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  1. Larbucen

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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/19/18 dans toutes les zones

  1. Salut la foule, Me voilà désormais l'heureux détenteur d'une caméra ZWO ASI 385 de béta-test avec le nouveau capteur Sony IMX 385, le grand frère de l'IMX 224. Résolution de 1936x1096 (2.1 Mpixels), pixels de 3.75 microns. Sensibilité annoncée comme équivalente à l'IMX224. J'avais fait un tableau de comparaison ici : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=148863 1- Présentation : La caméra et les accessoires sont livrés dans un carton blanc classique et fonctionnel. On trouve les accessoires standards livrés de base : – la caméra avec objectif all sky, – cable ST4 de guidage, longueur 2 m – Cache noir 31.75 – Nez au format M42-31.75 mm – Cable USB3.0, longueur 2 m – CD drivers/software et mode d'emploi. Ma caméra de test a été livrée avec un filtre Ir-cut devant le capteur. C'est une erreur, je l'ai signalé à ZWO. Il faut une fenêtre de protection qui ne filtre pas si on veut exploiter la grande sensibilité du capteur en Infra-rouge. 2-Soft : Pour l'instant, en attendant une version stable, seul Firecapture v 2.6 béta supporte l'ASI 385. J'ai bien eu un ou deux plantages mais globalement ça marche bien pour les fonctionnalités de base : cadence image, réglages caméra, enregitrement vidéo en SER. J'espère que SharpCap la supportera aussi à 100% rapidement. Pour l'instant, il ne gére la caméra que via ASCOM. OK pour l'autoguidage mais très insuffisant pour un usage normal planétaire/lunaire/Ciel profond poses courtes. 3- Champ comparé : Voici le gros avantage de l'IMX 385 sur l'IMX 224, un champ sensiblement plus important. De 1.3 Mpix on passe à 2.1 Mpix. Plutôt qu'un long discours, voici une comparaison sur une image concrète entre 3 capteurs de même techno 3.75 microns (mais de génération différente) : IMX185 : 1945x1225 (2.4 Mpix) IMX224 : 1305x977 (1.3 Mpix) IMX385 : 1936x1096 (2.1 Mpix) L'IMX385 reprend le format 16/9e de l'IMX290. On adore ou on déteste. Mais sur cet exemple, Saturne et ses satellites avec mon télescope de 300 mm, on voit clairement l'avantage de l'IMX385 sur le 224. Et au final, on ne perd que peu à l'IMX 185. C'est avantageux aussi pour "attraper" les satellites de Jupiter lorsqu'ils sont à proximité de la planète. Et en ciel profond, de toute façon tout supplément de champ est bon à prendre quelque soit le télescope ! 4- Cadences Image maximales : Là encore j'ai choisi de comparer des caméras ZWO intégrant l'IMX185, l'IMX224 et l'IMX385, c'est très parlant : Donc les cadences image sont juste un peu meilleures qu'avec l'IMX 185, logique si on considère que Sony n'a donc pas retravaillé ce point. L'IMX 224 reste encore nettement devant. Mais soyons réalistes, hormis pour la brillante Vénus, on n'exploite pas forcément 100% de ce potentiel, surtout avec un échantillonnage adapté à un capteur couleur en planétaire. Et pour avoir utilisé l'IMX 185 en planétaire (voir l'image du précédent paragraphe), je trouve que les cadences images de l'IMX385 sont bien étagées pour cette utilisation. 5- Bruit de lecture : Désolé mais pour l'instant je n'ai pas trouvé de solution pour mesurer correctement le bruit de lecture. Ca n'est pas faute d'avoir essayé pourtant ! Mais que ce soit avec le soft ISIS ou la soustration "manuelle" des Offsets/Flats, rien à faire, j'obtiens systématiquement des valeurs des valeurs très faibles, trop faibles, de l'ordre de 0.1 e- y compris à faible gain. Si quelqu'un a une solution, je suis preneur ! Faute de mieux, les valeurs attendues seront de toute façon proches de celles obtenues avec l'IMX 224. 