant d’Albali dans le Verseau ou Deneb Algedi dans le Capricorne, je ne parvenais pas à localiser le duo. Pourtant, la description faite de M73 dans mon Delachaux & Niestlé est alléchante : « amas ouvert insignifiant »… ! De quoi piquer notre curiosité 😄. Me voyant m’échiner en vain, mon ami décide de les chercher de son côté également et il les trouve en cinq minutes chrono et me le pointe au laser… En fait, j’avais mal préparé mon pointage et cherchais à 3 ou 4 degrés à côté… Il faut dire que la journée avait été particulièrement longue et éprouvante, je n’étais clairement pas au maximum de ma forme (oui, je me cherche des excuses). Toujours est-il que le petit amas globulaire M72 reste peu résolu en son centre, avec seulement le pourtour qui propose des étoiles ponctuelles de magnitude assez grande. M73 quant à lui m’a semblé à la hauteur de sa réputation 😅 Il m’est apparu comme un petit triangle d’étoiles, sorte de M103 du pauvre. Je n’ai franchement pas grand-chose de plus à en dire. Ma cible suivante était la petite nébuleuse planétaire NGC 7009 dite nébuleuse de Saturne. « Petite » est effectivement l’adjectif qui me semble le mieux lui convenir ! Le cheminement est simple : prolonger la ligne Albulan 1 – Aqr7 de deux longueurs vers l’Est. Je repère le champ au 28mm mais ne vois rien. Je passe le filtre OIII et rien ne me saute aux yeux… Je passe le 18mm + filtre OIII et là oui, je vois qu’il y a une source de lumière non ponctuelle dans le champ ! Ce n’est qu’avec le 11mm que la petite nébuleuse planétaire commence à s’apprécier : elle évoque effectivement la géante aux anneaux avec ses anneaux circumnébulaires. La belle reste néanmoins toute petite et mériterait de grossir très fort l’image j’imagine. Pendant ce temps, mon ami pointe quant à lui l’amas globulaire M15 avec son 250 et je l’entends s’extasier depuis plusieurs minutes. Je vais donc le voir et découvre un amas globulaire spectaculaire, de taille très généreuse qui occupe une très large portion du champ. « Wow ! » inévitable. Il est au grossissement maximum de 265x et l’image reste parfaitement contrastée et nette, un vrai régal ! Nous passons de longues minutes à l’observer et échanger autour de sa ressemblance avec M13. Nous en arrivons à la conclusion que M13 chez nous, en plaine, est semblable à l’oculaire à M15 ici. D’ailleurs, pour corroborer l’idée, le lendemain, depuis chez lui en vallée du Rhône, il a repointé M15 et le résultat était, d’après lui, sans commune mesure : ce n’était simplement pas du tout le même objet ! Comme quoi, le meilleur accessoire astro, c’est du Sans Plomb 😆 Je retourne à mon tromblon et pars à la recherche d’une autre nébuleuse planétaire, en plein centre du triangle Dehneb – Diphda – Shemali de la baleine : NGC 246. La belle est trouvée facilement et montre une belle structure en forme de bulle filamentaire toute en nuances, avec le filtre OIII bien sûr. La naine blanche centrale est bien visible avec sa magnitude 11,8 ce qui rend selon moi le spectacle encore plus intéressant. En rédigeant ces lignes, j’apprends que l’étoile centrale HIP3678 est un système multiple, et que ses deux composantes principales sont séparables avec un télescope amateur à fort grossissement. Je me le note pour la prochaine fois 😊 La nuit avance inexorablement, et à 23h nous constatons que l’horizon sud s’est bien amélioré : en fait, un paquet de villes et villages ont coupé l’éclairage public en bas ! La différence aux faibles hauteurs est flagrante. La voûte au-dessus de nous reste splendide, et striée assez régulièrement d’étoiles filantes. Ça tombe bien, mon programme m’amène à pointer à 20° de hauteur, sous Diphda la pointe du triangle de la baleine, poursuivant ma descente jalonnée par deux trios d’étoiles remarquables, pour découvrir celle qui restera mon coup de cœur de la soirée : NGC 253, la galaxie du Sculpteur. Quelle beauté ! Quel délice ! Cette observation seule justifie l’achat et les emmerdes d’un 300 tubes plein. La galaxie vue de ¾ est immense et m’évoque immédiatement une sorte de « méga » M82. De forme oblongue cigaroïde, les différences de densités et obscurcissements sont parfaitement visibles à 50x ou 80x. Les contrastes sont saisissants et le spectacle me transporte. Cet « univers-île », distant de 11,4 millions d’années-lumière, en montre tellement et semble à la fois proche et inaccessible. Nous y passons un long moment et avant de continuer mon programme, je cherche rapidement – et en vain – NGC 288 (amas globulaire) et NGC 247 (galaxie de Burbridge) censés être tout proches mais ne m'y attarde pas faute de résultat immédiat : je n'avais pas préparé et j'ai encore des objectifs pour ce soir ! Toujours dans la baleine, direction le cou de l’animal cette fois pour partir à la découverte d’une autre galaxie : M77, toute à côté de Al Kaff al Jidhmah. Trois fois plus éloignée que la précédente : le spectacle en est un peu à l’opposé : peu étendue et ne montrant au final que peu de choses. Elle arbore quand même des contours nébuleux et d’une forme évoquant une fleur plus qu’un cercle régulier. Cette observation porte à 78/110 mon tableau de chasse du catalogue de Messier 😄 D’ailleurs, je m’étonne que ce bon Charles ait inclut une galaxie comme M77 et pas celle du Sculpteur, bien plus remarquable (dans tous les sens du terme). Mon compère a entre-temps pointé M33, célèbre galaxie du triangle qui montre un centre bien lumineux et de belles amorces de bras spiraux, vision incomparable par rapport à notre ciel de plaine quotidien. Je la pointe également au 300, et les bras spiraux sont bien plus évidents et contrastés ! Le spectacle est saisissant et la comparaison entre les deux télescopes, de diamètres pourtant proches, est sans appel à l’avantage du 300 sur ce type de cibles. Nous regardons l’heure et il est déjà plus tard que l’heure de retour que j’avais annoncé à ma femme 😶 Hors de question de remballer tout de suite, bien que fatigués nous sommes grisés par ces superbes observations et puis, c’est un long weekend qui s’annonce, il sera toujours temps de récupérer plus tard. Direction la Grande nébuleuse d’Orion que mon ami ne connaissait pas, ayant débuté récemment. Je me rappellerai longtemps cette scène. Tandis qu’il me dit qu’il va pointer Jupiter avant de rentrer, je lui dit : « Attends, prends mon filtre OIII, ton oculaire de plus grand champ et pointe l’étoile centrale du trio là, tu vas voir c’est sympa… 😊 » Oui j’ai dit « c’est sympa », l’air un peu détaché. Je ne voulais pas qu’il s’attende à quoi que ce soit et voir sa réaction. « Ah ? bon ok… Waaaaaaaa mais c’est quoi ça ?!! » « Je te présente la grande nébuleuse d’Orion, amuses toi bien ! » Et nous nous sommes bien amusés à détailler ses volutes de gaz ionisé avec le filtre, OIII, le filtre UHC, les deux télescopes à tous les grossissements disponibles. Y aurait-il assez d’une vie d’astronome amateur pour venir à bout de cette seule pouponnière d’étoiles ? Pour ma part, c’est un plaisir à chaque fois renouvelé et c’est invariablement avec des yeux d’enfants que je redécouvre cette splendeur. Nous finissons enfin par pointer tous les deux Jupiter et je constate avec bonheur que l’image à 320x, mon grossissement maximal, est sublime : très contrastée, gavée de fins détails et très stable. Un délice pour les yeux de détailler ses bandes et zones de couleurs variées, les tempêtes qui émaillent le globe un peu partout aux frontières des différentes bandes. L’œil se perd un peu en détails et je ne suis rappelé à l’ordre que par le suivi un peu chaotique avec un dobson aux mouvements azimutaux rétifs : il faudra que je vois pour identifier et régler ce problème. Les premiers bâillements arrivent, signe qu’il est temps de se mettre à ranger et repartir, c’est qu’on a un bout de route ! A la descente, nous nous retrouvons dans une véritable purée de pois ! Nous avons définitivement bien fait de prendre de l’altitude 😊 3h du matin sont dépassées depuis un petit moment, il s’agit d’aller dormir un peu car demain soir, c’est soirée club… ! Merci de m’avoir lu. G.9 points
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Salut, direction les Poissons avec NGC 660. Je l'avais faite il y a plusieurs année avec l'Atik/C14/Titan, mais celle ci est bien mieux. 34 poses de 240 Sec sur ASI6200 quidage par DO sur ASI174MM seeing très moyen. La crop: la full: l'annotée, il y en a du monde: et la starless: j'aime bien quand on commence à distinguer des détails sur les PGC: a vos plumes a+ Serge9 points
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Salut, voici un champ de galaxie très riche à la limite entre les constellations des Poissons et du Triangle. Les nombreuses galaxies du champ, de morphologies variées, font visiblement majoritairement partie de deux groupes : - le groupe de NGC499, à environ 200 millions d'années-lumière (https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_NGC_499) - le groupe de NGC507, à environ 270 millions d'années lumière (https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_NGC_507) Dans le second groupe, on remarquera en particulier la lenticulaire à anneau NGC 483. Les acquisitions ont eu lieu la nuit de mercredi à jeudi depuis les Yvelines au 200/800, en tout 330*60sec pour la luminance et 30*60sec par couche couleur. Des conditions de turbulences très mauvaises, qui curieusement ont affecté plus le suivi de la monture que le résultat (FWHM 2,35" sur la luminance). Le champ complet : Un recadrage sur la zone la plus dense: Et enfin la luminance annotée pour s'y retrouver: En bonus, mardi sor j'ai enfin pu imager la comète vite fait (Pentax K-1 + Samyang 135 f/2, 11*10 sec à 800 ISO avec Astrotracer): Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 330*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C pour les couches R et B, couche V synthétique Conditions de turbulence médiocres (FWHM de 2.35" après empilement), dernier quartier, pollution lumineuse de l'IdF (Tour Eiffel à 20km) Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee9 points
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Bonjour à tous. que çà fait du bien ! Enfin une image après des mois (encore) de disette Entre les nuits claires qui me servent à faire des test Vidéo matériel à travers les nuages et les trombe d'eau, les nuit nuageuses, les nuits je bosse etc... Pas facile de trouver un créneau ! Donc une nuit claire ! on prend! Je me suis décidé assez tard car s'était incertain donc j'ai pas chercher ! je vise un truc facile et connu ! Quoi de mieux que M31 Bon le cadrage est fait comme ça car je peux pas tourner la caméra (çà bute dans la monture ) et ça ne rentre pas en entier J'ai eu pas mal de soucis de guidage qui m'a valu un bon tri dommage mais j'ai tout de même 6h de luminance et 3x 30min pour la couleur. 7h30 au total avec le Newton 250 F4 ça passe bien sur cette cible. Voici la full et quelques crop: Bon Ciel9 points