6- Amp glow : C'est là que l'ASI 385 fait toute la différence par rapport à une ASI 185. L'électroluminescence ("amp glow") de l'IMX 185 était ingérable (QHYCCD avait réussi à le réduire le signal parasite manière significative mais il en restait encore trop). Sur l'ASI 385, ZWO a ajouté un circuit anti-amp glow qui se déclenche dès 1 seconde d'exposition pour l'imagerie du ciel profond en poses courtes. Et ce système est vraiment très efficace, le signal parasite est très fortement réduit, le reliquat reste vraiment très discret. Voici une comparaison avec l'ASI 224, j'ai l'ancienne version sans le circuit anti-amp glow. Sur l'ASI 385, à 990 ms, le circuit n'est pas actif. Mais à 1 seconde, il se déclenche. Sur un petit galop d'essai très rapide sur NGC7331 : 7- Premier essai : Malheureusement je n'ai pas pu faire d'images dignes de ce nom. J'ai à peine eu le temps de tenter un très rapide galop d'essai vendredi soir avant l'arrivée des nuages. Bon, c'est vraiment pas terrible mais je la poste quand même, heureusement la caméra vaut bien mieux que ça ! NGC7331, 17 poses de 5 secondes (seulement 1 min 25 secondes cumulés), RVB (caméra avec filtre Ir-Cut), pas de darks, traitement Iris/Photoshop vite fait, réduction 60% : Avec l'ASI 224 en ciel profond poses courtes, les darks étaient incontournables. Et même avec les darks, difficile de dépasser quelques secondes de pose. Là, avec un nombre suffisants de brutes on devrait presque pouvoir se passer de darks, même pour quelques secondes de pose. A vérifier une prochaine fois. Maintenant j'attends une meilleure occasion de pouvoir montrer le vrai potentiel de mon nouveau jouet ! Premières conclusions : Pour simplifier, je dirais que l'ASI 385 est une synthèse réussie de l'ASI 224 et de l'ASI 185. Donc une caméra polyvalente planétaire/lunaire/ciel profond en poses courtes. Plus de champ que l'ASI 224, c'est vraiment très appréciable pour les télescopes de plus de 250 mm ! Certes, je n'ai pas réussi à mesurer le bruit de lecture pour l'instant même si je ne doute pas de la performance de l'IMX 385 sur ce point. Hormis le filtre Ir-cut à remplacer, c'est facile, le seul petit bémol à mon sens, c'est le déclenchement du système anti-amp glow à 1 seconde. Perso j'aurais préféré que cela descende un peu plus bas à 750 ms ou mieux 500 ms pour exploiter au mieux les images des nébuleuses et amas globulaires brillants en poses courtes. Mais je suis très perfectionniste ! Quelques darks pour donner une idée du rémanent d'amp-glow : 1- EN POSES LONGUES : 2- EN POSES COURTES/MOYENNES à gain élevé : RESULTATS EN IMAGES : Albéric
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  2. Bonjour à tous, après quelques déboires voici mon test et mon avis sur le télescope UL14 de Hubble optics. Je vais essayer d'être aussi complet que possible, mais je vous prie de garder en tête que mon "expertise" et expérience se limitent à 2 ans et une 20aines de sorties avec un ES 300mm. Je n'ai plus écris français pendant une longue période de ma vie, ayant vécu à l'étranger entre 2001 et 2014 et j'ai énormément perdu. J'ai fait beaucoup d'efforts pour rédiger ce test dans un français plus ou moins correct, mais je sais qu'il restera pas mal de fautes, veuillez m'en excuser. Ce test est aussi l'occasion pour moi de rendre un petit quelque chose à la communauté, ayant beaucoup appris ici mais n'ayant jamais vraiment fait l'effort de participer. J’espère que ce test vous sera utile. 1. Ce qui m’a amené à faire le choix de ce télescope 2. Les caractéristiques techniques de l'engin 3. La commande 4. La réception de la commande 5. L’assemblage 6. Les premiers tests (mécaniques) 7. Un mini retour en visuel (à développer dans un prochain sujet dédié ) 8. 