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Bonsoir à tous, Enfin ! Après avoir commencé à imager en août avec ma lunette, j'ai enfin pu terminer mon 1er projet avec ce matériel : NGC 7380, la nébuleuse du Sorcier. Version préliminaire en Hα courant août : Entre le 15 août et le 9 novembre, il s'est écoulé près de 3 mois : il faut dire que courant septembre et la toute fin octobre, la météo était rarement de la partie - sauf les nuits de pleine lune. Or, il me manquait la couche [OIII] et les couches couleur, qui nécessitait des nuits sans lune ou approchant. Je dois avouer que, courant septembre puis octobre, ma motivation avait grandement faibli Cette image est aussi la 2ème que je réalise en SHO, avec étoiles RGB : c'est encore un défi de réaliser un traitement qui soit efficace, sans trop tirer sur les curseurs. Je pense - mais vous serez les principaux juges - que j'y suis parvenu, parvenant à faire ressortir le signal sans exagération. Lunette TS-Optics CF-APO 102, avec réducteur 0.8x (F/5.6) Monture équatoriale Sky-Watcher EQ6-R Pro Prise de vue via ToupTek ATR2600M Guidage via ToupTek GP CMOS 02000 KPB sur OAG Pilotage via N.I.N.A. Prétraitement et traitement avec PixInsight et Affinity Photo Du 15 août au 9 novembre 2024 Brutes : - Hα = 40 x 180" + 48 x 300" - [OIII] = 72 x 300" - [SII] = 72 x 300" - RGB : 3 x 20 x 180" Intégration : 21 heures DOF : - Darks : 64 - Flats : 15 - Bias : 300 Lien vers la full et autres détails techniques : https://www.astrobin.com/aw4j1z/8 points
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Bonjour, j'ai encore pu profiter de quelques rares heures de ciel dégagé en Anjou, le 16/11/2024. Réveil 3H30, mise en place du matériel et là : Un grand MERCI à @Alex.lepadawan et sa question sur SYNSCAN car j'avais le même problème et je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à faire ma mise en station. Merci à @Caius pour la réponse. Du coup, suite aux remarques de @Caius et @MatEX sur mon précédent poste j'ai augmenté mon temps de pose à 8ms voir parfois 9ms. Sur FIRECAPTURE le gain max est de 100 et je crois qu'elle fonctionne en 12bits). J'ai aussi branché ma caméra sur le port USB3 de mon PC, même si la T7C, n'a qu'un câble USB2. Et j'ai nettoyé le capteur (même si il reste encore quelques poussières !!!). MATERIELS : - HEQ5 PRO GOTO, - C8 HD edge, - Filtre TS UV/IR cut, - Barlow TELEVUE x2,5 - T7C - Duration=120.012s (Un temps peut-être un peu trop long pour avoir Io bien rond) - Frames captured=4452 - ROI=512x594 - Shutter=8.000ms - Gain=84 (84%) TRAITEMENT : - AutoStakkert, - RegiStax 6, - PIPP pour le GIF Bon ciel.7 points
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Sortie hier soir à la maison, à 23h30, avec un ciel clair malgré les prévisions. Le ciel est relativement stable, mais humide. La pollution lumineuse en profite pour monter plus qu'il ne faudrait! J'ai quelques cibles en retard. Pour NGC7009, c'est trop tard. Je pointe donc le crâne, NGC 246. Elle n'est pas vue sans filtre. Elle apparait facilement au 21mm avec l'OIII. Le meilleurs compromis sera à 150x. C'est une NP de grand diamètre apparent, 4x3', assez peu lumineuse, la vision rappelle celle du croissant dans un plus petit diamètre. On note 3 étoiles formant un triangle rectangle, la centrale à l'angle droit, une étoile sur la coque, puis une quatrième étoile un peu en dehors à l'opposé. La coque semble ténue sur une petite zone, mais on remarque ensuite des renforcements et une sorte de trognon. Puis la galaxie NGC157 (noté de magnitude 13,1 sur Sky safari??) . Elle est vue facilement, mais l'observation attentive révèle un bras excentré orienté vers une petite étoile brillante, puis deux autres extensions de bras. Le noyau est diffus. Observation essentiellement à 230x, sonorisée par un vol de grues qui s'apprête à traverser les Pyrénées. Puis M77 , dont le noyau est très lumineux, effilé ne laissant apparaitre que secondairement tout le disque galactique avec ses bras us de face. (observation de 150 à 400x, mono et binoculaire) . Les grues ont laissé place à une chouette qui hululera jusqu'à la fin de mes observations. Mais des voiles d'altitudes commencent à envahir le ciel, je m'oriente vers Jupiter déjà haute (47°). La planète souffre encore de la dispersion atmosphérique, je ressort l'ADC dont j'avais pensé pouvoir me passer. La tache rouge est au méridien, les 4 satellites jouent leur ballet à l'Est. L'image est assez stable, les couleurs bien marquées. Je note beaucoup de deuils sur l'équateur, avec beaucoup de festons riches en teintes bleues7 points
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Ciel complètement dégagé ce jeudi matin. Devais-je attendre une invitation pour sortir shooter ? En bon français, je ne me suis pas encombré des politesses d'usage pour aller saluer les 2 planètes les plus attendues après l'opposition passée de Saturne. Mauvaise surprise toutefois avec un seeing plutôt mauvais par rapport à ce que l'on est droit d'attendre pour une telle hauteur sur l'horizon. Satisfait du devoir accompli, je souhaite ne plus être dérangé jusqu'à ce que l'arrivée des oppositions me sorte de mon hibernation.7 points
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Histoire du type qui voulait décrocher une comète Pas si facile de décrocher une comète, par les temps qui courent. Un mois que cela dure. Des nuages, de la pluie, de la pluie, des nuages. Matin, soir, midi, après-midi, nuit. Rien à faire, ou quasi. Comme depuis des mois. Ou alors à la sauvette, à la va-comme-j'te-pousse, entre deux masses grises informes. Un jeté de jumelles dans les nuées, et la boule floue a déjà disparu, impossible de la retrouver. Ou à travers les stratus, même, quand il n'y a plus que ça à faire. A travers le gris épais. Carrément. Alors quand une pause dans la déveine survient, quand une vraie pause s'annonce, avec des heures et des heures de bleu éhonté, suivies d'une nuit claire en perspective, sous un ciel transparent comme ça, on fonce à 200 à l'heure. Pas si facile de décrocher une comète. L'humidité, les basses couches atmosphériques, avec la crasse, le crépuscule, la nécessité d'un horizon bien dégagé. La montagne s'impose, histoire de ne laisser aucune miette au hasard. Mais pas n'importe laquelle. Pas n'importe où. La montagne, c'est sauvage, et il y a de la nature partout, qu'il faut prendre en considération, avec des arbres à perte de vue. Même que tu ne t'installes pas là où tu veux pour observer. Il y a du relief, des ravins, des sommets qui obstruent la vue, qui t'empêchent de viser la nébulosité que tu convoites, et aucun parking là où tu le souhaiterais. Les fonds de vallée sont terribles pour ça. Reste un col, hypothétique. Mais pas n'importe quel col, encore. Parce qu'un col, par définition, c'est entouré de montagnes, entouré de plein de montagnes, dans toutes les directions, qui bouchent la vue, inévitablement. Sans parler du vent, qui s'y concentre. Or là, ce qu'il te faut, c'est un azimut sans concessions, totalement dégagé, disons entre 230 et 280 degrés, très exactement, sans sommité en face pour te dégrader le panorama. Un à-pic de plus ou moins mille mètres ; un méplat résolument dégagé, du sol au plafond, juste devant tes optiques. Autrement dit, rien entre toi et la comète. Ni terres, ni eaux, ni air. Ni hommes, ni dieux. On est loin du col estival de base, avec sa boutique à touristes et sa part de tarte à la myrtille décongelée à 6.30€, dégoulinante de jus mauve, dont tu aimes à te lécher les doigts, en short et en tongs, en plein mois d'août. Une gageure. Sans blague : essaye de trouver un col qui soit un véritable balcon, accueillant par surcroît, avec une vue pile dans la direction que tu espères et, accessoirement, une belle et grande montagne dans ton dos. Essaye seulement, et tu m'en diras des nouvelles. Alors le col du Gourdon, dans le Diois, un peu à l'est de Bourdeaux. Va pour celui-ci, après deux heures de recherches dans tes papiers de grimpeur, ton énorme tas de Top25, tu parviens à t'en convaincre. Ou alors, juste en-dessous, pour faire bonne mesure. Moins de vent, panorama exactement dans l'azimut, avec un énorme kilomètre de roches dans tes arrières, qui fera barrière à la lumière gênante de la Lune, quand elle se lèvera. 860 mètres d'altitude : cela devrait aller pour ce qui est de s'affranchir des basses couches de l'atmosphère. Température frisquette, doudoune obligatoire. Soleil couchant d'anthologie. Les pieds dans le thym et la garrigue pagnolesque, que ça te nous conserve encore comme des relents de vacances un peu tardives. L'air qui embaume. Les parfums qui montent d'une après-midi chaude de fin d'automne. En altitude, l'hiver arrive vite. Déjà la fin de la belle saison, avec ses dernières brebis bêlantes qui, en contre-bas, ne sont pas encore descendues, ou qui ont été oubliées. Un dernier rayon ardant, puis c'est un éventail immense dans l'atmosphère enfin détendue, comme un soupir avant la nuit. 19h40, la chevelue est là, déjà visible aux jumelles, sur un fond de ciel encore bien bleu. Une sorte de petit V blanc jaunâtre, un peu incurvé, magnitude 4, peut-être, bientôt visible à l'oeil nu. Tu avais douté de sa visibilité même, à l'oeil non aidé, parce que si la comète avec été vue une semaine auparavant vers la magnitude 2, étincellante et inoubliable, dans la lumière horizontale à peine assombrie par la chute du jour, comme une Ingrid Bergman dans la splendeur de ses vingt ans, le temps avait fait oeuvre depuis - déjà, et l'astre s'étant éloigné du Soleil, il avait rapidement diminué en brillance. Six fois moins éclatant, à l'estime. Mais non. Elle est bien là, cela ne fait aucun doute. 2 à 3 degrés de queue, immédiatement, puis 4. Une vérification aux jumelles : l'astre en montre un peu plus : 8 degrés, que tu t'empresses de détecter également sans aucune aide optique. Puis le ciel s'épaissit, et tu en vois davantage encore. 12 degrés à l'oeil nu maintenant, en vision décalée, comme aux jumelles, avec lesquelles tu balayes lentement le ciel, de gauche à droite, pour en voir plus. Et peut-être même 15 degrés à l'oeil nu ; mais là, on entre dans le domaine de la subjectivité. Savoir si cette comète est plus spectaculaire que Neowise en 2020, ou pas … autre conjecture. Elle entre cependant aisément dans le groupe de tête, celui des comètes qui laissent une trace vibrante dans ton esprit, et que tu aimerais à pouvoir décrocher plus souvent. Halley, Hale-Bopp, Neowise, Et maintenant Tsushin. Hyakutake ? Non, pas Hyakutake. Trop terne dans ton souvenir. Le silence de la nuit n'est troublé que par le hululement du grand duc, là-bas, quelque part dans les buissons, et le pétillement discret des APN qui enregistrent la scène, à quelques mètres de là. Lunette, téléobjectifs, petites et grandes focales, microscope, radar, smartphone. Oeil et âme poétiques, profonds et mystérieux. La tête dans les lavandes et les herbes folles, le nez dans les étoiles, on croit pouvoir toucher une comète du bout du doigt. A peine si le froid de la nuit, le lever d'une Lune presque pleine, la rosée qui dégoutte et le brouillard ont prise sur tes rêves. C7 points