1er bilan 1. Ce qui m’a amené à faire le choix de ce télescope J'ai utilisé avec bonheur mon ES 300mm génération 1 qui m'a coûté 700 euros neuf pendant 2 ans environs. Le plan a toujours été de me refaire la main avec un télescope pas trop cher qui convenait à mes besoins au niveau poids, qualité, transportabilité et facilité d'usage. Ceci afin de voir si un dobson (mon 1er) me convenait vraiment et aussi de juger de ce que je pouvais transporter et assembler sans lassitude, ni fatigue excessive. Voici le bilan que j'en ai retiré: Mon ES 300mm m'a comblé visuellement. Le volume de transport une fois démonté est parfait pour moi et il tient sans problème dans le coffre de ma petite Toyota Aygo (c'est petit). Mais j'ai eu un soucis au niveau du poids (32KG pour l'ES) et du nombre de trajets à faire de mon appartement au 2ème (avec ascenseur) jusqu'à ma voiture. Cette dernière est parquée à 100m de mon appartement. Je sors donc de chez moi avec ma valise d’oculaires (10Kg) et les tubes serruriers, je vais jusqu'à ma voiture et je fourre le tout sur la banquette arrière. Je ramène ma voiture juste en bas de chez moi à 20m de ma porte d'entrée. Je remonte chercher la boite du primaire (19Kg) que je mets dans le coffre, puis je remonte chercher le rocker et la cage du secondaire. Voilà je suis prêt à partir. Le truc que je n'avais pas pris en compte lors de l'achat, et pourtant cela me paraît tellement évident maintenant, c'est que je n'ai pas la même motivation à l'aller qu'au retour à 5-6h du matin... Ce n'est pas vraiment le poids des éléments séparés qui me pose soucis (je ne dirai pas non à quelques Kg de moins malgré tout), mais le nombre de trajets appartement-voiture. Résultat sur 2 ans je ne suis sorti qu'une 20aines de fois, j'aurais facilement pu sortir une 30aines de fois niveau météo, mais j'ai eu la flemme. Les 10 sorties restantes se sont faites sur mon balcon. Je voulais garder un dobson mais en réduire le poids afin de réduire le nombre de trajets. Pouvoir transporter plusieurs éléments en une seule fois, c'est une obligation pour moi. Je vous épargne mes recherches et mes raisonnements. En gros avec mon budget, donc hors artisans, j'ai opté pour ce Hubble Optics UL 14. Je me suis retrouvé avec un diamètre supérieur de 355mm contre 300mm. C'est un bonus, car j'étais pleinement satisfait et loin d'avoir fait le tour de mon 300mm visuellement. Voici donc le gros avantage de cet UL14 pour moi: Je sors de chez moi avec ma valise d'oculaires et les tubes serruriers, je vais jusqu'à ma voiture. Je la ramène en bas de chez moi. Je monte chercher le reste du télescope (le rocker, la cage du primaire, la cage du secondaire, bref tout le reste en une seule fois pour un poids de 20Kg) et c'est fini. Ma vie à changée Pour information, voici mon site d'observation à 1600m et à 20min en voiture de chez moi (et en plus on y trouve les meilleures croûtes au fromage au monde, oui oui au monde): 2. Les caractéristiques techniques de l'engin -Miroir parabolique type sandwich en Pyrex -Diamètre à l'ouverture 355mm -Focale 1635 mm -Rapport F/D 4.6 -Miroir secondaire de 70mm -Obstruction de 19.7% -Porte oculaire 50.4mm avec démultiplication de 1:8 et 50mm de course -Traitement réflectivité 96% sur le primaire et le secondaire -Longueur des tubes serruriers 130cm -Hauteur du l'oculaire au zénith de 152cm, posé sur ma table équatoriale l'oculaire est à 164 cm. -Poids total de 21.8 Kg -Prix 2100 Euros 2300 euros frais de port inclus Edit: Frais de douanes 200 euros Je vous mets ici les dimensions en mm une fois replié, tirées directement du site du constructeur et vérifiées par mes soins: Ainsi que le manuel en anglais (non fournis et pas de français disponible) tiré du site du constructeur: UL 14: http://www.hubbleoptics.com/systems_documentation/UL14-Manual-04-15-2016.pdf Mais d'après mon expérience vous vous en sortirez mieux avec le manuel de l'UL16 en supplément, qui est mieux détaillé et plus riche en photo en ce qui concerne l'installation du miroir primaire: UL16: http://www.hubbleoptics.com/systems_documentation/UL16-Manual-10-01-2013.pdf Le télescope est livré avec un cache en plastique dur pour protéger le primaire, un chercheur point rouge, et une jupe en Nylon. Important: Je vis en Suisse donc la TVA est différente, le magasin/site à donc enlever le montant de la TVA (21%) le télescope m'est donc facturé 2000 euros sans TVA +100 euros de frais de port. Aujourd'hui, ils le proposent à 2710 Euros avec TVA(21%), hors frais de port. Edit: Je viens de recevoir les frais de douanes un peu moins de 200 euros. j'ai donc payé en tout et pour tout les 2100 Euros 2300 euros indiqués plus haut. 3. La commande J'ai donc passé ma commande sur Astroshop le 9 décembre 2017 avec un délai de livraison annoncé de 3-5 semaines. 4 semaines plus tard, je leur écris un mail pour leur demander des nouvelles et l'on m'annonce un délai supplémentaire de 4 à 5 semaines en me disant que leur fournisseur américain ne leur avait pas encore envoyé le télescope. Soit, cela arrive me dis-je. 4 semaines plus tard, je leur écris un nouveau mail pour avoir des nouvelles. Silence radio. 4 mails plus tard, sur 4 jours, toujours le silence radio de leur part. Cela m'énerve, je m'en vais donc rédiger un avis négatif sur leur site (il y est toujours si vous allez jeter un coup d’œil), le lendemain on me recontacte par mail pour me dire que tout est en ordre et que le télescope leur a enfin été livré. Ils l'ont vérifié et tout est en ordre selon eux. Mon télescope est finalement arrivé chez moi le 8 mars 2018. Le tout avec un bon d'achat de 100 euros comme excuse pour la mauvaise qualité de leur communication et le délai de livraison. J'en profite donc pour acheter, avec le bon, un sac de transport pour les tubes serruriers et une baffle en plastique dur et léger (cette dernière n'étant pas livrée avec le télescope) pour la cage du secondaire, le miroir secondaire étant au dessus de la cage. Bref après quelques soucis, je suis quand même bien content d'avoir enfin mon nouveau télescope. 4. La réception de la commande Le tout est arrivé en 3 colis séparés. Un pour le miroir primaire, un pour les tubes serruriers, et un dernier avec tout le reste. L'emballage était parfait, rembourrage de tout les côtés, dessus et dessous, tous les cartons étaient doublés, bref rien à dire à ce niveau là. Le tout inspire encore plus confiance que les emballages de mon ES 300 qui étaient déjà très bien. Une fois le tout déballé, premier choc même si je m'y attendais, on est loin de la simplicité de l'ES 300 au premier assemblage: Il vous faudra un jeu de clé imbus/Allen, 2 clés à mollette, un tournevis plat et un cruciforme et une paire de ciseaux. Rien d'extraordinaire, mais faut quand même avoir tout ça sous la main. Mon ES lui n'avait pas besoin d'outils pour être assemblé. 