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Voilà un moment que je réfléchissais à un post pour regrouper mes ballades célestes aux jumelles 10x42 et à la lunette de 60mm. Je me décide enfin à l’ouvrir, en espérant que les quelques CROA que j’y déposerai au fil de l’eau permettent de faire honneur aux petits instruments et donnent envie à chacun de sortir sans complexe les siens et d’exploiter le potentiel parfois mal connu (ou méprisé) de ces modestes optiques. Aux quatre coins du Cygne, à la lunette de 60mm Le coup d’envoi est donné par la toute nouvelle venue chez moi, la petite TS Photoline 60/360. Depuis son acquisition récente la pauvre n’a eu que trop peu l’occasion de sortir pour des séances approfondies, la priorité ayant été donnée lors des rares nuits claires d’Octobre aux jumelles et au baptême du strock-250. Après une interminable semaine de brouillard, une nuit exploitable et presque inespérée s’est présentée Dimanche. Fini donc les tests planétaires et solaires rapides entre deux nuages, il est temps de passer aux choses sérieuses et de voir ce que cette petite merveille a dans le tube, sur des cibles un peu plus délicates. Installé à 21h15 sur la terrasse fraichement rénovée pendant les vacances, je constate avec appétit que le ciel est entièrement dégagé, sans aucun vent. Les quelques 8°C sont largement soutenables ainsi, bien que l’humidité taquine les 95% : la buée sera probablement de la partie et j’assure le coup en installant une résistance chauffante alimentée par une petite batterie externe. Ca ne tiendra probablement pas la séance complète mais retardera tout de même assez longtemps le vilain voile sur la lentille. L’éclairage public n’est pas encore éteint mais dans l’ombre de la maison je profite tout de même d’une belle voie lactée parfaitement visible du Cocher jusqu’à l’Aigle, faisant le pont entre la nostalgie des douces nuits d’Été et l’attente impatiente des fraîches soirées d’Hiver. La parcourant d’un bout à l’autre je m’arrête finalement sur la constellation du Cygne, dont le corps tout étendu plonge désormais inlassablement vers l’Ouest. Il est pourtant encore temps début Novembre de profiter de ses trésors avant qu’ils ne soient engloutis jusqu’à l’année prochaine. Le temps que la lumière artificielle quitte la scène et que les yeux s’habituent à l’obscurité, je braque mes projecteurs en guise d’échauffement sur quelques étoiles doubles bien choisies. La plus célèbre (bien que seulement optique) de cette zone est bien sûr la belle Albireo/β Cygni (3,1-5,1 ; 34"). Déjà facilement séparée au 24mm, elle domine un champ bien fourni de près de 4,5° piqueté d’étoiles faibles. La différence d’éclat est évidente tandis que les couleurs restent subtiles à 15x. À 50x les teintes jaune et bleue deviennent bien prononcées, et le disque d’Airy déjà visible à ce grossissement suggère une mise au point parfaite qui permet de profiter au mieux de cette magnifique vision : tandis que les étoiles aux alentours demeurent bien blanches et faibles, le couple coloré y règne majestueusement. Un essai à 135x permet d’apprécier le spectacle d’un peu plus près, avec une séparation accrue et des couleurs qui demeurent assez saturées, bien que dans l’ensemble l’image s’assombrisse et le champ se fasse bien plus pauvre avec seulement une dizaine d’étoiles restantes. La plus belle vue restera celle à 50x, bien équilibrée entre champ, séparation et couleurs. L’entrée suivante est une paire (réellement double cette fois) plus faible mais un chouia moins serrée, 16 Cygni (6,0-6,1 ; 39"). Dans un premier temps, petit passage sur M27 toute proche, bien évidente même en VD dans son trapèze d’étoiles. Même à 15x sa forme est aisément reconnaissable. Puis je vise l’étoile et tout de suite quelque chose ne vas pas. L’étoile en question n’a qu’une seule composante visible. Celle juste en dessous de magnitude similaire est bien trop éloignée pour que ça corresponde… Petit moment de trouble, puis après réflexion je constate sur le PSA que je vise la mauvaise 16 ! Il s’agit de 16 Vulpeculae, dans la constellation voisine du Petit Renard ! C’est également une étoile double, mais sa résolution est complètement hors de portée de cette pauvre petite lunette… Passé ce moment de solitude, direction l’aile Nord du Cygne pour trouver cette fois la véritable 16 Cyg. Elle se présentera comme une jolie paire serrée et équilibrée, très légèrement jaunâtre. À 50x en revanche la subtile coloration semble avoir disparu. Le grand intérêt du choix de cette double réside surtout dans son voisinage tout proche, en la personne de NGC 6826 alias la « Nébuleuse du clignotant ». Pas facile à distinguer des étoiles du champ, je la repère uniquement à x15 par le fait qu’elle forme presque un rectangle avec la double et deux étoiles de mag 7. À x50 elle est encore quasi ponctuelle, comme une étoile de mag 8-9, mais son aspect flou la met plus en avant. À x100 la nébuleuse planétaire s’élargit enfin en VI, arborant une forme légèrement ovale et un cœur plus brillant. Dans ce cœur sans doute se cache l’étoile centrale de mag 10,5 que je n’ai pas pensé à tenter d’isoler visuellement (la faute à mon manque d’expérience sur ce genre de cibles de toute évidence) mais pourtant à portée de l’instrument. Une autre double intéressante dans le Cygne est la célèbre 61 Cyg (5,2-6,1 ; 30"), dite « Étoile volante de Piazzi ». Sa popularité ne réside pas dans ses caractéristiques visuelles mais est plutôt due à son mouvement propre élevé, qui la fait se déplacer de manière notable sur quelques années par rapport aux étoiles environnantes. À l’oculaire, c’est néanmoins une très jolie double bien détachée du riche champ qui l’entoure, avec une magnitude d’écart bien évidente. À x50 la différence d’éclat semble moins prononcée mais toujours en faveur de la composante Nord. Les deux m’apparaissent identiquement blanches. Pour