5. L’assemblage Voici une vue du rocker avec une partie du système push to commandé par mon smartphone et skysafari pro via bluetooth et alimenté par une pile rechargeable de 9V (autonomie 20h) , acheté en plus directement chez Hubble optics). Le système est vraiment bien foutu, les règles graduées facilitent grandement l'installation. Il suffit de lire la mesure et de s'assurer qu'elles sont les 3 à la même distance du centre. Le rocker quand à lui comporte des roulements à billes et assure un mouvement azimutal ultra souple. Le tout se pousse avec un doigt. Bien plus agréable que mon ES 300. Un frein ajustable, que je n'utilise pas, peut rendre le mouvement plus ou moins dur/souple est fourni. Les patins en téflon, classiques mais efficaces. Ils permettent un mouvement en déclinaison lui aussi très souple et sans aucun chocs à la liaison des 2 parties de l'anneau passant sur le téflon. Une fois de plus, bien plus agréable que mon ES 300 qui collait un peu avec le poids d'une bino par ex. Une vue du miroir secondaire: Les vis de collimation du secondaire (il y en a 3): La cage du secondaire et l’araignée à 3 branches. La position de l'araignée peut être ajustée sur la cage du secondaire. La cage en elle même est percée à plusieurs endroits afin d'orienter les branches de différentes manières en fonction des besoins. Un gros plus pour moi et mon passe filtres: J'ai mis une petite goutte de Cyanolite sur le bout des vis afin que l’ailette ne puisse pas ficher le camps lors du montage/démontage de la cage du secondaire. On remarque aussi que les tubes sont percés à différentes hauteurs côté cage secondaire. Cela permet de varier la hauteur de la cage de + ou - 3cm pour faire sortir ou rentrer le point focal dans le P.O en fonction des besoins, c'est bien vu: Le miroir primaire de face et sur la tranche, l’œilleton est bien centré j'ai vérifié: Le miroir primaire de dos avec les vis de collimation, les vis bloquantes et le support 6 points du miroir: Le porte oculaire d'origine: Que j'ai remplacé par mon feathertouch lightweight motorisé pour le confort et son passe-filtres, montré ici avec le paracorr type II: Voici le télescope une fois monté avec le système push to: Important: L'assemblage complet m'a pris de 10h05 à 17h30 non stop. La faute à un manuel perfectible, aux photos que j'ai trouvées sur astroshop qui montrent les tubes serruriers montés de la mauvaise manière sur toutes leurs photos et tous leurs modèles et qui du coup m'ont mis le doute (le manuel est correct). Mais surtout car la totalité des taraudages devant accueillir les "bob knob", 16 au total, étaient un poil trop petits pour ces derniers. Impossible donc de les visser à la main. J'ai du refaire les taraudages en me servant d'une vis de même taille et en la tournant à la clé imbus pour pouvoir arriver à mes fins. 6. Les premiers tests (mécaniques): Au niveau de la collimation c'est du grand classique. Je me suis servi du concenter 2" de chez TS, que je trouve vraiment super pratique, pour aligner mon secondaire dans le P.O. La photo n'est pas parfaite le centrage non plus d'ailleurs mais cela suffit pour vous montrer: S'en est suivit la collimation du primaire au laser Howie Glater 2" et Tubelug: Rien d'extraordinaire, je vais rien vous apprendre de neuf. A la maison, j'ai lesté le Tublug avec 2Kg pour vérifier si le poids de mes oculaires et de ma bino n'allait pas fiche en l'air ma collimation au niveau de l'alignement du P.O. Et bien bonne nouvelle, l'ombre de l’œillet sur le Tublug ne bouge pas d'un poil en mettant et en enlevant le poids de 2Kg toutes les 5min pendant une heure et en faisant varier la position du télescope de l'horizontale jusqu'au zénith. Il faut dire que pour adapter mon Feathertouch, j'ai du percer la base d'origine du P.O. afin d'y fixer la base du Feathertouch. Je suppose que l'épaisseur ajoutée ainsi à la base du P.O a aidé a obtenir ce résultat. De même que le P.O fixé directement au dessus d'une des paires de tubes serruriers (comme proposé dans le manuel pour les lourdes charges) J'avais peur que la collimation du primaire soit plus contraignante que celle de L'ES 300 et son système pour collimater par le devant, mais