terminer cette sélection, un dernier couple stellaire, δ Cygni/Fawaris (2,9-6,3 ; 2,5"). Choisi pour sa grande difficulté, sa résolution est en théorie possible, à la limite du pouvoir séparateur d’une lunette de 60mm. Pourtant ses 2,5" d’écart se traduiront visuellement par un parfait disque d’Airy bleuté, même à 135x. Sans doute la composante la plus faible était noyée dans la lumière de l’étoile la plus brillante ? Tant pis pour le challenge, mais je ne repars pas bredouille de cette endroit pour autant, car ici-même débute le deuxième acte de la soirée, celui des amas ouverts. À commencer par NGC 6811, dans le même champ au Nord-Ouest. L’amas se présente à x15 comme un groupe très serré d’étoiles non résolues mais piqueté sur l’ensemble de sa surface. À x50 il arbore une forme irrégulière et bien plus pauvre en son centre, avec une dizaine d’étoiles résolues en VD et le double en VI, réparties par « grappes » de 4 ou 5. C’est une belle découverte, qui je trouve mériterait une plus grande notoriété. Un petit vent froid s’est installé sans prévenir et me rappelle que le temps passe très vite et que demain c’est Lundi et reprise du boulot. Il va falloir accélérer un peu pour les objets restants ou le réveil va être difficile… Heureusement les amas restants sont tout aussi faciles à pointer, en particulier M29 dans le même champ que la brillante Sadr. Voilà un objet du catalogue Messier que je n’avais pas encore observé, pas même aux jumelles. À x15 c’est un simple petit groupe serré de 5-6 étoiles en VI, pas très spectaculaire. En grossissant un peu (x50), 8 étoiles sont résolues, deux groupes de 5 et 3 en vis-à-vis. Je remarque également deux étoiles un tout petit peu à l’écart, sans savoir avec certitude si elles appartiennent bien à l’amas. L’ensemble est plus dispersé à x100 mais me permet de réaliser rapidement un petit croquis d’ensemble. Bon je n’ai toujours pas saisi pourquoi on l’appelle la « tour de refroidissement », néanmoins je trouve cet objet plus plaisant que l’idée que je m’en étais fait maintenant qu’il m’est plus familier. Je ne manque pas ensuite l’occasion de passer par M39, autre amas ouvert encore non observé tout instrument confondu. Repéré aisément même à l’œil nu en remontant depuis Deneb, c’est un large ensemble d’une vingtaine d’étoiles brillantes assez espacées, avec une forme globalement triangulaire. J’y compte jusqu’à 26 étoiles à x50. Ce ne sera pas l’amas le plus incroyable observé, mais je reste satisfait de cocher un Messier de plus. Pour terminer cette balade aux quatre coins du Cygne, j’ai choisi de rendre visite à l’amas NGC 6940, dans l’aile Est. Bien que ses caractéristiques me semblaient prometteuses, je suis finalement resté sur ma faim devant ce large groupe épars d’une dizaine d’étoiles faibles. Je choisis de ne pas aller plus loin pour ce soir et à 23h30 je me tourne vers l’Est pour quelques minutes de vagabondage entre Jupiter, Mars, les 3 amas du Cocher (M38 et sa « croix », M36 le plus petit avec ses 5-6 étoiles bien résolues, et M37 le « granuleux », un peu plus large que M36), les Pléiades, Bételgeuse, M42 et Cr69, l’amas juste au-dessus d’Orion et bien visible à l’œil nu, les Hyades qui couvrent tout le champ du 24mm et enfin Saturne, le tout à x15. Finalement, une petite sortie bien fructueuse qui me confirme que cette petite lunette est un bon complément aux jumelles pour les objets qui méritent un peu plus de grossissement, aussi vite sortie, facile à emmener partout et qui s’en sort très bien en ciel profond pour le moment. Il me tarde déjà de voir ce qu’elle peut offrir sur des objets plus discrets comme les galaxies et les amas globulaires.6 points
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Bonjour à tous. Un miracle s'est produit chez moi ! Après plus de 15 jours sans discontinuer sous une épaisse chape de plomb, le ciel se dévoila complètement dans la soirée du 11 novembre. Enfin, l'armistice a été signé entre l'astram et le ciel. J'ai même réussi à obtenir en contrepartie de négociation un seeing pas trop mauvais. L'occasion d'aller rendre ma visite annuelle des géantes glacées. Et de tenter une première pour moi avec Neptune : faire passer le filtre R+IR 642. Pour la petite anecdote, Neptune formait cette nuit-là un espèce de triangle aplati avec 2 autres étoiles, toutes deux assez nettement moins brillantes que Neptune à l'oculaire ( oui parce que les deux petiotes comme le reste d'ailleurs, j'y vais toujours au pointage visuel ). Après avoir fait une acquisition couleur sans soucis, j'ai changé caméra et filtre pour embrayer sur l'IR. Sauf que pendant ce temps, le tube avait légèrement bougé et que la cible s'était barré. En repointant de nouveau, j'ai donc resélectionné la plus brillante du fameux trio. Je me suis vite rendu compte que ce n'était plus Neptune. Elle était même devenu la moins lumineuse du groupe. J'ai ainsi pu faire le constat de la forte absorption du méthane dans l'atmosphère de Neptune à mes dépens. Bref passons aux images. Bien évidemment sans prétention pour mon diamètre... Notez la présence de Triton que je tenais à faire ressortir pour l'orientation de l'image. Le pôle nord de Neptune est en haut. Puis, ce fut au tour d'Uranus d'y passer. On sent déjà qu'il y'a un potentiel légèrement plus important que pour Neptune à 150 mm. On distingue la clarté de la calotte polaire nord qui se tourne de plus en plus vers nous. C'est chouette de pouvoir observer cette formation sur une planète si lointaine avec un diamètre si modeste. En couleur, l'accompagnant, j'ai également pu faire ressortir les 3 plus lumineuses lunes d'Uranus : de haut en bas, Obéron, Ariel et Titania. Enfin, Jupiter. En couleur comme en R+IR, j'ai trouvé un aspect étrange à ma GTR. Au début, je me suis demandé si c'était un défaut d'empilement ou l'impact d'un mauvais seeing local à la capture mais ça me paraissait étonnant. En comparant avec les images de l'Alpo Japan, je constate la même anomalie de l'aplatissement de la GTR. Donc ce n'est pas moi. Cela dit, sur les images de gros diamètres, la GTR présente plutôt un aspect "normal". Il reste donc une grande partie de mystère mais je soupçonne la possibilité d'une perte de masse. On distingue un nuage diffus sur son bord sud. On dirait que quelque chose s'est scindé de la GTR et se dilue en rotation vers l'extérieur. Je m'avance peut-être... L'IR, quant à lui, m'aura permis de tester ma théorie de résolution de rebond de limbe. Bon... pas très concluante... Je crois me souvenir que lors de mes petites expériences de l'année passée, j'avais dû shooter dans des conditions loin d'être top. Ca pourrait expliquer mes images parfaites à bande étroites à cause d'un effet de lissage du seeing. Ou bien, 12 nm est encore trop large. L'année passée, j'étais plutôt à 2 nm dans le bleu et 3 dans le rouge. Je vérifierai cette dernière hypothèse dans les semaines à venir. Après, au pire, il y'a quand même une légère atténuation, hein... Quel plaisir de faire de l'UV avec l'APM x2.7 ! Rien à voir avec les powermates qui me bouffait un signal fou... Sur ce, bonne chasse aux géantes à tous les planéteux qui, par hasard, passerait par ici...6 points
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NGC7000 dite "La nébuleuse de l’Amérique du Nord" est une nébuleuse en émission, dans la constellation du cygne. Elle est juste à gauche de l'étoile Deneb. Au centre de l'image, on peut apercevoir aussi LDN 935 qui est une nébuleuse sombre Constituée de nuages de poussières. Sa distance serait de 2 590 années lumière 18H35 de shoot en SHO ont été nécessaires. La full et exifs complets ici: Astrobin6 points
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Voici la sorciere, dans Orion, une cible relativement basse, assez peu lumineuse mais plutot etandue. J'avais essayéparle passé sans succes, a cause du manque de signal. il faut peu de pollution lumineuse pour l'avoir. ici 2h30 en pose de 5 min sans filtre. 600mm de focal sur asi2600 + asi air. Traitement siril + graxpert + Gimp. Shooter entre 2 et 5h du ùat, en nomade par 3°, j'ai eu froid !!6 points
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Bonsoir a tous, je viens apporter ma modeste contribution , un petit panel d'images du 06 et 07/11 C9.25 / Astrosolar 3.8 / x5 / Apollo M C9.25 / Astrosolar 3.8 / x5 / Apollo M TS130/910 / Quark Chromo / ERF 1.25'' / Apollo M TS130/910 / Quark Chromo / ERF 1.25'' / Apollo M TS130/910 / Quark Chromo / ERF 1.25'' / Apollo M Time Lapse de 50 min environ Nouveau_dossier_(4)_h264-420_Rec.709L_1080p_23.976_HQ_2xSlow.mp46 points
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Salut, et bien oui, il n'y a pas que M33 dans le Triangle hein? jusqu'à maintenant, je n'avais pas fait de galaxies avec le T350 parceque: la saison ne s'y prétait pas j'avais peur que la comparaison avec ce que je faisais en galactique avec le C14 me fasse regretter de l'avoir vendu. Et bien, au final, le T350 ne démérite pas. Il donne d'aussi bons résultats en galactique que le C14. pour preuve cette NGC 925: la bersion annotée: un petit zoom sur l'objet pour vous l'éviter: 41 poses de 240 Sec au T350 F4.6 correcteur de Wynnex1. guidage à 0.4" RMS par DO traitement habituel (voir mes autres posts. A vos "stylos" a+ Serge6 points
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Salut, Nuit dernière mouvementée coté turbulence, donc mal choisie pour shooter des cible 100% galactique. j'ai fait 32 poses de 240 Sec sur NGC7814 "le petit sombrero" sur ASI6200MC guidage par DO sur ASI174MM à 0.8"RMS (beurk). Traitement tout simple: Grax SPCC BlurX Ezstretch noiseX Color Sat Crop. on commence par le crop? la full croppée: annotée la full complète: a vos plumes a+ Serge6 points
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Hello, Après mes sessions matinales sur Jupiter et Mars de la semaine dernière, j'ai pris le temps de faire la lune qui accompagnait les planètes, bien hautes dans le ciel. Malheureusement avec les très forts pourcentages d'humidité, voiles d'altitude (oui on est bien en automne, je confirme), l'ADC qui était monté à l'envers (même si les tirettes sont mis à zéro, les prismes restent inversés quand même 😕 ), ils ne seront pas parmi les meilleurs quartiers lunaires réalisés. Mais de loin ça se laisse regarder je pense Celestron C8 QHY5III678m filtre rouge Firecapture / AS4 / ICE / Astraimage 6.0 Le 23/10 Le 24/10 Le 25/106 points
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Hello, Reprise du planétaire après une longue parenthèse ciel profond. J'ai bien galéré pour retrouver les bons réglages optiques et acquisition / traitement. 4 tentatives la semaine dernière pour me rendre compte au bout de la 3e session que quelque chose n'allait vraiment pas avec le C8, figure de collimation vraiment zarbi, pas comme d'habitude... Evidemment en voulant démonter/nettoyer l'ADC ZWO je l'ai remonté à l'envers avec en prime les prismes inversé. Maintenant tout est rentré dans l'ordre et le C8 est à peu près collimaté. Voici une Mars sauvée de ce carnage.... En pleine acquisition avec Firecapture:6 points