il n'en est rien. Avec le tublug, je me pose derrière mon primaire tout en voyant le retour du laser dans le Tublug , simple comme bonjour. Les vis bloquantes (absentes sur l'ES 300) font bien leur boulot. Le mercredi 14 mars j'ai eu un ciel dégagé, j'en ai donc profité pour amener le tout sur mon site d'observation. J'ai effectué ma collimation en début de soirée et j'ai eu une température quasi constante ( 2 degrés d'écart entre le début et la fin). Toute la nuit et bien des manipulations plus tard rien n'avait bougé. Pour être précis, la collimation avait bougé d'environs 1 mm sur le Tublug au 3/4 de la nuit. Je suis extrêmement content de cela. Ce n'était pas le cas de mon ES 300 qui me demandait de réajuster légèrement la collimation 2 à 3x par nuits. Au final la collimation de l'UL14 s'avère plus simple sur le terrain que celle de mon ES300. La collimation par l'avant c'est chouette, jusqu'au jour où on met une jupe. Là pour refaire la collimation j'étais obligé de remonter la jupe jusqu'au niveau de la cage du secondaire pour avoir accès à la collimation frontale. Avec l'UL 14 je laisse la jupe tranquille et je fais ma collimation par l'arrière simplement sans allez-retour avant-arrière grâce au Tublug 2". Un mot sur l’équilibrage de la monture. De base l'UL14 est parfaitement équilibré à vide et avec un poids max de 600g dans le P.O. et mon laser sur la cage du secondaire, pas de chercheur optique. Dans n'importe quelle position entre presque l'horizontale (10°, je ne suis pas descendu plus bas, c'était la 1ère fois que je testais et j'avais peur d'avoir mal monté le primaire et qu'il se casse la figure) et le zénith, je peux mettre et enlever 600g dans le P.O sans que le tube ne bronche d'un iota. Le soucis c'est que mon paracorr type II pèse déjà pas loin de 500g à lui seul, rajoutez un ethos 21 et le passe filtre, le télescope pique du nez. J'ai donc rajouté 2Kg de contre-poids (j'ai un jeu que je laisse dans la voiture et un jeu qui reste chez moi) au cul du télescope. Cela me permet d'avoir un équilibre parfait avec le paracorr dans le P.O sans oculaires (le moins lourd) et le paracorr avec l'éthos 21 (le plus lourd), ainsi que sans le paracorr mais avec une denk II comme bino et 2 denk 14mm comme oculaires. Je peux donc enlever et mettre tout mon matos sans que le télescope ne bouge. La contrepartie c'est que j'ai 2Kg de contre poids. Au niveau des vibrations je suis un peu plus mitigé. J'ai flanqué des coups sur la cage du secondaire pour voir combien de temps il fallait à la structure pour se stabiliser et j'ai 2 grosses secondes pour amortir le tout. Quasi Le double de mon ES 300. Cela me gène un peu. C'est pas la mort, mais j'aimerais retrouver le confort d'être à 1s ou en dessous. Voici quelques photo de la bête chargée: Avec le passe-filtres, les 3 filtres UHC, OIII et H-Beta, le paracorr et l'ethos 21: La même mais avec l'éthos 13mm: La même avec la bino: Monté sur sa table équatoriale. On ne dirait pas comme cela, mais c'est super stable: Un petit mot sur le système push to: J'ai choisi de m’équiper de ce système car après 2 ans je me suis aperçu que je n'éprouvais pas de plaisir particulier à chercher mes cibles à l'aide de mon chercheur et du PSA. Mais j'avais, étonnement, un immense plaisir à assembler mon télescope, changer les oculaires dans le P.O (je fais des bruits comme un gosses quand je change mes pièces, bzzzzz, pchiouuuu, etc) et bien sûr, un immense plaisir à juste observer. C'est ce qui a motivé mon choix. Je me suis donc équipé de ce système push to commandé directement sur le site de Hubble optics: http://www.hubbleoptics.com/skyhub.html L'installation est ultra simple et il communique via