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Je sais que beaucoup l'ont posté mais j'aimerai mettre ma petite contribution aussi au sujet de C/2023 A3. Prise à Bouxwiller dans le 67 le 23/10. Zwo ASI 2600 DUO sur Samyang 135mm sur Star-Adventurer GTI. 60x60 secondes avec filtre L-Pro. Toujours une galère les comètes au traitement mais merci à Adam Block pour ses tutos !6 points
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bonjour , animation sur les boucles du 24 Octobre ciel nuageux au début , notez le gain (115) , puis laiteux g=77 Paul https://filedn.eu/l2nPBH98WiObh3PvvEdlhNQ/2024-10-24-09h40_2--Expo%3D10.0ms_Gain%3D115.gif6 points
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Bonjour à toutes et à tous, Cette année n'est décidément pas la meilleure pour nous autres astrams... Aujourd'hui le soleil était enfin de retour, j'ai donc profité de ma pause déjeuner pour imager rapidement le soleil. Voici un stack de 5 images faites avec un Sol'Ex Pro, une lunette TS-Optics de 80mm, diaphragmée à 55mm et une ASI178MM. Les traitements et stacking ont été réalisés à l'aide du mode batch de JSol'Ex. Voici l'image principale : Une version annotée avec la grille d'orientation : Le doppler, montrant en bleu les régions qui s'approchent et en rouge celles qui s'éloignent : Les protubérances, avec le doppler : Une version en négatif : Version colorisée pour les amateurs : Enfin, j'ai eu la chance d'être là au bon moment et de capturer une éjection de matière, mesurée à plus de 100km/s : Visible aussi en animation ici : Et voici le script que j'ai utilisé en mode batch pour obtenir les images : # # Performs stacking of several images processed in batch mode # [params] # banding correction width and iterations bandingWidth=25 bandingIterations=3 # autocrop factor cropFactor=1.1 # contrast adjustment gamma=1.5 gamma2 = 1.05 protus_stretch = 20 # doppler shift doppler_shift=3.5 cont_shift=37 [tmp] corrected = fix_banding(img(0);bandingWidth;bandingIterations) bluewing = fix_banding(img(doppler_shift);bandingWidth;bandingIterations) redwing = fix_banding(img(-doppler_shift);bandingWidth;bandingIterations) [outputs] decon=rl_decon(corrected) blue=rl_decon(bluewing) red=rl_decon(redwing) c=rl_decon(fix_banding(img(cont_shift);bandingWidth;bandingIterations)) [[batch]] stacked=stack(decon) stacked_cont=stack(c) stacked_blue=stack(blue) stacked_red=stack(red) doppler_base=linear_stretch(saturate(rgb(stacked_red;(stacked_red+stacked_blue)/2;stacked_blue);1.1)) # For negative image negative=invert(stacked) # A mask which has value 1 for pixels within the disk and 0 when outside mask=blur(disk_mask(stacked)) # The negative image, masked and contrasted masked_negative = auto_contrast(mask * negative;gamma) # Create a prominences image protus_neg=asinh_stretch(disk_fill(stacked);0;protus_stretch) [outputs] stretch=auto_contrast(stacked;gamma) details=draw_globe(draw_obs_details(draw_solar_params(stretch))) colorized=colorize(asinh_stretch(stretch;500;5);"H-alpha") doppler=draw_text(doppler_base;64;128;"Doppler " + doppler_shift + "px";32) protus=draw_text(asinh_stretch(disk_fill(stacked);0;10);64;128;"Protus";32) doppler_protus=draw_text(linear_stretch(disk_fill(doppler_base));64;128;"Doppler Eclipse " + doppler_shift + "px";32) conti=linear_stretch(stacked_cont) improved_negative=auto_contrast(protus_neg + masked_negative;gamma2) Bonne soirée !6 points
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Bonjour à tous, Encore une petite Jupiter du 17 novembre entre 1h et 2h et avec la présence cette fois-ci de la GTR 13 vidéos de 100s à 70 img/s soit 7000 images/vidéos et environ 90000 au total. J'en ai gardé 20% soit 18000 Gain 360 Expo dans les 5-6 ms Setup C8 + ADC SWO + BARLOW X2 + ASI 462 + Filtre IrCut sur Eqg Goto Acquisition Firecapture Empilement AS400 Traitement Astrosurface (un petit coup de Gimp sur l'image finale) Dérotation Winjupos Animation PIPP Ça prend beaucoup de temps pour traiter tout ça 😓 Pas d'animation pour la prochaine 🙂 Le pb avec la derotation Winjupos c'est qu'il croppe et du coup plus de satellite, faut que je trouve la bonne action. Pour l'animation j'ai ajouté les images issues du début de soirée (d'ailleurs on voit le petit décalage dû au recalage de l'ADC) que je n'ai pas mise dans l'image finale (trop de turbulence et mise au point pas top) Animation sur 50 minutes (21 images) A+ Manuel.5 points
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bonjour j’avais fait une liste des objets les plus importants (taille et magnitude). Elle pourrait servir de base. https://sahavre.fr/wp/listes-objets-cp/5 points
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Salut, dernier cliché galactique de la nuit dernière... Je sais que vous êtes (tels les enfants et leurs bonbons) friands de trucs colorés (rose et bleu de préférence), mais moi j'aime bien chasser les galaxies. C'était devenu ma spécialité avec mes 4M de focale avec le C14. Avec le T350 et sa focale de 1562mm, je suis un peu plus politiquement correct ce qui me permet de chopper 2 fois plus de cibles sur le même cliché avec on va dire le même résultat. Ici j'ai shooté M77 dans la Baleine et NGC1055 était en prime, alors j'ai pris. Comment le grand Charles Messier à fait pour voir M77 tout en loupant NGC1055 me dépasse... j'ai fait 31 poses de 240 Sec sur ASI6200MC guidage par DO sur ASI174MM à 0.7"RMS pas top. Traitement: Grax SPCC BlurX Ezstretch HDR Multiscale noiseX Color Sat Bill's star redux Crop. La full: annotée: il y a du monde dans l'image mine de rien. Les crops: NGC1055 et M77 vos remarques sont les bienvenues. a+ Serge5 points
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