bluetooth avec mon smartphone ( type androïde). J'utilise skysafari pro, qui me permet de configurer facilement le push to. J'ai pu rentrer le diamètre de mon télescope, sa focale, ainsi que la focale et le champs de mes oculaires. Le tout me donne donc des cercles concentriques sur la carte qui représentent exactement le champs de mes oculaires avec mon UL14. J'ai aussi mis un filtre (la version Xtra Dark) de ce style sur mon smartphone, afin de préserver ma vision nocturne et cela fonctionne du feu de Dieu: http://www.siriusastroproducts.com/products---red-eyes-computeriphonedslr-light-shield.html Au revoir le PSA, au revoir le chercheur. Je fais mon alignement avec mon laser, j'aligne sur une ou deux étoiles et roule ma poule. La précision est excellente, et je trouve ma cible centrée dans mon ethos 4.7mm à 400x . Un petit mot sur mon smartphone: J'ai un Caterpillar CAT-S40: Oui Caterpillar, la marque de chantier Les raisons: -Il est étanche jusqu'à 1m pendant 1h, donc cela me suffit largement pour les soucis d'humidité durant la nuit. -C'est un androïde et j'en fait plus facilement ce que j'en veux qu'un Iphone et je n'ai pas besoin du module Wifi pour communiquer avec un Iphone et skysafari pro, le bluetooth suffit. -il possède un mode gants qui le rend utilisable avec des gants de chantier, donc c'est parfait avec mes mitaines quand il fait froid. -il a une grosse batterie, 5000mAh, qui me permet de l'utiliser durant toute la nuit avec skysafari pro qui tourne sans aucun soucis. -il est antichocs. Une comparaison de taille entre l'UL 14 et l'ES 300 prêt à être rangés dans le coffre: Et en bonus ma mallette qui contient le matos utilisé avec l'UL 14 et L'ES 300: Après plusieurs montages et démontages à la maison, je peux maintenant sortir le télescope du coffre et le monter en moins de 10min montre en mains. La collimation me prends 2min de plus. Je monte néanmoins l'ES 300 plus rapidement. Voici ce que nécessite le montage: - Déplier les 2 arceaux de la cage du primaire et les fixer avec un bob knob chacun. (ils se replient pour prendre moins de place lors du transport) - Fixer les tubes serruriers à la cage du primaire à l'aide 8 bob knob. - Fixer une partie du système push to à l'aide de 2 bob knob. (je l'enlève pour faciliter encore un peu plus le transport niveau volume, mais vous pouvez le laisser monté sans aucun soucis. - Fixer la cage du secondaire aux tubes serruriers à l'aide de 4 bob knobs. - Effectuer la collimation. Aucun outillage nécessaire et ça c'est bien. 7. Un mini retour en visuel (à développer dans un prochain sujet dédié ) Je vais faire bref car pour l'instant je n'ai qu'une seule session d'observation sur mon site et une sur mon balcon avec mon UL14. Et j'ai passé la grosse partie de la nuit à tester le tout plus qu'à vraiment observer. À prendre avec des pincettes pour l'instant donc. À grossissement égale entre mon ES300 et l'UL14: Avec L'UL14 -le fond du ciel est plus noir. -les étoiles sont plus piquées, plus "fines". -J'ai l'impression que l'image en génerale est plus nette et montre plus de détails. -Sur M42 j'obtiens un "effet 3D" que je n'avais pas avec mon ES 300. C'est dur à expliquer. La nébuleuse est plus "cotonneuse", plus "filamenteuse", les filaments sont plus fins, plus nombreux, l'image est plus "riche" et semble ressortir un peu en avant plan sur le fond du ciel. -Sur saturne, je l'ai attendue jusqu'à 5h du matin celle là, j'ai pu pousser à 695x (ethos 4.7+powermatex2) sans pertes de qualité visuelle et j'ai l'impression que le télescope en a encore sous le pied et que je pourrais monter encore un peu plus niveau grossissement. Pour l'instant ceci me fait penser que le miroir de mon UL 14 est de meilleur qualité que celui de mon ES 300. Le miroir de mon ES 300 est loin d'être mauvais, il m'a fourni de superbes vues pendant 2 ans, mais je pense que le miroir sandwich que j'ai eu est un bon cran en dessus. À confirmer avec plus de sorties. 8. 1er bilan Négatif: - Le coup des taraudages j'ai quand même trouvé cela minable sur un télescope à 2200 euros. - Pas de baffle fournie pour protéger le miroir secondaire des reflets, alors que ce dernier est placé au dessus de la cage du secondaire. - Le temps d'assemblage et sa complexité (tout est relatif) lors du premier montage de presque 7h30, je ne suis pas une flèche, mais cela me semble bien long. Enlevez 3h si les taraudages n'avaient pas eu de soucis. - le fait d'avoir besoin d'outils pour le premier assemblage. - L'utilisation de 2 Kg de contre poids avec mon setup. Quoique pour être juste, je ne sais pas si c'est jouable sans les contre poids sur un autre télescope avec le matériel que j'aime utiliser. L'ES en avait besoin aussi. - Les 2s de vibrations en cas de chocs. Positif: - Je le trouve plus beau que mon ES 300 - Le poids total de 21 Kg. - L'encombrement réduit par 2 par rapport à mon ES malgré un diamètre supérieur. - Le miroir qui à l'air excellent (à confirmer avec plus de sorties et d'observations) - La position de l’araignée réglable sur la cage du secondaire qui permet différentes positions afin d’accommoder mon passe filtres. - Les mouvements souples, faciles et précis de la structure. Avec le petit système, facultatif mais fourni, qui permet de régler la souplesse/dureté du mouvement azimutal à sa guise. - Le rapport qualité prix me semble vraiment très bon. En gardant en tête que je l'ai eu pour 2300 euros frais de port inclus et qu'Astroshop le vend actuellement 2700 euros. - La jupe en Nylon fournie. - Tout est mieux que mon ES 300 (sauf ces fichues vibrations de 2s en cas de chocs). Au final je dois vous dire que je suis très satisfait de cet UL14. Je vous avoue que les taraudages m'ont filé un sale coup au morale et m'ont empêché d'apprécier le 1er montage du télescope et j'ai eu le doute jusqu'à ma première observation sur le terrain avec. Mais j'ai maintenant un dobson qui répond parfaitement à mes attentes au niveau du poids et de l'encombrement, et qui en plus me donne des vues sublimes (meilleures que mon ES). Ado dans les années 90, j'ai longtemps rêvé d'un Celestron de 250mm que je trouvais absolument gigantesque mais qui aurait bien trouvé sa place dans le jardin de mes parents. Néanmoins, les 5000 CHF de l'époque m'ont obligé à rester dans les bras de Morphée avec mon petit 114mm (Dieu que je l'ai aimé ce petit 114). Et me voici aujourd'hui avec un 355 en mode nomade... la vie est belle, je suis content Il me reste quelques ajouts de confort à faire dessus, notamment essayer de régler ce soucis de vibrations, qui n'est pas si grave vu que mon P.O est motorisé, mais quand même Ainsi qu'à trouver un acquéreur qui saura traiter avec soin mon fidèle ES 300 (il le mérite). Voilà je crois que pour l’instant j'ai fait le tour et je commence à fatiguer, j'ai peur d'écrire des conneries. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser ici même, je me ferais un plaisir d'y répondre au mieux de mes capacités. Je compléterai ce sujet après un plus grand nombre d'observations, tant sur la partie mécanique (ici même) que visuelle (sur un sujet dédié). Au plaisir d'échanger avec vous, Apollyn Edit: Rohhh et en plus j'ai tout posté au mauvais endroit, je voulais mettre ce sujet dans le forum de tests... Edit2: Merci au modérateur d'avoir déplacé ce sujet au bon endroit et d'avoir effacé l'autre.
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